Revue de presse
31 mars
AEF
Bac et brevet 2021 : des syndicats demandent une « date butoir » pour connaître les éventuels aménagements
Le Sgen-CFDT plaide pour « neutraliser les épreuves écrites pour ne pas préparer les élèves qu’à ça mais aussi à la poursuite de leurs études », mais prône le « maintien de l’oral » en tant que « rite de passage ». Pour Sylvie Perron, secrétaire fédérale de l’organisation, il convient de profiter du mois de juin pour l’orientation.
Le Sgen-CFDT propose également de relancer le travail par cycle et suggère de « faire des conseils de cycle pour avoir une vision globale de l’élève ». Le Snalc rappelle n’être « pas favorable » aux cycles.
30 mars
Courrier Picard
NEWS TANK
École vétérinaire privée : une « vraie fausse bonne idée » pour le Sgen qui demande une concertation
Pour le Sgen-CFDT , il faut en effet former plus de vétérinaires. « 47 % des nouveaux diplômés qui s’installent sur le territoire se sont formés à l’étranger. Ils ont été formés en Belgique, en Espagne et en Roumanie. Ces jeunes françaises et français se sont expatriés pour se former à un métier convoité. Ceci se fait faute de places dans les écoles publiques nationales », dit-il.
29 mars
LES ECHOS
Covid : l’école et les parents sous pression avec la multiplication des fermetures de classes
« Je m’attendais à avoir une procédure et des attestations, mais je n’ai rien du tout, confie Patrick Vandriessche, directeur d’école (Sgen-CFDT) à Loos, dans la banlieue de Lille (Nord). Je ne sais même pas si c’est moi qui dois décider de fermer la classe ou quelqu’un d’autre. On a une fois de plus une communication qui fait défaut et aucun élément de langage à l’égard des familles. »
FRANCE INFO
Covid-19 : de plus en plus de classes fermées dans les écoles
Intervention de Catherine Nave-Bekhti
« Il me semble que cela ne suffit pas. Dans certains établissements scolaires, il reste très peu de classes qui peuvent fonctionner et l’on risque de se retrouver, si l’on maintient ses établissements, avec des établissements zombies », indique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT.
NEWS TANK repris par AEF
Appel du Mesri contre l’intégration de la Ferc-CGT au comité de suivi du protocole du 12/10/2020
Pour Franck Loureiro du Sgen-CFDT, cette décision du Mesri de faire appel « est une très bonne chose. Il en va de la crédibilité du gouvernement de vouloir rénover le dialogue social dans la fonction publique en responsabilisant à la fois les employeurs publics et les organisations par la signature d’accords majoritaires où chacun doit assumer sa décision de signer ou non devant les agents », indique-t-il à News Tank le 29/03/2021.
25 mars
NEWS TANK
Prime Covid : 9,25 M€ versés en 2020 à 18 884 bénéficiaires, un montant moyen de 490 €
Sgen-CFDT : « une réelle transparence » demandée au ministère après un bilan qui « ne satisfait pas »
« Nous entendons et nous partageons le caractère exceptionnel de la période et les contraintes que vivent vos services, cependant, sur ce bilan, nous ne sommes pas a priori opposés aux primes à partir du moment où le versement est transparent », indique le Sgen-CFDT lors la réunion du CT Mesri, qui avait « demandé un bilan suffisant pour vérifier l’équité et la transparence des critères ».
« Il nous semble aujourd’hui difficile d’imaginer la mise en œuvre d’une seconde prime sans bilan circonstancié sur la première prime. Nous vous avions proposé de prendre le temps de réaliser ce bilan… La non-réponse à nos demandes de précision ne nous satisfait pas, surtout si on compare aux bilans présentés par les autres ministères… Ceci interroge sur la capacité du ministère à évaluer les politiques publiques mises en œuvre dans son champ. »
Le Sgen demande « une réelle transparence dans la mise en œuvre de cette priorité présidentielle » et espère « que la faible qualité de ce bilan est liée à la conjoncture ».
LA GAZETTE DES COMMUNES
Vaccination du personnel scolaire : les territoriaux ne veulent pas être oubliés
Pour Catherine Nave Bekhti, il faut aussi des garanties concernant les jours de carence. « Certains vaccins peuvent occasionner des réactions fortes, justifiant une absence de quelques jours après la vaccination, pointe-t-elle. Il peut également être difficile pour les agents d’obtenir un rendez-vous de vaccination en dehors des horaires de travail. » Des questions que les employeurs territoriaux devront aussi aborder avec les organisations syndicales représentant les agents, insiste-t-elle.
24 mars
BFMTV
Ensuite, ils ne sont pas proposés dans tous les établissements. « Sur 40 écoles élémentaires dans ma circonscription, 3 ont été sélectionnées, une quatrième le sera prochainement », explique à BFMTV.com Nicolas Pucheu, adhérent du syndicat SGEN-CFDT, directeur d’une école élémentaire à Pessac (Gironde).
BFMTV
AVEC LE COVID-19, LES PROFESSEURS DES ÉCOLES ABSENTS SONT PLUS DIFFICILEMENT REMPLACÉS
« On a une grosse tension sur les remplacements dans les écoles », explique auprès de BFMTV.com Dominique Bruneau, membre du syndicat Sgen-CFDT, en charge de l’enseignement du 1er degré. « Quand quelques élèves sont positifs et qu’un enseignant est considéré comme cas contact, il est éloigné. Habituellement il est remplacé, mais aujourd’hui, on manque de remplaçants ».
AEF
EN BREF. Une intersyndicale d’enseignants demande « l’arrêt du profilage des postes dans les classes dédoublées »
Les organisations SE-Unsa , CGT éduc’action, Sgen-CFDT , Snudi-FO , Snuipp-FSU et Sud éducation demandent « l’abandon du profilage massif des postes dans les départements où les DSDEN envisagent de le pratiquer ». Dans un communiqué du 23 mars 2021, les syndicats rapportent que « quelques semaines à peine avant l’ouverture des procédures de mutation, nombre de professeurs des écoles ont appris qu’il leur faudrait, pour rester sur leur poste, justifier, dans le cadre d’un entretien avec leur hiérarchie, de leurs compétences à exercer des missions qu’ils assument déjà et envisager une mutation s’ils n’étaient pas retenus ». « En leur demandant encore une fois de faire leur preuve », les organisations jugent que « l’administration nie leur polyvalence et leur professionnalité ». Elles réclament « la garantie que les règles du mouvement basé sur un barème transparent soient respectées ».
23 mars
AEF
Bilan de la « prime Covid » dans les universités : 19 000 bénéficiaires, pour un montant moyen de 490 €
Le Sgen-CFDT regrette un bilan « insuffisant », « surtout si on compare aux bilans présentés par les autres ministères ». « Ceci interroge sur la capacité du ministère à évaluer les politiques publiques mises en œuvre dans son champ », déclare le syndicat. « Nous ne sommes pas a priori opposés aux primes à partir du moment où le versement est transparent », rappelle-t-il. Or en l’état, il lui est impossible de « vérifier l’équité et la transparence des critères ». « Nous aurions aimé a minima des données genrées ainsi que sur les catégories de personnels », ajoute le Sgen-CFDT. « Il nous semble aujourd’hui difficile d’imaginer la mise en œuvre d’une seconde prime sans bilan circonstancié sur la première prime. D’autant que cela s’inscrit dans la perspective du maintien du gel du point d’indice pour 2022. Or si les primes viennent compenser ce gel, nous maintenons que seule la revalorisation du point d’indice permettra une réelle reconnaissance de l’engagement des agents. »
AEF repris par Liberation
L’Unsa, le Sgen-CFDT et le Snalc demandent à Jean Castex un « accès prioritaire à la vaccination » pour les enseignants
Dans une lettre au Premier ministre datée du 23 mars 2021, le Sgen-CFDT , le Snalc , et l’ Unsa -Éducation « appellent le gouvernement à réviser sa politique vaccinale » et demandent que « les personnels des écoles et établissements scolaires bénéficient d’un accès prioritaire à la vaccination ». Il s’agit de « permettre à l’École de rester ouverte » alors que « les absences chez les personnels se multiplient »
BFMTV
LA LASSITUDE DE LA FONCTION EST GRANDE »: AVEC LA CRISE DU COVID-19, LES DIRECTEURS D’ÉCOLE DÉBORDÉS
Deux autres syndicats, le SE-Unsa et le Sgen-CFDT, ainsi que les associations GDiD (Groupement de Défense des idées des Directeurs d’école), et GTRID (Groupe de Travail et de Réflexion Indépendant de Directeurs) ont également signé le communiqué « pour sortir de l’ornière dans laquelle était englué le dossier de la direction d’école ». Une réunion s’est tenue hier avec le ministère de l’Education, lors de laquelle ils ont pu exposer leurs griefs.
LE MONDE
Pour les syndicats enseignants, les problèmes de remplacement, loin d’être isolés, révèlent un système scolaire à bout de souffle face à la situation sanitaire dégradée dans certains territoires. « Il y a de plus en plus d’endroits où il devient difficile de faire tourner les établissements, parce que tous les enseignants sont malades ou cas contacts au même moment, alerte Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT. On ne pourra pas continuer sans garantir de protection supplémentaire aux enseignants. »
LA CROIX
Faut-il revoir l’ordre des priorités vaccinales contre le Covid ?
« Soyons clairs : nous ne prétendons pas nous substituer aux médecins et aux épidémiologistes, et il semblait normal de commencer la campagne vaccinale par les personnes les plus à risques. Ceci étant, nous constatons qu’un certain nombre de travailleurs, du public ou du privé, sont massivement au contact d’un public très varié, parfois pas ou mal masqué, et dans des lieux clos, peu ou mal aérés, sans possibilité de respecter la distanciation physique. Ils se retrouvent dans des situations à risque, d’autant plus avec le variant dit « britannique » qui est plus contagieux. Nous souhaitons donc que ces personnes puissent accéder plus facilement à la vaccination, que ce soit par leur employeur ou par les différents circuits en place. Les employeurs publics comme privés ont des responsabilités en matière de protection des personnels. Dans le contexte actuel, l’accès à la vaccination fait partie des éléments de protection.
Pour maintenir un certain nombre de services privés ou publics, et c’est ce que le gouvernement semble vouloir faire, il faut garantir la protection de celles et ceux qui les assurent. C’est une question sociale : de quel service estimons-nous avoir besoin en priorité ? Oui, le résultat donnera peut-être l’impression d’une liste à la Prévert, mais nous devons prendre en compte les situations réelles de travail.
Bien évidemment, le secret médical doit primer, et cette vaccination prioritaire ne peut se faire que sur la base du volontariat. Il faudra donc des garde-fous au niveau des entreprises et des pouvoirs publics pour éviter que les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas être vaccinées soient empêchées de travailler ou mises à l’écart.
Dans l’enseignement, la situation devient urgente. Le gouvernement veut garder les écoles ouvertes mais dans les zones de circulation du virus, il s’avère de plus en plus compliqué de suppléer les agents malades ou cas contact. Pour certains établissements, une grande partie du personnel se retrouve arrêtée en même temps et c’est quasiment toute l’équipe qu’il faudrait remplacer ! Avec la vaccination, les personnes cas contact ne le seraient plus et pourraient continuer à exercer.
D’autant plus que quand un enseignant manque et n’est pas remplacé, les élèves se retrouvent souvent répartis dans les classes restantes. On brasse les enfants et on remplit les classes, en contradiction avec les protocoles sanitaires, pour assurer l’ouverture des écoles.
Le personnel porte le masque, mais les enfants en bas âge non et à la cantine ils l’enlèvent. Or, dans les cantines, du personnel accompagne les enfants, les aide, circule entre les tables. Beaucoup a déjà été fait dans les établissements, mais vous ne pouvez pas pousser les murs pour la distanciation ou créer des fenêtres quand il n’y en a pas. Les gestes barrières sont respectés mais la réalité du terrain a ses limites. Il faut en tenir compte dans la campagne vaccinale. »
18 mars
LIBERATION
Universités : un taux de réussite aux examens qui résiste à la crise
«Nous avons les mêmes remontées de terrain et cela a été une bonne surprise pour nous, témoigne Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Les étudiants se sont accrochés et les collègues ont beaucoup travaillé.»
17 Mars
LIBERATION
Franck Loureiro s’inquiète de cette dérive consistant à attaquer les chercheurs personnellement en raison de leur thème de recherche. «Cela demande une réaction forte du gouvernement. Il faut protéger les libertés académiques sans rentrer dans une forme de choix en fonction de la couleur politique des personnes», plaide-t-il avant de reconnaître que cette indignation sélective a été tant le fait «du gouvernement, de certains parlementaires que, parfois, de certains collègues».
16 mars
AEF
Concours du CNRS : la direction veut publier les listes de candidats admissibles par ordre alphabétique et non au mérite
SGEN-CFDT : CETTE DÉCISION « RUINE LA TRANSPARENCE DES CONCOURS »
« Le Sgen-CFDT Recherche EPST s’oppose à cette décision qui bafoue les règles jusque-là admises par l’ensemble de la communauté et dénature le jugement par les pairs réalisé par les sections du Comité national », réagit-il le 16 mars. « Cette absence de transparence marque le doute sur l’impartialité du jury d’admission et met à mal la confiance que tous et notamment les candidats portent sur l’organisation des concours au CNRS. »
Considérant que « la politique du CNRS s’exprime déjà dans les fléchages de postes au concours », le syndicat estime que « les jurys d’admission n’ont donc pas à remettre fondamentalement en cause le classement des jurys d’admissibilité sauf dans le cas où des informations inconnues de ces derniers pourraient s’opposer à la nomination d’un lauréat ».
« La volonté de cacher le classement des jurys d’admissibilité laisse penser que la direction du CNRS estime que ces jurys ne sont pas légitimes pour décider du mérite des candidats et pire encore, que la direction préfère classer les candidats suivant la politique qu’elle entend mener et non pas suivant le mérite », déclare le Sgen-CFDT. Pour lui, « les seules instances de jugement par les pairs sont les sections du Comité national », et il « demande à la direction du CNRS de revenir sur cette décision afin que les jurys d’admissibilité puissent communiquer les listes par ordre de mérite comme cela a toujours été le cas ».
12 mars
AEF
Carrière et rémunération : les points de discussion du comité du suivi des mesures RH de la LPR
Là aussi, les discussions sont très complexes « mais passionnantes » selon les syndicats. « Nous devons faire des choix justes afin de pouvoir les expliquer aux collègues », relève le Sgen-CFDT. « Il y a des effets en cascade : donner plus de primes aux C, c’est bien. À condition de ne pas déclasser les B. »
Café pédagogique
Directeurs : Le Sgen et la Cgt opposés sur la loi
« Le Sgen-CFDT attend maintenant que les décrets et arrêtés d’application à venir s’écrivent dans le cadre d’un dialogue social constructif. Ces textes réglementaires devront reconnaître à leur juste hauteur les responsabilités des directrices et directeurs et faire en sorte que l’autorité fonctionnelle qui leur est confiée permette de redonner du pouvoir d’agir pour l’ensemble des professionnels des écoles ». Le Sgen souhaite « aller vers un statut juridique » pour les écoles : en faire un établissement.
11 mars
AEF
Volet RH de la LPR : le TA de Paris enjoint au MESRI de convier la Ferc-CGT aux réunions du comité de suivi
Le Sgen-CFDT fait part de son « étonnement » quant à cette décision du TA et « étudie la possibilité de la contester auprès des autorités compétentes ». « En effet, cette décision contredit celle rendue par le Conseil d’État le 25 novembre 2020 qui déboutait la même organisation d’une demande similaire concernant cette fois-ci le comité de suivi du Ségur de la santé », explique-t-il. « Cette décision contrevient aussi à l’ordonnance relative à la négociation et aux accords collectifs dans la fonction publique publiée du 17 février 2021. Lors du vote au CCFP, il est d’ailleurs à noter que cette ordonnance n’a recueilli aucun vote défavorable. L’article 8 de cette ordonnance stipule qu’un comité de suivi est désigné pour chaque accord conclu et qu’il est composé de membres désignés par les seules organisations syndicales signataires de l’accord et de représentants de l’autorité administrative ou territoriale compétente. Pour le Sgen-CFDT, c’est la condition d’un syndicalisme d’acteurs qui s’engage et rend des comptes à ses mandants, un syndicalisme qui assume ses choix. »
Pour le Sgen-CFDT, c’est la condition d’un syndicalisme d’acteurs qui s’engage et rend des comptes à ses mandants, un syndicalisme qui assume ses choix. »
AEF
Le Sénat adopte la proposition de loi sur la direction d’école en ajoutant une « autorité fonctionnelle »
Le Sgen-CFDT, dans un communiqué du 11 mars, « salue l’adoption » de la PPL qui offre la « reconnaissance législative d’un métier fondamental de l’école » et souhaite que les « textes réglementaires reconnaissent à leur juste hauteur les responsabilités des directrices et directeurs et faire en sorte que l’autorité fonctionnelle qui leur est confiée permette de redonner du pouvoir d’agir pour l’ensemble des professionnels des écoles ».
NEWS TANK
Protocole rémunérations et carrières : la Ferc-CGT doit être conviée au comité de suivi (TA de Paris)
Cette décision est « incompréhensible », indique de son côté Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT, à News Tank.
« Le Sgen-CFDT s’étonne de cette décision en pleine discussion du projet de décret sur les accords majoritaires dans la fonction publique qui prévoit de responsabiliser les employeurs publics et les organisations syndicales en leur permettant de s’engager en signant des accords et d’assumer les conséquences de leur signature ou non-signature auprès des agents », précise-t-il.
9 mars
LE MONDE
La guerre du bac n’aura pas lieu
« Certains problèmes que pose cette réforme n’ont pas été réglés », souligne Alexis Torchet, du SGEN-CFDT. Le Covid-19 a transformé le comité de suivi en cellule de gestion de crise chargée d’adapter les épreuves à la situation sanitaire. « Mais nous n’avons pas tranché la question des épreuves au 15 mars, alors que le comité a toujours dit qu’il y avait un problème, rappelle le syndicaliste. On a pris des épreuves de juin pour les déplacer en mars, ce qui n’a aucun sens. »
Pour beaucoup d’observateurs, l’examen de 2022 ne pourra pas être celui envisagé avant la crise, « trop imparfait », selon le mot d’Alexis Torchet.
4 mars
AEF
Le MEN installe des groupes de travail pour réfléchir à des aménagements de programmes
L’aménagement des programmes, dans la perspective de septembre prochain, va être discuté dans le cadre de groupes de travail multilatéraux chargés chacun d’un niveau, précise Alexis Torchet du Sgen-CFDT.
Ainsi, quatre groupes de travail, consacrés chacun à un niveau d’enseignement (1er degré, collège, lycée général et technique, lycée professionnel) ont vocation à se réunir, une première fois d’ici quinze jours, indique Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. Il sera question des programmes : de leur aménagement, d’une priorisation des thèmes voire d’un allègement.
À ce stade, « la question de la méthode de travail se pose », estime Alexis Torchet. Il regrette, par ailleurs, l’absence de volonté du MEN « de travailler sur le long terme, alors que l’accompagnement doit être pensé » sur cette temporalité.
2 mars
AEF
Lycée : comment fonctionne le nouveau dispositif de « professeur référent » ? Exemples en Isère et dans les Deux-Sèvres
De son côté, Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT, se satisfait du projet : « Nous défendons de longue date l’idée qu’il fallait, à côté des classes et des conseils de classes, construire des groupes de tutorat. Dans le contexte de la réforme du lycée, le travail de professeur principal a été rendu encore plus difficile. Nous étions donc demandeurs de cette évolution, même si nous souhaitons que les professeurs soient formés. »
AEF
Éducation prioritaire dans l’académie de Lille : que pensent les syndicats de l’expérimentation des CLA ?
Divers indicateurs ont permis de sélectionner un ensemble d’écoles, collèges et lycées présentant « un certain équilibre » entre les départements concernés, détaille Catherine Bodet du Sgen-CFDT
L’IPS a suffi, seul, pour retenir les LP, « tellement les niveaux étaient faibles », rapporte Catherine Bodet. La sélection des lycées généraux et techniques s’est, quant à elle, faite au regard également des résultats des lycéens aux tests effectués en seconde et de la part d’élèves issus de l’éducation prioritaire, se félicite la responsable du Sgen-CFDT.
D’après les indications du Sgen-CFDT Nord-Pas-de-Calais, la prise en compte de l’implication des professeurs en CLA dans l’évolution de carrière sera traitée au niveau du ministère. « Il semble acquis que les agents ayant exercé dans une école ou établissement labellisé CLA » bénéficieront d’un certain avancement leur permettant d’être éligibles à la classe exceptionnelle, rapporte Catherine Bodet qui évoque « d’autres leviers envisageables, comme l’accélération de carrière aux 6e et 9e échelons par exemple ».