Revue de presse des interventions et citations de la fédération et des syndicats dans les médias.
11 septembre
AEF
La CGE, la Fesic et le Sgen-CFDT réagissent au rapport Stranes
Le Sgen-CFDT « se retrouve pleinement dans les propositions qui promeuvent la structuration d’un modèle collaboration entre les établissements d’enseignement supérieur qui inclut le processus de rapprochement des universités avec les écoles, les CPGE, et les formations spécialisées ». Toutefois, il regrette que « l’annonce de faire du rapport la feuille de route du ministère ait été faite avant de recueillir » l’avis du Cneser.
Concernant l’objectif d’inclusion sociale de la Stranes , « situer la démocratisation en termes de diplomation (diviser par deux les écarts sociaux de diplomation) et non d’accès va dans le bon sens ». Mais le syndicat s’inquiète : « Avant d’afficher l’objectif global de 60 % de diplômés d’une classe d’âge dans l’enseignement supérieur, qui peut certes constituer un élément de mobilisation nationale, n’aurait-il pas fallu tirer le bilan des effets qu’a eu l’objectif de 50 % d’une classe d’âge en licence : création d’une nouvelle filière de formation, diminution de la mixité sociale dans les bacs généraux,… » . Il regrette aussi l’absence d’ « évolution du lycée pour se placer dans une continuité bac-3/bac+3 » et le fait que « la question de la répartition des financements entre les différents types de formations d’enseignement supérieur dont l’analyse pointe pourtant l’impact socialement discriminant ne fasse l’objet d’aucune proposition concrète ».
Le syndicat appelle à réexaminer l' »augmentation généralisée des frais d’inscription » écartée dans le rapport Stranes . « La question d’une augmentation qui ne remette pas en cause le mode de financement de l’enseignement supérieur et évite dans les dérives des frais d’inscription exorbitants doit pouvoir être examinée ».
10 septembre
AEF
ISAE : des discussions sur l’augmentation de l’indemnité en octobre (Sgen-CFDT)
La Fep-CFDT et le Sgen-CFDT ont été reçus mercredi 9 septembre 2015 à la DGRH au sujet de leur alerte sociale sur une « convergence immédiate » de l’ISAE et de l’ISOE. Les organisations précisent dans un communiqué avoir « obtenu » « l’affirmation du ministère que la convergence sera menée à son terme », « l’engagement d’ouvrir des discussions sur ce sujet dès octobre, une fois connus le cadre budgétaire définitif et le devenir du projet d’accord PPCR dans la fonction publique ». En outre, « les signataires du protocole catégoriel de 2013 seront consultés prioritairement, respectant l’engagement de ces organisations syndicales ».
TOUTEDUC
La réforme du collège met en évidence la difficulté de la concertation dans l’enseignement privé (FEP-CFDT)
C’est, après cette convention, le pouvoir d’achat qui constitue la seconde préoccupation des personnels des établissements sous contrat, et la FEP, comme ses homologues du SGEN-CFDT se félicite à ce sujet d’avoir obtenu « l’affirmation du ministère que la convergence des deux indemnités (l’ISOE pour les enseignants du second degré, 1 200 € et l’ISAE pour les enseignants du 1er degré, 400 €, ndlr) sera menée à son terme »
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
CFDT Santé-Sociaux : action le 22 septembre
Les fédérations CFDT Santé-Sociaux, interco (collectivités territoriales, ministères) et SGEN (éducation nationale, enseignement supérieur, recherche) appellent à la mobilisation le mardi 22 septembre, pour réclamer des moyens humains pour la santé et le social. « Nous disons qu’il est temps d’inverser le discours du coût du social et de la santé […] au sens de la richesse produite, car financer le social et la santé, c’est investir dans les hommes et les femmes qui produisent le soin, l’accompagnement des personnes en précarité, l’insertion et l’aide au plus démunis », expliquent les syndicats dans un communiqué.
Les trois fédérations considèrent que la collectivité doit donner aux équipements et services « les moyens d’accomplir leurs missions d’intérêt général afin de permettre aux citoyens accidentés de la vie de repartir vers une reconstruction. » La journée nationale du 22 septembre vise à interpeller les responsables politiques sur ces questions.
BIEN PUBLIC
Côte-d’Or – Éducation Le SGEN-CFDT Bourgogne veut recentrer le débat sur les difficultés réelles …
8 septembre
Les profs du lycée Corot à Savigny refusent des classes à 36 élèves
Une première action afin de protester contre des classes trop chargées. En l’occurrence, une 1re ES et une 1re STMG à 36 élèves chacune dans un lycée où la moyenne par classe atteint les 34,9. « 35, c’est déjà compliqué. 36, c’est juste un de plus. Mais si c’est 36, pourquoi pas 37 et puis 38 ? », s’inquiètent Marianne Grissolange pour le SNES-FSU et Claire Bonhomme son homologue du SGEN-CFDT qui craignent que 36 devienne une norme.
« Le problème va s’empirer dans les années qui viennent car il y a une pression démographique et des flux migratoires en Essonne. Il faut donc ouvrir des classes et créer des postes, reprennent-elles. Il y a nos conditions de travail mais aussi la question de la réussite des élèves ».
Contactée, la direction académique n’a pas donné suite à nos sollicitations. « S’il le faut, on montera d’un ton », préviennent des professeurs de lettres et de mathématiques.
7 septembre
EST REPUBLICAIN
« Il est temps de sortir de la phase fantasmatique pour passer à la phase concrète », déclare de son côté Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-Cfdt (un prof sur 5), qui fait partie du pôle dit réformiste avec l’Unsa.
5 septembre
LE POPULAIRE
Le Sgen-CFDT plaide pour l’égalité de traitement des profs
« Nous plaidons depuis longtemps pour une convergence des statuts, explique le secrétaire académique du syndicat enseignant, Sébastien Perret. Dans le 1er degré, l’ISAE (*) s’élève à 400 euros, alors que pour les enseignants du secondaire, l’ISOE (*) est de 1.200 euros. Nous demandons que la première indemnité rattrape la seconde, c’est une condition évidente pour contribuer à régler le problème de l’attractivité du métier. »
« Nous ne sommes plus dans le discours anti-prof de Sarkozy, et on ne peut qu’admettre les efforts consentis tant pour la formation initiale des enseignants que pour les moyens attribués à l’école en général. Mais cela n’empêche pas d’être inquiet pour l’avenir. Les moyens attribués aux académies se font sur trois critères : démographiques, sociaux et territoriaux. Or, comment vont peser ces critères, lorsque l’on sait que l’académie de Limoges, si elle ne fait pas partie des académies les plus sensibles, reste en revanche victime d’une sous-dotation chronique en postes enseignants ? »
E-ORIENTATIONS
La Sgen-CFDT s’inquiète du budget de l’enseignement supérieur
« Il manque 500 millions d’euros », a déclaré Frédéric Sève, le secrétaire général de l’organisation, lors d’une conférence de presse organisée le 3 septembre.
« Le nombre d’étudiants a augmenté tandis que les crédits ont baissé. De plus, ceux-ci ne sont pas toujours bien répartis. Nous sommes face à un pilotage à l’aveugle : les crédits sont gelés et plusieurs établissements ont vu leur fonds de roulement ponctionné à hauteur de 100 millions en 2015 », a déclaré le secrétaire général.
Pour Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT, ces prélèvements « ne sont pas acceptables. Ils ont pour conséquence la fermeture de formations, la diminution du volume horaire des cours,… », soutient-il.
Le secrétaire national pointe également du doigt les « gels de postes ». « Le ministère communique beaucoup sur la création de 1 000 emplois supplémentaires par an, mais la réalité, c’est que 40 % de ces emplois ne sont pas créés car les établissements récupèrent la masse salariale pour fonctionner. Le recrutement de CDD persiste », argue-t-il.
LE POINT
Réforme du collège : les opposants n’ont pas dit leur dernier mot
Le Sgen-CFDT, l’autre syndicat pro-réforme, s’inquiète, lui, d’un « enlisement » et de la difficulté à l’appliquer « concrètement ». Son secrétaire général Frédéric Sève juge le plan de formation du ministère « très loin des besoins » et « trop tardif » avec le gros des sessions aux deuxième et troisième trimestres. « J’espère qu’on ne va pas détricoter la réforme pour trouver une porte de sortie à quelqu’un, sinon la réforme changerait d’adversaire »