Revue de presse
1ier juin
ToutEduc
CDI pour les AED: Un décret promis « au plus tard en juillet » (SGEN-CFDT)
Un décret concernant la mise en œuvre de l’accès à un contrat à durée indéterminée pour les AED sera présenté “au plus tard en juillet“ indique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT dans un message twitter faisant suite à la réception du syndicat par le nouveau ministre de l’Education nationale.
News Tank
EHESS à Condorcet : 9 propositions du Sgen-CFDT après la dégradation; appel à une « analyse globale »
Les propositions du Sgen-CFDT de l’EHESS
Le Sgen-CFDT de l’EHESS demande la réouverture du bâtiment du campus Condorcet « avant les vacances d’été aux enseignants-chercheurs, aux chercheurs, aux personnels ingénieurs, administratifs, techniques et aux étudiants en tenant exclusivement compte de la remise aux normes de la sécurité incendie (les autres réparations pouvant être effectuées alors que le bâtiment sera réouvert) »
Le Sgen demande, « la non-réinstallation au sein du bâtiment des caméras de surveillance qui coûtent cher et ont démontré leur totale inefficacité lors des événements » et « l’accès à court terme pour les masterants à une salle de type « tisanerie » ».
« L’occupation du bâtiment de l’EHESS sur le Campus Condorcet, intervenue entre les deux tours de la dernière élection présidentielle, débutée le 20/04/2022 et terminée par l’évacuation, le 23 au matin, s’est conclue par la dévastation matérielle du bâtiment et par sa fermeture sine die »
« Aucune analyse globale de l’occupation n’a, à ce jour, été produite par les différents acteurs concernés (…) Sortir de ce silence est, pour une institution dédiée aux sciences sociales, pour un établissement dont la mission est de « comprendre les sociétés humaines », un préalable dont il est difficile et hasardeux de faire l’économie, sauf à admettre sa répétition »
Pour le Sgen-CFDT, « dénier la réalité, l’ampleur et le coût symbolique et matériel (encore à chiffrer) des dégâts, c’est persister dans l’erreur qui voudrait que la stratégie d’occupation-dévastation des bâtiments universitaires soit la voie d’efficacité pour faire avancer des revendications. Chacun a pu constater que c’est le contraire qui s’est produit. L’occupation a exclu, de fait, la grande majorité des étudiants (…). Le retour au distanciel est le seul résultat tangible, alors même que les étudiants en avaient, pendant l’épidémie de covid, subi puis dénoncé les effets délétères. Quant à la dégradation du bâtiment, elle porte gravement atteinte, pour plusieurs mois, aux conditions de travail de toutes et de tous ».
2 juin
News Tank Education & Recherche
CNRS : trois votes contre le texte mettant en place le Ripec et une abstention en comité technique
« Le Sgen-CFDT avait signé l’accord ayant permis ce dispositif Ripec dans le but d’améliorer le niveau de rémunération de l’ensemble des chercheurs de nos établissements. Malgré cela, le Sgen-CFDT Recherche EPST est contraint de voter contre les propositions des LDG, telles qu’elles nous sont proposées aujourd’hui par le CNRS pour la mise en œuvre du Ripec, estimant qu’elles vont à l’encontre de l’esprit de cet accord », déclare le syndicat au CT du 30/05.
« Lors du processus de dialogue social autour de ce dossier, nous avons, à de nombreuses occasions, porté des propositions afin de permettre au plus grand nombre de chercheuses et chercheurs de bénéficier de la prime individuelle, mais rien n’y a fait. Les propositions du Sgen-CFDT sont restées, pour les plus importantes, lettre morte. Même si la direction de l’établissement a été sensible à certains de nos arguments, vous n’avez pas pris en compte les plus décisifs », déclarait le syndicat au CT du 30/05.
3 juin
ToutEduc
http://www.touteduc.fr/emails/3d973b6a38f1198fc95414fd3c2fab71.html
Mathématiques en première: les syndicats s’interrogent
Le SGEN-CFDT dénonce « une embardée… dont personne ne peut mesurer les effets » et déplore une annonce faite aux médias « avant de l’être aux personnels qui vont devoir mettre en œuvre cette mesure très tardive ». Il ajoute que « cet enseignement de mathématiques bien que facultatif fait partie du tronc commun » et qu’il suppose donc que la DHG des lycées soit « abondée pour permettre une ouverture de groupes à la hauteur des besoins ». Mais au-delà, l’organisation syndicale s’interroge : « Quels sont les objectifs visés par ce nouvel enseignement de tronc commun ? des maths de réconciliation ou des maths pour préparer à l’option mathématiques complémentaires ? (…) Comment ces mathématiques de tronc commun vont-elles être évaluées (pour le baccalauréat) (…) ? Quels effets sur les vœux d’élèves (…) ? Quels moyens (…) ? Quel impact sur le climat scolaire des lycées ? » Pour le SGEN-CFDT, « on continue à bâcler une réforme bâclée… »
ToutEduc
Mise en place du Ripec : six voix contre et quatre abstentions lors du comité technique d’Inrae
Le projet de note de service mettant en place le Ripec à Inrae a obtenu six voix contre (CGT, Sud, CFTC) et quatre abstentions (CFDT), lors de son examen par le comité technique de l’institut, le 02/06/2022.
AEF
Réforme du temps de travail : les agents de Seine-Saint-Denis vent debout contre la perte de leurs congés
L’ensemble des syndicats (FSU, CGT, CFDT, FO, Unsa, Sud) ont boycotté la réunion de cette instance, dénonçant le recul social prévu par cette réforme.
FIGARO LIVE
«Ecoles du futur» : les syndicats d’enseignants craignent «que ce ne soient que des promesses, ou pire, des pièges»
Interviewés par Le Figaro, Catherine Nave Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT dénonce le «flou» du projet d’Emmanuel Macron sur la généralisation des «Ecoles du futur
7 Juin
AEF
La cartographie des nouvelles instances de dialogue social des DDI bientôt fixée
Sécuriser la procédure de vote
Les organisations syndicales des DDI (FO, Unsa, CGT, CFDT et Solidaires) ont adressé un courrier commun le 1er juin au secrétaire général du ministère de l’Intérieur pour dénoncer à nouveau « les problèmes posés par la procédure de sécurisation du vote pour les élections professionnelles de décembre 2022 ».
Elles estiment que la possibilité offerte aux administrations d’utiliser le téléservice « FranceConnect » pour l’identification des électeurs pour la mise en œuvre du vote électronique par internet « pourrait être une solution complémentaire permettant de résoudre les problèmes d’authentification posés par la procédure actuelle »
8 Juin
AEF
Crise du recrutement : les syndicats de l’Éducation nationale demandent une rencontre en urgence avec Pap Ndiaye
L’ensemble des syndicats représentatifs de l’Éducation nationale (FSU, Unsa Éducation, Fnec-FP FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action, Snalc) ont adopté un vœu, lors du CTMEN du 8 juin 2022, concernant la « crise de recrutement ». Ils demandent à être « reçus le plus rapidement possible par le ministre afin de connaître la réalité de chaque territoire pour la rentrée 2022 et les mesures envisagées pour les territoires et les disciplines les plus en difficulté ».
« la chute inédite des candidats admissibles aux concours de recrutement des métiers de l’enseignement et de l’éducation met en péril l’année 2022-2023 » et « impose un dialogue social sincère ».
AEF
Crous : le MESR signe une mise à jour du quasi-statut des Dapoous pour l’harmoniser avec celui des ITRF
Dans un communiqué de presse envoyé le 8 juin, le Sgen-CFDT « salue ces avancées même si le contexte économique actuel impose également une révision générale des grilles de rémunération très rapidement ». L’organisation syndicale ajoute qu’elle souhaite « un plan pluriannuel de fonctionnarisation pour les PO qui sont toujours en attente ».
ToutEduc
Crise du recrutement : les syndicats pressent P. Ndiaye de les associer à la réflexion
http://» Crise du recrutement : les syndicats pressent P. Ndiaye de les associer à la réflexion
Toutes les organisations représentatives de l’Education nationale, FSU, UNSA Éducation, FNEC-FP FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action, SNACL, rassemblées en intersyndicale, demandent à Pap Ndiaye « un dialogue social sincère ». Elles évoquent dans le voeu adressé au ministre à l’occasion du CTMEN (comité tecnique ministériel) de ce 8 juin, un « contexte de crise de recrutement inédit » qui « met en péril l’année scolaire 22-23 ». Elles demandent à « connaître la réalité de chaque territoire », « le nombre de candidats inscrits aux concours de recrutement » cette année « afin de disposer de toutes les informations capables d’éclairer la complexité de la crise du recrutement des métiers de l’enseignement et de l’éducation », »un travail profond sur les rémunérations, le recrutement, l’entrée dans le métier et la formation », de façon à préparer dès à présent la rentrée 2023 « car la situation de cette année n’est pas seulement conjoncturelle ».
Le Bien Public
Dijon : ils dénoncent le manque d’enseignants remplaçants
le Syndicat des enseignants de l’Unsa et le Sgen-CFDT (*) se mobilisent devant le rectorat de l’académie de Dijon pour « une augmentation du nombre de personnels remplaçants » et « une amélioration de la gestion des personnels remplaçants ».
9 Juin
Le café pédagogique
L’intersyndicale de l’éducation veut préparer la rentrée avec Pap Ndiaye
L’intersyndicale de l’éducation, réunissant la Fsu, l’Unsa, FO, le Sgen Cfdt, la Cgt et le Snalc, lui rappelle sa promesse. » Un travail profond sur les rémunérations, le recrutement, l’entrée dans le métier et la formation doit s’engager pour la rentrée 2023 car la situation de cette année n’est pas seulement conjoncturelle », déclare l’intersyndicale. » L’urgence de la situation impose un dialogue social sincère.
9 Juin
News Tank
Pénurie d’enseignants : six syndicats demandent à être reçus par Pap Ndiaye
L’ensemble des organisations représentatives, FSU, Unsa Éducation, Fnec FP-FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action, Snalc, demandent à être reçus « le plus rapidement possible par le ministre de l’éducation nationale afin de connaître la réalité de chaque territoire pour la rentrée 2022, et les mesures envisagées pour les territoires et les disciplines les plus en difficulté », lors du CTMEN du 08/06/2022.
« La chute inédite des candidats admissibles aux concours de recrutement des métiers de l’enseignement et de l’éducation met en péril l’année scolaire 2022-2023. L’urgence de la situation impose un dialogue social sincère », déclarent les syndicats dans une motion commune.
« Le nombre de candidats inscrits aux concours de recrutement 2022 doit être connu afin de disposer de toutes les informations capables d’éclairer la complexité de la crise du recrutement des métiers de l’enseignement et de l’éducation. Enfin un travail profond sur les rémunérations, le recrutement, l’entrée dans le métier et la formation doit s’engager pour la rentrée 2023 car la situation de cette année n’est pas seulement conjoncturelle. »
10 Juin
News tank
Inserm : vote unanime des syndicats en comité technique contre la mise en place du Ripec.
« Les représentants des personnels du comité technique Inserm, réuni le 10/06/2022, ont décidé de voter unanimement contre les lignes directrices de gestion du Ripec », annoncent quatre syndicats (SNTRS-CGT, Sgen-CFDT Recherche EPST, SNCS-FSU et SNPTES-Unsa) le même jour.
« Il ne s’agit évidemment pas d’un refus de la réévaluation des primes des chercheurs de l’institut, tant attendue, mais d’une opposition aux lignes directrices de gestion du Ripec à l’Inserm proposées par sa direction »
« Nous faisons le constat que la direction est restée sourde à nos demandes d’améliorations du texte en particulier sur les mesures susceptibles de :
• diminuer les inégalités entre les femmes et les hommes,
• rééquilibrer le montant des primes des responsables administratifs sur celui des « scientifiques » (directeurs d’unité),
• et élargir à tous les chercheurs et chercheuses remplissant leurs obligations statutaires l’attribution de la C3 [la composante individuelle du Ripec] sans surcharger le travail des membres des commissions scientifiques spécialisées et sans confier l’évaluation de la demande de cette composante à un ‘comité scientifique ad hoc’. »
News Tank
https://www.sgen-cfdt.fr/wp-admin/post.php?post=73488&action=edit
« Les établissements ne sont pas accrédités pour sous-traiter une certification » (C. Bonnet, CFDT)
« Nous nous félicitons que le Conseil d’État rappelle que les établissements ne sont pas accrédités pour sous-traiter une certification à un organisme externe, ce qui aurait dû aller de soi », déclare Christophe Bonnet, secrétaire fédéral Sgen-CFDT, à News Tank, le 10/06/2022.
« Depuis le départ, nous alertons sur le fait que lier une certification à la diplomation ne tient pas debout, et ce d’autant que c’est une certification sans lien avec le projet pédagogique de l’étudiant, avec sa formation, et sans niveau réellement exigé. On était dans une situation où on faisait passer une certification à des étudiants qui terminaient une licence d’anglais, sans prise en compte de leur spécialité. »
« Les LP sont en effet exclues de cette décision, car la certification en anglais est prévue par l’arrêté de 2019 relatif aux LP. Mais en réalité cette disposition n’a pas plus de sécurité juridique. Et donc si jamais un refus de diplôme est prononcé pour une absence de certification, le TA n’hésitera pas à l’annuler. Il y a donc urgence à ce que cette disposition soit retirée de l’arrêté de 2019 », ajoute Christophe Bonnet.
Il souhaite par ailleurs que soit reprise la discussion avec le MESR « sur des bases plus saines sur la question de la formation de nos étudiants aux langues ».
« Les universités doivent travailler à des dispositifs certifiants propres »
Pour Christophe Bonnet, « certains étudiants ont besoin d’une certification, notamment dans le cadre d’une mobilité, et donc c’est très bien que les institutions les aident à la financer ».
« Mais ce qui doit faire partie de la diplomation c’est un vrai enseignement en langues, en lien avec la formation et la spécialité des étudiants et qui leur apporte des compétences. Les collègues qui enseignent l’anglais aux étudiants en santé ne leur proposent pas la même chose qu’aux étudiants en physique ou à ceux en SHS. Avec les certifications, on est sur des choses très standardisées. Pour nous, la clé, c’est que l’enseignement des langues doit faire partie de la formation et doit être pensée dans ce contexte. »
Il pose aussi la question des moyens : « Les exigences en langues sur les maquettes de formation ont été accrues, mais comme les universités n’ont pas les moyens de les appliquer, c’est souvent remplacé par de l’auto-enseignement ou des modules en ligne, ce qui ne correspond pas à l’objectif recherché. »
« Il faut faire en sorte que la formation des étudiants les mettent en situation d’avoir le niveau aux certifications demandées – et encore faut-il voir quelles certifications, car certaines sont très basiques. Et il faut que les universités travaillent à des dispositifs certifiants qui leur soient propres, via le Cles notamment. »
10 Juin
Troi3
Belfort : des enseignants du Courbet dénoncent la désorganisation liée à la réforme du lycée
Des représentants du personnel enseignants, soutenus par des syndicats locaux (SNES-FSU, SGEN-CFDT, Action et démocratie, Sud Éducation et Force ouvrière) ont voulu rencontrer la rectrice pour présenter leur constat : « Les politiques des 5 dernières années ont complètement désorganisé le lycée et l’année de Terminale, et mis sous pression les élèves, les familles et les enseignants », dénoncent-ils dans un mail, par la voix de Benoît Guyon. Ce dernier regrette que « la rectrice [n’ait] pas [eu] le temps de rencontrer les personnels enseignants… juste des élèves triés sur le volet ».
11 Juin
LA PRESSE de la Manche
École inclusive : des enseignants « exclus », les syndicats de la Manche en colère
Suite au « refus » de la directrice académique des services de l’Éducation nationale (Dasen) d’autoriser la participation de l’ensemble des représentants des personnels représentatifs à une réunion institutionnelle sur la thématique de l’école inclusive ce mardi 7 juin 2022 à Saint-Lô, les organisations syndicales FO, FSU, Sgen-CFDT et Sud Éducation ont quitté la salle avant même le début des échanges.
15 Juin
AEF
Le Cneser adopte une version modifiée du projet d’arrêté sur le doctorat, après l’examen de 66 amendements
Un texte finalement adopté, après 66 amendements proposés
Le Sgen-CFDT a voté pour.
Une motion sur le financement des doctorants
Autre amendement du Sgen adopté et retenu par le ministère : pour les doctorants dans le privé, il précise « que le doctorant est bien encadré par son école doctorale, donc ce n’est pas un doctorant extérieur au système », explique Christophe Bonnet (Sgen). Il dit toutefois regretter un manque de concertation en amont entre le ministère et les organisations sur ce sujet.
AEF
Premier Cneser pour Sylvie Retailleau et accueil mitigé sur le retour à une hiérarchisation des vœux sur Parcoursup
Les élus se sont montrés mitigés sur ce texte : 14 pour (France universités, Sgen-CFDT, Unsa, SNPTES…), 16 contre (organisations étudiantes, Snesup-FSU, CGT-Ferc-Sup…) et une abstention.
Pour Christophe Bonnet (Sgen-CFDT), cette « mesure technique » va « concerner peu de monde et sera très tard dans la procédure ». « Les études confirment que la hiérarchisation des vœux accentue l’autocensure et favorise les personnes qui ont les codes. Nous ne sommes par pour, d’autant que nous avons l’impression que sa disparition ne manque pas particulièrement à beaucoup de jeunes », complète-t-il.
AEF
Ripec, bourses… Sylvie Retailleau interpellée sur de nombreux dossiers
Pour sa part, le Sgen-CFDT rappelle que « la question salariale et donc celle du pouvoir d’achat est aujourd’hui centrale ». « Financer la formation, la recherche et bien rémunérer les agents et les salariés qui les font vivre, n’est pas un coût mais un investissement indispensable au regard des défis climatique, numérique et social à venir », argumente le syndicat.
16 Juin
AEF
Canicule : des syndicats de personnels de l’Éducation nationale demandent des mesures pour le long terme
Le Sgen-CFDT, qui juge les recommandations du MEN « pas suffisantes », critique « l’absence de mesures de prévention et d’informations adressées aux agents ».
20 Juin
ToutEduc
Un vaste collectif (syndicats, associations, collectivités) demande à Pap Ndiaye des gestes concrets pour la rentrée
Pap Ndiaye préside, ce 20 juin, sa première réunion du Conseil supérieur de l’éducation*, ce qui justifie que les organisations qui en sont membres aient tenu à exposer leurs priorités. C’est notamment le cas du « Mouvement Ambition Éducation », un collectif rassemblant la FSU et le SNUIPP-FSU, l’UNSA-Education et le SE-UNSA, le SGEN-CFDT, ainsi que la FCPE.
21 Juin
AEF
Le « Mouvement ambition éducation » présente ses 5 priorités à Pap Ndiaye
Le « Mouvement ambition éducation »qui réunit de nombreux acteurs du système éducatif – collectivités (RFVE, Andev), éducation populaire (Céméa, Francas, Ligue de l’enseignement), personnels (Sgen-CFDT, FSU, Unsa-Éducation), parents d’élèves (FCPE) – a présenté à Pap Ndiaye, au CSE du 20 juin 2022, ses « 5 priorités » pour « répondre aux besoins sociaux, sanitaires, éducatifs et culturels des enfants et des jeunes et de leurs familles ». Il s’agit de : « la revalorisation, la formation et l’accompagnement de l’ensemble des métiers des éducateurs », pour « lutter contre la crise de recrutement et d’attractivité des métiers de l’enseignement » ; « la mobilisation en faveur des 5 millions d’élèves issus de familles pauvres et très pauvres » ; « l’égalité d’accès pour tous à une éducation inclusive de qualité » ; « l’urgence écologique » ; « le renouveau de l’éducation à la citoyenneté ».
Le café pédagogique
Un appel pour régulariser un lycéen
Elève en première au lycée G Bachelard de Paris, où il a déjà obtenu un CAP d’électricité, Mamoudou Sow, qui dépend de l’Aide sociale à l’enfance, fait l’objet d’une procédure d’expulsion. Il est actuellement en centre de rétention en attente d’être expulsé vers la Guinée où il n’a plus de famille. Les syndicats Cgt, Snuep Fsu, Sgen Cfdt, Se Unsa, Snetaa FO, Sud et Cnt demandent au préfet et au recteur de surseoir à cette expulsion et de lui accorder une carte de séjour au nom du droit à l’éducation. Une pétition est ouverte.
Le café pédagogique
Maths : Un enseignement spécifique intégré à l’enseignement scientifique en première
L’arrêté sur la création de l’enseignement spécifique a reçu 27 voix contre (FO, Snalc, Sgen Cfdt), 10 pour et 33 abstentions ( Fsu et Unsa) lors du CSE du 20 juin. Le texte sur le programme a eu un vote positif du Medef et de l’Apel, 18 votes contre (FO, Snalc, Sgen Cfdt) et 28 abstentions (Snes Fsu Se Unsa).
22 Juin
Le café pédagogique
Le Mouvement ambition éducation pose 5 priorités pour la rentrée
« Nous sommes disponibles pour en construire les modalités concrètes ». Le Mouvement ambition éducation, qui regroupe des syndicats (Fsu, Unsa, Sgen Cfdt), des mouvements pédagogiques , la Fcpe et des associations d’élus (RFVE, Andev) pose 5 priorités pour la rentrée 2022.
La nouvelle république.fr
Indre-et-Loire : les syndicats pas convaincus par le job-dating en ligne pour recruter des professeurs
Secrétaire académique du SGEN-CFDT (Syndicat général de l’Éducation nationale), Laurent Calmont voit dans ce type d’action le résultat du peu de considération pour le métier d’enseignant. « Le sentiment qu’on a, c’est que le métier d’enseignant n’est pas un métier comme les autres, on a besoin de formation ! »
« Ce n’est pas avec les cinq jours de formation – dans le meilleur des cas – qu’on apprend le métier, qu’on apprend la pédagogie, qu’on apprend à tenir une classe. » Certes, les 149 postes à pourvoir ne représentent qu’une toute petite part des 23.000 enseignants des 1er et 2nd degrés de l’académie, mais qu’arriverait-il si ces nouveaux contractuels étaient affectés dans les mêmes établissements ? « Leur formation se ferait sur le tas et ce sont les élèves qui essuieraient les plâtres. » À force d’avoir dévalorisé l’enseignement, on se retrouve avec un problème de recrutement, constate-t-il : « Enseigner ne se résume pas à mettre un adulte face à un élève. »
News Tank
Rencontre S.Retailleau/Sgen : un 1er échange qui « révèle plutôt une convergence de vue » (F.Loureiro)
« Sylvie Retailleau a beaucoup parlé de la méthode de travail, qu’elle voulait vraiment prendre le temps de la concertation, de ne pas réformer dans un calendrier bousculé », déclare Franck Loureiro du Sgen-CFDT à News Tank le 22/06/2022, suite au premier entretien de son syndicat avec la nouvelle ministre de l’ESR le 15/06.
Un premier échange qui « révèle plutôt une convergence de vue et de propositions avec la ministre. Après, nous verrons comment cela se concrétise, et ce dans un contexte politique un peu compliqué… »
Sur les sujets du Ripec et du repyramidage, elle « nous a indiqué qu’elle avait aussi eu de nombreux retours de difficultés de mise en œuvre sur le terrain, et qu’elle a donc demandé à la DGRH de lui faire un état des lieux de ce qui se passe dans les universités ; l’objectif étant de faire un premier point d’étape, et voir s’il y a possibilité de faire bouger des choses ». Elle a aussi indiqué au Sgen « qu’elle reviendrait ensuite auprès des OS pour voir comment améliorer le dispositif ».
Le sujet des EPE « l’a aussi intéressée : elle nous a demandé de lui transmettre nos mémoires en défense remis au Conseil d’État contre les statuts des EPE nantais et lillois et souhaite nous revoir pour en discuter plus précisément ».
Enfin, après avoir présidé « une grosse université de recherche intensive Idex, l’UPSaclay, je lui ai rappelé de ne pas oublier les petites et moyennes universités. Sur ce sujet, elle partage notre constat de la nécessité d’un vrai financement de l’enseignement supérieur, en particulier du premier cycle universitaire ».
Mais « il va lui falloir convaincre Bercy pour obtenir, si ce n’est une loi de programmation de l’enseignement supérieur, au moins une programmation pluriannuelle de son financement ».
« C’était une première prise de contact de 1h30 avec la ministre et son directeur de cabinet Olivier Ginez, pour faire le bilan des dossiers de la mandature écoulée sur lesquels on s’est positionné :
- positivement pour certains : la loi ORE, dossier le mieux porté par Frédérique Vidal qui avait pris le temps de la concertation, les 25 Md€ de la LPR et le protocole de revalorisation des carrières et rémunérations ;
- négativement pour d’autres : les chaires de professeur junior et les CDI de mission scientifique institués par la LPR, et une grosse alerte sur les EPE (établissements publics expérimentaux) après notre recours au Conseil d’État contre les statuts des EPE nantais et lillois ;
- et sur les dossiers qu’il nous semble important de rouvrir : le repyramidage et le Ripec dont la mise en place déborde les services RH des universités sur le terrain par manque de personnels… d’où un risque de donner encore plus d’autonomie aux universités sans les moyens qui vont avec », précise Franck Loureiro.
EPE lillois et nantais : « Risque de dérégulation de la démocratie universitaire »
Pour Franck Loureirio, le problème de ces EPE « est que leurs statuts dérogent totalement au Code de l’éducation permettant ainsi de prévoir tout et n’importe quoi : se passer quasiment du dialogue social, réduire à minima le nombre de représentants des personnels des étudiants… bref déroger à quasiment toutes les règles concernant la tenue des instances et leurs compétences. Il y a là un vrai risque de dérégulation de la démocratie universitaire ».
« Nous avons été fortement sollicités par nos équipes locales à Lille et Nantes sur ces questions, alors que ça s’est bien passé à Grenoble par exemple avec des personnels vraiment associés dans l’action syndicale à la construction du projet. »
Mais sur les EPE de Lille et Nantes, « il y a des lignes rouges sur lesquelles on ne peut pas transiger, en particulier sur la représentation des organisations représentatives. La ministre s’est montrée assez réceptive à nos inquiétudes qui lui ont permis de comprendre la crispation actuelle sur le sujet des EPE. Elle s’est dite prête à nous revoir sur ce sujet ».
Enseignement supérieur : « Mettre le paquet sur le premier cycle universitaire »
« Si on se souvient des débats à l’occasion de la LPR, tous les partis politiques présents à l’Assemblée nationale demandaient aussi un refinancement de l’enseignement supérieur, donc ce devrait être assez simple d’obtenir un consensus politique sur ce dossier. »
Toutefois, « comme pour la LPR, il faudra que tous les acteurs et la communauté dans son ensemble portent cette demande d’une même voix. Car il s’agit d’une question de justice sociale sur le premier cycle et on a besoin que plus de jeunes soient diplômés si on veut répondre aux enjeux de société en matière de transition écologique, numérique, etc. Pour cela, il faut absolument réduire l’échec des étudiants issus des milieux les plus défavorisés et donc mettre des moyens en termes d’accompagnement ».
Recruter sur les fonctions de soutien et de support
Selon lui, la ministre « semble plutôt d’accord de mettre le paquet sur le premier cycle universitaire parce que c’est là aujourd’hui où on peut faire progresser et réussir le plus d’étudiants. C’est là qu’il y a une marge de manœuvre ».
Côté recrutements, « elle a beaucoup insisté, comme la CFDT l’a fait sous la mandature précédente, sur le recrutement sur les fonctions de soutien et de support. Car selon elle, c’est en dégageant les enseignants-chercheurs des tâches administratives qu’on leur redonnera du temps pour faire de la recherche ».
23 Juin
AEF
Upec : la liste soutenant la réélection Jean-Luc Dubois-Randé remporte 11 des 14 sièges chez les enseignants-chercheurs
L’élection du futur président de l’Upec se passera-t-elle avec moins de rebondissements que celle qui s’est déroulée il y a quatre ans ? En 2018, le CA s’y était repris à quatre fois pour élire son président. Une administration provisoire avait été mise en place avec la nomination de Françoise Moulin Civil (lire sur AEF info).
Il y a quatre ans, quatre listes avaient été déposées chez les enseignants pour l’élection du CA de l’Upec :
- la liste « Ensemble pour l’Upec », emmenée par Jean-Luc Dubois-Randé, candidat déclaré à la présidence et finalement élu ;
- la liste « Pour une université de projets » emmenée par Arnaud Thauvron et soutenue par le SNPTES et le Sgen-CFDT ;
En 2022, deux listes s’affrontent :
- « Engagés pour l’Upec », sur laquelle figure Arnaud Thauvron et qui soutient le président sortant, Jean-Luc Dubois-Randé ;
- et la liste « Union pour l’Upec », soutenue par le Snesup-FSU, le Sgen-CFDT, FO-ESR, la CGT et le Snalc, avec sur cette liste l’ancienne candidate Vérène Chevalier.
27 Juin
France Info
Job dating dans l’Éducation Nationale : pourquoi cela ne passe pas chez les enseignants
L’intersyndicale FNE FP FO, FSU, SUD Éducation, SE-UNSA, CGT Éduc’action, SNALC, SGEN, CFDT appelle à manifester devant l’agence Pôle Emploi Nord à Dijon Valmy à 9 heures, le mardi 28 juin.
L’intersyndicale réclame une revalorisation du métier, des salaires et des conditions de travail, pour rendre le métier plus attractif.
Ils demandent aussi l’arrêt des suppressions de poste : « année après année, les étudiants aux métiers de l’enseignement voient le nombre de postes baisser, ça les décourage forcément ! »
Cela passe par le fait que « tous les postes nécessaires soient créés, que des concours de recrutement exceptionnels à niveau L3 soient organisés avec une formation permettant à terme de valider un niveau M2, et que
tous les temps partiels, exeats, disponibilités, détachements, congés formation, absences… soient accordés ! » selon le communiqué de l’intersyndicale.
28 Juin
Le Monde
Pap Ndiaye promet au moins 2 000 euros net par mois pour tous les jeunes enseignants en 2023
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, revaloriser l’ensemble de la carrière « devient aussi une question de fidélisation dans le métier ».
Pour Catherine Nave-Bekhti, « il faut avant tout reconnaître des tâches déjà effectuées, autour de l’inclusion scolaire ou de l’accompagnement des élèves, par exemple ».