Revue de presse.
LE TELEGRAMME
Présidence de l’UBO. Matthieu Gallou devient grand favori
Les résultats des élections organisées chez les professionnels de l’UBO sont sans appel. En plaçant en tête, mardi, les listes tirées par Matthieu Gallou dans les deux collèges (rang A et rang B), soutenues par le Sgen-CFDT, le vote des enseignants lui assure une base importante de huit représentants lors du conseil d’administration du 29 mars, qui désignera le prochain président de l’UBO. Le vote des personnels non enseignant (BIATS) est, en revanche, moins favorable au candidat Gallou, le Sgen arrivant en troisième position et ne remportant qu’un des six sièges en jeu pour ce scrutin.
Neuf voix acquises de façon certaine
À cette heure, Matthieu Gallou dispose déjà de neuf voix acquises de façon certaine (huit chez les enseignants et une chez les personnels), soit la moitié des voix nécessaires pour emporter le siège. Il faudra certes attendre le vote des étudiants, dont les résultats seront connus aujourd’hui. La Fédé B pourrait largement tourner en tête. Ses adversaires, Pascal Gente et Fabrice Huret, sont distancés en nombre d’élus dans les collèges enseignants. Reste à savoir quelles seront la position des personnalités invitées et celle des battus du jour, lors des prochaines semaines. Mais Matthieu Gallou a marqué un avantage très net, hier.
2 mars
AEF
Les syndicats boycottent le CTMESR consacré à la partie du projet de loi El Khomri sur les contractuels
Le Sgen-CFDT et le SNPTES pointent aussi que « la question des agents non titulaires fait déjà l’objet d’un groupe de travail institué dans le cadre de l’agenda social » et qu’il convient donc « d’attendre les conclusions de ce groupe de travail, avant de prendre des décisions irréversibles ».
1er mars
LA CROIX
A quoi sert encore l’agrégation ?
L’idée fait pourtant son chemin. Y compris chez certains agrégés, comme Frédéric Sève, le secrétaire général du Sgen-CFDT. « L’agrégation offre une perspective de carrière aux certifiés. Mais le récent protocole de modernisation de la fonction publique, qui prévoit que chaque agent pourra dérouler sa carrière sur deux grades, pourrait bien supprimer cette justification. »
« De même, a-t-on besoin d’une grande expertise académique dans le secondaire ? Ne faut-il pas la réserver au supérieur ? Mais alors l’agrégation est-elle un ticket d’entrée suffisant ? », interroge Frédéric Sève. Aujourd’hui déjà, de nombreux titulaires de l’agrégation parviennent à bifurquer vers la « fac »
Courrier Picard
Des enfants d’Amiens privés de sorties scolaires ?
Pour Christophe Clavet, enseignant et représentant du syndicat SGEN-CFDT, la mesure est encore plus injuste pour les écoles excentrées du centre-ville, qui pourront plus difficilement se rendre au musée par exemple, ainsi que pour celles inscrites en réseau d’éducation prioritaire. « Dans ces quartiers difficiles, il est en effet impossible de demander une participation financière aux familles qui rencontrent déjà des difficultés. »
OUEST-FRANCE
Le Sgen-CFDT inquiet de l’impact des communes nouvelles sur les écoles
Regrettant que le sujet n’ait pas été suffisamment abordé, les délégués du Sgen-CFDT pour la Manche notent que des communes nouvelles peuvent mettre en difficulté des RPI.
» Le sujet n’avait pas été mis à l’ordre du jour du dernier CDEN (Conseil départemental de l’Éducation nationale) « , regrette Patrick Lainé, un des référents premier degré du Sgen-CFDT dans la Manche et l’Orne.
29 février
CAFE PEDAGOGIQUE
Pédophilie : La ministre accuse les élus du personnel d’omerta
Pour le Sgen Cfdt national, » cette communication précipitée et sans nuance sur un dossier douloureux et complexe est une erreur grave. Elle porte préjudice aux personnels engagés dans la représentation de leurs collègues sans répondre à une problématique de fond… Le Sgen-CFDT trouve regrettable que soit porté préjudice aux représentants des personnels en laissant croire qu’ils n’agiraient que par corporatisme étriqué et sans souci de l’intérêt des élèves et du service public ».
ACTUALITTE
580 POSTES PROPOSÉS PAR L’EDUCATION NATIONALE AUX PERSONNES HANDICAPÉES
A la fin de l’année 2015, le syndicat Sgen-CFDT, par la voix de Claudie Paillette, secrétaire nationale, avait une nouvelle fois pointé du doigt l’Education nationale qui n’emploie pas assez de personnels en situation de handicap. Si ces dernières années l’accueil des élèves handicapés s’est fortement amélioré, il reste encore beaucoup à faire du côté des personnels.
25 février
LA GAZETTE DES COMMUNES
Vers un front syndical quasi unitaire pour demander l’augmentation du point d’indice
« Un gel prolongé menacerait à terme l’effet bénéfique de la revalorisation des grilles programmée par l’accord PPCR. Or, chacun reconnaît que les métiers de la fonction publique souffrent d’un manque d’attractivité qui compromet le service public lui-même. Si l’Etat veut être cohérent, il ne peut plus se dérober », indique dans un édito Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT.
AEF
Affaire de pédophilie : La « communication précipitée et sans nuance du MENESR est une erreur grave » (Sgen-CFDT)
« La volonté affichée de la ministre de l’Éducation nationale de sanctionner des représentants des personnels révèle une méconnaissance profonde du fonctionnement et du rôle des Commissions administratives paritaires comme instance disciplinaire », affirme le Sgen-CFDT dans un communiqué, mercredi 24 février 2016. Après le Snes-FSU , le Sgen réagit à la mise en cause par Najat Vallaud-Belkacem de la CAP disciplinaire, dans le cadre de l’affaire du professeur de Villemoisson-sur-Orge (Essonne), accusé de pédophilie . « Cette communication précipitée et sans nuance sur un dossier douloureux et complexe est une erreur grave », juge le syndicat qui estime « regrettable que soit porté préjudice aux représentants des personnels en laissant croire qu’ils n’agiraient que par corporatisme étriqué et sans-souci de l’intérêt des élèves et du service public ».
Pour le Sgen-CFDT, « la tentative de faire croire que des représentants des personnels sont responsables personnellement d’une faute » ne résout pas « la problématique de fond ».
Dans son communiqué, le syndicat revient sur le fonctionnement des CAP et précise qu’en formation disciplinaire, ses membres rendent un « avis sur une sanction proposée par l’administration » en se fondant sur les éléments du dossier rassemblés « par l’autorité hiérarchique ». « La CAP ne rend qu’un avis, la décision appartient à l’administration, in fine au ministre dans le cas d’une révocation », précise le syndicat.