Le Sgen-CFDT organise un colloque sur le thème : "améliorer la construction des parcours des élèves entre le bac-3 et le bac+3". Il aura lieu le 25 janvier 2018 à la CFDT, 2 bd. de la Villette à Paris (19ème).
Le baccalauréat constitue de fait une barrière entre deux systèmes quasiment étanches : le/les lycée/s et le post-bac. Les deux systèmes dialoguent peu, se connaissent mal, et ne travaillent pas ensemble ; leurs attendus sont parfois très éloignés et certains élèves – les plus fragiles – se sentent parfois rejetés par le post-bac faute d’en comprendre les codes, le langage… et les règles d’affectation.
C’est l’enjeu majeur des discussions ouvertes simultanément par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et le ministère de l’Éducation nationale sur l’accès au premier cycle universitaire et le bac, et de la commission Mathiot mise en place par le ministre de l’Éducation nationale pour faire des préconisations sur la transformation du baccalauréat.
Pour atteindre l’objectif d’une élévation du niveau de qualification (processus de Lisbonne et Stranes) et dans le cadre du système LMD (Bologne), il faut donc s’interroger : comment mieux articuler le lycée et le post-bac ? Faut-il s’en tenir à chercher la meilleure articulation possible de deux parcours distincts de trois ans ou chercher à construire un parcours diversifié en six ans ? Avec quels effets sur le travail des personnels et quelles revendications à porter en conséquence ?
Table ronde n° 1
Quelles sont les conditions pour que les parcours des élèves les amènent à la réussite (insertion professionnelle, diplôme, épanouissement, émancipation…) ?
Quelles transformations mener pour qu’élèves et étudiant.e.s construisent des parcours de réussite ? Un parcours ne peut-il être que linéaire dans notre système ? Comment est-il validé ? reconnu ? L’accompagnement des élèves et des étudiant.e.s, une mission essentielle ou un supplément d’âme ? Comment valoriser ce travail dans les missions des enseignant.e.s ?
Un parcours n’est-il qu’académique, ou les activités extra-curriculaires sont-elles importantes également, en termes de réussite, en tant qu’expériences facilitant l’orientation ? Comment un élève peut-il valoriser un parcours atypique ? Comment les enseignant.e.s peuvent-ils l’accompagner et l’évaluer ? Quelles modalités de choix des étudiant.e.s après le bac par les universités ?
La table ronde sera animée par Alexis Torchet. Les intervenant·es attendu·es :
• Cécile Lecomte, représentante de la Courroie
• Nicolas Charles, maître de conférences à l’université de Bordeaux
• Orlane François, vice-présidente de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage), élue CNESER
• Daniel Agacinski, en charge des questions éducation au département « société et politiques sociales » de France Stratégie.
Table ronde n° 2
Quel rôle pour les territoires (les Régions) dans ces parcours -3/+3 ?
L’accès à l’Enseignement supérieur peut-il être le même, quel que soit le lieu de vie des lycéens sur le territoire ? Comment remédier aux inégalités spatiales ? Comment évaluer les dispositifs existants ? Comment organiser un dialogue territorial e cace entre tous les acteurs ? Faut-il favoriser la mobilité des étudiants ou renforcer l’équilibre entre les pôles universitaires régionaux et le maillage territorial n pour le bac+3 ? Comment tenir compte de la nouvelle taille des régions ?
La table ronde sera animée par Françoise Lambert. Les intervenants attendus :
• Albert Ritzenthaler, Conseil économique, social et environnemental (Cese), co-rapporteur d’un avis sur l’orientation des jeunes (automne 2017)
• François Bonneau, de Régions de France (ARF)
• François Germinet, président de l’université de Cergy-Pontoise
• Olivier Bouba-Olga, professeur d’université, université de Poitiers
Table ronde n° 3
Peut-on réformer le baccalauréat pour qu’il devienne une charnière du -3/+3 et non un obstacle ?
Comment faire évoluer le bac pour qu’il soit une véritable charnière entre le lycée et l’enseignement supérieur ? Quelles modalités lui donner pour en faire un passeport qui identifie et garantit les compétences acquises au lycée et qui donne à chaque élève, quelque soit son profil, les clés pour réussir post-bac ? Quelles sont les implications d’un baccalauréat modulaire sur l’organisation et les conditions de travail des personnels ?
La table ronde sera animée par Élisabeth Ritzenthaler. Les intervenant·es attendu·es :
• Armelle Nouis, proviseur du lycée H. Boucher à Paris
• Laurent Bigorgne, président de l’Institut Montaigne
• Matthieu Gallou, président de l’université de Bretagne Occidentale
- Muriel Salvatori, enseignante de mathématiques au lycée Marie Curie d’Echirolles
Programme et déroulé du colloque du 25 janvier : télécharger le document (PDF)
Inscriptions:
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