Sgen-CFDT dans les médias juillet 2022
5 juillet
Le Café pédagogique
Bretagne : Une intersyndicale contre la précarisation
Huit syndicats bretons (Cgt, FO, Sgen Cfdt, Snep Fsu, Snes Fsu, Sunep Fsu, Sud et Unsa éducation) appellent à un rassemblement devant le rectorat le 6 juillet.
« Cette année, dans les disciplines et zones géographiques en tension, le recteur a décidé de modifier l’ordre d’affectation : de nouveaux contractuels recrutés pour une année seront affectés sur des supports habituellement donnés à des TZR ou à des contractuels cdisés, ces derniers devant être disponibles pour les suppléances de courtes et moyennes durées. En effet, les salaires et les conditions de travail dans l’éducation nationale sont si dégradés que nombre de contractuel.les refusent les propositions de suppléance en cours d’année et les annonces envoyées à Pôle Emploi trouvent généralement peu de candidat.es. »
BFMTV
Classes vides, jeux de société… À quoi sert la dernière semaine d’école avant les vacances d’été?
Au collège, les élèves ont arrêté d’aller en cours fin juin », pointe auprès de BFMTV.com Alexis Torchet, le secrétaire national du Sgen-CFDT. « Au lycée, les élèves ne viennent plus depuis le début du mois de juin. »
La venue d’élèves est « rarissime », abonde Alexis Torchet. Sauf pour ceux et celles qui n’ont pas de solution d’orientation, précise-t-il. L’accueil est donc « théorique ». Et globalement, les cours sont suspendus.
« Lors de la dernière semaine, les enseignants sont mobilisés pour les corrections du brevet, assistent aussi à des réunions pédagogiques, préparent la prochaine rentrée, s’organisent pour la constitution des classes. Les élèves ne sont pas refusés mais il n’y a plus d’activité d’enseignement. »
6 juillet
AEF
CPJ, trajectoire budgétaire, doctorat… Les sénateurs dressent le bilan de la LPR, un an et demi après sa promulgation
Les rapporteurs abordent également la question des mesures de revalorisation des rémunérations et des carrières relevant du protocole d’accord, signé en octobre 2020 avec le SNPTES, le Sgen-CFDT et l’Unsa-Éducation.
La Croix
Baccalauréat 2022, des résultats bien meilleurs qu’il n’y paraît
Cette nette dégradation des résultats n’a cependant « rien d’alarmant », nuance Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT – un syndicat de l’éducation nationale. Car elle prend pour points de comparaison deux sessions exceptionnelles, bouleversées par le Covid. « En 2020, les examens finaux avaient été remplacés par le contrôle continu, rappelle ce responsable syndical. De même, en 2021, toujours pour des raisons sanitaires, les épreuves de spécialité n’avaient pu se tenir. Pour tenir compte d’une année de préparation chaotique, avec une large part d’enseignement à distance, les organisateurs avaient décidé de retenir, pour la philosophie, la moyenne de l’année si elle était plus élevée que la note obtenue à l’examen. »
7 juillet
La Nouvelle République.fr
Enseignants : plus de 4.000 postes non pourvus aux concours
« C’est une rentrée sous haute surveillance. On peut imaginer que oui, il y aura un prof devant chaque classe le jour de la rentrée car tout le monde va se plier en quatre pour que ça fonctionne. Mais les jours et les semaines suivantes? », s’interroge de son côté Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du syndicat Sgen-CFDT.
OICI
Les enseignants de Gironde réclament des solutions face au manque de postes
Au total, d’après le comité technique spécial départemental : 34 000 jours d’enseignements n’ont pas été remplacés durant toute l’année scolaire. Pour arrêter l’hémorragie à la rentrée, les syndicats SE-UNSA, Sgen-CFDT Aquitaine, FO 33, FCPE Gironde, SNUipp-FSU 33 et la CGT Educ’Action Gironde, réclament la création de 200 postes supplémentaires.
AEF
Nombre de vœux maximum, hiérarchisation ou non… Avec la reprise des concertations, où en est « Trouver mon master » ?
D’après Christophe Bonnet, secrétaire national du Sgen-CFDT, le choix se porte pour l’heure sur une application par la mention, « mais cela pourrait poser des problèmes dans certaines disciplines » qui peuvent comporter de nombreux parcours et se retrouver ainsi avec un grand nombre de candidatures.
Christophe Bonnet (Sgen-CFDT) souligne qu’étant donné le temps assez long entre la phase de candidature et la fin de la phase d’admission (début mars à mi-juillet), « il faudra se poser la question de la suspension de la règle du ‘silence vaut accord’ [deux mois pour signifier à l’étudiant s’il est pris ou non, sans quoi il est automatiquement admis] ».
« Nous devons éviter de rejouer le match de Parcoursup. Le master, ce n’est pas le même sujet. Il n’y a pas le même niveau de formation, ni même la même diversité de parcours (licence, BTS, CPGE…). Même le traitement des bulletins n’est pas le même », plaide de son côté Christophe Bonnet (Sgen-CFDT).
8 juin
News Tank
Nomination de C. Grandjean : « Le rapprochement interministériel peut avoir du sens » (Sgen-CFDT)
« Valoriser la voie professionnelle par rapport aux publics en difficulté pour prévenir le décrochage et éviter de retrouver les jeunes dans des dispositifs pour demandeurs d’emploi couteux pour la collectivité ;
• montrer la vertu de notre positionnement sur l’apprentissage et en direction des niveaux 3 et 4;
• favoriser l’articulation des blocs de compétences entre le titre et les diplômes en définissant notamment un lexique et des termes communs pour faciliter l’appréhension des référentiels et des parcours par les jeunes, les tuteurs, les familles, les employeurs. »
Telles sont les attentes du Sgen-CFDT envers Carole Grandjean, nommée ministre déléguée à l’enseignement et la formation professionnels, le 04/07/2022, annonce le syndicat le 06/07.
Le syndicat réagit notamment à la double tutelle de la ministre, partagée entre le MENJ et le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion, qui « semble confirmer la volonté politique affichée de la réforme de la voie professionnelle scolaire et son rapprochement avec le monde professionnel ».
« Le rapprochement interministériel affiché entre enseignement professionnel et formation professionnelle peut avoir du sens, mais ne suffira pas à lui tout seul à faire une politique.
Il est toujours aussi compliqué de trouver des stages aux élèves et les conditions de mise en place de l’apprentissage dans les lycées professionnels ne sont pas réunies pour son développement. Dans ces conditions, la double tutelle est nécessaire pour améliorer ce rapprochement entre l’école et l’entreprise. »
Néanmoins, « il est inenvisageable de chercher à rentrer dans une logique purement adéquationniste dont la seule finalité serait de répondre à des logiques économiques de court terme », déclare le Sgen-CFDT.
10 juillet
News Tank
Double tutelle : Une “volonté de limiter les objectifs de l’enseignement professionnel à l’employabilité immédiate“ (Intersyndicale voie pro.)
Ce choix, pour la CGT Éduc’action, la CNT-FTE, le SNALC, le SNUEP-FSU, SUD Éducation et le SE-UNSA (mais pas le SNETAA ni le SGEN-CFDT) “révèle les intentions du gouvernement de réformer l’enseignement professionnel sous statut scolaire pour le rapprocher de l’apprentissage, favorisant ainsi la mixité des publics“, chose qu’ils “refusent de voir se développer“.
12 juillet
Les Echos
Education : ce que prévoit le protocole sanitaire pour la rentrée
Au Sgen-CFDT, Vincent Loustau, secrétaire fédéral, salue aussi « un protocole plus pragmatique et applicable » que les anciennes versions. Ce directeur d’école se remémore « le contact tracing complètement dingue » qui lui incombait dans le passé ou « le brassage, source de grosses tensions » et d’incompréhensions « quand on faisait tout pour l’éviter dans la classe et que, finalement, les élèves faisaient la queue ensemble au self le midi ou prenaient un même car pour aller à la cantine ».
13 juillet
AEF
Second degré : des syndicats de la FSU critiquent le manque de transparence dans l’affectation des enseignants stagiaires
Le Sgen-CFDT alerte sur des affectations « injustes ».
15 juillet
News Tank
Bac 2022 : lettre ouverte du Sgen-CFDT à Pap Ndiaye pour demander « un bilan détaillé et partagé »
« Cette session qu’on peut espérer être celle de la sortie de crise sanitaire était aussi la première session effective issue des réformes des baccalauréats général technique et professionnel. Le Sgen-CFDT demande qu’elle fasse l’objet d’un bilan détaillé et partagé entre tous les acteurs du système éducatif », c’est ce qu’écrit le syndicat dans une lettre ouverte à Pap Ndiaye, ministre de l’éducation et de la jeunesse, publiée le 15/07/2022.
Le Sgen-CFDT indique que le bilan doit se faire « dans le cadre des deux comités de suivi tant sur le plan pédagogique que sur celui de leurs conditions de travail.
Ce bilan devra notamment porter sur toutes les procédures mises en œuvre et leur impact sur l’absentéisme et la démobilisation des autres élèves, tant dans l’organisation des EDS (épreuves de spécialité), que dans celle de l’épreuve de philosophie et de l’épreuve anticipée de français. »
« Il serait aussi souhaitable de rendre plus lisibles les modalités de rémunération des professeurs convoqués pour corriger ou évaluer telle ou telle épreuve. Force est de constater les différences importantes sur le terrain. »
16 juillet
Vosges matin
Deuxième phase de Parcoursup : « La situation est plutôt stable par rapport à l’an dernier »
Alexis Torchet secrétaire national SGEN-CFDT (syndicat général de l’enseignement national) le confirme, les ratios sont globalement stables d’une année sur l’autre : « La situation est plutôt stable par rapport à l’an dernier. Si on compare avec le 13 juillet 2021, il y avait 97 000 lycéens sans solutions, puis 91 000 au 16 juillet. Pour 2022 il reste 42 000 lycéens sur le carreau, ils étaient 45 000 l’an dernier. L’an dernier, à cette époque, on avait 34 000 jeunes sans solution et ils sont 37 000 cette année. En revanche, la problématique cette année, ce sont les jeunes scolarisés à l’étranger. »
« L’an dernier, ils étaient 12 000 sans solution sur 25 000 élèves, relève Alexis Tronchet. Il y a davantage de candidatures de l’étranger. Et leurs affectations sont rendues plus difficiles en France par la logique de sectorisation des affectations et le biais de traitement des dossiers avec des notations différentes à l’étranger. »
« C’est une mécanique qui va dans le bon sens, estime également Alexis Torchet de la SGEN-CFDT. Classer des vœux en tout début de phase aurait créé de l’auto censure car les jeunes de milieux défavorisés mettent les vœux qu’ils pensent avoir en tête et pas ceux qu’ils souhaitent avoir, c’est-à-dire des BTS plutôt que des classes prépa. Là, on est deux mois après donc ce n’est pas la même logique. »
« On observe que la situation s’est un peu détendue en Staps », note Alexis Torchet, en pointant cette filière historiquement sous tension. Et le syndicaliste de rappeler : « Parcoursup c’est un outil, l’outil ne crée pas des places. C’est révélateur d’une tendance ancienne au sous-investissement de l’enseignement supérieur : on a un manque criant d’enseignements et de place dans les locaux. »
Parmi les élèves qui se retrouvent sur le carreau en cette mi-juillet, Alexis Torchet observe une « surreprésentation des élèves issus de lycées professionnels » à cause notamment d’un « manque de place en BTS ».
18 juillet
AEF
Enseignants fonctionnaires-stagiaires : comment se met en place leur formation dans un contexte de rentrée tendue
Des syndicats, dont Sgen-CFDT et le Snesup-FSU, font part de leurs inquiétudes.
Laurent Alexandre, secrétaire fédéral en charge du dossier de la formation initiale et des Inspé au Sgen-CFDT, estime même que le DIU « est une anomalie avec une mosaïque de situations » qui illustre « qu’on peut réussir un concours qui se dit professionnalisant sans avoir eu de formation professionnelle ». Il pointe aussi que le « volume de formation est encore en baisse par rapport à ce que recevaient les fonctionnaires-stagiaires de M2 de master Meef » avant la réforme, une « perte à hauteur de 25 % du temps de formation ». Pour lui, les politiques de ces dernières années ont « asphyxié et complexifié la formation ».
« Une composante comme l’Inspé ne peut pas multiplier les heures complémentaires », alerte de son côté Laurent Alexandre (Sgen-CFDT), qui souligne que « certaines académies sont tellement sous tension qu’elles ne peuvent pas se permettre de mettre plus d’enseignants en service partagé ». Pour lui, « il va falloir attendre la rentrée afin de connaître le nombre d’inscrits en master Meef M1 et M2. Dans certaines académies, nous savons qu’ils ne font pas le plein. Cette variable pourrait compenser l’encadrement du DIU ».
20 juillet
News Tank
Parcours, échecs, avancées, défis : l’ESR sous deux quinquennats par F. Loureiro, ex SGA du Sgen-CFDT
« Sur le fond, quand je fais le bilan, je suis particulièrement fier de la loi ORE et de la signature du protocole d’accord d’octobre 2020 », déclare Franck Loureiro à News Tank, le 20/07/2022. Il a quitté ses fonctions de secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, exercées pendant dix ans.
À l’heure de rejoindre l’Université de La Réunion comme coordinateur du pôle infrastructures et écocampus, il analyse son engagement, les principaux dossiers politiques sous deux quinquennats et les défis à venir.
• Sur son parcours : « Je n’ai jamais ressenti de mépris, on ne m’a pas regardé de haut, alors que je ne suis pas enseignant-chercheur. Cela a été symbolisé par ma nomination comme président de la commission de recrutement de l’administrateur général du Cnam qui m’a bluffée. »
• Sur son lien avec le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger : « Il est monté au créneau pour qu’on obtienne les 950 M€ d’accompagnement de la loi ORE. Il est intervenu sur le Rifseep pour qu’on obtienne la convergence ITA-ITRF. »
• Le bilan de Frédérique Vidal, « plutôt positif ». « Obtenir 25 Md€ et une loi de programmation… d’autres ministres en ont rêvé et n’ont pas obtenu gain de cause. » A contrario, « sous François Hollande, il ne s’est rien passé ».
• Sur la LPR, « nous avons échoué à empêcher l’inscription des CPJ et des CDI de mission malgré nos efforts auprès de Matignon et de l’Élysée ». Il déplore aussi une volonté de se « payer » le CNU dont le rôle doit être « recalé » par Sylvie Retailleau.
• Sur la gouvernance des universités, il pointe le mode de scrutin et la prime majoritaire : « Il n’y a pas de coalition, de compromis, de consensus. »
• Enfin, « le financement du premier cycle universitaire est le sujet qui n’a pas avancé et qui va devoir être traité ». Et « l’enjeu d’avenir, c’est d’informer et surtout d’accompagner les jeunes au moins dès la classe de seconde ».