Revue de presse
14 décembre
AEF
Absence des textes sur « Trouver mon master », vote des attendus en Pass : retour sur le Cneser de décembre 2021
Christophe Bonnet (Sgen-CFDT), estime de son côté que, comme pour l’entrée dans l’enseignement supérieur, « ce qui créée de la sélection n’est pas une plateforme comme ‘Trouver mon master’, mais le manque de places' ».
10 décembre
NEWS TANK
Campus Condorcet : le préavis de grève reconduit par le SNPTES et le Sgen-CFDT jusqu’au 15/01/2022
Le SNPTES et le Sgen-CFDT Paris renouvellent leur préavis de grève pour tous les personnels de l’établissement public Campus Condorcet ainsi que les personnels détachés exerçant sur site, sur une période allant du 01/12 au 15/01/2022, apprend News Tank.
TOUTEDUC
Covid-19 : Face a des mesures « trop faibles », 7 organisations syndicales demandent a Jean Castex un plan d’urgence pour l’ecole
Les syndicats signataires (SNUIPP-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’Action, SGEN-CFDT, SNALC, SNE, SUD Education) rappellent que depuis le 29 novembre, lorsqu’un élève est signalé positif dans une classe, seul.es les élèves non testé.es négatifs sont isolés et la classe reste ouverte jusqu’à ce que 3 cas positifs soient découverts dans les 7 jours. Une mesure qui “ne prend pas en compte le temps d’incubation, la gestion efficace des tests sur 7 jours ni la gestion des cas extrascolaires ».
9 décembre
NEWS TANK
Covid : alerte sociale dans le 1er degré ; préavis de grève envisagé par le Sgen-CFDT (C. Nave-Bekhti)
• « Le suivi et le traitement des informations sur les cas confirmés et les cas contacts imposent de travailler 7 jours sur 7 sur des horaires étendus ;
• la préparation des tests lorsqu’il y a campagne auprès des élèves ;
• l’organisation de l’accueil des élèves ou de l’information des familles lorsqu’un agent est absent et non remplacé ;
• les salles de classes difficiles voire impossibles à ventiler ;
• les masques fournis dont le nombre et la qualité ne sont pas adaptés aux réalités de travail. »
Tels sont quelques-uns des motifs de l’alerte sociale lancée par le Sgen-CFDT le 06/12/2021 pour qui, « depuis plusieurs mois, dans le contexte pandémique, les personnels du premier degré sont soumis à une surcharge et à des conditions de travail qui ne sont plus soutenables ».
20 MINUTES
Sur le terrain, la communauté éducative trouve que les choses ne vont pas assez vite. « On constate une forte disparité d’équipement selon les régions », indique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Le syndicat a déposé une alerte sociale lundi auprès du ministère pour dénoncer les conditions d’exercice du personnel éducatif lors de cette cinquième vague. Le SE-Unsa a aussi effectué cette démarche.
LE MONDE
Les campagnes d’affichage, les vade-mecum et autres guides républicains en laissent plus d’un dubitatifs. « Je n’ai pas besoin qu’on me dise ce que j’ai à faire, indique Yann Massina, proviseur du lycée Marceau à Chartres et syndiqué au SGEN-CFDT. Par exemple, je sais que des parents veulent me parler d’un menu sans porc au prochain conseil de classe et je connais ma réponse : c’est non. L’alternative existe déjà dans ma cantine. » M. Massina, vingt-huit ans de direction d’établissement au compteur, bénéficie-t-il d’une assurance que des proviseurs plus jeunes n’auraient pas ? « J’ai des collègues qui prennent leur premier poste et gèrent parfaitement ce genre de choses, assure Pierre Fournier. Ce n’est pas une question d’expérience, mais de bon sens et d’articulation pédagogique. »
De ce fait, les « outils » prennent parfois la poussière. « Le ministère continue à envoyer des choses qui dorment dans le bureau du proviseur ou au CDI, s’agace Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT, sans que l’on se demande quel temps sera accordé aux enseignants pour s’en approprier le contenu. » Elle cite en exemple la journée de commémoration, en novembre 2020, lorsque les élèves ont repris la classe pour la première fois après l’assassinat de Samuel Paty. Un moment d’échange entre personnels avait un temps été prévu, avant d’être finalement écarté. Une occasion manquée, pour la syndicaliste, de faire réfléchir les enseignants sur la meilleure manière de parler des « questions vives ».
8 décembre
TOUTEDUC
Covid et protocole sanitaire : les raisons d’une alerte sociale (SGEN-CFDT)
Comme il l’avait annoncé , le SGEN-CFDT a déposé, tout comme le SE-UNSA, une « alerte sociale » à propos de la situation sanitaire dans les écoles. Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN, interrogée par ToutEduc, n’exclut pas qu’un préavis de grève soit déposé au retour des vacances de Noël, et n’exclut pas totalement, quoiqu’elle soit très improbable, la perspective d’un mouvement avant Noël. Créée par la loi sur le service minimum dans les écoles, l’alerte sociale oblige le ministère (en l’occurrence deux adjoints au DGRH et à la secrétaire générale) à recevoir l’organisation syndicale qui peut lancer un mouvement de grève si elle juge que les réponses ne sont pas satisfaisantes.
En l’occurrence, le SGEN n’a pas obtenu de réponses aux questions qu’il posait, sans-doute parce que les questions n’avaient pas été tranchées par le cabinet. Catherine Nave-Bekhti fait état de l’épuisement des personnels du 2nd comme du 1er degrés, mais peut-être plus encore du 1er degré, du fait de l’obligation de suivre le statut épidémiologique de tous les enfants chaque jour. « Avec le protocole précédent, la classe était fermée, au moins c’était simple, compréhensible par tout le monde. En cas de fermeture, l’enseignant donnait du travail pour tous. Mais comment assurer la continuité pédagogique quand certains enfants ont manqué jusqu’à 30 jours de classe depuis la rentrée, quand on ne sait jamais combien d’enfants on aura en classe le lendemain, ni lesquels ? Là, on gère au fil de l’eau une classe qui se recompose en permanence. »
LA GAZETTE DES COMMUNES
Les élus locaux de nouveau sur le front de la crise sanitaire
« A la CFDT, on n’est pas des grands adeptes de la grève, c’est pour nous la dernière des options », souligne le secrétaire fédéral du SGEN-CFDT chargé des relations avec les collectivités locales, Dominique Bruneau. Or, c’est celle choisie par ce syndicat, qui a déposé lundi 6 décembre 2021 une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève national dans les écoles maternelle et élémentaire. Sans réponse du ministère de l’Education nationale à des questions « maintes fois posées depuis plusieurs mois », concernant les conditions de travail des personnels du premier degré, notamment sur le plan sanitaire, il appellera à une grève illimitée, couvrant une période allant jusqu’au 7 juillet 2022. Parmi ses revendications, celle que l’Etat « se substitue en urgence aux collectivités locales pour réaliser les travaux d’amélioration de la qualité de l’air là où ils ne sont toujours pas conduits ». Le SGEN-CFDT évoque la rénovation des fenêtres et l’installation de systèmes de ventilation efficaces. Il demande aussi au gouvernement de prolonger son aide aux collectivités pour qu’elles s’équipent en capteurs de CO2.
7 décembre
COURRIER PICARD
Covid-19: «Certains parents deviennent très énervés»
Le SGEN-CFDT, lui, s’alarme pour les directeurs et directrices d’école épuisés, confrontés « au dilemme de faire classe ou de gérer la situation sanitaire ».
6 décembre
L’INFO.RE
Protocole sanitaire : les syndicats d’enseignants s’inquiètent de la situation dans les écoles
De son côté, le syndicat des enseignants SGEN-CFDT a dénoncé des conditions de travail de plus en plus compliquées au sein des écoles en raison des contraintes sanitaires. La secrétaire générale, Catherine Nave-Bekhti, a alerté sur la situation en déclarant : « Nos collègues sont sur le point de craquer ». Cette responsable a aussi ajouté : « C’est la raison pour laquelle le SGEN-CFDT dépose aujourd’hui une alerte sociale auprès du ministère ».
CAFE PEDAGOGOQUE
Covid : Le Sgen Cfdt demande des masques FFP2
Le Sgen Cfdt demande que « les ministères fournissent enfin des masques chirurgicaux, FFP2 et inclusifs en nombre suffisant » et que « l’État se substitue en urgence aux collectivités locales pour réaliser les travaux d’amélioration de la qualité de l’air ». Le syndicat souhaite aussi que « les ministères suspendent la mise en œuvre de nouvelles réformes ou nouveaux dispositifs pour ne pas accroître la tension et la charge de travail des agents » et que « les programmes, les référentiels, les attendus en matière d’évaluation soient enfin adaptés pour que les élèves et étudiant.e.s ne pâtissent pas d’années scolaires et universitaires perturbées ».
NEWSTANK
Covid-19 : passage au niveau 3 du protocole sanitaire à l’école primaire ; la réaction des syndicats
Selon Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT , « ces mesures sont insuffisantes, car elles ne vont pas améliorer les conditions de travail des agents. Nous faisons comme si c’était facile de mettre en place le protocole, comme s’il répondait à la fois au défi de l’épidémie et au défi d’une charge de travail qui place des agents dans des risques psychosociaux très élevés, en particulier dans le premier degré ».
AEF
Le protocole sanitaire passera au niveau 3 dans les écoles le 9 décembre
De son côté, le Sgen-CFDT lance une « alerte sociale ». Le syndicat estime que « la tension dans laquelle les agents assurent leur mission au quotidien n’est pas soutenable : protection insuffisante de leur santé, questions laissées sans réponse par l’employeur, décisions qui aggravent la situation ». Ainsi, « dans le premier degré, avec un protocole inapplicable et dont on peut douter de l’efficacité, les directeurs d’école sont amenés à travailler 7 jours sur 7, sur des horaires étendus pour suivre les informations sur les cas confirmés et les cas contacts parmi les élèves et les enseignants et réorganiser l’école ».
Le Sgen-CFDT demande notamment que :
- l’État se substitue en urgence aux collectivités locales pour réaliser les travaux d’amélioration de la qualité de l’air là où ces travaux ne sont toujours pas conduits,
- les ministères fournissent enfin des masques chirurgicaux, FFP2 et inclusifs en nombre suffisant, à défaut versent une indemnité spécifique couvrant les dépenses d’équipement des agents,
- le gouvernement organise l’appui opérationnel aux établissements d’enseignement pour le suivi des cas confirmés, des cas contacts parmi les élèves,
- les ministères ouvrent des négociations sur la reconnaissance de l’engagement de l’ensemble des personnels qui assurent le fonctionnement du système d’éducation et de formation dans des conditions difficiles depuis près de deux ans,
- les restrictions au télétravail soient levées dans les services déconcentrés, et dans les services administratifs des établissements,
- les programmes, les référentiels, les attendus en matière d’évaluation soient enfin adaptés.
TOUTEDUC
Tensions, pressions.. SE-UNSA et SGEN-CFDT alertent sur les conséquences sociales d’une pandémie qui perdure
Le SGEN-CFDT demande, entre autres, des travaux d’amélioration de la qualité de l’air (rénovation des fenêtres, installation de systèmes de ventilation efficace), la fourniture de masques chirurgicaux FFP2 et inclusifs “en nombre suffisant selon les réalités de travail et de déplacement domicile-travail“, ou à défaut le versement d’une indemnité spécifique couvrant les dépenses d’équipement des agents, la suspension de la mise en œuvre de nouvelles réformes ou nouveaux dispositifs.
TOUTEDUC
Covid : Les annonces du Premier ministre et les « alertes sociales » deposees par le SE-UNSA et le SGEN-CFDT
Le SGEN-CFDT dépose également « une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève national pour les personnels exerçant dans les écoles maternelles et élémentaires, à compter du 07 décembre 2021 jusqu’au 7 juillet 2022 inclus » et il demande que soit engagée une négociation « dans les trois jours ». Il dénonce les difficultés de la vie quotidienne « depuis plusieurs mois, dans le contexte pandémique » des personnels du premier degré, qu’il s’agisse du suivi des informations sur les cas confirmés et les cas contacts, de la préparation des tests, de « la modification incessante de la programmation de l’enseignement pour s’adapter aux fermetures de classe », de l’accueil des élèves « lorsqu’un agent est absent et non remplacé », des espaces de restauration pour les enseignants, ou de « la poursuite du déploiement de dispositifs nouveaux comme l’évaluation des écoles ». L’organisation syndicale dénonce en outre la difficulté de ventiler certaines classes, des fournitures de masques qui ne sont pas adaptées au contexte et qu’il faut « aller chercher à la circonscription ou à la DSDEN (la direction départementale, ndlr) ». Il demande que soit prise en compte « l’impossibilité pour les enseignantes et enseignants d’assurer à la fois un enseignement en présentiel et un enseignement à distance », que « le ministère suspende la mise en œuvre de l’évaluation des écoles », que « l’État se substitue en urgence aux collectivités locales pour réaliser les travaux d’amélioration de la qualité de l’air là où ces travaux ne sont toujours pas conduits », que soient fournis « des masques chirurgicaux, FFP2 et inclusifs », et que « le ministère ouvre des négociations sur la reconnaissance de l’engagement de l’ensemble des personnels ».
FRANCE INFO
Nos collègues sont sur le point de craquer », prévient Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du SGEN-CFDT Éducation Nationale, lundi 6 décembre sur franceinfo. « C’est la raison pour laquelle le SGEN-CFDT dépose aujourd’hui une alerte sociale auprès du ministère », a-t-elle ajouté. Le syndicat dénonce des conditions de travail de plus en plus compliquées à cause des contraintes sanitaires, alors que le protocole sanitaire de niveau 3 va entrer en vigueur dans les écoles.
« Il faut des capteurs pour être sûr d’aérer suffisamment mais cela ne suffit pas ! », ajoute la secrétaire générale du SGEN-CFDT. « Il faut aussi pouvoir aérer. Or, il y a encore des salles de classe où les fenêtres n’ouvrent pas ou pas suffisamment », explique-t-elle. « Il faudrait que l’on installe des systèmes de ventilation professionnels pour renouveler l’air des salles de classe, sans forcément faire non plus descendre la température des classes à 14 ou 10 degrés, ce qui n’est pas soutenable pour les enfants, ni pour les enseignants. »
Au niveau des remplacements le secrétaire Stéphane Crochet s’inquiète de leur nombre insuffisant : « On est en situation très tendue. Nous avons des collègues malades du Covid, mais aussi des autres virus qui ont fait leur retour. Donc au moment où il ne faudra pas brasser les élèves, il faut absolument du renfort à l’école pour pouvoir tenir tout l’hiver. » Catherine Nave-Bekhti déplore trop de mesures qui entraînent une « discontinuité pédagogique ». Selon elle, « c’est une réalité pour beaucoup d’enfants, qui ne peuvent pas se rendre en classe quand ils sont cas positifs, ou cas contact. Nous, on a des témoignages de collègues, y compris dans le second degré, qui disent qu’il y a des élèves qui, depuis le début de l’année, ont raté plus de 30 jours de cours parce qu’ils ont été cas contact dans leurs familles !
2 décembre
1er décembre
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Le Sgen Cfdt demande une réforme des conseils de classe et la révision des programmes du lycée
Dans une lettre adressée à JM Blanquer le 25 novembre, le Sgen Cfdt énumère des demandes. » La question des programmes et de leur lourdeur est revenue très fréquemment dans les remontées des collègues et le comité de suivi de la réforme du bac et du lycée s’était positionné en faveur de leur révision générale pour cet automne. Le Sgen-CFDT demande que ce chantier soit ouvert pour préciser leurs référentiels en terme de compétences attendues et les inscrire plus nettement dans la perspective du continuum bac-3 bac+3, ce qui était un des objectifs initiaux de la réforme », écrit le Sgen. » Le Sgen-CFDT demande la poursuite du chantier de l’accompagnement en équipe pluriprofessionnelle des élèves… Le Sgen-CFDT aurait souhaité en effet élargir cette liberté de choix au-delà du seul cycle terminal du LGT au moins aux classes de 2de GT, et pourquoi pas aussi aux classes de lycées professionnels et de collèges. En parallèle, il est désormais urgent de réinventer les conseils de classe, eux aussi de plus en plus inadaptés aux diversités de situations et de suivis actuels des élèves. Une réflexion sur l’articulation entre un suivi d’élève plus personnalisé et des regards croisés des membres des équipes pédagogiques doit être menée ».
News Tank
Évolution du portail master : demande de suspension du projet et concertation avec le Mesri (Snesup)
S’il ne conteste pas le fond du projet, le Sgen-CFDT demande le report de la mise en œuvre effective des évolutions du portail « trouver mon master » à la rentrée 2023, a-t-il indiqué le 19/11/2021. Il juge aussi le calendrier « extrêmement serré » pour les « collègues responsables pédagogiques », notamment en vue de « l’harmonisation des informations relatives à chaque parcours (attendus, taux d’accès, et taux d’insertion) à renseigner d’ici les vacances de Noël ».