Revue de presse
Sud Ouest
01 février
Grève du 1er février dans les écoles : « des mesures fortes », que réclament les enseignants ?
Un appel à la grève au 1er février est lancé par les différents syndicats enseignants. Réforme Attal, arrivée de la nouvelle ministre et ses propos polémiques, discours présidentiel : les raisons de la colère ne manquent pas.
De son côté, le syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) CFDT, appelle à la grève, pour réclamer « des conditions de travail et des moyens » suffisants, notamment pour « réussir l’école inclusive ». Mais il s’agit aussi de protester contre le projet gouvernemental, qualifié « d’école d’avant-hier ». « Nous refusons l’école du tri et de la stigmatisation des élèves qui rencontrent des difficultés d’apprentissage », « les groupes de niveau qui mettent le chaos au collège », « le dénigrement de l’école et de ses personnels ».
Europe 1
01 février
Les enseignants en grève et dans la rue pour lancer «un avertissement» à leur ministre
Des manifestations dans plusieurs villes : À Paris, une manifestation partira à 14H00 du Luxembourg en direction du ministère de l’Education nationale, à l’appel des principaux syndicats enseignants (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT).
Libération
01 février
Grève des enseignants, ce jeudi 1er février : les profs s’élèvent contre leurs conditions de travail
Salaires, conditions de travail, groupes de niveau, défense de l’école publique… Les raisons de la grève de ce jeudi 1er février dans l’éducation sont plurielles. Fourre-tout, peu claires, ont même considéré certains syndicats, en décembre, lorsque la FSU et les branches éducation de FO, la CGT et SUD avaient appelé à la mobilisation. «Il y avait trop de mots d’ordre à la fois», résume Catherine Nave-Bekhti. Son syndicat, le Sgen-CFDT, a pourtant finalement décidé de se joindre au mouvement. «C’est un appel unitaire, c’est rare. La dernière fois, c’était le 13 janvier 2022 [contre les protocoles sanitaires à l’école face au Covid, ndlr].
Le Monde
01 février
«Ces groupes de niveau sont aux antipodes de notre vision de l’école. Ils heurtent les personnels en termes de valeurs qui voient aussi toute l’organisation du collège remise en cause, abonde » selon Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT
L’Est Républicain
01 février
Assistantes sociales, infirmières : des invisibles de l’Éducation nationale ?
DNA
01 février
« On s’épuise à faire fonctionner quelque chose qui change tout le temps »
Professeure de mathématiques au lycée colmarien Blaise-Pascal et élue au sein de différentes instances sous la bannière Sgen-CFDT, Sophie Reitzer dénonce notamment une « accumulation » des problèmes dont en dernier lieu « l’obligation de préparer la rentrée avec des groupes de niveaux sans texte précis ».
Syndicalisme Hebdo
02 février
Endométriose : le Sgen-CFDT alerte le ministère
Depuis 2022, la CFDT de l’Éducation nationale appelle à des mesures pour aider les agentes atteintes d’endométriose. Le ministère emploie un million de femmes…
Tout en saluant cette initiative, le Sgen-CFDT a multiplié, depuis, les alertes concernant l’absence de mesures en direction du personnel féminin : « Cent mille agentes sont potentiellement victimes d’endométriose au cours de leur carrière et les témoignages recueillis par nos équipes syndicales décrivent de nombreuses situations de souffrance au travail », explique Vincent Loustau, secrétaire fédéral « santé, sécurité et conditions de travail ».
La République du Centre
02 février
Les enseignants du lycée Villon mobilisés
Beaugency. Les enseignants du lycée François-Villon mobilisés. À l’occasion du mouvement de grève national, hier, les professeurs du lycée François-Villon se sont mobilisés, soutenus par les syndicats Snes-FSU et SGEN-CFDT. Ils étaient une quarantaine, sur la centaine que compte l’établissement, à manifester et à faire grève. En cause : la dégradation des conditions d’enseignement.
La Croix
02 février
Polémique Stanislas, fermeture de prépas… Pourquoi le recteur de Paris démissionne
Le 2 février, le recteur de Paris Christophe Kerrero a présenté sa démission. Cette décision très rare clôt une série de crises. La veille, il avait été désavoué par le ministère dans un dossier sensible relatif à la mixité sociale en classes préparatoires. Il était aussi ressorti très affaibli de la publication du rapport d’inspection sur le lycée Stanislas.
C’est une décision rarissime, voire un séisme dans l’univers de l’éducation nationale. « Jamais on n’apprend le départ d’un recteur de cette façon. D’habitude, leurs mouvements sont actés en conseil des ministres », résume Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
AEF INFO
05 février
La liste « Ensemble, construisons l’avenir », emmenée par Estelle Iacona, présidente sortante de l’université Paris-Saclay, remporte 4 sièges au CA et se voit devancée de 2 sièges par la liste « Université humaniste, démocratique et écologique », qui soutient Yves Bernard, ancien directeur de Polytech, lors des élections aux conseils centraux dont les résultats ont été proclamés le 2 février 2024. Du côté des Biatss, la liste soutenant Estelle Iacona n’a pas été validée. Le SNPTES-Unsa remporte 2 sièges, la liste soutenue par le Sgen-CFDT et la liste UHDE ont un siège chacune.
Café Pédagogique
05 février
Semaine de mobilisation et grève le 6 février
Après une mobilisation réussie le 1er février, les organisations FSU, UNSA éducation, SGEN-CFDT, CGT Éducation et SUD Éducation appellent à une semaine de mobilisation et pour certains, à une seconde journée de grève le 6 février. Le organisations lancent aussi une pétition intersyndicale pour demander l’abandon des mesures “choc des savoirs” et s’engagent “dans la préparation d’un rebond fort et durable de l’action en mars pour le service public d’éducation et ses personnels“.
Actu Le Mans
06 février
CARTE. 50 classes fermées à la rentrée 2024 en Sarthe : quelles communes concernées ?
Un projet dénoncé par les syndicats
« Du jamais vu », selon les organisations syndicales (FSU, SE UNSA, FNEC FP FO, SGEN CFDT). Dans un communiqué, elles indiquent avoir voté, à l’unanimité, contre cette carte scolaire, présentée le 30 janvier.
« Cela est venu confirmer un point de bascule d’une école publique qui abandonnerait, si ces 50 classes étaient fermées, le maillage territorial qu’elle a su protéger (38 fermetures dans le rural) et qui touche aussi durement les quartiers populaires. »
Le Bien Public
06 février
Grève des enseignants : une nouvelle journée de mobilisation prévue ce mardi
Moins d’une semaine après une première mobilisation pour alerter sur leurs conditions de travail et défendre l’école publique, les enseignants n’entendent pas relâcher la pression. Plusieurs organisations syndicales (FSU, Unsa Éducation, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action, Sud Éducation, et l’intersyndicale de la voie professionnelle) appellent à une nouvelle journée d’action ce mardi. « Nous sommes à un point de bascule pour l’École publique. Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner », écrivent les organisations dans leur communiqué.
France 24, L’express via AFP
06 février
Education: grève et audition à l’Assemblée pour Oudéa-Castéra, sur la sellette
Les textes officiels mettant en place ces groupes de niveau au collège seront présentés jeudi dans une instance consultative rassemblant les organisations de l’Education nationale.
Plus largement, les syndicats Sud Education, Unsa Education, FSU, Sgen-CFDT et CGT Educ’action ont appelé à une « semaine d’actions du 5 au 9 février » pour « défendre l’école publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures +chocs des savoirs+ ».
L’express
06 février
Enseignants : ce qu’il faut savoir sur la grève de ce mardi
Le Sgen-CFDT, 4e syndicat de l’Education nationale, qui avait appelé et participé à la grève le 1er février, n’a cette fois-ci pas appelé à une nouvelle journée de mobilisation ce 6 février. Pas car elle ne soutient pas le mouvement, mais car « le délai de prévenance pour les professeurs des écoles n’était pas tenable » et « le risque est grand d’afficher un affaiblissement du mouvement d’opposition à la politique éducative délétère du choc des savoirs. »
Maville via Ouest France
06 février
Dans les lycées de Lorient, « le mal-être des adjoints techniques de laboratoire » …
Dans un communiqué les organisations syndicales FSU, CGT éduc’action, Sud Éducation, FNEC-FO et SGEN-CFDT interpellent le recteur d’académie. « Depuis juillet 2023, les personnels des lycées Colbert et Dupuy-de-Lôme de Lorient ont alerté le recteur d’académie sur le mal-être au travail des adjoints techniques de laboratoire (chargés d’assister les professeurs de disciplines scientifiques) », expliquent-elles.
Libération et AFP
06 février
Grève des enseignants : nouvelle mobilisation ce mardi, des actions prévues le reste de la semaine
Plus largement, les syndicats Sud Éducation, Unsa Education, FSU, Sgen-CFDT et CGT Educ’action ont appelé à une «semaine d’actions du 5 au 9 février» pour «défendre l’école publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures “chocs des savoirs”».
AEF INFO
06 février
Cinq jours après une première journée de mobilisation, 3,2 % des personnels de l’Éducation nationale sont en grève le 6 février 2024, selon les chiffres du ministère, qui ne précise pas les chiffres concernant les enseignants.
Ils répondent à l’appel à la grève du Snes-FSU, de la CGT Éduc’action et de SUD-Éducation, tandis que l’intersyndicale (FSU, Unsa Éducation, Sgen-CFDT, CGT Éduc’action et SUD-Éducation) soutient « un plan d’action dans la durée ».
Actu Le Mans
07 février
Journée de mobilisation dans l’Éducation Nationale
Les syndicats représentatifs de l’Éducation Nationale en Sarthe (FSU, SE UNSA, FNEC FP FO, SGEN CFDT) ont décidé de boycotter le CSA-SD (comité social d’administration spécial départemental) qui se tient ce jeudi soir. En cause, la fermeture annoncée de 50 classes dans le département pour la rentrée 2024 et l’annonce de seulement 7 ouvertures.
Rapports de Force – L’info pour les mouvements sociaux
07 février
Enseignants : amplifier la grève « pour que notre école publique ne disparaisse pas »
Cette journée de grève du 6 février est le pilier de la « semaine d’actions du 5 au 9 février » à laquelle ont appelé, plus largement, les syndicats Sud Éducation, Unsa Éducation, FSU, Sgen-CFDT et CGT Éduc’action. Des grèves isolées ont lieu, cette semaine, dans des établissements scolaires. Et pour cause : les dernières annonces de l’ex-ministre Gabriel Attal en décembre – un ensemble de réformes regroupées sous le nom de « choc des savoirs » – sont en train d’être mises en oeuvre.
Sud Ouest
07 février
Grève des enseignants : « Il manque 184 postes sur l’Académie de Bordeaux »
À la suite des mouvements de grève des enseignants du 1er février et de mardi 6 février, les syndicats enseignants réunis en intersyndicale (FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’Action et Sud,) ont rédigé une pétition pour demander le retrait du projet gouvernemental baptisé « choc des savoirs », sachant que celui-ci est déjà en train d’être mis en place dans les établissements pour préparer la rentrée de septembre 2024.
Le Café Pédagogique
07 février
Grève, jour 2 : Maintien de la pression
Pour défendre l’École publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures chocs des savoirs, pour des mesures qui améliorent nos conditions de travail (notamment par l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires), nos organisations FSU, UNSA Éducation, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et Sud Éducation décident de s’inscrire dans un plan d’action dans la durée ».
Quel que soit le futur ou la future ministre, si Amélie Oudéa-Castéra est remerciée comme beaucoup le pronostiquent, les syndicats lancent un avertissement fort : l’abandon du « choc des savoirs » ou une crise qui s’inscrit dans la durée. Mais avec les vacances scolaires qui débutent dans deux jours pour une zone, auront-ils les moyens de maintenir la pression ?
La Depêche.fr
07 février
Hier, c’était la deuxième grève en moins d’une semaine dans l’éducation nationale. Les profs ne décolèrent pas. Cette nouvelle journée de mobilisation était à l’initiative de cinq syndicats (Snes-FSU, CGT Educ’action, SUD-Education, Sgen-CFDT et Unsa Éducation) qui espéraient surfer sur le succès de la grève de jeudi dernier. Selon le Snes-FSU, à l’échelon national, 47 % des personnels des collèges et des lycées étaient en grève, soit la plus forte mobilisation depuis 2022, tandis que le ministère a annoncé un taux de 20 % de grévistes dans le premier comme le second degré.
Nouvel L’OBS
08 février
« Nicole Belloubet était par le passé très critique sur des éléments qui sont désormais mis en avant », a rappelé Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, autre syndicat enseignant. « Si elle peut rouvrir les dossiers et avoir de la marge politique sur ce volet, ce sera tant mieux. » Mais pour cette responsable, « l’urgence, c’est d’avoir un ministère qui fonctionne ».
Ma Commune.Info
08 février
Manifestation des syndicats enseignants à Belfort ce jeudi 8 février
Les organisations syndicales prévoient une manifestation jeudi 8 février 2024 devant la DSDEN du Territoire de Belfort à l’occasion du comité social d’administration spécial départemental (CSA SD) qui doit examiner les moyens horaires de la prochaine rentrée dans les collèges.
À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, un rassemblement est prévu jeudi 8 février à 13h30 devant la DSDEN90.
Les syndicats ont fait savoir qu’ils souhaitaient notamment alerter sur :
la mise en place des groupes de niveaux, qui va désorganiser les collèges et dégrader la qualité des enseignements
les effectifs qu’ils estiment beaucoup trop chargés dans les collèges du département, dans les classes, et dans les groupes.
Cette action s’inscrit dans le plan intersyndical national, qui a suivi la grève du 1er février.
Localement, les organisations syndicales siégeant en CSA-SD (FSU, UNSA, Sgen-CFDT et FO) ont déjà boycotté la première réunion du vendredi 2 février dernier.
Le Café Pédagogique
08 février
Une pétition contre le « choc des savoirs »
Les organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Éduc’Action et Sud, vent debout contre le projet « conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre », lance une pétition. « Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre » écrivent-elles.
La Montagne
08 février
Les syndicats FSU 03, l’Unsa Éducation, la CGT Éducation, FO, le Snalc, Sud Éducation Allier, et SGEN CFDT, appellent à protester contre le projet de carte scolaire, mercredi 14 février, à 10 heures, devant le lycée Jean-Monnet, à Yzeure, où se tiendra le CDEN. « Toutes nos organisations syndicales ont voté contre le projet de carte scolaire », expliquent-ils dans un texte commun.
Capital
09 février
Nicole Belloubet, ministre de l’Education nationale : une «bonne nouvelle» pour les profs ?
Amélie Oudéa-Castera a fait ses adieux au ministère de l’Education nationale. Elle cède sa place à Nicole Belloubet, ancienne garde des Sceaux sous le gouvernement Philippe. La ministre est très attendue par les syndicats, qui espèrent vite reprendre le dialogue social avec elle.
C’est une «bonne nouvelle» pour les syndicats enseignants. «Amélie Oudéa Castera était décrédibilisée auprès des personnels compte tenu de ses déclarations. Au fil des échanges, on s’est aussi aperçu qu’il était compliqué pour elle de rentrer dans les dossiers de l’Education nationale avec la charge des sports et des Jeux», justifie Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la Fédération Sgen-CFDT.
AEF INFO
09 février
Présenté par la FSU, l’Unsa-Éducation, Fnec FP FO, le Sgen-CFDT et la FEP-CFDT, la CGT Éduc’action, SUD-Éducation, et la FCPE, un vœu intersyndical pour demander « l’abandon complet et immédiat des mesures du ‘choc des savoirs' » a été adopté à 59 voix pour (trois contre et quatre abstentions).
Café Pédagogique
09 février
Belloubet : les syndicats rassurés mais pas dupes
« Malgré les rumeurs depuis quelques jours », Catherine Nave-Bekhti du Sgen-Cfdt nous dit être « un peu de surprise » tant Nicole Belloubet a eu par « le passé des positions en matière éducative qui ne vont pas dans le sens de la politique souhaitée par le président de la République et le Premier ministre ». « Soit elle a des marges de manœuvre, soit le désaccord en matière de politique éducative va demeurer », ajoute la secrétaire générale. « Il est temps que nous ayons un ministère qui fonctionne, où le dialogue reprend sur les dossiers en suspens depuis un mois. Nous considérons qu’il faut revoir le calendrier sur la formation initiale. Nos urgences sont les conditions de travail, la rémunération, les conditions de l’école inclusive et la mixité sociale ».
Aef Info
09 février
Les syndicats enseignants saluent le départ d’Amélie Oudéa-Castéra et le retour d’une ministre de l’Éducation nationale « de plein exercice ». En revanche, ils préviennent sa successeure, Nicole Belloubet, de la nécessité de mesures luttant contre la « crise » que traverse l’Éducation nationale : revalorisation salariale, création de postes, amélioration des conditions de travail… Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs ». Des organisations se félicitent par ailleurs qu’en tant qu’ancienne rectrice, elle « connaisse les dossiers ». Des personnalités politiques réagissent aussi.
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, affirme ainsi sur RMC que « Nicole Belloubet était par le passé très critique sur des éléments qui sont désormais mis en avant. Si elle peut rouvrir les dossiers et avoir de la marge politique sur ce volet, ce sera tant mieux. L’urgence, c’est d’avoir un ministère qui fonctionne ».
BFM TV
09 février
« Nicole Belloubet était par le passé très critique sur des éléments qui sont désormais mis en avant », a également rappelé Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, autre syndicat enseignant. Des propos tenus dans un article en 2016 ressortent plus particulièrement. Dans celui-ci, la nouvelle ministre de l’Éducation critiquait les « fariboles sur la restauration de l’autorité ou le port de la blouse », défendus aujourd’hui par le gouvernement Attal.
La Marseillaise
10 février
Après le départ de la ministre, les enseignants déterminés
Article réservé aux abonnés : Des moyens, des salaires décents et l’abandon du « choc des savoirs » : les enseignants se sont fait entendre devant le rectorat, au lendemain du remplacement de leur ministre.
Ouest France
11 février
Mobilisation contre la réforme de l’éducation et « les groupes de niveau »
Mardi 13 février 2024, le SNPDEN-UNSA, ID-FO et SGEN-CFDT organisent un rassemblement des personnels de direction au rectorat de Nantes, à 13 h. Un pique-nique syndical des proviseurs, principaux et adjoints contre le projet du « Choc des savoirs ».
France Info
12 février
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, salue « un signal important » sur « un sujet qui est majeur ». « Il convient d’avancer sur le sujet, parce qu’on a vu ces dernières années que ça conduisait à des drames et des suicides, ce qu’on ne peut pas tolérer », poursuit-elle. Il existe déjà une formation, mais qui rencontre « une difficulté » principale : « Gabriel Attal a limité considérablement l’accès à la formation pour les personnels, en imposant qu’elle se fasse en dehors des heures d’enseignement, ce qui limite la possibilité de se former collectivement ».
Elle se réjouit donc que la ministre Nicole Belloubet ait annoncé, ce lundi 12 février, le déploiement de la formation en présentiel. « Ce qu’on attend, au SGEN-CFDT, c’est la possibilité réelle pour les collègues de se former ensemble au traitement des situations de harcèlement », précise Catherine Nave-Bekhti.
Sur les réseaux sociaux, Gabriel Attal s’est inquiété de la part d’élèves concernés dans les écoles primaires, et a annoncé la mise en place d’actions de prévention. « C’est toujours la même question : quel temps sera donné aux personnels pour y travailler ? », réagit la secrétaire générale du SGEN-CFDT, qui insiste sur l’importance de pouvoir compter sur du « personnel pour assurer un relai ».
Sur la question de moyens humains, la ministre de l’Éducation nationale est-elle à l’écoute ? Une rencontre est prévue jeudi, indique Catherine Nave-Bekhti. « Il y a des moyens qui sont mis à disposition à la rentrée prochaine au niveau des académies et des départements. Dans les établissements scolaires aujourd’hui, toutes les missions liées au harcèlement s’ajoutent au travail à temps plein des personnels », ajoute-t-elle.
Ouest France
12 février
À Nantes, les personnels de direction mobilisés ce mardi 13 février contre le « choc des savoirs »
Le 22 janvier dernier, le SNPDEN-Unsa, ID-FO, syndicats des personnels de direction, et le Sgen-Cfdt, adressaient un courrier à la ministre de l’Éducation et à la rectrice à propos des nouvelles mesures du « choc des savoirs ». « Nos valeurs, inlassablement défendues, sont profondément remises en cause par les mesures annoncées, alertaient principaux et proviseurs, dans ce courrier. Nous soutenons un collège pour tous, sans sélection, qui scolarise ensemble tous les enfants d’une tranche d’âge, dans le respect absolu des besoins de chacun. Les groupes de niveau qui vont être créés en collège ne correspondent pas à ces valeurs. »
Ouest France
13 février
«On n’est pas des sardines !» : contre les fermetures de classes, environ 200 manifestants à Quimper
À l’intérieur du bâtiment de la Dsden, l’administration de l’Education nationale et les syndicats sont en pleine discussion. « La carte doit être votée aujourd’hui mais l’ensemble des syndicats de la profession vont voter contre : FSU Snuipp, CGT Educ action, Snudi FO, Sgen CFDT et l’Unsa et les conseillers du groupe Finistère et solidaire du département. Nous sommes contre ces fermetures », proteste Marie Dagnaud, secrétaire générale CGT Educ’action 29.
Sweet FM
19 février
Le Mans : 150 manifestants contre les fermetures de classes
Initialement, une cinquantaine de fermetures était programmée à travers le département… Au gré des dernières projections en effectifs et de la spécificité de certaines situations, « pas moins de quarante fermetures de classes sont encore envisagées en Sarthe par l’administration de l’Éducation nationale ! » dénonce Julien Cristofoli, porte-parole de l’intersyndicale FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO qui appelait à manifester ce lundi 19 février au Mans contre le projet de carte scolaire pour la rentrée de septembre prochain.
Ouest France
19 février
Maine-et-Loire. Écoles : quelles sont les classes qui ferment et celles qui ouvrent à la rentrée ?
Article réservé aux abonnés : Reportée jeudi 15 février après un vote négatif unanime des syndicats enseignants, la carte scolaire pour la rentrée de septembre prochain dans les écoles publiques de Maine-et-Loire a été dévoilée ce lundi 19 février.
Ouest France
20 février
Trente-sept suppressions de classes dans la Manche selon les syndicats
Trente-sept classes d’écoles seront supprimées dans la Manche à la rentrée de septembre 2024, selon la FSU et le Sgen-CFDT. Cinq fermetures envisagées sont annulées.
Selon les syndicats FSU et Sgen-CFDT, le nombre de fermetures est aujourd’hui de 37 classes. « Seules cinq annulations sont intervenues à l’issue de ce CDEN : les écoles de Remilly-les-Marais et de Romagny, les écoles Bayet et Bellevue à Cherbourg et au RPI Belval – Ouville. »
Les Infos du Pays Gallo
20 février
Morbihan. 45 fermetures de classes annoncées : les syndicats appellent à un rassemblement
Les organisations syndicales (CGT éduc’action, FSU-SNUipp, Sgen-CFDT, SNUDI FO, Sud Education) communiquent :
« Après le groupe de travail qui s’est tenu hier, Le DASEN est revenu sur la fermeture du poste de Malguénac ce qui laisse encore 45 suppressions en contrepartie seuls 5 postes de brigades ( TRBD : remplaçant.es) sont ouverts au lieu de 6.
Lors du Comité Social d’Administration (CSA) départemental qui s’est tenu le 20 février, le Directeur académique a présenté aux représentant·es du personnel son projet de carte scolaire pour la rentrée 2024. […]»
AEF INFO
22 février
« Avenir sacrifié », « signal négatif », « décision radicale »… L’annulation de 904 M€ de crédits sur le budget 2024 de la Mires a fait réagir parlementaires et syndicats, le 22 février 2024. Pour Éric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, le choix de passer par la voie réglementaire est « un déni démocratique », demandant un PLFR. Le Sgen-CFDT s’étonne d’une telle décision, deux mois après le discours d’Emmanuel Macron sur la recherche, tandis que l’Union étudiante estime que « l’université est en train de mourir ». Le Snesup-FSU, la Fage et l’Unsa-Éducation réagissent également.
Le Café Pédagogique
23 février
Près de 700 millions supprimés à l’Education nationale
Car ces annulations de crédit touchent donc de plein fouet les réformes lancées par Gabriel Attal. La mise en place des groupes de niveau doit consommer près de 7000 postes. Le ministère pensait la faire avec seulement 2300 emplois. Il vient de se priver de toute marge de manœuvre. Il se prive aussi des moyens nécessaires à la une revalorisation des enseignants. Les conditions semblent réunies pour un report des réformes Attal. On ne réforme pas l’Education nationale en supprimant des moyens. Ou alors le ministère envisage t-il d’accélérer des réformes structurelles, notamment sur la carrière des enseignants, comme nous l’évoquions le 19 février ? Le gouvernement a encore le temps d’aller vers cette voie. C’est ce que laisse entendre le Sgen-Cfdt (voir plus bas).
« Le gouvernement fait le choix de supprimer des crédits permettant de payer celles et ceux qui enseignent, encadrent les élèves dans les services de vie scolaire, se préparent au métier d’enseignant, organisent concrètement le service public d’enseignement en fait vraisemblablement“, écrit le Sgen Cfdt. “Il n’y a pas la réalité budgétaire en cohérence avec la volonté affichée d’avoir un professeur devant chaque classe, et sans doute les difficultés à assurer l’enseignement seront-elles encore plus fortes à la rentrée 2024. Pour le Sgen-CFDT, si la tactique du gouvernement est ensuite d’augmenter la charge de celles et ceux qui sont en poste par le recours accru aux heures supplémentaires, au pacte, à la non-comptabilisation des heures travaillées des administratifs, ce serait parier sur l’épuisement des agents ».
L’Aisne Nouvelle
23 février
Grève au Crous en Picardie, le personnel à bout
Article réservé aux abonnés : Les personnels du Crous d’Amiens, Laon, Compiègne et Beauvais étaient en grève vendredi 23 février. Ils réclament des moyens supplémentaires et des effectifs.
Le Télégramme
23 février
Élections de l’UBO : Pascal Olivard bien parti pour conserver la présidence
Article réservé aux abonnés : Les élections aux conseils centraux de l’Université de Bretagne Occidentale (UBO) se tenaient cette semaine. Les résultats, dévoilés ce vendredi 23 février, mettent les listes soutenant Pascal Olivard en tête.
AEF INFO
23 février
Article réservé aux abonnés : Pour l’élection au conseil d’administration, pas moins de huit listes avaient été constituées dans les collèges A, B et C. La liste « (ré)inventons l’UBO », portée par Pascal Olivard dans les collèges A et B, obtient dix sièges. La liste BIAT’TS2024, également en faveur de Pascal Olivard, obtient deux sièges dans le collège C. La liste « Sud et CGT : pour une université publique, démocratique et sans EPE », obtient trois sièges, la liste JADHERE (Jeunesse, ambition, diversité, humanisme, écologie, recherche, et enseignement) remporte deux sièges, comme le Sgen-CFDT. Les trois autres listes disposeront chacune d’un seul représentant.
France 3
23 février
« Le but, c’est que les restaurants et cafétérias soient fermés pour montrer notre mécontentement sur nos conditions de travail », explique Raymond Rivière, représentant syndical Sgen-Cfdt. Les représentants du personnel ont été reçus par la direction le 22 février et les négociations seraient « en bonne voie », d’après le syndicaliste. Des groupes de travail sur chaque revendication doivent être mis en place dès le retour des vacances scolaires. Direction et syndicats s’accordent déjà sur un point, le mouvement de grève s’annonce très suivi.
L’étudiant EducPros
27 février
Budget 2024 : dans l’éducation comme dans le supérieur, les économies annoncées inquiètent
Le gouvernement l’avait annoncé : 10 milliards d’euros d’économie devront être réalisés sur le budget 2024. Dans le décret du 22 février détaillant l’annulation de crédits, ce sont près de 691 millions d’euros supprimés pour l’Éducation nationale et plus de 900 millions pour l’Enseignement supérieur et la Recherche. Des chiffres qui inquiètent les acteurs.
« Ça ressemble à un tête-à-queue », dénonce Catherine Nave-Bekhti. La secrétaire générale du Sgen-CFDT redoute que ces économies « acte[nt] le renoncement à embaucher et former des professionnels, contractuels ou titulaires, alors que l’enseignement public craque et que les absences non remplacées demeurent un problème du quotidien. »
AEF INFO
27 février
« Le sexisme s’exerce encore avec force dans l’enseignement supérieur et la recherche. Alors que l’égalité femmes-hommes a été brandie comme grande cause du quinquennat, nos organisations dénoncent des mesures largement insuffisantes et un manque d’engagement budgétaire du MESR », dénonce une intersyndicale de l’ESR rassemblant la quasi-totalité des organisations syndicales et étudiantes du secteur – CGT, CFDT, FSU, Unsa-Éducation, Solidaires, et syndicats étudiants (1), dans un texte commun, publié le 27 février 2024. Ensemble, ces organisations appellent à une « grève féministe » dans l’enseignement supérieur et la recherche, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars.
AEF INFO
28 février
Les personnels des Greta « sont ignorés par le ministère de l’Éducation nationale alors qu’ils exercent une mission de service public inscrite dans le code de l’Éducation », dénoncent des syndicats de l’Éducation nationale dans deux communiqués parus en janvier 2024. Ils formulent « une demande urgente d’audience à la DGRH » pour évoquer la « notion d’employeur » des personnels des Greta, les défaillances de fonctionnement dues à leur réorganisation ou les « modalités de rémunération et les conditions de travail ». Un groupe de travail avec la DGRH doit se tenir « au 2e semestre 2024 », indique le MENJ.
En janvier 2024, plusieurs syndicats de l’Éducation nationale – de la FSU (Snes-FSU, Snuep-FSU, Snasub-FSU), la CGT Educ’action, le Sgen-CFDT, le Snalc et l’Anacfoc (Association nationale des conseillers en formation continue) – ont formulé dans deux communiqués communs une demande urgente d’audience à la DGRH. Il s’agit « d’entamer un travail afin d’assurer la pérennité des Greta », de « garantir la reconnaissance de leurs missions » et « d’apporter des solutions à la situation de souffrance au travail récurrente » chez les personnels de ces établissements.