Le Sgen dans les médias : du 29 octobre au 4 novembre

4 novembre

ACTUALITTE

La baisse continue du budget de l’enseignement français à l’étranger inquiète

[TOUTEDUC] 

EVALUATION : UN TEXTE DE SOUTIEN AUX NOUVELLES MODALITES (CRAP, E&D, FCPE, SE-UNSA, SGEN-CFDT)

« Les enseignants pourront continuer à utiliser des notes chiffrées mais celles-ci ne jouent plus un rôle déterminant dans le parcours des élèves », constatent deux organisations syndicales, le SE-UNSA et le SGEN-CFDT, deux mouvements pédagogiques, le CRAP-Cahiers Pédagogiques et Education et Devenir, ainsi qu’une fédération de parents, la FCPE. Elles auraient « souhaité aller encore plus loin », mais elles saluent « les perspectives maintenant ouvertes » par « les avancées » inscrites dans les nouvelles modalités d’évaluation validées par le CSE (Conseil supérieur de l’éducation) du 15 octobre dernier.

Elles relèvent notamment qu’ « on sort du double système imposé actuellement programmes/moyennes/contrôle continu d’un côté, compétences/livret de l’autre » et que « les équipes qui se sont engagées ou qui souhaitent s’engager dans l’évaluation par compétences voient leur démarche soutenue et simplifiée » d’autant que le mot « moyenne » disparaît : « les bulletins de suivi devraient ainsi gagner en transparence et améliorer les échanges avec les parents ». Le brevet « gagne en simplicité dans sa partie contrôle continu ».

Les signataires regrettent en revanche que les épreuves terminales soient « alourdies » et ils posent des questions, « comment passer d’une évaluation menée individuellement par chaque enseignant dans sa discipline à un positionnement défini collectivement sur des compétences partagées ? »

AEF 

Lancement de l’agenda social de l’ESR dont les discussions s’étaleront sur un an. Réactions des syndicats

Sgen-CFDT. « Nous sommes satisfaits que les discussions soient enfin ouvertes », indique à AEF Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le Sgen-CFDT sera « vigilant » sur « trois dossiers essentiels ». Le premier concerne les contractuels : « il y a deux entrées à ce sujet : les contractuels qui ne sont pas précaires, c’est-à-dire ceux en CDI ; et les contractuels en CDD ». Pour les premiers, « il faut construire des droits qui s’approchent de ceux des titulaires de la fonction publique ». Pour les seconds, « il faut trouver un système pour leur permettre de retrouver un emploi à la fin de leur contrat, par le biais d’une bourse aux emplois, par exemple ». Il ajoute : « Il n’y a pas de solution miracle, mais nous souhaitons que la richesse de la discussion permettre de trouver une réponse ».

« Le deuxième sujet est celui du dialogue social dans les établissements, puisque les difficultés qui nous remontent concernent cela ». Franck Loureiro ajoute que le groupe de travail sur la « responsabilité sociétale des établissements » l’évoque mais seulement sous l’angle d’ « une recherche de bonnes pratiques ». « Il faut aller plus loin », dit-il. Enfin, « le troisième sujet majeur concerne les Prag-PRCE, pour que soient reconnues leurs tâches réelles ». « Nous demandons qu’il y ait une possibilité de grade à accès fonctionnel qui reconnaîtrait leurs fonctions spécifiques dans l’enseignement supérieur ».

3 novembre 

L’ETUDIANT

Carrière, salaire, mobilité : Thierry Mandon ouvre l’agenda social du supérieur

Autre dossier urgent sur la table pour le Sgen-CFDT : la question des PRAG-PRCE. « Ces enseignants du second degré sont de plus en plus nombreux dans l’enseignement supérieur, à l’université. Leurs carrières demeurent gérées par le rectorat et les missions qu’ils exercent ne peuvent être reconnues aujourd’hui », explique Franck Loureiro, secrétaire national du syndicat en charge du supérieur et de la recherche. Il rappelle par ailleurs l’inégalité de rémunération avec les enseignants intervenant en classes prépas.

ACTUALITTE

LUTTE CONTRE LE HARCÈLEMENT À L’ÉCOLE : UN CLIP QUI SÈME LA DISCORDE

De son côté, le Sgen-CFDT assure partager « totalement les objectifs de lutte contre le harcèlement portés par cette campagne, mais dénonce avec la plus grande fermeté la caricature de l’enseignant véhiculée par la vidéo diffusée à l’occasion du lancement de la campagne.

Alors que les professeurs des écoles vivent l’alourdissement de leurs tâches, le manque chronique de remplaçants, et que la reconnaissance attendue tarde toujours plus, la vidéo du ministère montre une enseignante pédagogiquement caricaturale, hurlant et ignorant ses élèves. De surcroît, elle est présentée elle-même comme harcelante ou blessante auprès de l’enfant victime, un comble.

Plus grave, l’unique recours proposé en cas de harcèlement est de se tourner vers un·e camarade. Nulle trace dans cette vidéo d’adulte responsable (enseignant·e·s, directeur·trice·s ou tout autre adulte présent à l’école) comme recours possible alors même que ce rappel constitue le quotidien de toutes les équipes pédagogiques des écoles afin que les conflits de toute nature se règlent, si nécessaire, avec l’aide d’un adulte.

Que le ministère ignore le quotidien de ses agents et véhicule l’image caricaturale d’une profession malmenée est particulièrement regrettable. Cela érode encore davantage ce qu’il reste de la confiance entre les personnels et l’employeur public, et de la confiance des familles dans leur école. Le plus sage serait que les communicants du ministère bénéficient d’un stage de quelques semaines dans une école publique et que cette vidéo soit retirée au profit de la diffusion des nombreuses ressources intelligentes disponibles. »

LCI

Harcèlement à l’école : le clip de prévention de Mélissa Theuriau agace les enseignants

Il aurait mieux valu diffuser « les vidéos de qualité réalisées par les élèves eux-mêmes », estime le premier syndicat du primaire. Le clip « montre une enseignante pédagogiquement caricaturale, hurlant et ignorant ses élèves », déplore le Sgen-CFDT

Repris par l’AFP, LE POINT, Gala, BFMTV, FRANCE INFO, VOUSNOUSILS, MADMOIZELLE, EUROPE 1, 20 MINUTES, HUFFINGTON POST, MIDI LIBRE, NOUVEL OBS, RADINS.COM, PARIS MATCH, SLATE, LA MARSEILLAISE, MAGIC MAMAN,FIGARO, SUD OUEST, MCE, BOUSORAMA, EST CLAIR, FEMME ACTUELLE, LE JOURNAL DES FEMMES, SOIR MAG, LE TELEGRAMME, ENTREVUE

Itélé 

Un clip contre le harcèlement scolaire fait polémique

2 novembre

NEWS TANK 

Elections 2015 au CNU : participation en légère hausse, détail des résultats par section

Pour le Sgen-CFDT, « avec plus de 170 élus, nous confortons notre deuxième place chez les enseignants-chercheurs et sommes désormais présents dans des sections où le Sgen-CFDT n’était pas jusque là. » Dans les sections comportant le plus grand nombre de sièges et d’inscrits, les listes syndicales perdent légèrement du terrain par rapport aux listes indépendantes, professionnelles ou associatives

De son côté, le Sgen-CFDT « regrette les conditions difficiles pour ne pas dire chaotiques dans lesquelles le scrutin s’est déroulé dans certains établissements : matériels de vote en quantité insuffisante, publicité du vote trop discrète voire parfois inexistante, difficultés d’inscription sur les listes électorales, etc.

AEF 

Élections au CNU : les réactions du Sgen-CFDT, du Snesup-FSU et de Sup’Recherche-Unsa

Le Sgen-CFDT annonce avoir remporté « plus de 170 élus » et se dit « désormais présent dans des sections où il ne l’était pas jusque-là ».

Sgen-CFDT. Le Sgen-CFDT revendique « plus de 170 élus » et « est désormais présent dans des sections où il ne l’était pas jusque-là », estimant que ces résultats « confort[ent] sa deuxième place chez les enseignants-chercheurs » et confirment « les bons résultats des élections professionnelles de décembre 2014 et ceux obtenus au Cneser ». Le Sgen-CFDT regrette cependant « les conditions difficiles pour ne pas dire chaotiques dans lesquelles le scrutin s’est déroulé dans certains établissements : matériel de vote en quantité insuffisante, publicité du vote trop discrète voire parfois inexistante, difficultés d’inscription sur les listes électorales, etc. » Il souligne aussi que « les résultats aux élections du nouveau CNU ont été proclamés […] dans la plus grande discrétion voire indifférence du ministère lui-même […] qui n’en a fait aucune publicité des résultats ni par voie de presse ni sur ses sites ». « Cette indifférence ne laisse pas d’inquiéter dans une société où la démocratie et ses acteurs sont victimes d’attaques régulières », termine-t-il.

AEF

Campagne contre le harcèlement à l’école : des syndicats demandent le retrait d’une vidéo, jugée « caricaturale »

Sgen-CFDT. Le syndicat qualifie cette vidéo de « dérapage » et dénonce « la caricature de l’enseignant véhiculée par la vidéo », qui « montre une enseignante pédagogiquement caricaturale, hurlant et ignorant ses élèves […] présentée elle-même comme harcelante ou blessante auprès de l’enfant victime ». « Plus grave, l’ « unique recours proposé en cas de harcèlement est de se tourner vers un(e) camarade », car il n’y a « nulle trace dans cette vidéo d’adulte responsable comme recours possible ».

LE FIGARO 

Harcèlement : une vidéo ministérielle suscite la colère des profs

Le Sgen-CFDT a dénoncé «avec la plus grande fermeté la caricature de l’enseignant véhiculée par la vidéo (…) De surcroît, elle est présentée elle-même comme harcelante ou blessante auprès de l’enfant victime, un comble. (…) Plus grave, l’unique recours proposé en cas de harcèlement est de se tourner vers un camarade. Nulle trace dans cette vidéo d’adulte responsable comme recours possible alors même que ce rappel constitue le quotidien de toutes les équipes pédagogiques des écoles afin que les conflits de toute nature se règlent, si nécessaire, avec l’aide d’un adulte. Que le ministère ignore le quotidien de ses agents et véhicule l’image caricaturale d’une profession malmenée est particulièrement regrettable. Cela érode encore davantage ce qu’il reste de la confiance entre les personnels et l’employeur public, et de la confiance des familles dans leur école.»

ACTUALITTE 

PROFESSEURS DES ÉCOLES : UN PROJET DE RÉFORME DE L’ORGANISATION DES SERVICES

Pour le syndicat enseignant Sgen-CFDT, il s’agit pour l’instant d’ « un projet régressif qui manque d’ambition ». Le Sgen-CFDT considère que « ce texte n’est pas à même de répondre à la problématique actuelle de l’organisation de service et du temps de travail des enseignants du premier degré, ni d’établir la confiance indispensable à l’exercice du métier de professeur des écoles.

Alors que de plus en plus de tâches accompagnées d’un contrôle souvent très tatillon de la hiérarchie intermédiaire sont imposées aux enseignants des écoles, le projet ministériel ne traduit toujours pas dans la loi, la confiance et la bienveillance qu’il prône. L’infantilisation exercée par l’institution envers ces professionnels de l’éducation n’est plus supportable, ni pour le système éducatif, ni surtout pour ses personnels. De surcroît, ce projet de décret, qui ne reprend pas la notion de « forfait », risque de renforcer cette infantilisation exercée par la hiérarchie. En ce sens, il est totalement régressif.

Pour le Sgen-CFDT, dans la continuité de la réforme des décrets de 1950 du second degré, il est indispensable de définir maintenant un service organisé en trois blocs :

• 24 h de face à face élève hebdomadaire,
• 108 h correspondant aux tâches obligatoires clairement définies liées à l’enseignement dont les activités pédagogiques complémentaires,
• un bloc de tâches complémentaires dépassant les obligations de service et engendrant une rémunération supplémentaire.

Une telle organisation aurait le mérite de rendre visibles les tâches réalisées actuellement par les enseignants au-delà des obligations de service, d’obliger la hiérarchie à se poser la question de l’utilité et de l’efficience des tâches demandées et de rémunérer et reconnaître justement des salariés qui travaillent bien au-delà de leurs obligations.

Le Sgen-CFDT demande donc instamment au ministère de prendre le temps de revoir son projet et de se donner les moyens réglementaires d’identifier et de reconnaître l’ensemble des missions des personnels enseignants du premier degré. Par ailleurs, il se doit de saisir l’occasion de la rédaction de ce texte pour éradiquer l’infantilisation que subissent ces personnels. »

1er novembre

RMC

Pouvoir conserver ses notes au-dessus de 10 quand on repasse le bac, une bonne mesure?

Pour Frédéric Sève est secrétaire général du Sgen CFDT, syndicat minoritaire chez les professeurs, cette mesure va éviter à certains élèves démotivés par un échec au bac de décrocher.

« Il faut que l’échec au bac ne soit pas une fin de relation avec l’institution scolaire », juge-t-il. « L’échec au bac n’efface pas les succès, c’est une façon de positiver, d’aider à ne pas renoncer. On n’est pas dans le tout ou rien, et c’est donc plus facile de recommencer à travailler avec l’élève.

30 octobre

ACTUALITTE 

BUDGET 2016 : LE RÉSEAU DES CROUS EN DANGER ?

CAFE PEDAGOGIQUE

Collège : Des formations décevantes ?

Le Sgen Cfdt, dans une lettre du 20 octobre, avait fustigé l’organisation des formations.  » Ces formations ciblent trop souvent les seuls enseignants, et en fonction de leur discipline, alors qu’il faudrait s’adresser aux équipes éducatives prises dans leur globalité et leur diversité. On compte explicitement sur les collègues « formés » pour servir de relais de l’institution, alors que ce n’est pas leur rôle et qu’il faudrait plutôt mobiliser toutes les ressources de celle-ci (formateurs, inspecteurs, …) pour les mettre au service de la réflexion collective dans les collèges. On organise la formation par vague, pendant les vacances scolaires et sans prise avec la réalité des établissements, quand il faudrait la mener sur site, en lien direct avec le travail concret des équipes pédagogiques et en concertation avec l’ensemble de la communauté scolaire », écrivait le syndicat qui parlait de  » vieilles habitudes » susceptibles de  » ne pas réussir la mise en œuvre d’une réforme pourtant essentielle au projet de refondation de l’école ».

29 octobre 

AEF

Un projet de décret modifie les obligations de service des professeurs des écoles

Pour Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, questionne également : « pourquoi modifier le décret alors que tout est détaillé dans une circulaire ? ». Selon lui, cette modification, de même que « l’oubli du mot forfaitaire » « risquent d’encourager un vrai défaut du terrain : le contrôle tatillon des IEN, décourageant pour les enseignants ». « L’enjeu est de concrétiser réellement le discours de confiance aux professeurs tenus par le ministère. »

… Qui va à l’encontre de la circulaire de rentrée ? Dans la dernière circulaire de rentrée, le MENESR souligne que « dans le même esprit » que la réforme du décret de 1950 sur les enseignants du second degré, « des projets sont en préparation afin de mieux identifier et reconnaître l’ensemble des missions des personnels enseignants du premier degré ». Pour Frédéric Sève, « le ministère ne prend pas du tout cette direction ». « Si on veut se diriger vers la parité, il faut réfléchir en termes de blocs : le face-à-face élève, ce qui est associé et le dépassement avec des missions complémentaires ». De même, Sébastien Sihr juge que ce projet de décret « ne va pas du tout dans le sens d’une harmonisation avec le second degré ». « Pourquoi les professeurs des écoles devraient être infantilisés par une comptabilisation heure par heure ? »