revue de presse.
AEF
Rifseep : le Sgen-CFDT est contre l’exemption pour les ITRF et ITA, qui risque « de marginaliser ces personnels »
Le Sgen-CFDT n’est pas demandeur de l’exemption [du Rifseep pour les ITRF et les ITA] qui risquerait de marginaliser ces personnels », réagit le syndicat dans un communiqué, le 16 mars 2016, alors que le MENESRa confirmé qu’une demande d’exemption pour ces personnels serait adressée au ministère de la Fonction publique . Le Sgen-CFDT estime que « cette exemption aurait pour conséquence le cantonnement des ITA à leur régime indemnitaire actuel, défavorable, sans espoir d’obtenir l’égalité indemnitaire avec les ITRF » et « l’impossibilité d’augmentation des taux planchers et plafonds de la PPRS ». Cela va pérenniser « des disparités indemnitaires entre des personnels ayant des missions proches et exerçant dans les mêmes services » – puisque le Rifseep s’appliquera aux personnels de l’Aenes – et « la part résultats de la PFR, dont l’injustice de répartition est connue », dit-il.
14 mars
LA VOIX DU NORD
Collège Jules-Ferry: «Les factures ont été transmises!»
Le jeudi 10 mars, nous faisions état des difficultés du collège Jules-Ferry, liées à la baisse du financement du conseil départemental. La réponse du Département (« Le Département est dans l’attente de factures de la part de l’établissement ») a provoqué la réaction du personnel, relayé par Béatrice Béral, professeur d’allemand et représentante du personnel (SGEN-CFDT).
« À la lecture de la réponse du conseil départemental, écrit l’enseignante, on a l’impression que le personnel du collège ne travaille pas sérieusement, n’accomplit pas les tâches qui lui incombent en tant qu’ordonnateur ou administrateur de l’établissement. »
« La convention d’hébergement, poursuit Béatrice Béral, passée avec le LP Fontaine d’Anzin, remonte à 2008 et à ma connaissance, depuis cette date, les factures sont envoyées mensuellement à la direction de l’Éducation du Département. Les comptes sont donc tenus de manière consciencieuse et transmis depuis systématiquement au Département (…) Or, en lisant la réponse du Département, on pense que beaucoup de collèges du Nord ne cotisent pas au fonds commun des services d’hébergement. Ces sommes servent à rembourser le collège qui n’a pas de restauration (…) Cela signifie-t-il que depuis mars 2014, de nombreux collèges n’ont pas réglé leurs dettes, que les conseils d’administration qui, depuis 2014, votent un compte financier et un budget annuels inexistants ou ont déclaré de faux bilans ? Au collège Jules-Ferry, en tout cas, les conseils d’administration se sont tenus dans les règles (…) et force est de constater que la dette s’accumule de jour en jour. Le personnel et les membres du conseil d’administration ont respecté les modalités de fonctionnement mais les sommes dues par le Département au 29 février 2016 sont bien de 27583,20euros. »
ACTUALITTE
LES NÉGOCIATIONS SUR LA REVALORISATION DU POINT D’INDICE APPROCHENT
Le jeudi 17 mars prochain, Annick Girardin, ministre de la Fonction Publique, et les organisations syndicales se réuniront afin d’échanger autour de la revalorisation du point d’indice qui sert de base au calcul du traitement des fonctionnaires. Après six années de gel, une revalorisation insignifiante serait perçue comme une véritable provocation aux yeux de beaucoup d’organisations syndicales. Un appel à la grève est déjà dans les cartons pour le mardi 22 mars en cas d’absence de consensus.
C’est aussi la menace que fait planer le syndicat SGEN-CFDT dans un communiqué : « Il y a quelques semaines, Marylise Lebranchu, alors Ministre en charge de la Fonction publique, a chiffré à 7 milliards les économies permises par les années de gel du point d’indice. Mais cette contribution au redressement des comptes publics s’est concrétisée par une baisse sensible de pouvoir d’achat pour les agents : l’INSEE reconnaît à présent que les salaires moyens augmentent moins vite que les prix, même en tenant compte de l’avancement. La perte de pouvoir d’achat annuel est estimée à 0,7 % par an dans la Fonction Publique d’État.
Le protocole PPCR (Parcours Professionnels, carrières et rémunérations), négocié puis paraphé par la CFDT, prévoit une négociation sur la valeur du point d’indice : en effet, il ne peut y avoir de réelle amélioration des carrières sans une évolution régulière et négociée du point d’indice.
Il y a urgence à traduire dans la rémunération la reconnaissance de l’action quotidienne des agents de la fonction publique pour un service public de qualité !
Initialement prévu en février et reporté pour cause de changement de ministre, le rendez-vous salarial entre Annick Girardin, Ministre de la Fonction Publique, et les organisations syndicales est fixé au jeudi 17 mars.
Si, ce jour-là, les annonces du gouvernement sur le point d’indice ne sont pas dignes de l’enjeu, le Sgen-CFDT appellera à la grève le mardi 22 mars. Un préavis de grève en ce sens a d’ores et déjà été déposé par la CFDT Fonctions Publiques (UFFA-CFDT).
Dans les heures qui suivront le rendez-vous salarial, la décision sera prise : en effet, les enseignants du Premier Degré doivent se déclarer grévistes avant le vendredi 18 mars, 18 heures ».
13 mars
La Dépêche
Loi «travail» : quatre syndicats battent le pavé… pour ouvrir le dialogue
«On est là aujourd’hui pour prendre la température du terrain et expliquer ce texte aux citoyens et aux salariés. C’est vraiment une réflexion engagée avec eux», expliquaient Marie Simon, secrétaire adjointe de l’union départementale de la CFDT du Lot et Vincent Gomez, du SGEN-CFDT. «On ne fait pas de politique. On veut vraiment répondre aux attentes des salariés».
10 mars
TOUTEDUC
Educatec-Educatice : Quelques exemples des développement du numérique et du technologique pour l’éducation
Mais le SGEN-CFDT a décidé d’y prendre un stand plutôt qu’au Salon européen de l’éducation comme les autres années. « Nous y serons puisque nous faisons partie de l’ESPER , mais on y voit surtout des élèves et des étudiants. Ici, nous rencontrons des enseignants, et surtout ceux qui ne sont pas forcément adhérents au SGEN, mais avec lesquels nous avons des affinités en termes de pédagogie. De plus, nous leur montrons notre site, avec nos outils de suivi de carrière, ou pour la mise en oeuvre de la réforme du collège, par exemple un tableur pour le calcul de la DHG, ou pour les EPI… »
8 mars
LA VOIX DU NORD
Au collège J.-Ferry d’Anzin, on n’aura bientôt plus d’argent pour aller à la cantine
Le collège Jules-Ferry est vieux (il a été construit en 1958). Il n’a pas de cantine, il est mal isolé. « Nous avons des conditions de travail difficiles, avec des préfabriqués, nous explique Béatrice Béral, professeur d’allemand et représentante du personnel (SGEN-CFDT), en poste à Anzin depuis 2000. Mais nous sommes très contents de la convention avec le lycée, pour le repas du midi, et nous avons la chance d’avoir des agents très consciencieux, qui font leur maximum pour l’entretien et la propreté des locaux. »
Ils faisaient jusqu’ici contre mauvaise fortune bon cœur. Quand ils ont appris que leur établissement allait être reconstruit dans les prochaines années, avec un réfectoire, c’était presque la fin de leurs soucis.
Le changement de majorité, au Département, a accru leurs problèmes. Comme pour tous les collèges, la dotation de fonctionnement a baissé de moitié : 10600euros pour 2016, contre 21 en 2015. « Cela a un impact sur nos conditions de travail, sur celles des élèves, dit Béatrice Béral. Nous sommes en REP, réseau d’éducation prioritaire. On ne peut plus les emmener à la piscine, alors que c’est obligatoire. On ne peut plus leur voir autre chose, en dehors des cours, il n’y a plus de sorties. On avait bâti de beaux projets, avec les parents, mais on nous a coupé l’herbe sous le pied. Un voyage était prévu en Allemagne, un autre en Espagne, on a tout annulé. Ce sont les familles les plus modestes qui vont être touchées. »
Un exemple : aller pour la première fois au palais des Beaux-Arts de Valenciennes, alors que personne n’avait pensé jusqu’ici à vous y emmener, reste en général un souvenir vivace, pour un collégien…
À la fin février, le conseil départemental devait 25 600 euros au collège Jules-Ferry. Principalement pour les frais de transport du midi, pour emmener les élèves à la cantine. «On crie au secours depuis des mois, regrette Béatrice Béral. On ne sait plus vers qui se tourner. On est dans le rouge, on pourrait être placé sous tutelle. Jusqu’où va-t-on aller ? On n’a de cesse de faire des courriers, mais on n’a aucune réponse. » Sans explications, l’attente est plus douloureuse.