Suite à une enquête auprès d’adhérents et de sympathisants, quelques éléments pour amorcer un premier bilan de cette période singulière.
Des réalités d’organisation différentes selon les établissements
Certains collectifs ont réussi à s’organiser
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 » (Bernard)«Â
 » (Sandrine)
Dans d’autres établissements, chacun a été livré à lui-même, sans harmonisation
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 » (Marion, collège rural)«Â
« . (Gaetane)Les propositions en EPS, là aussi sujettes aux réalités de terrain
Les propositions semblaient avant tout guidées par un soucis de maintenir des liens sociaux et une incitation à une pratique physique régulière, voire à s’aérer, se déconnecter lorsque cela était possible.
En éducation prioritaire, les propositions semblent avoir souvent été collectives :
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« . (Christian)Mais les élèves, la plupart en appartement, étaient parfois loin des attentes…
En milieu rural, les propositions ont pu être plus variées, avec une invitation à aller « s’oxygéner » !
Les enseignants soulignent aussi la difficulté d’assurer la sécurité des postures dans ce qui était proposé. Difficulté accentuée par le très faible taux de retours de la part des élèves dans pas mal d’établissements.
« « . (Sandrine)
En lycée les collègues ont souvent consacré beaucoup de temps à travailler les référentiels pour les évaluations bac. Ce sujet méritera une réflexion à part entière. D’ores et déjà , ce travail doit être reconnu.
Des inégalités dans la pratique physique effective…
Sans pouvoir généraliser, une tendance se dégage de l’analyse des réponses à l’enquête :
En éducation prioritaire, les enseignants estiment à 20 et 50 % le pourcentage d’élèves ayant fait une activité physique durant le confinement. Si les plans de travail ont été imprimés très souvent, et des ordinateurs prêtés quand cela était possible, la pratique physique a été encore moins suivie qu’ailleurs.
En milieu rural, les collègues soulignent eux aussi que les conditions de travail personnelles n’étaient pas toujours très faciles (accès à internet, aux ordi etc.), et les retours rares. Cependant, ils estiment à 50 – 70 % le pourcentage d’élèves ayant eu une activité physique durant le confinement. Les modes de vie et l’accès à des espaces extérieurs expliquent sûrement ces constats.
Un enseignant de lycée professionnel témoigne lui aussi de la difficulté d’accès aux moyens informatiques :
« « . (Eric)
Dans des lycées généraux, les retours restent souvent peu nombreux, mais par contre, certains collègues témoignent d’une activité physique parfois plus soutenue chez leurs lycéen·nes. Nous pouvons imaginer, que selon les habitudes et le contexte familial, les élèves les plus autonomes ont pu maintenir une activité. Il en a été de même pour une partie des collégien·nes.
En phase de déconfinement…
Dans les établissements qui ont repris, donc en collège la plupart du temps, 1h de pratique a généralement été proposée par groupe. Les activités proposées étaient de différentes natures : dans le prolongement du confinement type PPG etc. Des activités athlétiques type courses, relais. Des activités d’expression, et des propositions de créations collectives « flash mob » etc.
Selon les possibilités matérielles de disposer de tapis individuel, des activités comme yoga, relaxation…Et peut-être plus qu’eux-mêmes ne l’avaient imaginé, ils ont essayé de proposer des jeux (Morpion, lucky lucke, etc.), des balades ou de la course d’orientation. Avec ou sans espace vert à proximité, nombreux relatent des sorties, avec une dizaine d’élèves, pour marcher et découvrir, ou redécouvrir leur environnement !
Et le bilan sur nos conceptions du métier…
Nous avons interrogé les collègues sur ce qu’ils pouvaient tirer de cette expérience sur leur conception de leur métier, de la discipline…
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 » (Bernard)«Â
« . (Kévin)Nous voyons que les feed-back, les rémédiations en directes, le lien social sont essentiels et primordiaux dans la construction de nos séances d’EPS.
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 » (Gaetane)«Â
 » (Laure)«Â
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« . (Marion)«Â
 » (Eric)«
« . (Caroline. Sur la reprise en présentiel)