Revue de presse
8 novembre
Handicap.fr
Pourtant, le compte n’y est pas selon le Sgen-CFDT qui dit avoir alerté le ministère de l’Education nationale à plusieurs reprises pour « améliorer la situation de ces personnels », qualifiant de « catastrophique » la gestion des ressources humaines « localement ».
AEF
Éducation prioritaire : que pensent les syndicats et associations du rapport Azéma-Mathiot ?
Le Sgen-CFDT « pas opposé » à la déconcentration de politiques de priorisation territoriale. Le syndicat « salue l’appel à poursuivre la politique d’éducation prioritaire renforcée initiée en 2014 avec une reconnaissance indemnitaire étendue à tous les personnels et une première prise en compte de la situation des écoles orphelines ». S’il « n’est pas opposé par principe à la déconcentration de politiques de priorisation territoriale », le Sgen-CFDT « pose les conditions de sa mise en œuvre » :
- « abondement en moyens suffisants pour éviter les redéploiements et les saupoudrages et pour répondre aux besoins réels des territoires,
- amélioration réelle de la reconnaissance de tous les personnels engagés dans ces politiques (indemnités, carrière, temps) ».
BFMTV.COM
Pourquoi la réforme du lycée menace les conseils de classe
À l’heure actuelle, la tenue du conseil de classe trois fois par an avec les enseignants concernés est une obligation. Mais d’autres plaident pour la création de professeurs référents, en plus voire à la place des professeurs principaux. Ils auraient en charge le suivi d’un groupe d’élèves. Ce que défend Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. Selon lui, ce « tutorat » permettrait d’offrir une plus grande individualisation du suivi des élèves.
« Ces professeurs suivraient la scolarité d’un groupe d’élèves, l’équivalent d’une demi ou d’un tiers de classe, de la première à la terminale sans forcément les avoir en cours », explique-t-il à BFMTV.com.
AEF
Revenu universel d’activité : « Pour intégrer les 18-25 ans, il faut un investissement financier massif » (O. François, Fage)
Fage et Sgen-CFDT « en colère » quant à l’amendement minorant les crédits du programme 150
Alors que l’Assemblée nationale a adopté un amendement minorant de 20 M€ les crédits du programme 150 de la Mires, le 28 octobre dernier, le Sgen-CFDT et la Fage expriment leur « colère », dans un communiqué envoyé le 29 octobre 2019. « Ce sont les étudiants des universités qui seront les premières victimes de ce tour de passe-passe budgétaire ainsi que les conditions de travail des personnels », écrivent les deux organisations, demandant au gouvernement « de revenir sur cet amendement au risque de provoquer une explosion sociale dans les universités ».
7 novembre
TOUTEDUC
» Rapport Azéma – Mathiot : premières réactions plutôt positives (SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC)
Le SGEN-CFDT estime que ce rapport « dresse un bilan pertinent de la situation et propose des pistes de mise en œuvre territoriale des politiques éducatives qui méritent d’être étudiées », il salue le « rappel de la nécessité d’une politique interministérielle de mixité sociale et scolaire » et la distinction « claire » qui est faite « entre les enjeux éducatifs des zones urbaines sensibles (…) et ceux des zones rurales isolées », ce qui doit permettre d’éviter « la tentation de transferts des unes aux autres ». Il « n’est pas opposé par principe à la déconcentration de politiques de priorisation territoriale au niveau des recteurs » mais il pose des conditions en termes de moyens, de reconnaissance des personnels et de « co-construction de ces politiques » avec les collectivités et les personnels.
6 novembre
BFMTV.COM
Réforme du lycée: pourquoi ça coince avec les mathématiques
« Un élève ne doit pas être pénalisé pour avoir suivi un enseignement que d’autres n’ont pas choisi, s’inquiète auprès de BFMTV.com Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. Comment valoriser ce qu’il aura appris? Cette réforme a été bâclée et tous ses effets n’ont pas été anticipés. »
OUEST FRANCE
Morlaix. Une quinzaine d’enseignants réunis pour de meilleures conditions de travail
« Mais rien n’a changé, les conditions de travail sont toujours aussi dures. On a l’impression d’être abandonnés », souffle Hervé Floc’h, responsable départemental du Sgen-CFDT, ce mercredi 6 novembre, à l’occasion d’un nouveau rassemblement qui a réuni une quinzaine de personne
LE DAUPHINE LIBERE
Haute-Savoie : les enseignants dénoncent la souffrance au travail
« En deux ans, j’ai vu plus de commissions disciplinaires qu’en 30 ans, » assure Carme Marra, représentant haut-savoyard du Sgen-CFDT.
5 novembre
LE MONDE
Des jeunes en service civique au secours des directeurs d’école
« C’est un pansement, et pas une solution pérenne, pour lequel on va utiliser des contrats qui n’ont pas vocation à devenir de vrais emplois, s’agace Annie Catelas, responsable du premier degré au SGEN-CFDT. Ces jeunes ne sont pas des personnels formés à prendre en charge la relation avec les familles. Une mission qui, dans certains quartiers, n’est pas simple. »
4 novembre
20 minutes
Des « progrès » lors des évaluations en CP et en CE1… L’optimisme de Blanquer est-il partagé ?
« On ne peut que se réjouir de voir les résultats des élèves progresser, et se réjouir avant tout du travail fait par les enseignants », commente Dominique Bruneau, directeur d’école et secrétaire fédéral du Sgen-CFDT (Syndicats généraux de l’Éducation nationale).
En outre, les critères évalués sont peu probants selon certains enseignants, notamment en ce qui concerne la fluidité de lecture. « Apprendre à un enfant à décoder ne signifie pas qu’il a compris le mot », juge Dominique Bruneau. Par exemple, un enfant peut savoir lire le mot « banane » mais peiner à identifier le fruit.
Outre la méthodologie, les enseignants sont aussi sceptiques sur l’utilité de ces évaluations, censées leur servir d’indicateur. « Selon le rapport, un cinquième des enseignants repèrent les difficultés de leurs élèves grâce à celles-ci, donc ça veut dire que quatre cinquièmes les repéraient avant et n’en avaient pas besoin », étudie Dominique Bruneau. Le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT regrette que ses collègues se retrouvent à appliquer par injonction des évaluations systémiques qui coûtent cher en temps, abandonnées au Québec et au Royaume-Uni.
Les syndicats pointent aussi un coup de communication ministériel. Pour Jean-Michel Blanquer, « l’effort doit désormais être porté sur l’école maternelle, notamment la grande section » pour améliorer le niveau en début de CP. Elle « joue un rôle essentiel pour l’épanouissement, la sociabilité, la logique et le langage. À l’entrée en CP, il peut y avoir une différence de vocabulaire importante entre deux enfants, vectrice d’inégalités futures très fortes. La maternelle doit compenser cela », développe le ministre de l’Education. « Ça permet de justifier la scolarisation à 3 ans, sauf que 98 % des élèves étaient déjà scolarisés à cet âge. Et puis, comment effectuer un travail de continuité avec des élèves de maternelle s’ils sont 30 par classe ? », s’interroge Dominique Bruneau.
3 novembre
Liberation
Les épreuves communes de contrôle continu : dans le brouillard
Fabian Berges, prof à Toulouse et secrétaire Sgen-CFDT, dénonce cette impréparation. «On est quand même début novembre, les premières épreuves doivent se dérouler en janvier, et il reste plein de questions. Par exemple, si on veut que les élèves soient dans les conditions du bac, avec les tables un peu espacées et deux surveillants par salle, alors que fait-on des autres élèves de seconde pendant ce temps ? Dans quelles conditions va-t-on corriger ? Jusqu’ici, pour le bac, nous avions du temps de décharge. Corriger une copie du bac, ce n’est pas comme pour une copie lambda. Il faut s’approprier les critères de correction établis par l’inspection, être concentré. Ce n’est pas quelque chose que l’on fait à 10 heures du soir, crevé, après la journée de cours. Il y va de l’avenir des élèves.» Ce brouillard dans lequel les équipes baignent depuis la rentrée entretient le sentiment d’une réforme conçue trop vite. «Le plus douloureux, c’est vis-à-vis des familles. Elles demandent comment les choses vont se passer, et nous, en face, on n’a pas de réponse à apporter. Cela suscite des réactions. ça dégrade la qualité de notre travail. Tout concourt pour nous planter.»