Le baccalauréat de Jean-Michel Blanquer est constitué par trois types d’évaluations, qui comptent de façon différente pour l’obtention du diplôme. Décryptage...
Le Bac Blanquer prévoit trois types d’évaluations différentes. Il faut avoir au moins 10/20 à la moyenne de toutes les évaluations pour être bachelier.
Les différentes évaluations et leur poids relatif dans la note finale du bac :
- Des épreuves terminales pour 60 % (ET)
- Un « contrôle continu » pour 40 % dont :
- Des épreuves communes (EC) organisées en fin de semestre pour 30%,
- La moyenne des notes obtenues tout au long des classes de première et terminale (CC) pour 10 % (du « vrai » contrôle continu).
Les enseignements supports des différentes évaluations et le calendrier de passation :
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Le « vrai » contrôle continu, réalisé pendant le temps de cours par les enseignants, concerne tous les enseignements (et donc toutes les disciplines) pour les classes de première et terminale. Ces résultats figureront sur le livret scolaire / bulletin scolaire de l’élève.
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Les épreuves communes seront organisées en trois sessions par les établissements, à l’aide de banques de sujets nationaux. Les copies des élèves seront anonymées. Elles portent sur les « enseignement de culture commune ».
- Au deuxième trimestre de la classe de première (EC1), elles concernent l’Histoire-géographie, les langues vivantes (dénommées A et B et non plus 1 et 2), l’EPS en contrôle en cours de formation (comme aujourd’hui).
- Au troisième trimestre de la classe de première (EC2), elles concernent toutes les disciplines passées en EC1, avec en plus l’enseignement scientifique (ex « Humanités scientifiques et numériques »), et la spécialité que l’élève abandonne en fin de classe de première.
- Au début du troisième trimestre de la classe de terminale (EC3), elles concernent les mêmes enseignements que ceux de l’EC1, avec en plus l’enseignement scientifique.
- Les épreuves terminales sont organisées nationalement (et gérées comme aujourd’hui par un centre d’examen) :
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- en juin de l’année de première pour l’épreuve terminale anticipée de Français (ETAF)
- au retour des vacances de Printemps (avril ? mai ) pour les 2 épreuves terminales de spécialité (ETS1 et ETS2)
- au mois de juin de la classe de terminale :
- L’épreuve terminale (écrite) de philosophie (ETȹ)
- L’épreuve terminale orale ( ETΩ) reposant sur un projet préparé par l’élève pendant le cycle terminal.
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Le calcul de la moyenne du bachelier et l’épreuve de rattrapage (second tour)
Le calcul de la note au bac est obtenu en réalisant la moyenne des notes :
- aux épreuves terminales (ETAF : 10%, ETS1 : 16%, ETS2 : 16%, : ETȹ 8%, ETΩ : 10%) ;
- de la note moyenne obtenue en épreuve commune : chaque enseignement passé en épreuve commune compte pour un coefficient 1 au sein de la série d’épreuves, chaque série d’épreuves communes ( EC1, EC2, EC3) compte pour 10% ;
- et pour 10%, de la note moyenne des notes des classes de première et terminales, chaque enseignement comptant pour un coefficient 1.
[voir le schéma ci-contre]
Les candidats ayant obtenu une note égale ou supérieure à 10 sont admis. Les candidats dont la note est inférieure à 8 sont ajournés. Ceux qui ont obtenu une note comprise entre 8 et 10 sont autorisés à se présenter au « rattrapage » : il consiste à présenter deux épreuves (orales) portant sur les disciplines ayant fait l’objet d’épreuves terminales (anticipées ou non, mais hors épreuve d’oral).
Remarques :
- Un élève ne pourra plus compter sur la note « bonus » d’une option, qui ne comptait actuellement dans sa « moyenne » de bac que pour les points au dessus de 10/20 en épreuve terminale.
- Un élève ne pourra plus opter pour un enseignement optionnel au bac dont il ne suit pas l’enseignement dans un lycée (ou par le CNED).
- La spécialité abandonnée par l’élève en fin de terminale sera évaluée par ses notes durant l’année de première et par une « épreuve commune » unique en fin de première… comme une épreuve anticipée !
- Le poids dans l’évaluation des deux enseignements de spécialité gardés par l’élève en terminale est complexe : ils interviennent pour un coefficient 1 dans les la moyenne des notes de l’élève durant le cycle terminal, ils interviennent pour 16% chacun dans la note finale du baccalauréat, ils interviennent aussi indirectement dans l’épreuve terminale orale qui repose sur ces enseignements.
- Le lien enseignement/discipline n’est pas encore défini, ni direct : ainsi on ne sait rien de l’architecture des épreuves communes qui évalueront l’enseignement scientifique (dont on sait qu’il devrait faire intervenir plusieurs disciplines) : y aura-t-il des questions distinctes par disciplines ? un sujet commun ? un oral ? un projet ? Il en est de même pour l’épreuve commune de spécialité abandonnée par l’élève lorsqu’elle fait intervenir différentes disciplines : si les arrêtés définissant les épreuves ne font plus la liste des intitulés, il est probable (et souhaitable) que certaines spécialités offrent un regard croisé. Mais la complexité de l’organisation des épreuves communes en juin de l’année de première, pour un établissement, n’en sera que plus grande (qui corrige ? quel partage des thèmes, des points ?…)
Pour tout savoir sur la réforme du baccalauréat :