Le Sgen-CFDT dans les médias
22 février 2017
AEF
Dépêche n°556410
PPCR : le CTMESR adopte les décrets indiciaire et statutaire concernant plusieurs catégories A de l’ESR
À la demande de plusieurs organisations syndicales, le cabinet s’est engagé à supprimer l’obligation de mobilité des directeurs de bibliothèque universitaire, laquelle était prévue tous les 5 ans, indique Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, joint par AEF. Par ailleurs, le cabinet doit regarder plusieurs autres modifications demandées par les syndicats concernant notamment le contenu des dossiers de concours des chargés de recherche, ainsi que la durée et le caractère automatique de l’éméritat. « Nous avons également déposé un amendement sur le décontingentement de la hors échelle B des MCF qui n’a pas été acceptée par le ministère, malgré un vote unanime des organisations syndicales », poursuit Franck Loureiro.
L’ETUDIANT
Formation et mobilité des enseignants-chercheurs : le projet de décret adopté
Le CTU (comité technique des personnels enseignants titulaires et stagiaires de statut universitaire) a adopté, lundi 20 février 2017, un projet de décret favorisant la mutation des enseignants-chercheurs et imposant des obligations de formation à l’enseignement. Ce comité dispose d’une compétence exclusive sur l’élaboration et la modification des règles statutaires relatives à ces personnels. Le texte a recueilli cinq votes pour (FSU, Unsa, Sgen), trois votes contre (FO, CGT et Sud) et une abstention.
Dans une lettre commune à Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, et Thierry Mandon, secrétaire d’État, Sup’Recherche Unsa, le Sgen-CFDT et le SNPTES demandaient d’une même voix la suppression de cet entretien et avaient déposé un amendement allant en ce sens. Finalement, les syndicats ont eu gain de cause sur ce point.
Les dispositions relatives à la formation à l’enseignement des maîtres de conférences restent inchangées. Désormais, ces derniers auront le statut de fonctionnaire stagiaire la première année suivant leur nomination et bénéficieront, au cours de cette période, d’une décharge de 32 heures, leur permettant de se former à l’enseignement. Par la suite, au cours des cinq années suivant leur titularisation, ils pourront bénéficier une nouvelle fois de 32 heures via des décharges d’enseignement.
20 février 2017
AEF
Dépêche n°556339
Décret enseignant-chercheur : le CTU vote en faveur du projet amendé
Sgen-CFDT. Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, se dit « satisfait de voir que deux de [ses] principales demandes ont été acceptées (droit à la formation avec décharge pour les enseignants-chercheurs et droit à la mutation avec examen par le Cac restreint) » mais « regrette le maintien du contingentement pour l’accès à la hors-échelle B ».
Dépêche n°556288
Décret enseignant-chercheur : Sup’Recherche-Unsa, Sgen-CFDT et SNPTES dénoncent « l’immixtion systématique de la CPU »
Sup’Recherche-Unsa, le Sgen-CFDT et le SNPTES demandent « instamment » aux ministres Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Mandon « d’accepter [leurs] amendements » sur le projet de réforme du décret enseignant-chercheur, discuté en CTU ce lundi 20 février 2017. Ils demandent spécifiquement le retrait de la disposition requise par la CPU concernant la mutation des enseignants-chercheurs, à savoir l’organisation d’un entretien du candidat à la mutation avec le directeur de la composante, préalablement à l’examen de sa candidature par le conseil académique . Les trois syndicats estiment que cette mesure, qui « s’apparente à un entretien hiérarchique », risquerait de « fragiliser juridiquement toute la procédure, mais surtout d’ouvrir la porte à tous les arbitraires ». Les syndicats jugent que « l’immixtion systématique de [la CPU] est intolérable ».
« Nous rappelons que nos organisations – qui ont soutenu PPCR – sont majoritaires au CTMESR (8 sièges sur 15) et qu’à ce titre, elles sont en droit d’attendre de l’État employeur qu’il leur reconnaisse la légitimité de négocier les questions statutaires indépendamment des injonctions des représentants de la CPU« , écrivent Stéphane Leymarie (Sup’Recherche-Unsa), Franck Loureiro (Sgen-CFDT) et Laurent Diez (SNPTES), dans un courrier adressé aux deux ministres le 17 février 2017.
Les trois syndicats se disent « surpris de constater que, sous la pression de la CPU , le ministère ait cru bon de revenir sur ses engagements pourtant durement négociés » au sujet de la mobilité et de la formation des enseignants-chercheurs. « Ainsi, l’ajout d’un alinéa aux articles 9-3 et 9-4 du décret n°84-431 est particulièrement malvenu. Contrairement à ce que prétend la CPU, cet ajout ne sécurisera en rien la décision d’un conseil académique en matière de mutation. Bien au contraire, il la fragilisera ! », estiment-ils. Cet alinéa prévoit que le candidat à la mutation ou au détachement soit reçu en entretien par le directeur de composante ou, à défaut, par son représentant d’un rang au moins égal à celui postulé, préalablement à l’examen de sa candidature par le Cac réuni en formation restreinte.