Revue de presse
29 septembre
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
JM Blanquer expérimente la fin des classes fermées dès le 1er cas de covid
c’est le Sgen Cfdt qui ‘estime que des mesures de prévention combinées doivent être maintenues : l’aération des locaux reste problématique, les tests réactifs ne doivent pas aboutir à abandonner une stratégie de tests plus ambitieuse ». Dans le premier degré, le masque sera dans beaucoup d’endroits la seule protection des enseignants. Même s’il est peu confortable, ils n’ont pas intérêt à la tomber.
LA DÉPÊCHE
Lors de la rentrée scolaire, il y a un mois, Jean-Michel Blanquer avait annoncé que 600 000 tests salivaires seraient effectués chaque semaine. Selon le syndicat Sgen-CFDT, « on est loin du compte ».
« Trop peu de tests sont pratiqués chaque semaine, alors que toutes les autorités de santé et les autres pays signalent que c’est bien par cet outil que l’on peut sécuriser le bon fonctionnement des établissements en s’assurant que les élèves positifs au Covid-19, et a fortiori, asymptomatiques, ne contaminent pas les autres », explique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du syndicat.
Catherine Nave-Bekhti estime ainsi que les acteurs n’ont « qu’une vision partielle de l’épidémie ».
Une démarche jugée « intéressante » par Catherine Nave-Bekhti, du Sgen-CFDT. « On souhaiterait pouvoir étendre une telle initiative aux autres niveaux scolaires, de même que le principe de ne pas tester des élèves cas contacts parce qu’ils sont vaccinés nous pose problème ».
Ce que partage également Catherine Nave-Bekhti, notamment à l’heure où l’obligation du port du masque en classes en primaire est levée dans certaines zones selon la situation épidémiologique. Une mesure qui « peut s’entendre », selon la secrétaire générale, « à condition de se baser sur le taux d’incidence de cette tranche d’âge là et de permettre de bonnes conditions d’aération », ce pour quoi, souligne-t-elle, « bon nombre de travaux sont nécessaires dans les établissements ».
28 septembre
AFP repris par la Voix du nord, LES ECHOS START
Université: de plus en plus d’étudiants mais les moyens « ne suivent pas »
Françoise Lambert, secrétaire générale au Sgen-CFDT rappelle que la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé 650 postes en plus en 2022, « ce qui est une bonne chose ». Mais « la situation est tellement catastrophique que cela ne peut suffire », déplore-t-elle.
« Ca craque de partout, c’est l’asphyxie: on croise de plus en plus de personnels épuisés, en burn out, sous pression avec la reprise à 100% en présentiel, il y a de plus en plus d’arrêts maladie », liste-t-elle.
LE FIGARO
Cette nouveauté, présentée lundi aux syndicats représentatifs de l’Éducation nationale, «nous semble intéressante» souligne Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du Sgen-CFDT, auprès du Figaro.
«Cela peut permettre de limiter les fermetures de classe tout en évitant que la classe ne soit un lieu de transmission du virus quand un élève est positif», mais «il ne faudra pas hésiter à revenir à la règle précédente» si l’expérimentation ne donne pas de bons résultats, reprend Catherine Nave-Bekhti.
SUD OUEST
De plus en plus d’étudiants dans les universités françaises, mais les moyens « ne suivent pas »
Françoise Lambert, secrétaire générale au Sgen-CFDT, rappelle que la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal a annoncé 650 postes en plus en 2022, « ce qui est une bonne chose ». Mais « la situation est tellement catastrophique que cela ne peut suffire », déplore-t-elle. « On croise de plus en plus de personnels épuisés, en burn-out », liste-t-elle. « Globalement, les équipes sont mobilisées pour faire au mieux mais il y a de la colère, de la lassitude. On est sur un équilibre fragile », estime Mathias Bernard, président de l’université de Clermont-Ferrand.
22 septembre
DNA repris par L’Alsace.fr
Pour le Sgen-CFDT, l’Éducation nationale « manque de moyens, partout »
Trois semaines après la rentrée, le temps d’en tirer un bilan, le Sgen-CFDT Alsace relève un rare « point positif » : le fait que le protocole sanitaire à appliquer dans les établissements scolaires ait été transmis dès la fin juillet. Mais pour regretter aussitôt que « le passage de l’un à l’autre » des quatre scénarios prévus manque de clarté et qu’il n’y ait « aucun levier permettant d’affiner au plus près des situations locales, en particulier à Mulhouse ». Il déplore, en outre, un manque de communication ou pour le moins de transparence sur les statistiques des cas de Covid dans les écoles et des classes fermées dans l’académie de Strasbourg.
Les personnels, soumis depuis des mois à des contraintes changeantes, « savent s’adapter », cependant « il reste un point noir : le brassage des élèves qu’il est impossible d’éviter complètement à la cantine, devant le portail, etc., sans parler des périscolaires et des transports », selon l’une des élus, Chloé Muller, la solution étant de systématiser le « contact tracing » et les dépistages. Quant aux campagnes de vaccination des élèves, pour le syndicat, « c’est un fiasco, un simple coup de communication ».
FRANCE INFO repris par le journal des femmes; Midi libre; LCI; LE PARISIEN
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN-CFDT), s’est dite inquiète, mercredi 22 septembre sur franceinfo, de la décision du gouvernement de lever l’obligation du port du masque dans les écoles primaires des départements où le taux d’incidence se stabilise au-dessous du seuil de 50 pour 100 000 habitants. « Beaucoup d’épidémiologistes disent que les plus jeunes pourraient être le nouveau réservoir de l’épidémie », a-t-elle déclaré. Selon elle, « lever cette mesure barrière sans avoir amélioré les autres mesures barrières, et notamment la question de la ventilation et de l’aération des salles de classes, ce n’est pas une bonne chose. » La mesure doit toutefois entrer en vigueur à partir du lundi 4 octobre.
franceinfo : Est-ce que vous vous attendiez à cette mesure ?
Catherine Nave-Bekhti : Nous n’attendions pas cette mesure puisque lundi après-midi, au ministère de l’Éducation nationale, on nous disait que le ministère ne plaidait pas pour une évolution du protocole avant les vacances de la Toussaint. Surtout, le taux d’incidence des plus jeunes, des moins de 10 ans notamment, est supérieur au taux d’incidence en population générale et dans les régions où le taux d’incidence est passé sous la barre des 50 pour 100 000, il reste supérieur à 50 pour 100 000 chez les moins de 10 ans. Il faut regarder de plus près, par tranche d’âge, avant de lever l’obligation du port du masque dans les écoles, d’autant que beaucoup d’épidémiologistes disent que les plus jeunes pourraient être le nouveau réservoir de l’épidémie.
LES ECHOS
Covid : comment les universités jonglent avec le « 100 % présentiel »
« L’objectif, c’est bien de faire du 100 % présentiel, selon Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Mais il faut que les établissements puissent s’adapter et respecter les consignes sanitaires liées à la pandémie. »
Impossible par exemple, cette année, d’avoir 1.000 étudiants dans un amphithéâtre qui peut en accueillir 800. Les universités ne peuvent plus pousser les murs comme avant la crise sanitaire. D’autant que le ministère de l’Enseignement supérieur a incité à « dédoubler les enseignements » pour éviter de trop fortes concentrations d’étudiants. « Des enseignants se retrouvent donc dans l’obligation de faire du distanciel », reprend Franck Loureiro.
AEF
Éducation nationale : un budget 2022 en hausse avec une stabilisation des emplois
Alors que le Sgen-CFDT demande d’investir massivement dans l’éducation , plusieurs autres organisations (FSU, FO, CGT et SUD) appellent à la grève demain, jeudi 23 septembre, pour un « plan d’urgence pour l’éducation ».
22 septembre
LCI
Covid-19 : vers la fin du masque obligatoire à l’école ?
Est-ce le bon timing ? Le syndicat d’enseignants Sgen-CFDT n’en est pas convaincu. « Compte-tenu du variant qui circule, il y a un risque que les jeunes soient le nouveau réservoir de l’épidémie », explique sa secrétaire générale Catherine Nave-Bekhti à LCI. « Il y a très peu de régions de France où le taux d’incidence chez les moins de dix ans est inférieur à 50 pour 100.000 donc à notre sens c’est trop tôt pour lever le port du masque », conclut-elle
20 septembre
NEWSTANK
Sgen-CFDT : « La vraie priorité absolue, c’est le recrutement »
« Pour le Sgen, la question des recrutements sera l’une des priorités de nos actions syndicales. C’est sur ce sujet que nous interpellerons les candidats à la présidentielle », déclare Franck Loureiro , secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, le 16/09/2021 lors d’un point de rentrée.
« La crise a été comme un scanner : on s’est rendu compte du déficit de personnel. La vraie priorité absolue, c’est le recrutement », ajoute Françoise Lambert, maitresse de conférences, trésorière et secrétaire nationale du syndicat.
En effet, pour la CFDT, la question cruciale reste celle des recrutements sur emplois pérennes « alors qu’aujourd’hui, un E-C , faute d’effectifs enseignants suffisants, doit accomplir l’équivalent d’un service en heures complémentaires (celles-ci d’ailleurs toujours rémunérées moins qu’une heure normale de cours) ? », questionne Franck Loureiro qui annonce qu’une enquête sur le sujet est en préparation.
LE MONDE
Plus d’étudiants mais pas plus de moyens : à l’université, une rentrée en présentiel et sous tension
A l’aube de la campagne présidentielle, l’heure est venue de poser clairement les questions, estime Françoise Lambert, maîtresse de conférences en économie à l’université de Poitiers. « Que manque-t-il aux universités pour être comparables aux classes préparatoires ? Neuf milliards d’euros par an », calcule la secrétaire nationale du SGEN-CFDT, en se fondant sur la différence de financement accordée par l’Etat en fonction du lieu d’études. « L’enseignement supérieur universitaire est à des années-lumière des prépas. Il y a un vrai paradoxe à donner plus de moyens à ceux qui, en majorité, s’en sortent déjà socialement. »
17 septembre
AEF
Le guide d’évaluation en lycée remet-il en cause la liberté pédagogique des enseignants ?
De son côté, même s’il a accueilli ce document qui « respecte l’existant et les pratiques » de manière « plutôt satisfaisante », Sylvain Berthaud, secrétaire national du Sgen-CFDT, reconnaît aussi « qu’on sent quand même le besoin d’aller dans le sens de ce qui est écrit ».
AEF
« La très mauvaise prise en compte de l’aérosolisation met en péril l’objectif du 100 % présentiel » (Sgen-CFDT)
En cette rentrée, le Sgen-CFDT juge que l’objectif d’un retour sur site « est atteint », mais interpelle sur « la très mauvaise prise en compte de l’aérosolisation qui met en péril l’objectif du 100 % présentiel », lors de sa conférence de presse, le 16 septembre 2021. Tirant un premier bilan du quinquennat d’Emmanuel Macron et de l’action de Frédérique Vidal, le syndicat souligne « l’insuffisance de l’investissement sur l’enseignement supérieur » et interpellera les candidats à la présidentielle sur la question du recrutement, en leur demandant des « engagements chiffrés ».
AEF
Sélection en master, place de l’orientation, réforme des Inspé… les points d’alerte du Sgen-CFDT pour la rentrée
L’approche que défend le syndicat ne porte pas uniquement sur « le quantitatif », à savoir le nombre de nouvelles places qu’il faudrait créer. Mais aussi sur le « qualitatif », c’est-à-dire l’encadrement dont bénéficient les lycéens et étudiants sur le champ de l’orientation. Appréhender Parcoursup, comprendre les attendus, le contenu des formations, les débouchés, accompagner les candidatures pour intégrer un master… « Nous voyons trop d’étudiants arriver dans une formation et nous dire que son contenu n’est finalement pas pour eux », regrette Franck Loureiro, tout en soulignant que la réorientation « n’est pas un échec dans un projet ».
Le besoin d’accompagnement se retrouve aussi en master, où il faut travailler sur « les préjugés des diplômes », souligne Franck Loureiro : « Quand nous discutons des étudiants titulaires d’une licence, pour savoir pourquoi ils veulent un master, une partie d’entre eux répondent que c’est pour retarder le moment de la recherche d’emploi. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises pourraient recruter sur des emplois à niveau licence. Mais elles préfèrent recruter en master, car elles imaginent que la licence est un diplôme hyper général. Il y a un véritable travail à faire avec les entreprises. »
« Le risque actuellement est de créer des classes de master dans des formations qui ne vont pas correspondre aux besoins des étudiants, mais juste pour dire ‘nous les avons mis quelque part' », s’inquiète aussi Françoise Lambert, secrétaire nationale et trésorière du syndicat. « Des masters poubelle », selon Franck Loureiro, qui relaye ce terme depuis le terrain. Sans oublier la question de la disponibilité – ou non — de viviers de stages, qui plus est pas trop éloignés du lieu de vie de l’étudiant s’il n’a pas les moyens d’être mobile.
CAFE PEDAGOGIQUE
L’épreuve de contrôle du bac pro au CSE
Le décret a obtenu 31 voix pour et 12 contre. Notamment le Sgen-Cfdt craint que cela écarte 7 à 8000 candidats du bac.
16 septembre
NOUVEL OBS
Quand Anne Hidalgo, ainsi que toute la gauche, « déroutent » les enseignants
« Tous les enseignants doivent être revalorisés, certes, mais les besoins diffèrent selon les situations, il serait dommage de reproduire les inégalités en l’état », tempère ainsi Catherine Nave-Bekhti, au SGEN-CFDT
15 septembre
AEF
Cneser : F. Vidal annonce une commission bien-être étudiant. L’association Institut Pasteur-Université de Paris adoptée
La rentrée en présentiel. Le Sgen-CFDT salue « l’objectif d’un retour en présentiel des étudiants et donc des agents » pour cette rentrée, mais met en garde « sur la nécessité de prévoir un scénario de repli en fonction de la situation sanitaire ». Pour FO, le « 100 % présentiel » n’est, de fait, pas respecté en raison des marges de manœuvre offertes aux établissements par la circulaire du 5 août 2021 : « les présidences des universités de Paris-Dauphine, Paris-III Sorbonne nouvelle, Strasbourg […] annoncent unilatéralement qu’une partie de leurs enseignements seront ‘à distance’ ou ‘hybridés' ». Le Sgen-CFDT souligne aussi « le déblocage de 35 millions d’euros pour 2021 et de 100 M€ supplémentaires pour financer les coûts de l’enseignement hybride », mais alerte sur la « question de la formation de tous les agents » ainsi que la « nécessité de recruter dans les services qui gèrent les systèmes d’information ».
« Inquiétudes » sur les masques et capteurs CO2. Pour le Sgen-CFDT, « la question des moyens de lutte contre la propagation par l’aérosolisation et celle des masques » font partie des « sources de fortes inquiétudes ». Ainsi, la question des capteurs CO2 reste au cœur des préoccupations, avec une « question financière [qui] nécessite d’ailleurs d’être clarifiée ». Pour les masques, le problème réside plutôt dans la non prise en compte du nombre à fournir par les établissements, ce qui contraint « la quasi-totalité de nos collègues à acheter eux-mêmes des masques sur leur argent personnel ».
14 septembre
AEF
Cneser : F. Vidal annonce une commission bien-être étudiant. L’association Institut Pasteur-Université de Paris adoptée
La rentrée en présentiel. Le Sgen-CFDT salue « l’objectif d’un retour en présentiel des étudiants et donc des agents » pour cette rentrée, mais met en garde « sur la nécessité de prévoir un scénario de repli en fonction de la situation sanitaire ». Pour FO, le « 100 % présentiel » n’est, de fait, pas respecté en raison des marges de manœuvre offertes aux établissements par la circulaire du 5 août 2021 : « les présidences des universités de Paris-Dauphine, Paris-III Sorbonne nouvelle, Strasbourg […] annoncent unilatéralement qu’une partie de leurs enseignements seront ‘à distance’ ou ‘hybridés' ». Le Sgen-CFDT souligne aussi « le déblocage de 35 millions d’euros pour 2021 et de 100 M€ supplémentaires pour financer les coûts de l’enseignement hybride », mais alerte sur la « question de la formation de tous les agents » ainsi que la « nécessité de recruter dans les services qui gèrent les systèmes d’information ».
« Inquiétudes » sur les masques et capteurs CO2. Pour le Sgen-CFDT, « la question des moyens de lutte contre la propagation par l’aérosolisation et celle des masques » font partie des « sources de fortes inquiétudes ». Ainsi, la question des capteurs CO2 reste au cœur des préoccupations, avec une « question financière [qui] nécessite d’ailleurs d’être clarifiée ». Pour les masques, le problème réside plutôt dans la non prise en compte du nombre à fournir par les établissements, ce qui contraint « la quasi-totalité de nos collègues à acheter eux-mêmes des masques sur leur argent personnel »
13 septembre
LA CROIX
Jean-Michel Blanquer, les ressorts d’une longévité record
Les modes d’action syndicale ont évolué et à l’intérieur de chaque organisation, les avis divergent parfois sur ses réformes, commente Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Même si chacun s’accorde à dire que sa détermination verse parfois dans la rigidité, dans une verticalité excessive. »
10 septembre
BFMTV
Vingt ans après, comment est enseigné le 11-Septembre à l’école?
« C’est inévitable dans le tronc commun, je ne vois pas comment on peut faire l’impasse », indique à BFMTV.com Pascal Kittel, professeur d’histoire-géographie dans un lycée à Strasbourg et secrétaire fédéral chargé des politiques éducatives au Sgen-CFDT.
CAFE PEDAGOGIQUE
Direction d’école : Le projet d’E Macron va vite au risque de déraper
9 septembre
CAFE PEDAGOGIQUE
Les conseillers pédagogiques veulent être reconnus
« Qui veut la peau des conseillers pédagogiques ? », demandent l’ANCP, le Snuipp Fsu, le Se Unsa et le Sgen Cfdt. « Nous faisons depuis plusieurs années le constat d’une dégradation des conditions d’exercice des métiers de formateurs et formatrices. L’augmentation de la charge de travail, la multiplication des missions à caractère plus administratif ont peu à peu transformé nos missions, les éloignant de ce qui fait leur cœur de métier, à savoir la formation initiale et continue des enseignants et enseignantes », écrivent ils.
AEF
Le Sgen-CFDT demande un « investissement massif dans l’éducation »
Trois sujets, une même issue. Lors de sa conférence de presse de rentrée, le 9 septembre 2021, Catherine Nave-Bekthi a pointé trois problématiques : la crise sanitaire, le moral des personnels et l’agenda social. À cela, la secrétaire générale du Sgen-CFDT répond : « Chacun de ces thèmes nécessite d’investir massivement dans l’éducation ». Pour le premier volet, lié à l’épidémie de Covid-19, Catherine Nave-Bekhti met en avant la « forte exigence d’assurer la protection des personnels ». Si elle se reconnaît dans la « nécessité de rouvrir les établissements en présentiel », elle demande toutefois la distribution de masques FFP2 « pour les agents qui travaillent avec des élèves qui ne portent pas de masques ». Les moyens manquent également pour l’aération des locaux, selon elle : « L’équipement est très différent d’un territoire à un autre et très insuffisant ». La responsable du Sgen demande par ailleurs que soient testés « systématiquement » tous les cas contacts de personnes positives au Covid, qu’ils soient « vaccinés ou non ». Elle regrette en outre le « manque d’informations » données aux personnels scolaires – médecins, infirmières… – soumis à l’obligation vaccinale. Les personnels de l’Éducation nationale, de manière générale, sont « atteints par une grande fatigue » à cause des difficultés de ces derniers mois. Or, en cette rentrée, alors qu’ils sont « complètement focalisés sur le travail avec les élèves, le gouvernement n’a pas fait le choix d’un collectif budgétaire pour un meilleur accompagnement ». Pire, poursuit-elle, « nous avons davantage d’heures supplémentaires, ce qui place les collègues encore plus sous tension ». Conséquences, notamment : de plus en plus de démissions, notamment chez les AESH. « Ils ne supportent plus leurs conditions de travail, et notamment l’éloignement de leur domicile », explique Catherine Nave-Bekhti. Si les 60 millions d’euros dédiés, dans le budget 2022, à la revalorisation de ces personnels sont une « avancée intéressante » pour la secrétaire générale, elle est « contrebalancée par les conditions de travail et la gestion RH qui ne s’améliorent pas ». De même : si la prime d’attractivité de 2022, car elle accentue la revalorisation des plus jeunes et touche les milieux de carrière, trouve des soutiens au Sgen, tout comme les « avancées sur la filière administrative, sur la direction d’école », le syndicat prône toutefois une « revalorisation pour tous les personnels ». « Il est nécessaire d’investir massivement dans l’éducation pour arriver à une réelle revalorisation, pour lutter contre les difficultés à recruter et fidéliser les personnels », insiste Catherine Nave-Bekhti. Un investissement nécessaire également pour faciliter les collectifs de travail et « donner aux équipes du pouvoir d’agir », pour mettre en place des « aménagements de fin de carrière » et pour établir les « étapes suivantes de la hausse de la rémunération », revendique Catherine Nave-Bekhti. La secrétaire générale du Sgen-CFDT alerte en outre sur un problème nouveau en cette rentrée : le manque de professeurs des écoles dans certains départements. « Faute de remplaçants, on recrute des contractuels dès maintenant dans des territoires qui n’étaient jusqu’à maintenant pas concernés par cette problématique ». Conséquence, selon elle, du fait que « les postes ont été fléchés vers le dédoublement des classes ». Des personnels administratifs, de santé scolaire voire de vie scolaire manqueraient aussi davantage à l’appel en cette rentrée que les années précédentes.
[ToutEduc]
Rentree scolaire : des personnels « epuises » par la gestion de la pandemie (SGEN-CFDT)
Une semaine après la rentrée des classes, le SGEN-CFDT menait sa conférence de presse de rentrée avec une “volonté de faire vivre un syndicalisme de proximité, selon les mots Catherine Nave-Bekhti pour qui “c’est là que se forgent nos propositions et revendications“. L’organisation syndicale a décliné sa vision de l’éducation d’une part autour des enjeux immédiats auxquels la pandémie demande de répondre, et d’autre part pour “la construction d’un système éducation plus juste“ à moyen et long terme. Au sujet de la pandémie, le SGEN fait valoir qu’ “il y avait accord sur la nécessité d’ouvrir de manière durable“ les établissements scolaires, tout en demandant des investissements avec notamment l’achat de masques chirurgicaux, voire FFP2, ou concernant l’aération des locaux, alors que “le gouvernement a mis du temps a reconnaître que l’équipement en capteur de CO2 pouvait être utile“, a expliqué la secrétaire générale. Catherine Nave-Bekhti a fait part de l’ “incompréhension très forte sur la manière de traiter les élèves cas contacts“ du syndicat (vacciné, un élève de plus de 12 ans au contact d’un élève contaminé pourrait rester en classe, ndlr), qui demande la même stratégie que dans la population globale, à savoir de tester toute personne en lien avec cas avéré. Elle regrette le manque de dialogue social (absent jusqu’à mercredi) autour de la vaccination de certains personnels de l’éducation, ainsi que les différences dans la mise en œuvre de la vaccination des élèves selon les académies. De plus, quelques personnels de direction auraient signalé au syndicat des cas de pression émanant de familles antivax. Le SGEN-CFDT met aussi l’accent sur des personnels “épuisés“, dont le moral est “marqué par la fatigue“. Il insiste sur “le manque de temps de concertation accordé pour prévoir la continuité pédagogique“ pour un travail qui requiert une “anticipation“, et qui passe par une organisation et un accompagnement préparés “collectivement“. L’absence de collectif budgétaire engendrerait des tensions sur les personnels ainsi que sur le système. “Nous considérons que le déficit d’investissement dans l’éducation depuis de nombreuses années a fragilisé le système“, ajoute la secrétaire générale qui souhaite voir des améliorations de rémunérations pour tous les personnels, au-delà de la revalorisation annoncée par le ministre (que le syndicat qualifie de “goutte d’eau“). Les difficultés de recrutement, de fidélisation et de remplacement ont été abordées. Pour ce dernier élément, est noté que “davantage de départements ont recours à des contractuels dès le début de l’année. Le problème s’étend“, insiste Catherine Nave-Bekhti. Le syndicat souligne en outre l’importance d’un accompagnement adapté et de qualité car “des collégiens ou lycéens demandent à redoubler ou dégradent leur projet d’orientation“ 3 septembre
OUEST FRANCE
Manche. Rentrée scolaire et variant Delta : le syndicat enseignant Sgen-CFDT s’inquiète
SUD OUEST
Affectation des enseignants dans les écoles : que propose Emmanuel Macron ?
Les 45 000 directeurs ou directrices sont des professeurs des écoles. Ils n’ont pas d’autorité hiérarchique sur le personnel de leur école. Ils ont «un rôle très important de coordination au sein de l’école et avec les acteurs extérieurs», comme la mairie et les familles, explique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. En plus de la mission de coordination, ils peuvent être chargés d’une classe à quasi temps plein ou temps partiel, selon la taille de l’école.
LA VOIX DU NORD
Affectation des enseignants dans les écoles : comment ça marche et ce qui pourrait changer
Les syndicats enseignants n’approuvent guère cette proposition surprise. « On n’est pas convaincu qu’il suffirait de permettre aux directeurs de recruter » pour améliorer les conditions d’enseignement « car on a déjà des retours d’expériences non probants », indique Mme Nave-Bekhti du Sgen-CFDT.
8 septembre
LIBERATION
Contre le retour forcé des réfugiés syriens
Organisations signataires : Collectif pour une Syrie libre et démocratique ; Revivre ; Coordination de Paris de la révolution syrienne (CPRS) ; Souria Houria ; Memorial 98 ; Ligue des droits de l’homme (LDH) ; Golias ; Appel solidarité Syrie ; Syrie démocratie 33 ; SGEN-CFDT ; Europe Ecologie-les Verts (EE-LV)
1er septembre
CAFE PEDAGOGIQUE
Rentrée : Quel emploi fonctionnel pour les directeurs et directrices ? Une annonce aux contours encore très flous pour Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU, syndicat majoritaire des enseignants du premier degré mais aussi pour Jean-Marc Marx, secrétaire national en charge du dossier direction au SGEN-CFDT. Pour M., directrice d’une école de vingt-trois classes, cette annonce n’augure rien de bon si ce n’est une charge de travail supplémentaire. « Ce dont on a besoin réellement, c’est d’une aide administrative, d’un secrétariat. Si emploi fonctionnel rime avec décharge des tâches « administratives » de l’IEN vers les directions, ca ressemble à un cadeau empoisonné… » Pour le SGEN-CFDT, les choses sont moins tranchées. Selon Jean-Marc Marx, secrétaire national, « nous étions très étonnés de cette annonce en fin de séance. Nous ne savons pas ce qu’elle signifie. C’est très flou. S’il s’agit de reconnaître le métier de directeur et directrice, de donner plus d’autonomie aux équipes et du pouvoir d’agir, cela nous convient. Mais qu’entend le Ministre par l’emploi fonctionnel, par la délégation de compétence ? Plus d’autonomie pour les directeurs, une simplification de la prise de décision sur certains sujets ? Nous ne sommes pas contre mais nous ne souhaitons pas qu’il y ait un statut impliquant une hiérarchie au sens strict avec un pouvoir d’évaluation et de sanction. S’il s’agit d’une délégation de compétences qui permet de valider des décisions collectives prises au sein de l’école comme acter des conventions avec des associations, ou encore formaliser des décisions de maintien ou de passage anticipé, pourquoi pas. Le directeur a une place particulière dans l’école, il est temps de le reconnaître, son rôle de pilote de l’école disposant d’une voix prépondérante en cas de désaccord doit être formalisé ». Du côté de l’évaluation des enseignants par les directeurs et directrices, rien dans l’annonce du 2 juillet. Mais pour beaucoup, c’est une porte d’entrée pour la préconisation du Grenelle de l’éducation qui propose que « le directeur ait la possibilité de valoriser par une évaluation positive les professeurs des écoles sous forme d’un double regard de l’inspecteur et du directeur pour l’évaluation dans le PPCR ». Une annonce qui n’inquiète pas trop le porte-parole du SGEN-CFDT qui y voit là la reconnaissance d’une pratique déjà bien répandue. « Nous savons tous que les IEN passent voir le directeur avant ou après une évaluation d’enseignant, ne serait-ce que pour évaluer la capacité à travailler en équipe. Pour autant, nous ne sommes pas pour une évaluation telle qu’elle est pratiquée dans le second degré »
LE FIGARO
Utile mais négligé: le capteur de CO2 en retard pour la rentrée
«Le capteur de CO2 est un outil utile, donc nous poussons à sa généralisation», a affirmé, lors de sa conférence de rentrée du 26 août, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale. Une affirmation qui reste pourtant flou et tardive selon la majorité des syndicats de la profession. «Nous demandons depuis l’été 2020 des dispositifs pour améliorer la capacité à aérer les salles de classe», assure Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’Éducation nationale CFDT (SGEN-CFDT).
AEF
Les syndicats enseignants remontés après les annonces d’Emmanuel Macron à Marseille sur les directeurs d’école Sur Twitter, Dominique Bruneau, du Sgen-CFDT, estime que « c’est encore une fois le dialogue social qui est mis à mal ». Et de demander : « Comment peut-on annoncer des éléments aussi importants sans consulter en amont les partenaires sociaux ? Le Sgen-CFDT ne peut accepter la méthode ». Le Sgen-CFDT n’est pas non plus « demandeur » d’une telle mesure, affirme sa secrétaire générale, Catherine Nave-Bekthi à AEF info, « car dès qu’on introduit le recrutement, on introduit une hiérarchie. Or, on n’est pas favorable à une telle autorité, mais plutôt à une autorité fonctionnelle ». D’autant que, selon elle, « les personnels sur place aujourd’hui font le boulot, avec les moyens et les conditions qu’ils ont. Il faut plutôt travailler autour d’un projet collectif – et non le projet d’un directeur seul – et faire en sorte que les personnels aient le temps de le mettre en place ». Un avis partagé par Catherine Nave-Bekthi : « Ce n’est pas parce qu’on fait des postes spécifiques qu’on arrive à recruter. Ce n’est pas une solution magique. Actuellement, les postes spécifiques qui fonctionnent sont ceux de BTS, de CPGE ou de classes européennes. Or, là, si c’est pour aller sur un territoire enclavé, avec peu de moyens… Il faut surtout améliorer la vie au travail ». Et de se demander en outre comment cela s’articulera avec la mise en place des CLA, prévue dès cette rentrée 2021 dans 3 académies, dont Aix-Marseille
TOUTEDUC
Macron à Marseille : les réactions, de négatives à très négatives, du SNUDI-FO, de la FSU, du SE-UNSA, du SGEN-CFDT*
Quant au SGEN-CFDT (Provence – Alpes), il « acte positivement l’annonce faite par le Président de la République du soutien financier de l’Etat à un vaste plan de rénovation du bâti des écoles marseillaises », après « des décennies d’abandon ». Mais pour ce qu’il appelle « école du futur », le président « recycle de vieilles rengaines sur le recrutement des équipes enseignantes qui n’ont jamais fait leurs preuves lorsqu’elles ont été expérimentées ». Et la section syndicale met en garde, à l’approche des échéances électorales « contre la tentation de déclarations chocs ‘anti-mammouth’ qui sauront peut-être séduire une partie de l’électorat mais empêcheront tout débat constructif et apaisé sur les nécessaires évolutions de notre système éducatif ». Il propose d’expérimenter une autre solution, « des pôles éducatifs de territoire (…) associant tous les acteurs, la population et le réseau partenarial ». 26 août
MARIANNE
Précarité, perte de sens, hiérarchie, érosion des effectifs… Le grand blues des agents publics
Karine Rozern, 40 ans accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH)
« Précarité et temps partiel nous fragilisent »
Mes 105 000 collègues contractuels de droit public et moi-même, nous accomplissons des missions pérennes auprès d’enfants, d’adolescents autistes, handicapés physiques. Logiquement, nous devrions être embauchés comme fonctionnaires de catégorie B, ainsi que le réclame le syndicat SGEN-CFDT, dans lequel je milite à Chambéry (Savoie).
LE MONDE
La prime d’attractivité sera versée à la moitié des enseignants
Et c’est bien le problème pour les syndicats d’enseignants. « Si ces mesures vont dans le bon sens, le décrochage du pouvoir d’achat des enseignants est tel sur les trente dernières années qu’il aurait fallu une loi de programmation pluriannuelle pour être assuré de combler ce retard », note Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT.
NEWS TANK
Afghanistan : les universités françaises « prêtes à accueillir » étudiants et chercheurs en exil (CPU) « Les universités françaises doivent se mobiliser pour rendre possible cet accueil. La communauté scientifique française saura se mobiliser pour rendre vivant le principe de solidarité entre scientifiques », indique Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, le 15/08/2021 sur Twitter.
LES ECHOS
Universités: la rentrée 100 % en présentiel s’annonce difficile « Vu l’aggravation de la situation, tous les étudiants ne seront probablement pas là en même temps », prédit également Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-Cfdt.