Revue de presse
Journal du Freenaute
05 janvier
Les syndicats, tels que le SGEN-CFDT, jouent un rôle de support et d’accompagnement pour les professionnels de l’éducation en ce qui concerne la gestion du NUMEN.
Le SGEN-CFDT propose des services d’assistance et de conseils relatifs à l’utilisation du NUMEN, en offrant des informations précises et des réponses aux interrogations des enseignants et personnels administratifs. Cela peut concerner les procédures d’inscription aux concours, la gestion de carrière, ou les questions relatives à la mobilité.
Le Monde
07 janvier
Le ministre de l’éducation nationale a annoncé que l’examen deviendra un prérequis pour entrer au lycée. Un rôle qu’il n’a jamais eu, alors qu’il reposait de plus en plus sur le principe d’attestation d’acquis. Les conséquences d’une telle décision pour les élèves suscitent d’importantes inquiétudes.
« Avec ce nouveau statut du brevet et des groupes de niveau au collège, on risque de voir la logique du socle commun jusqu’à 16 ans se disloquer » Alexis Torchet, secrétaire national.
Acteurs Publics
08 janvier
S’il reste plébiscité, le télétravail semble isoler les agents de l’éducation nationale
Article réservé aux abonnés : Si la grande majorité des agents de l’éducation nationale souhaitent voire leur nombre de jours de télétravail augmenter, ils sont néanmoins 93 % à admettre que la pratique les isole de leurs collègues.
L’occasion pour le syndicat général de l’éducation nationale Sgen-CFDT d’interroger les agents de l’éducation nationale travaillant en administration …
Yahoo News
09 janvier
« Nous allons avoir à la fois un président de la République et un Premier ministre qui affichent tous deux une volonté très forte d’agir sur les sujets éducatifs », a relevé Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Cela n’augure que peu d’autonomie pour le ou la futur(e) ministre de l’Éducation », analyse-t-elle.
Aef Info
09 janvier
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, met surtout en avant des « désaccords » avec les décisions de l’ancien ministre, notamment sur le collège. Dès lors, elle « espère que le prochain ministre sera en capacité d’articuler le dialogue social et de réinterroger des décisions prises récemment, car d’un côté il faut lutter contre le harcèlement, favoriser l’inclusion et les compétences psycho-sociales, former les professeurs, mais de l’autre on rend plus difficiles les départs en formation, on déploie les groupes de niveaux qui ne vont pas dans le sens d’une politique d’inclusion… »
Le Café Pédagogique
09 janvier
Camouflet pour la réforme du lycée professionnel
“Nos organisations syndicales FSU (SNUEP, SNES, SNEP), FO (SNETAA-FO, SNFOLC), CGT Éduc’action, SGEN-CFDT, Fep-CFDT, SNALC, Sud éducation, SNEC-CFTC, la CNT-FTE, SPELC, Les Lycéens, UsL, la FAGE, Union Etudiante et la FCPE font le constat que le texte proposé par le ministère va engendrer des bouleversements majeurs qui auront des impacts lourds sur les conditions d’études des lycéen·nes professionnel·les et les conditions de travail de l’ensemble des professeur·es de lycée professionnel.
BFM TV
09 janvier
Gabriel Attal sera resté au ministère de l’Éducation nationale cinq mois et vingt jours. Plusieurs syndicats enseignants déplorent le rapide passage de celui qui a été nommé Premier ministre ce mardi. Il sera resté cinq mois au ministère de l’Éducation nationale. Les principaux syndicats enseignants ont déploré mardi un « passage éclair » de Gabriel Attal au ministère de l’Education, jugeant que ce poste n’avait été qu' »un marche-pied » pour le nouveau titulaire de Matignon.
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, s’interroge sur « l’importance accordée ou non aux enjeux éducatifs par l’exécutif » et « la continuité de la politique éducative ».
« Nous allons avoir à la fois un président de la République et un Premier ministre qui affichent tous deux une volonté très forte d’agir sur les sujets éducatifs », a-t-elle relevé. « Cela n’augure que peu d’autonomie pour le ou la futur(e) ministre de l’Éducation ».
RMC
11 janvier
Amélie Oudéa-Castéra à l’Education: les syndicats d’enseignants entre « colère » et « inquiétude »
Les syndicats d’enseignants ont réagi assez vivement jeudi à l’annonce de la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au poste de ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques. Explications.
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, il faut « attendre de voir ». « Mais le signal renvoyé avec une ministre des Sports et des JO à laquelle on ajoute l’Éducation nationale est tellement à l’opposé de l’affirmation d’une priorité absolue à l’éducation que ça ne fait pas sens ».
BFMTV
11 janvier
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, il faut « attendre de voir ». « Mais le signal renvoyé avec une ministre des Sports et des JO à laquelle on ajoute l’Éducation nationale est tellement à l’opposé de l’affirmation d’une priorité absolue à l’éducation que ça ne fait pas sens ».
VousNousIls
12 janvier
Interrogée par le Monde le 12 janvier, Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, exprime le même ressenti. « Le dossier de l’attractivité n’est pas une broutille, et nous avons réellement besoin d’avancer », souligne-t-elle, craignant que ce chantier soit « mis en pause face à l’évidente échéance des Jeux olympiques ».
Le Monde
12 janvier
Emmanuel Macron demande à ses ministres « des résultats », « de la solidarité et de la vitesse »
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, s’interroge sur « l’importance accordée ou non aux enjeux éducatifs par l’exécutif » et « la continuité de la politique éducative.
Le Huffington Post
12 janvier
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, il faut « attendre de voir ». « Mais le signal renvoyé avec une ministre des Sports et des JO à laquelle on ajoute l’Éducation nationale est tellement à l’opposé de l’affirmation d’une priorité absolue à l’éducation que ça ne fait pas sens. »
Aef Info
12 janvier
La ministre chargée des lycées professionnels, Carole Grandjean, a dévoilé ce mercredi sa réforme de l’année de terminale. Les parcours seront modulaires, selon les projets des élèves.
Confortée dans ses fonctions de ministre de l’ESR au sein du gouvernement de Gabriel Attal, constitué jeudi 11 janvier 2024, Sylvie Retailleau entend « poursuivre, avec toute son énergie les travaux engagés à la tête du MESR », déclare-t-elle sur X. Mise en place des agences de programmes, simplification de l’écosystème de la recherche, plan SHS, revalorisation du doctorat, rénovation de la recherche biomédicale, avenir des labex, etc., les dossiers qui attendent la ministre en matière de recherche et d’innovation sont nombreux. […] ce nouveau rôle donné aux ONR inquiète les organisations syndicales qui déplorent « un flou » autour des annonces. « S’agit-il d’une transformation ou d’une mission qui leur est allouée en plus de leurs autres missions ? Quelles interactions auront-elles avec la communauté scientifique ? », se demande le Sgen-CFDT. Côté universités, « comment et avec quels moyens seront-elles cheffes de file de la recherche sur leur site ? Quelles conséquences en termes de gestion des ressources humaines ? ».
TF1
13 janvier
Le prestigieux collège-lycée “Stanislas” se situe en plein cœur du sixième arrondissement de Paris. C’est un établissement privé, catholique et sélectif. C’est en ce lieu que la nouvelle ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, a scolarisé ses trois enfants. Un choix qu’elle assumait hier, vendredi 12 janvier, lors de son tout premier déplacement. Aujourd’hui, la ministre fait son mea culpa et adresse un message d’excuses aux enseignants. Mais la polémique pose une question : le privé est-il la solution au manque de professeurs dans le public ? Chaque année, plus de quinze millions d’heures de cours sont perdues à cause du non-remplacement de professeurs absents. C’était même un chantier prioritaire pour Emmanuel Macron, d’après son discours en avril 2023. Et neuf mois plus tard, les salaires ont, comme promis, augmenté. C’est une hausse de 11% en moyenne, soit 258 euros nets par mois de plus, entre 2022 et 2024. En revanche, l’engagement de remplacer systématiquement les profs absents n’est pas tenu.
Médiapart
13 janvier
Oudéa-Castéra : la colère continue de monter malgré les excuses de la ministre
La tension ne faiblit pas autour d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a reconnu avoir pu « blesser » les enseignants. Interrogée par Mediapart sur son choix de l’établissement privé Stanislas pour ses enfants vendredi, Amélie Oudéa-Castéra a invoqué le « paquet d’heures non remplacées » dans le public. Sur le fond, la ministre ne lâche pas l’institution catholique, pourtant visée par une enquête administrative.
Les Echos
17 janvier
Les enseignants perplexes après les annonces d’Emmanuel Macron
Va-t-on vers « une semaine de 35 heures » de cours pour les collégiens ? s’interroge, un brin agacée, Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Emmanuel Macron a annoncé, mardi soir, des cours de théâtre pour les collégiens. Ce sera « un passage obligé » dès la rentrée prochaine, a-t-il précisé. S’y ajouteront un renforcement en histoire de l’art (au collège et au lycée), plus de sport, plus de temps pour l’orientation et un doublement horaire de « l’instruction civique ».
Le Dauphine Libéré
17 janvier
La nouvelle ministre de l’Education Nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a réussi à créer l’union. Celle des syndicats. Dans la Drôme, la FSU, Sud Education, CGT, CNT, SGEN CFDT, UNSA et FO appellent les enseignants à faire grève le jeudi 1er février. « Amélie Oudéa-Castéra ne se contente pas d’être une ministre de l’Éducation à mi-temps (elle a aussi en charge la Jeunesse, le Sport et les JO de Paris 2024, N.D.L.R.). Depuis sa nomination elle méprise à plein temps l’enseignement public », estime l’intersyndicale dans un communiqué.
L’OBS
17 janvier
Des modalités qui interrogent aussi Lætitia Aresu, secrétaire nationale du Syndicat général de l’Éducation nationale-CFDT. « Je suis moi-même professeur de français en collège, et le théâtre est un très bon outil pédagogique pour un certain nombre de compétences. Le rendre obligatoire pourquoi pas, mais avec quels moyens ? Il va falloir des moyens humains, financiers, matériels. Il faut du temps pour que ça s’intègre dans l’emploi du temps des élèves. »
« Le problème c’est qu’on est dans un empilement de dispositifs, de nouvelles préconisations, sans réfléchir à la cohérence de l’ensemble, déplore-t-elle en évoquant le reste des annonces du président pour l’éducation, qui relèvent surtout de la “com” selon elle. Derrière, les établissements sont bien en difficulté pour tout mettre en œuvre, parce que les moyens ne sont pas au rendez-vous ? A la fin, ce sont les conditions de travail de tous les personnels qui se détériorent. »
Le Parisien
17 janvier
Alerte neige et verglas : un salarié peut-il obliger son employeur à accepter le télétravail ?
Sur le site Service Public, il est précisé qu’en « cas de circonstances exceptionnelles » ou de « force majeure » le télétravail peut être imposé « sans l’accord des salariés ». « En hiver, le verglas et les chutes de neige sont des événements prévisibles. Ils ne constituent pas des cas de force majeure », rappelle le site Service Public. Toutefois, le syndicat Sgen-CFDT écrit que « la notion de force majeure est retenue lorsque les routes sont impraticables et que les transports en commun sont stoppés ».
Ouest France
18 janvier
Pays de la Loire. Suppressions de postes à la rentrée 2024 : les syndicats enseignants vent debout
L’intersyndicale de l’académie de Nantes dénonce les 165 suppressions de postes d’enseignants prévues à la rentrée. Et annonce qu’elle se joindra à la grève nationale prévue le 1er février.
[…] Plus globalement, les syndicats enseignants fustigent » la politique libérale qui s’impose dans l’Éducation nationale « , avec des suppressions de postes décidées sur la base d’ » une logique purement comptable « . Avec des conséquences » catastrophiques pour les élèves, les conditions de travail et les remplacements » de profs absents.
La Montagne
18 janvier
Article réservé aux abonnés :
Syndicats d’enseignants, élus et parents d’élèves se sont rassemblés à Yzeure, mercredi soir, avant leur première rencontre avec la Dasen. Ils s’inquiètent de nouvelles suppressions de postes d’enseignants à la rentrée 2024.
Ils ne veulent pas revivre les semaines de forte mobilisation, restée vaine, au printemps 2023.
Syndicats FSU, CGT, SGEN, Sud éducation, SE-UNSA, CFDT, parents d’élèves, et quelques élus, dont le représentant du député PCF Yannick Monnet, se sont réunis, mercredi soir, devant les locaux de la direction des services départementaux de l’Éducation nationale, au château de Bellevue, à Yzeure.
Ouest France
19 janvier
Éducation dans la Manche : le syndicat Sgen-CFDT réagit à propos de la carte scolaire
Le syndicat enseignant Sgen-CFDT de la Manche n’est pas vraiment d’accord avec les nouvelles dispositions de la carte scolaire établie par la rectrice de l’académie. Après la tenue du Comité Social d’Administration (CSA) de proximités, jeudi 18 janvier 2024, le syndicat enseignant Sgen-CFDT de la Manche réagit à la carte scolaire. « Dans le premier degré, au regard des 110 retraits de postes décidés par le Ministère pour l’académie de Normandie, la rectrice a décidé de répartir les suppressions ainsi : Calvados : moins 25 ; Eure : moins 27 ; Manche : moins 23 ; Orne : moins 21 ; Seine-Maritime : moins 14. »
Redoublement : « Une défiance des familles »
« Pisa analyse le bien-être des élèves et notamment le rapport à la famille : les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui impliquent les parents dans la co-éducation c’est-à-dire dans le parcours de l’élève. Cela passe par leur rôle de répétiteur à la maison, mais aussi par leur présence à l’intérieur de l’établissement, rassurante pour les enfants », décrit Caroline Brisedoux.
S’agissant du redoublement, donner le dernier mot à l’enseignant comme le prévoit Gabriel Attal, « ne va pas dans ce sens et peut instaurer une défiance. Le travail des enseignants est de construire avec la famille. Quand l’élève est en difficulté, un dialogue s’instaure avec la famille, il s’agit de la convaincre de maintenir l’élève (un terme que l’on préfère aujourd’hui à celui de redoublement) et souvent il n’y a pas grand-chose à faire ».
Le Café Pédagogique
19 janvier
CSE : nouveau désaveu pour la politique ministérielle
Nouveau désaveu pour la politique ministérielle. Lors du Conseil supérieur de l’éducation, auquel la nouvelle ministre n’a pas assisté, la FSU, le SE-UNSA, FO, SUD, la FCPE, le Sgen-CFDT, la Fep-CFDT, la CGT, la CFTC et la CFE-CGC ont présenté un vœu commun pour le retour de l’heure de technologie.
Le Café Pédagogique
21 janvier
21 janvier : mobilisation contre la loi Immigration
Lors d’une déclaration liminaire avant le CSA (Conseil social d’administration) du 21 décembre dernier, la FSU, UNSA Éducation, FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action et Sud Éducation avaient déclaré que « la loi immigration est une honte pour notre société ».
Le Bien Public
21 janvier
Le diacre du doyenné de Dijon, Gaby Roy, est décédé
Il a grandi au sein d’une famille composée d’un père cheminot et d’une mère couturière, aux côtés de deux grands frères et neuf sœurs, dont une était son aînée. Scolarisé à Hippolyte-Fontaine puis au lycée Carnot, il a réalisé des études de physique à l’université de Bourgogne pour devenir professeur certifié. Il a ensuite pris des fonctions d’ingénieur en formation continue pour l’Éducation nationale au rectorat de Dijon. Il fut décoré officier de l’ordre des palmes académiques et était syndiqué au Syndicat général de l‘Éducation nationale CFDT (Sgen-CFDT).
Le Journal de Mayotte
22 janvier
Préavis de grève au collège de Doujani suite aux inondations de la semaine dernière
Ils ont transformé leur droit de retrait en un mouvement de grève : une intersyndicale FSU-CFDT s’est formée au collège Nelson Mandela de Doujani pour revendiquer plusieurs points, dont on ne peut qu’espérer la prompte résolution.
La Nouvelle République
23 janvier
Deux-Sèvres : les enseignants dénoncent leurs conditions de travail
Article réservé aux abonnés : Les syndicats enseignants (SNUIPP-FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’ Action, Sud Éducation, UNSA et SGEN-CFDT) appellent à un mouvement de grève jeudi 1er février 2024. À une semaine de cette échéance, des enseignants du 1er degré ont profité d’un stage de formation consacré à l’accueil des enfants à besoins éducatifs particuliers, qui avait réuni 70 enseignants à la Maison des associations à Niort mardi 23 janvier, pour tenter d’illustrer ce qu’ils dénoncent comme des conditions de travail dégradées.
Syndicalisme Hebdo
23 janvier
Éducation nationale : une polémique insupportable
Les jours passent mais la polémique ne faiblit pas. Les déclarations d’Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, au sujet des « paquets d’heures non remplacées » dans le public – et donc le prétendu motif qui l’aurait conduite à scolariser ses enfants dans le privé –, ont été vécues comme un affront par la majorité des enseignants. « Les réactions de nos adhérents ont été extrêmement virulentes, souligne Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Plusieurs d’entre eux demandaient des excuses publiques. »
Le Café Pédagogique
24 janvier
Les deux syndicats représentatifs des médecins scolaires – le SNMSU/UNSA Éducation et le SNAMSPEN/Sgen-CFDT – alertent sur « la disparition programmée et imminente du métier de médecin scolaire, du fait de l’inaction et de l’indifférence de nos dirigeants ».
France Bleu
24 janvier
Les syndicats enseignants ont boycotté une réunion au rectorat ce mercredi à Nancy. Elle devait évoquer le projet de carte scolaire en Meurthe-et-Moselle pour la rentrée prochaine. Manière pour eux de dénoncer les 54 suppressions de postes prévues dans le premier degré.
Les syndicats mettent en avant des conditions de travail complexes avec des élèves qui présentent de plus en plus – et notamment depuis la crise covid – des difficultés d’apprentissage et de comportement. « Dès la maternelle, on a de plus en plus de remontées de collègues en difficulté », souligne Ludovic Keller, professeur des écoles et représentant Sgen-CFDT en commission carte scolaire. « Des élèves qui ont du mal à respecter le cadre de la classe. Dans une classe qui peut être chargée en maternelle, entre 25 et 30 élèves, il suffit d’avoir 2-3 élèves avec des troubles du comportement pour que la classe soit extrêmement difficile à gérer. »
Merci pour l’info
24 janvier
Faut-il mettre en place des écoles inclusives pour accueillir tous les enfants handicapés ?
« L’école inclusive n’a pas les moyens de répondre aux difficultés auxquelles sont confrontés les professionnels de l’éducation. L’inclusion peut être mal vécue par les enfants handicapés. Les personnels sont en souffrance, leur travail n’est pas reconnu, l’organisation de l’école n’est pas adaptée aux pathologies de l’enfant », a regretté le 15 janvier auprès de Merci pour l’info Catherine Nave-Bekthi, secrétaire générale du Syndicat général de l’Éducation nationale de la Confédération française démocratique du travail (Sgen-CFDT).
Si elle ne veut pas commenter « les actions des organisations syndicales », notre interlocutrice assure : « Nous ne voulons pas en rabattre sur l’objectif d’inclusion. » Catherine Nave-Bekthi est favorable à un rapprochement entre « les établissements médico-sociaux et le monde scolaire ».
France TV Info
25 janvier
Handicap à l’école : plusieurs centaines de manifestants contre « l’inclusion systématique »
Quelque 1 700 enseignants et Accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH), selon la préfecture de police, ont manifesté, jeudi 25 janvier, à Paris contre « l’inclusion systématique et forcée » des enfants en situation de handicap dans les classes ordinaires, avant un appel à la grève plus large jeudi 1er février. Ce jour-là, six syndicats de l’éducation nationale (FSU, CGT, FO, Sud, SE-Unsa et Sgen-CFDT) appellent à la grève et à manifester dans toute la France sur les salaires et les conditions de travail.
Focus Le Média
26 janvier
Polémique Amélie Oudéa-Castera, la colère des profs et des élèves – Le Dossier
Intervention de Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT : Alors que les polémiques autour d’Amélie Oudéa-Castéra ne cessent de prendre de l’ampleur, le milieu éducatif ne décolère pas et fait resurgir de nombreuses revendications. Faisons le focus sur cette colère des professeurs et enseignants dans ce dossier.
Café Pédagogique
26 janvier
1er février : le Sgen-CFDT et le Snep-UNSA appellent aussi à se mobiliser
Pour le Sgen-CFDT, faire grève le 1er février, c’est refuser « l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage », « les mesures du « choc des savoirs » et les groupes de niveau au collège qui mettent le chaos au collège », « l’absence de réponse aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de l’école inclusive » et « le dénigrement de l’école, de ses personnels ».