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4 circulaires du ministre pour l’enseignement du français et des mathématiques à l’école et au collège.
BO spécial n°3 du 26 avril 2018.
Lecture : construire le parcours d’un lecteur autonome Prescriptions
Enseignement de la grammaire et du vocabulaire : un enjeu majeur pour la maîtrise de la langue française Prescriptions
Enseignement du calcul : un enjeu majeur pour la maîtrise des principaux éléments de mathématiques à l’école primaire Prescriptions
La résolution de problèmes à l’école élémentaire Prescriptions
Exemple : « Au collège, ces leçons de grammaire et de vocabulaire doivent être poursuivies avec une fréquence hebdomadaire pour une durée d’au moins une heure trente sur les 4 h 30 en classes de 6e, 5e et 4e et les 4 heures en classe de 3e consacrées chaque semaine à l’enseignement du français. »
L’art d’enseigner devient-il l’art d’appliquer des circulaires? Quel rôle pour les corps d’inspection?
Pour les professeurs des écoles qui ne savant pas enseigner en CP, il y aussi un guide de 131 pages Pour enseigner la lecture et l’écriture au CP
Usage du numérique à l’école
Réunion de travail au ministère sur l’interdiction du téléphone mobile le 24/04/2018 Compte Rendu
Guide des projets pédagogiques s’appuyant sur le BYOD/AVEC Eduscol
BYOD =« bring your own device » (« apportez vos appareils personnels ») ; en français, AVEC =« apportez votre équipement personnel de communication »
On apprend dans ce guide que si les téléphones mobiles (non multifonctions) ne peuvent pas faire partie des usages pédagogiques, les téléphones multifonctions (smartphones) et tablettes en font partie.
On peut par exemple:
- Prendre des notes incluant des prises de photos du tableau grâce à son équipement BYOD ;
- Réaliser des comptes rendus numériques (par exemple les élèves peuvent filmer le déroulement des manipulations pendant la réalisation de travaux pratiques grâce à leurs équipements personnels et produire pour la fin de la séance un compte rendu numérique). L’enseignant peut ainsi visualiser ces comptes-rendus en classe avec ses élèves et les commenter. Avec des outils personnels on peut consacrer plus de temps au développement des compétences orales ;
Campus des métiers
Les campus des métiers analysés par les générales IEN, IGAENR et IGAS Le Rapport
La synthèse : « À ce stade, mise à part une capacité certaine des CMQ à fédérer et à mettre autour de la table des acteurs qui ne se parlaient pas ou peu, il est impossible de mesurer une quelconque plus-value liée à la création du dispositif…
Insertion professionnelle
20 ans d’insertion professionnelle des jeunes : entre permanences et évolutions CEREQ
Passionnant mais il faut un peu de temps pour parcourir les 196 pages.
Le déclassement. « L’accès à l’emploi est toujours plus facile pour les plus diplômé.e.s, mais le ’consentement’ à se déclasser peut être d’autant plus fort que le chômage des jeunes est à un niveau élevé (…) L’analyse du déclassement des jeunes sur vingt années conduit à montrer l’amplification du phénomène d’une cohorte à l’autre. Toutefois, ce résultat général est à nuancer selon le niveau de formation. Comme attendu, les formations sélectives de niveau bac+5 protègent relativement aux autres du risque de déclassement, quand les formations du supérieur court sont les plus enclines à conduire à des situations de déclassement. »
Les « décrocheurs ». « Les données de l’enquête Emploi permettent d’estimer que la part des sortants du système éducatif sans diplôme a baissé, par paliers, sur les 20 dernières années. Jusqu’en 1995, cette proportion est de 25 % des sortants. Elle est ramenée aux environs de 21 % au cours des 5 années suivantes pour être ensuite circonscrite à 17 % sur la période 2002-2010. Sur l’ensemble des enquêtes exploitées, 17 % des non-diplômés n’ont fréquenté que le collège ; 61 % ont suivi une voie professionnelle et 22 % le lycée général ou technologique (…) L’essentiel du décrochage se situe dans la voie professionnelle où les garçons sont majoritaires. »
Apprentissage et emploi : « De manière générale, l’avantage des apprentis semble se réduire à mesure que le niveau de formation augmente (…) [Toutefois] l’apprentissage semble protéger de plus en plus efficacement du chômage (…) On peut faire l’hypothèse qu’en période de sous-emploi, par exemple durant les années 2010 à 2015, les entreprises, qui sont obligées de réduire leur effectif, seraient plus enclines à garder les ex-apprentis qu’elles auraient formés (…) En revanche, l’apprentissage n’octroie aucun avantage salarial. »