Revue de presse
30 juin
LA CROIX
Le Conseil d’évaluation de l’école entre en scène
Une clarification nécessaire pour répondre aux inquiétudes qui s’expriment déjà. « L’évaluation des établissements peut avoir du sens, à condition qu’on n’en confonde pas les objectifs, qu’elle se situe bien du côté de l’accompagnement professionnel collectif et qu’elle n’aboutisse pas à un énième classement à la une des médias, source de concurrence délétère entre écoles », met ainsi en garde Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
26 juin
BFMTV
L’objectif: donner des indications aux jurys qui examineront les dossiers des lycéens. Pour trancher, ils détiendront les livrets des élèves mais pourront aussi consulter les résultats des établissements obtenus lors des trois dernières éditions du bac ainsi que les taux de mention. Pour Alexis Torchet, le secrétaire national du Sgen-CFDT qui représente tous les personnels de l’Éducation nationale, ces pratiques de révisions de note sont doublement pénalisantes.
« Cela risque de nuire aux lycéens, qui passent certes le baccalauréat mais qui préparent surtout, pour nombre d’entre eux, leur entrée dans l’enseignement supérieur, juge-t-il pour BFMTV.com. Et cela porte atteinte au crédit du contrôle continu et à la valeur du bac 2020. Les lycéens méritent mieux que ça. »
AEF
LPPR : le CTMESRI rejette le projet de loi à 7 voix contre, 5 pour et 3 abstentions
Comme le souligne Christophe Bonnet, élu Sgen-CFDT sur Twitter, ce comité technique était l’occasion d’un « examen détaillé d’articles de la LPPR qui ne font pas couler d’encre mais qui auront des conséquences ».
25 juin
NEWS TANK
Projet de LPPR : le CTMESR rejette le texte avec sept voix contre et cinq pour
L’abstention du Sgen-CFDT est un « geste d’ouverture », indique Françoise Lambert, secrétaire fédérale du syndicat, à News Tank, le même jour, dans l’attente de « négociations importantes » sur :
• le dispositif « au moins 1 pour 1 » auquel s’est engagée Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, par écrit, consistant ce que tout recrutement sur une « chaire de professeur junior » puisse s’accompagner d’au moins une promotion supplémentaire dans le corps des professeurs ou de directeurs de recherche, « afin que les maîtres de conférences et les chargés de recherche ne soient pas pénalisés dans leur déroulé de carrière » ;
23 juin
VOUS NOUS ILS
Un mois de juin compliqué pour les directeurs d’école et chefs d’établissement
Au lycée, où le retour n’est pas obligatoire, Sylvie Perron, ancienne proviseure du lycée Robert-Schuman, à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) et secrétaire fédérale en charge des personnels d’encadrement au Sgen-CFDT, ne doute pas que les enseignants vont redoubler de « bonnes idées et pratiques » pour aller plus loin dans l’acquisition de connaissances. Comme ils l’ont fait jusque là. « Les professeurs ont beaucoup travaillé, ils ont produit davantage et différemment pour maintenir la continuité pédagogique. En présentiel, ils vont pouvoir retrouver les interactions qui portent leurs cours », se réjouit-elle, sans gommer les potentielles difficultés rencontrées. Comme tous, elle accueille favorablement ce retour à l’école :« La seconde est une classe d’orientation, un pilier. Il fallait qu’on revoie les lycéens pour construire leur parcours. En première, l’oral de français ayant fort heureusement sauté, il nous faut nous concentrer sur l’essentiel. Les élèves vont abandonner une spécialité pour n’en garder que deux. Quant aux terminales, nous devons être avec eux jusqu’au bout. Leur parcours n’est pas terminé. »
22 juin
RUE89 Strasbourg
Heureusement qu’ils reviennent lundi ! » Les profs à bout après 3 semaines de déconfinement partiel
Sur son site internet, le syndicat Sgen-CFDT Alsace évoque la possibilité d’assurer deux jours en présence des élèves, puis deux jours à distance. L’enseignant pourrait aussi effectuer l’intégralité de ses 18 heures au collège, mais le travail lié aux cours à distance doit alors être délégué à un collègue, qui, lui, ne fera pas de présentiel.
AEF
2S2C : Avec qui et pour quoi faire ? Quel est leur avenir ? AEF info dresse un 1er bilan du dispositif
Il n’en demeure pas moins que la diversité des situations, selon les communes, a ému les associations d’élus, les syndicats enseignants et les structures d’éducation populaire. Dans une tribune publiée le 29 mai, le Réseau français des villes éducatrices, la Ligue de l’enseignement, Jeunesse au plein air, les Francas, l’Andev, l’ORTEJ et le Céméa, soutenus par la FCPE, le Sgen-Cfdt et l’Unsa, dénonçaient ainsi une « irruption dans le temps scolaire d’intervenants sans aucune garantie pédagogique, ni conditions d’agrément ».
20 juin
BFMTV
QUE RISQUENT LES PARENTS QUI NE REMETTRAIENT PAS LEURS ENFANTS EN CLASSE CE LUNDI?
Selon le code pénal, un parent qui soustrait son enfant à ses obligations légales « au point de compromettre la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation » est puni de deux ans de prison et de 30 000 euros d’amende. Même point de vue pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « L’objectif, c’est que les enfants renouent un lien avec l’école, remarque-t-elle pour BFMTV.com. Pas de générer des conflits avec les familles. » Mais dans tous les cas, les absents seront notés. « L’appel sera fait », notamment pour des questions de responsabilité juridique.
Pour les écoliers et collégiens, il s’agit de retrouver un rythme, un cadre, des horaires et des réflexes de travail. « On ne va évidemment pas essayer de rattraper le temps perdu ou de boucler le programme », pointe Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT. Mais elle assure que du travail scolaire sera proposé, « les enseignants savent, avec un groupe d’élèves, poursuivre un parcours qui ait du sens ». Sans compter la dimension sociale de l’école.
19 juin
AEF
LPPR : le Cneser, tendu, devrait se poursuivre cette nuit. La ministre négocie pour faire accepter les tenure-tracks
Le vote sur l’article 3 relatif aux tenure-tracks n’a pas eu lieu : alors que de nombreux amendements de suppression de cet article avaient été déposés par les organisations syndicales, la ministre a interrompu la séance puis est revenue avec une proposition : « travailler sur un dispositif permettant la promotion d’un MCF et CR vers les corps de PR et DR à chaque recrutement de chaire de professeur junior… pour répondre aux inquiétudes de la communauté scientifique », relate Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, sur Twitter. « La CFDT reste opposée au dispositif ‘chaires de professeur junior’ mais est prête à travailler sur l’amélioration du déroulé de carrières des MCF et CR qu’elle revendique depuis le PPCR », ajoute-t-il.
AEF
Une interfédérale de l’Éducation nationale demande un « plan d’investissement » en vue de la rentrée de septembre
Alors que le MEN consulte depuis plusieurs jours les syndicats pour préparer la rentrée scolaire 2020 (lire sur AEF info), une interfédérale (Unsa Éducation, FSU, CGT Educ’action, Snalc, Sgen-CFDT, Sud, Faen) demande la construction d’un « plan d’investissement dans l’éducation »
AEF
LPPR : le Cneser vote en faveur du projet de loi après 21 heures de débats
« Nous avons obtenu beaucoup, même si ce n’est pas suffisant. C’est pourquoi nous avons panaché notre vote : huit voix contre, cinq pour et trois abstentions », déclare Franck Loureiro, secrétaire général du Sgen-CFDT. « Le combat n’est pas fini : il va maintenant falloir entamer la tournée des sénateurs et des députés pour faire avancer nos amendements qui n’ont pas été retenus. »
Si cette loi « n’est pas celle que l’on attendait », le syndicaliste se réjouit que le ministère se soit enfin décidé à « négocier », ayant accepté la moitié des 33 amendements du Sgen-CFDT. Il se félicite notamment d’avoir obtenu :
- l’engagement du « au moins 1 poste de PU ou de DR ouvert à la promotion pour 1 recrutement en chaire de professeur junior » ;
- un plancher pour la durée du CDI de mission qui sera intégré dans les textes réglementaires, ainsi que des éléments de sécurisation et un délai de prévenance pour la fin des contrats ;
- que tous les amendements sur le rapport annexé aient été retenus un protocole d’accord sur le déroulé de carrière des MCF et CR, ainsi qu’un engagement sur la convergence de la politique indemnitaire des ITA et ITRF et sur le repyramidage du corps des ITRF.
N’endosse pas la responsabilité du vote final. Interrogé sur les critiques qu’essuie le syndicat notamment sur les réseaux sociaux, Franck Loureiro se veut très clair : « Il faut que chacun balaie devant sa porte. Je rappelle que le vote à bulletin secret a été demandé par la CGT et l’Unef, soutenus par la FSU et Solidaires. En aucun cas par nous, car nous avons toujours assumé nos responsabilités. Par ailleurs, la responsabilité du vote final positif ne peut pas nous être imputée : je rappelle que la CGT a huit voix mais a quitté la réunion avant la fin et que la FSU a neuf voix mais que seuls deux de ses membres, ceux du SNCS, étaient présents. Ils pouvaient donc, chacun de leur côté, faire basculer ce vote qui s’est joué à six voix près. » Pour lui, il est inconcevable, en démocratie, de ne pas voter : « C’est ce qu’a fait FO par exemple. Ils jugeaient que ce texte n’était pas amendable et n’ont pas déposé d’amendements. Mais ils sont restés jusqu’au bout pour voter contre. »
18 juin
LE JOURNAL DU DIMANCHE
Retour à l’école : un protocole sanitaire allégé mais toujours des interrogations
« Nous ne sommes pas dans un retour à la normale », alerte Catherine Nave-Bekhti, du syndicat Sgen-CFDT. « Il faut réaménager le temps, l’espace, la circulation au sein des établissements. Les règles d’hygiène, réaffirmées, nécessitent plus de contrôle des adultes, donc plus de temps. Certains établissements n’ont pas beaucoup de sanitaires. Même si le protocole est allégé, le travail de réorganisation est conséquent ».
Un point fait tiquer les syndicats : le décret du 14 juin 2020, qui impose la règle d’un mètre de distance, sans laisser la place à l’adaptation. « Dans les écoles élémentaires et les collèges, l’observation d’une distanciation physique d’au moins un mètre s’applique uniquement dans les salles de classe et tous les espaces clos, entre l’enseignant et les élèves ainsi qu’entre chaque élève lorsqu’ils sont côte à côte ou qu’ils se font face », peut-on lire.
« Il y a une forme d’injonction contradictoire entre le protocole transmis, assez éloigné de ce qui a été publié dans le décret, souligne Catherine Nave-Bekhti. Un décret a plus de force juridique qu’un protocole, les agents sont dans un entre-deux loin d’être confortable ». Elle déplore également la parution tardive de ce protocole, dans la soirée de mercredi. « Les personnels ont deux jours pour se préparer et informer les familles : cela génère une tension forte ». Pris en étau entre les contraintes sanitaires et les familles qui attendent des explications, les directeurs d’établissements sont exténués.
AEF
Comment la LPPR prévoit de simplifier le contentieux relatif au recrutement des enseignants et chercheurs (étude d’impact)
Le Sgen-CFDT demande lui aussi le retrait de cet article, plaidant à sa place pour l’instauration d’un contrôle par le recteur de région académique, chancelier des universités
17 juin
CNEWS
MON ENFANT EST-IL OBLIGÉ DE RETOURNER À L’ÉCOLE CE 22 JUIN ?
Du côté du Syndicat général de l’Éducation Nationale CFDT (SGEN-CFDT), on est conscient de cette charge mentale qui pèse sur les lycéens, même si « pendant le confinement, les professeurs principaux en charge des élèves, ont été très centrés sur l’orientation », atteste Alexis Torchet, secrétaire national du SGEN-CFDT.
ACTU.FR
Parcoursup : la détresse des lycéens toujours en attente d’une réponse
Du côté du Syndicat général de l’Éducation Nationale CFDT (SGEN-CFDT), on est conscient de cette charge mentale qui pèse sur les lycéens, même si « pendant le confinement, les professeurs principaux en charge des élèves, ont été très centrés sur l’orientation », atteste Alexis Torchet, secrétaire national du SGEN-CFDT.
AEF
LPPR en Cneser : une intersyndicale demande le retrait du texte. Le point sur les principaux amendements syndicaux
Le Sgen-CFDT propose également plusieurs amendements au rapport annexé :
faire référence au PPCR afin que soit respecté le principe d’un déroulement de carrière « sur deux grades » ;
préciser que la revalorisation annuelle des chargés de recherche et des maîtres de conférences sera « d’au moins 15 % » ;
supprimer la phrase relative au « rôle particulier joué par les Écoles normales supérieures dans la formation des futurs enseignants-chercheurs et chercheurs » ;
ajouter une phrase annonçant le lancement d’un « travail » sur le déroulement de carrière des enseignants-chercheurs et les chercheurs (« par exemple diminution de la durée de certains échelons, passage de la classe normale à la hors classe, suppression du contingentement de la hors échelle B, augmentation des possibilités de promotion aux corps de PR et de DR… ») ;
remonter de 10 % à 25 % d’ici 2022 la hausse du financement de base des laboratoires.
Article 2 : Crédits budgétaires et actualisation. Le Sgen-CFDT propose d’augmenter l’effort à 6,5 Md€ sur dix ans (au lieu de 5 Md€), avec une programmation de 1 Md€ de plus par an les trois premières années, puis une hausse de 0,5 Md€ les années suivantes. Le SNPTES propose lui aussi une programmation « plus ambitieuse », demandant à ce que l’objectif fixé par le MESRI soit réalisé en cinq ans au lieu de dix.
Le Sgen-CFDT suggère par ailleurs de repousser la première actualisation de la LPPR de 2023 à 2027 afin que « la programmation engage la prochaine majorité, quelle qu’elle soit, sur la durée du quinquennat ». Le SNPTES demande, lui, une actualisation tous les deux ans « afin de s’assurer de la bonne mise en œuvre du financement et des actions portées ».
Article 3 : Chaires de professeur junior. Le Sgen-CFDT et le SNPTES demandent la suppression pure et simple de cet article. « Ce n’est qu’en renonçant à cette mesure inacceptable pour nos collègues que le gouvernement pourra être entendu par la communauté sur le reste de son projet », argue le Sgen-CFDT. Sup’Recherche-Unsa, propose de son côté de les restreindre aux seuls chercheurs et de les limiter à 10 % des recrutements de DR [et non 25 %]. Enfin, pour la titularisation, il demande le maintien de l’HDR et de la qualification, ainsi que l’examen par un comité de sélection.
Article 4 : Doctorat et post-doc. Le Sgen-CFDT demande de rajouter dans la loi le fait que dans un contrat doctoral de droit privé, les 5/6e du temps doivent être réservés au travail de recherche. Il propose aussi de supprimer le contrat post-doctoral de droit public comme celui de droit privé, « contrat précaire de plusieurs années » qui « liera pied et poing les docteurs à un établissement ». En amendement de repli, il propose que le contrat post-doctoral soit conclu « au plus tard trois ans après l’obtention du diplôme de doctorat, pour une durée maximale de deux ans [et non trois], renouvelable un an [et non une fois] ». Sup’Recherche-Unsa demande « une durée minimale de six mois, renouvelable pour une durée maximale de 6 ans », indiquant qu’ « aujourd’hui, des institutions parisiennes ayant pignon sur rue proposent des post-docs de trois mois ».
Article 5 : CDI de mission scientifique. Le Sgen-CFDT plaide pour la suppression de cet article, estimant que « le droit actuel prévoit déjà la cessation de contrat d’un CDI dès lors qu’il n’a plus d’objet » et que « le seul but de cet article est donc d’affranchir les établissements de leurs responsabilités en matière de reclassement de l’agent, ce qui nous semble incompatible avec le principe de responsabilité sociale des employeurs ». En amendement de repli, le syndicat propose pour ce contrat une durée minimale d’un an et qu’il se transforme en vrai CDI au bout de six ans s’il n’est pas rompu. Il propose aussi d’encadrer la notion de projet de recherche en ajoutant que « l’employeur devra justifier de l’arrêt effectif de l’activité associée au projet de recherche qui ne doit pas être poursuivie par l’emploi de nouvelles personnes contractuelles ayant des missions similaires ». Sup’Recherche-Unsa demande « une durée minimale de trois ans » et un « délai de prévenance de trois mois ».
Article 6 : doctorants et chercheurs étrangers bénéficiaires d’un financement dédié dans le cadre d’un séjour de recherche. Le Sgen-CFDT propose d’étendre l’accueil des étudiants étrangers aux établissements publics de recherche de droit privé.
Article 7 : Avancements et promotions en cours de détachement ou de mise à disposition. S’il est d’accord avec la possibilité pour un agent en détachement de changer de grade, le Sgen-CFDT refuse en revanche qu’il puisse changer de corps. « Cette disposition mériterait en tout cas un accompagnement réglementaire précis, négocié avec les partenaires sociaux », dit-il.
Article 8 : Maintien en fonction des professeurs et directeurs de recherche lauréats de grands appels à projet. Le Sgen-CFDT propose la suppression de cet article : « L’arrivée de l’âge de la retraite est un événement assez prévisible, il faut apprendre à passer la main ! », plaide-t-il. Sup’Recherche et le SNPTES demandent quant à eux que cette disposition soit étendue aux MCF et chargés de recherche, par « mesure d’égalité ».
Article 11 : Agence nationale de recherche. Le Sgen-CFDT demande qu’une quote-part de 50 % du préciput soit reversée à l’unité de recherche de l’établissement.
LE MONDE
A l’université, la préparation de la rentrée vire au casse-tête
« Nous sommes déjà en pénurie d’enseignants-chercheurs et nous attendons encore plus de 20 000 étudiants supplémentaires à la rentrée 2020, souligne Franck Loureiro, du SGEN-CFDT. Il faudra du tutorat, de l’accompagnement individualisé, surtout en première année, sinon on court à la catastrophe, le coût social de l’échec est bien plus élevé que cet investissement nécessaire. »
16 juin
L’ALSACE.FR
Des équipes « épuisées », des parents « choqués »
En fin d’année, « sans pression scolaire, cela a un intérêt », admet Stéphane Bochard, référent des personnels de direction au Sgen-CFDT qui, comme Isabelle Marchand, au SNPDEN, syndicat des chefs d’établissements, attend des précisions, sans doute ce mardi, avant de devoir mettre en place encore des groupes différents. « Les familles attendent des réponses. Certains collèges en sont à leur quatrième emploi du temps, il y a de l’épuisement professionnel », soupire cette dernière. Laurent Gomez, au Sgen-CFDT ne dit pas autre chose, évoquant même « un ras-le-bol face à des changements incessants ».
15 juin
HUFFINGTON POST
Rouvrir les écoles, une « bonne nouvelle » et un casse-tête pour les directeurs et professeurs
“On sait déjà que la question de l’espace entre les élèves, dans certaines écoles, ne permettra pas forcément d’accueillir tous les élèves. Le risque, c’est qu’il y ait un écart entre l’annonce faite à la population et ce que pourront réellement faire les personnels de l’éducation nationale”, regrette Catherine Nave-Bekhti secrétaire générale du Sgen-CFDT, contactée par Le HuffPost.
Au-delà de cette question d’espace, elle s’inquiète de “tout le travail de réorganisation des groupes de circulation dans les écoles, car les gestes barrières perdurent”. Il faudra donc veiller, si le protocole confirme ces règles, à ce que des groupes d’élèves de classes différentes ne se croisent pas dans les couloirs, dans la cour de récréation ou à la cantine.
LES ECHOS
Ecoles, collèges : Jean-Michel Blanquer fait sauter la règle des 4 m2 par élève
Il n’exclut pas, en certains endroits, le maintien d’organisations « en demi-groupes et demi-semaines ». Attention à ne pas rendre les enseignants responsables de « l’écart entre la volonté politique et ce que permet le cadre réglementaire », met aussi en garde Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT.
LA CROIX
Retourner à l’école fin juin, pour quoi faire ?
Du point de vue des apprentissages, cette fois, quel profit tirer de ces deux semaines de cours ? « Revoir les professeurs et les camarades constitue un objectif en soi », répond Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. « Il faut aussi établir de façon personnalisée un bilan de fin de parcours, retrouver la forme scolaire habituelle et une dynamique d’apprentissage », plaide-t-il. « Pas question en revanche de terminer à tout prix le programme, alors qu’il a été demandé aux professeurs, au début du confinement, de privilégier les révisions… Il s’agit avant tout de permettre aux élèves comme aux professeurs de mieux se préparer à la rentrée de septembre. »
AEF
Retour obligatoire à l’école : les syndicats sont sceptiques sur l’accueil de tous les élèves et redoutent des tensions
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, abonde : « Il y a un risque d’attentes déçues parce qu’on n’explique pas suffisamment que des contraintes peuvent amener à ne pas accueillir tout le monde. Cela a déjà été une source de tensions entre l’école et les familles, et cela pourrait recommencer, surtout ajouté au ‘prof bashing’ que nous connaissons ces jours » .
BFMTV
Ce sont également les craintes de Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du Sgen-CFDT, un syndicat qui représente tous les personnels de l’Éducation nationale.
« Nous n’avons pas encore les détails du nouveau protocole sanitaire (qui devrait être dévoilé ce mardi, NDLR) mais dans tous les cas, dans certaines classes, même en resserrant les rangées devant et derrière, on ne pourra pas avoir un mètre de distance entre chaque élève si l’on veut accueillir une classe entière, juge-t-elle pour BFMTV.com. Cela va forcément induire une limitation des effectifs. »
Une situation qui se règlera certainement au cas par cas. « Entre les écoles qui possèdent plusieurs lieux de récréation ou un seul, plusieurs escaliers pour rejoindre les étages ou un seul, celles qui ont un grand réfectoire et peuvent le diviser en plusieurs espaces ou pas. Il y aura un écart entre le discours général et ce que pourront faire les établissements concrètement selon leurs locaux », met en garde Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT.
Si une priorisation des enfants n’est plus à l’ordre du jour, cette représentante des personnels de l’Éducation nationale évoque plusieurs pistes, notamment la scolarisation des enfants par rotation ou une complémentarité d’accueil proposé par les communes qui le peuvent.
« Dans tous les cas, les familles seront informées avant la fin de la semaine des modalités qui seront proposées à partir de lundi prochain », prévient-elle.
La secrétaire générale du Sgen-CFDT redoute aussi que les enseignants ne se retrouvent en porte-à-faux entre les consignes officielles et les capacités sur le terrain. « Il ne faudrait pas que cela nourrisse le discours selon lequel les personnels de l’éducation y mettent de la mauvaise volonté. Nous souhaitons tous que les écoles rouvrent et pouvoir de nouveau accueillir les enfants. »
AEF
Présentation de la LPPR au Cneser : le quorum a été atteint mais « il n’y a pas eu un seul discours positif sur la loi »
SGEN-CFDT : « SI L’EFFORT EST BIEN LÀ, IL N’EST PAS ENCORE SUFFISANT »
« Personne ne sera surpris que l’intervention de la CFDT débute par l’expression de notre très fort mécontentement d’abord quant à la méthode. Si nous avons effectivement débuté dès février 2019 les discussions sur le projet de LPPR, ce n’est que le week-end dernier que nous avons reçu le projet de loi dans son intégralité ainsi que l’ensemble des documents d’accompagnement. Ce n’est pas acceptable », déclare le Sgen-CFDT durant la séance .
« Pour la CFDT si l’effort est bien là, il n’est pas encore suffisant pour mettre fin au décrochage de la recherche française et revaloriser les carrières scientifiques. La CFDT reconnaît le premier pas fait. Mais elle le trouve encore bien trop hésitant. » Le syndicat ajoute que « les montants annoncés avant la crise doivent être repensés à la hausse », la recherche n’étant « pas une dépense mais un investissement pour faire face aux conséquences de la crise et préparer un nouveau projet de société où l’humain est au cœur des politiques publiques ».
AEF
Moyens, bâti scolaire, accompagnement personnalisé, programmes… Les attentes des syndicats pour la rentrée de septembre
« Nous avons besoin d’un long temps de discussion pour se donner le temps de la co-construction », ajoute Alexis Torchet, du Sgen-CFDT.
14 juin
OUEST FRANCE
Nantes. Réouverture totale des écoles le 22 juin : » Il faut que le protocole sanitaire saute »
Pour Gwenaël Le Guevel, secrétaire régional du Sgen-CFDT, il y a une grosse annonce : le 22 juin, tout le monde reprend comme avant. Si le protocole sanitaire est maintenu, ce n’est pas possible de laisser 1 mètre entre chaque élève, et 4 m2 par élève
.
13 juin
L’YVONNE REPUBLICAIN
Les clefs pour comprendre la polémique autour de l’absence des professeurs à l’école
Selon le syndicat Sgen-CFDT, le ministère de l’Éducation nationale aurait dû préciser les raisons de l’absence de certains professeurs sur le terrain : « C’est le protocole sanitaire mis en place par le gouvernement qui empêche certains enseignants de retourner en classe. Ne reprochons pas à l’école des choses qui lui ont été imposées », explique Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du Sgen-CFDT.
10 juin
CAFE PEDAGOGIQUE
Directions d’école : Les syndicats entre approbation et rejet de la loi Rilhac
« Pour le Sgen-CFDT, il convient de mener de front deux projets, le projet de statut de l’école pour en faire un établissement où les équipes pourraient avoir les moyens d’organiser et de mener à bien leurs projets adaptés au territoire et le statut de la direction d’école », écrit le Sgen Cfdt. « C’est en travaillant simultanément ces deux éléments : établissement et emploi fonctionnel du directeur que l’on pourra donner plus d’autonomie aux équipes notamment dans la possibilité d’adapter les projets au territoire par des actions de proximité. Seul un établissement peut garantir un fonctionnement différent notamment en termes d’autonomie budgétaire et administrative. » Pour lui, « définir un emploi fonctionnel, c’est aussi garantir un fonctionnement démocratique au sein de l’équipe pédagogique, le directeur, la directrice devenant le garant des décisions prises par le collectif équipe ».
9 juin
AEF
Une intersyndicale du 1er degré exprime une « grande inquiétude » au sujet des conseillers pédagogiques
Dans une tribune de mai 2020, le Snuipp-FSU, le SE-Unsa, le Sgen-CFDT et l’Association nationale des conseillers pédagogiques soulignent leur « grande inquiétude quant à la place et aux missions des conseillers pédagogiques dans le fonctionnement actuel du système éducatif ».
AEF
LPPR : une large intersyndicale demande le report de la consultation des instances « a minima à la rentrée »
La CFDT et la Fage, elles, demandent que le Cneser de vendredi soit consacré uniquement à une présentation de la loi par la ministre suivie d’un échange avec les membres du Cneser, et que le vote sur le texte et le débat sur les amendements des organisations syndicales soient reportés à un autre Cneser. Il s’agit de « laisser le temps au dialogue social », expliquent-ils.
LE MONDE
Un rapport sénatorial réclame la revalorisation du métier de directeur d’école
La création de postes de mission de direction − sans toucher au statut − est aussi au cœur d’une proposition de loi de la députée Cécile Rilhac (La République en marche), qui sera débattue dans l’Hémicycle « la semaine du 22 juin », selon l’élue du Val-d’Oise. Un hasard de calendrier qui n’en est pas vraiment un. La proposition de loi, « soutenue par la majorité », assure Cécile Rilhac, a été mise à l’ordre du jour « pour tirer les leçons de la crise » du Covid-19. « D’un point de vue politique, tout cela est très bien joué, commente Dominique Bruneau, en charge du premier degré au SGEN-CFDT. Avec la crise, il est devenu impossible de nier que le directeur n’est pas un enseignant comme les autres. »
Dans les rangs syndicaux, les avis sont partagés sur l’ouverture de ce nouveau front parlementaire, alors que l’agenda social, suspendu par le confinement, va reprendre sur le sujet. Le SGEN-CFDT soutient de longue date l’idée des « emplois fonctionnels »
LIBERATION repris par L’EXPRESS
Le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche a enfin été envoyé aux membres du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ils doivent l’étudier en séance vendredi pour une présentation en Conseil des ministres prévue le 8 juillet, mais «aucune date d’inscription à l’agenda parlementaire n’est prévue pour les prochaines semaines», précise la ministre Frédérique Vidal dans son courrier. «Le temps de concertation est réduit au minimum, ce qui est inacceptable pour une loi de cette importance», s’indigne Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Ce projet de loi contient un volet ressources humaines avec des propositions dont l’évocation avait mis une partie de la communauté des chercheurs dans la rue l’hiver dernier. Le Covid n’a pas rendu le gouvernement plus à l’écoute. «Les éléments qui faisaient un large consensus contre eux sont encore présents. Alors que ce n’est pas ce qu’attendent nos collègues et encore moins ce dont a besoin la recherche française», regrette Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT
8 juin
AEF
LPPR : « Le tour de force de se mettre tout le monde à dos en débloquant 25 Md€ pour la recherche » (F. Loureiro, Sgen-CFDT)
« On se fout de nous ! », réagit Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, au sujet de la LPPR dont le calendrier a subitement été accéléré en vue de passer en conseil des ministres le 8 juillet prochain. Le syndicaliste regrette que le volet RH du projet de loi n’ait pas été repoussé à après la crise, ne comprenant pas en outre pourquoi le MESRI s’accroche aux tenure-tracks qui font l’unanimité contre elles. Il déclare travailler en intersyndicale à la préparation d’une mobilisation à la rentrée.
Le syndicaliste ne cache pas son inquiétude quant à une radicalisation des positions. « Quand les organisations syndicales ne sont pas écoutées – et je dirais même pas respectées comme cela fut le cas pendant la réforme des retraites – on assiste à l’émergence de collectifs très radicaux – et très manipulés politiquement –, qui trouvent l’assentiment de gens très modérés. Il y a donc un vrai risque que la base se radicalise et que ça dérape, d’autant que les gens sont épuisés par la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre et qu’ils sont hypertendus. On en mesure encore mal l’impact psychologique, mais je vois autour de moi des gens très énervés ou qui fondent en larmes sans raison. Le timing n’est vraiment pas le bon. »
AEF
Formation des enseignants : le Sgen-CFDT déplore un « passage en force » ; pour le Snesup la réforme va « droit dans le mur »
Dans un communiqué publié le même jour, le Sgen-CFDT explique son rejet du projet d’arrêté master Meef lors des CTMEN des 20 mai et 2 juin. Ce texte est « extrêmement préoccupant », souligne le syndicat qui pointe que « l’alternance est réduite à un stage en responsabilité rémunéré pendant seulement 12 mois, la professionnalisation n’est pas suffisamment travaillée et tous les étudiants n’auront pas nécessairement à effectuer une période d’alternance pendant leur formation ».
Pour le Sgen-CFDT, qui attendait « une réforme systémique » de la formation des enseignants, « la mise en œuvre ce nouvel arrêté pour la rentrée prochaine est un passage en force ». De plus, « préparer cette réforme, même a minima pour la rentrée prochaine en intégrant l’alternance en S2, est strictement impossible », souligne le syndicat qui réitère sa demande de report d’un an de la réforme. Cette demande avait déjà été formulée par une intersyndicale le 6 avril
4 juin
CORSE MATIN
Le Covid-19, « révélateur » du sous-financement de la recherche
« Quand les crises arrivent, c’est trop tard pour investir massivement. On ne peut pas rattraper le temps perdu », note Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT.
3 juin
FRANCE 3 Bretagne
Retour au collège pour tous les niveaux : une reprise en pointillés pour quel intérêt pédagogique ?
Véronique Baslé, par ailleurs secrétaire au Sgen-CFDT, l assure : « il va être urgent du point de vue des élèves comme des enseignants de repartir du bon pied. On ne peut pas reprendre en septembre comme si rien ne s’était passé ; il y aura des retards à rattraper, des élèves à raccrocher. Les enjeux scolaires sont des enjeux sociaux » rappelle-t-elle.
« Les colonies de vacances éducatives évoquées par le gouvernement seront loin de suffire, il faut prendre les choses au sérieux » affirme-t-elle.
D’autant qu’il est impensable pour le syndicat de demander aux professeurs de travailler plus cet été :
LE FIGARO
Coronavirus : le casse-tête de la rentrée de septembre
Cette rentrée apparaît déjà comme un véritable casse-tête. D’abord parce que les établissements scolaires n’ont pas forcément le temps de la préparer : ils doivent actuellement gérer la reprise progressive des cours et son cortège d’obstacles à surmonter. «La reprise est toute fraîche. Les enseignants et personnels sont dans l’immédiateté pour répondre aux défis du ‘maintenant’, qui les accaparent totalement. Il faudra que les équipes puissent avoir du temps fin juin et début juillet pour préparer la rentrée de septembre», confirme Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-Cfdt.
2 juin
OUEST FRANCE
Une réouverture des lycées au compte-gouttes
Finis les cours classiques. L’année scolaire s’arrête le 4 juillet, mais les jeux sont faits, car tous les conseils de classe ont lieu avant le 10 juin. « Pour un vrai retour aux apprentissages, il aurait fallu desserrer le calendrier, explique Claire Guéville, du Snes-FSU. Les livrets scolaires doivent être remontés dans les jurys du bac avant le 19 juin. » Les équipes vont plus « accompagner les élèves dans leur parcours que finir les programmes », confirme Alexis Torchet, au Sgen-CFDT.