Revue de presse.
Carrière, salaires, mobilité : l’agenda social patine
De manière plus générale, le Sgen-CFDT soulève la question des moyens affectés aux négociations sur l’agenda social : « Le ministère nous avait prévenus que les discussions se feraient à budget constant. Mais quand on veut réformer, il faut mettre un peu d’argent sur la table ou, en tout cas, accepter de redistribuer les fonds », insiste Franck Loureiro, son secrétaire général. (…) Plusieurs syndicalistes estiment également que le ministère aurait tout intérêt à mettre à son actif deux ou trois points positifs vis-à-vis de la communauté universitaire. « Il y a une vraie attente des collègues qui ont envie d’y croire mais sont gagnés par une sorte de fatalisme, convaincus qu’il ne ressortira rien de cet agenda social », analyse Franck Loureiro.9 mai
AEF
Idex : le Sgen-CFDT dénonce « un retour en arrière » et des « choix politiques et stratégiques qui posent problème »
« Au-delà du détail des résultats, ce sont les choix politiques et stratégiques sous-tendus par cet arbitrage qui posent problème », alors que « les trois idex confirmées concernent des universités fusionnées » et que « les deux projets auxquels il est mis fin sont ceux d’universités confédérales prenant la forme de Comue. Ce ne saurait être un hasard », réagit le Sgen-CFDT (…). « En soutenant le modèle des Comue, le Sgen-CFDT a fait le choix de la coopération et de la mutualisation plutôt que de la concurrence. Or le gouvernement actuel semble avoir oublié le sens initial de sa propre loi, qui était de laisser aux établissements et aux personnels le choix de leur modalité de regroupement ». Pour le syndicat, cette politique « constitue un retour en arrière ».
6 mai
Paris-Normandie
Le SGEN-CFDT revendique la paternité de la prime aux instituteurs
Education. Le SGEN-CFDT a toujours soutenu cette prime accueillie du bout des lèvres par les autres syndicats d’enseignants.
Lundi, le Premier ministre Manuel Valls a confirmé l’octroi d’une prime de 800 aux enseignants du premier degré. Une prime qui entrera en vigueur en septembre 2016 et qui vient compléter celle de 400 euros attribuée en 2013 et 2014. Désormais, les enseignants du premier degré toucheront une prime annuelle de 1 200 euros, équivalente à celle des professeurs du second degré. Si ce réajustement a été bien accueilli par le corps enseignant, beaucoup y ont vu « une manœuvre électoraliste » afin de récupérer un électorat traditionnellement à gauche. Tous les enseignants n’ont pas cette vision.
Le SGEN-CFDT rappelle avoir œuvré pour cette revalorisation. Entre syndicat réformiste, comme la CFDT, et les autres organisations syndicales plus revendicatives et jusqu’au-boutistes – la CGT par exemple – le divorce est bel et bien consommé. « J’ai été étonné du ton qui a été employé par les acteurs sociaux. Cette revendication d’égalité est réclamée par le SGEN CFDT depuis 2013 et nous avons mis en œuvre une méthode syndicale pour y arriver », rappelle Sylvain Berthaud, le nouveau représentant départemental du syndicat. « Des travaux et des accords ont été conclus avant 2015 par le SGEN CFDT, l’Unsa et le Snalc. Les autres syndicats n’étaient pas signataires.
Ce qui explique leur malaise aujourd’hui et qu’ils divergent sur une vision électoraliste ou la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires ». En janvier 2014, une pétition nationale avait recueilli 20 000 signatures pour demander l’alignement de la prime. « En novembre 2014, la ministre de l’Éducation Najat Valaud-Belkacem s’était engagée à son augmentation sans fixer de date. Nous étions déjà dans un processus. Een 2015, le SGEN CFDT a déposé une alerte sociale au ministère et nous avons engagé une campagne auprès des ministères et des médias car rien ne bougeait. Il y a eu ensuite des accords sur le traitement de la fonction publique. C’était l’occasion de clarifier pour le premier degré », souligne Sylvain Berthaud. Et de rendre à César ce qui lui appartient !
Pour le secrétaire général du Sgen-CFDT , Frédéric Sève, « il a manqué de vraies perspectives » (…) Pour Frédéric Sève, secrétaire général du Sgen-CFDT, ces deux jours ont été « intéressants en termes de débats », même s’il attendait une « Refondation deuxième étape ». « C’était de la communication politique, parfaitement légitime, mais il a manqué de vraies perspectives. Il aurait fallu ouvrir d’autres chantiers car le fait de présenter un bilan a créé une attente et une insatisfaction. » Frédéric Sève regrette également le fait que les « tribunes des tables-rondes étaient surtout composées de représentants de l’encadrement et pas de chefs d’établissements ni d’IEN« .
Le Monde
SE-UNSA et SGEN-CFDT ont, d’une même voix, applaudi une « mesure d’équité et de justice » attendue depuis vingt-cinq ans.
Augmenter l’ISAE et les salaires des enseignants : « la moindre des choses » (Manuel Valls)
“L’ISAE à 1200 € est plus qu’une mesure de revalorisation des professeurs des écoles, c’est une mesure de justice sociale”, écrit le syndicat dans un communiqué. “Mais cette mesure ne constitue qu’un élément du rattrapage nécessaire à la résorption de l’inéquité entre les personnels enseignants”, note le Sgen-CFDT, qui “continue de revendiquer l’octroi de l’ISAE à tous les PE quelle que soit leur fonction, la possibilité de départ à la retraite dès l’ouverture des droits, et un déroulement de carrière identique à celle des enseignants du second degré.”
« Enfin, c’est gagné », a réagi sur Twitter Sébastien Sihr, secrétaire général du principal syndicat du primaire, le SNUipp-FSU. « Enfin, après 25 ans d’attente une reconnaissance à parité des enseignants du primaire », a twitté son homologue du SE-UNSA, Christian Chevalier. Tandis que Frédéric Sève, du Sgen-CFDT, évoquait « une victoire historique pour les professeurs des écoles ».
Prime des instituteurs : comment le gouvernement ménage le suspense