Les conditions d'accès à l'épreuve de contrôle prévoient l'obligation d'obtenir une moyenne générale entre 8 et 9,9 sur 20 aux épreuves du baccalauréat professionnel et une moyenne supérieure ou égale à 10 sur 20 à l'ensemble des épreuves professionnelles du baccalauréat professionnel (ici E5, E6, E7)
Le Ministère de l’agriculture s’aligne sur l’éducation nationale
Le processus éducation nationale :
Note de service du 31 décembre 2021 relative à l’épreuve de contrôle à compter de la session 2022
Comment accéder à l‘épreuve de contrôle du bac pro?
Le candidat doit obtenir une moyenne générale entre 8 et 9,9 / 20 aux épreuves du baccalauréat professionnel. Également, il lui faut obtenir une moyenne supérieure ou égale à 10 / 20 à l’ensemble des épreuves professionnelles du baccalauréat professionnel.
Pour les deux épreuves ou sous-épreuves ayant fait l’objet d’une nouvelle évaluation à l’oral de contrôle ( au titre du 1° et du 2° de l’article D. 337-69 du code de l’éducation) la meilleure note est prise en compte par le jury pour le calcul de la moyenne générale.
Le candidat est bachelier, après délibération du jury, dès lors qu’il a obtenu une moyenne générale supérieure ou égale à 10 sur 20 à l’issue de l’épreuve de contrôle.
Le processus Ministère de l’agriculture :
L ’examen professionnel comporte 7 épreuves obligatoires et 2 épreuves facultatives au maximum.

Depuis la session d’examen de 2011, pour les candidats ajournés une épreuve orale de contrôle est prévue selon les conditions :
- Une note d’une moyenne générale égale ou supérieur à 8 et inférieur à 10 / 20
- Et une note égale et supérieure à 10 / 20 qui évalue l’épreuve de pratique professionnelle (E7)
La CFDT a souligné qu’elle soutenait l’idée de mettre en conformité le cadre des épreuves de contrôle du bac professionnel avec les textes règlementaires de l’éducation nationale
L’enseignement agricole est en passe de mettre en œuvre ces conditions en faveur de ses élèves. Cependant, certaines organisations syndicales discutent du bien-fondé de cet alignement sur les textes régissant le bac professionnel à l’éducation nationale.
La CFDT dans l’enseignement agricole se positionne en faveur de cet alignement sur les conditions en place à l’éducation nationale
Par ailleurs et contrairement à ce qui se pratique à l’éducation nationale, la CFDT dans l’enseignement agricole souhaite la mise en place de banques de sujets au niveau national.
Accompagner les équipes par la formation
Pour la CFDT, il est nécessaire d’ouvrir des sessions d’informations obligatoires pour ré-affirmer les attentes de l’épreuve de contrôle. Il faut également actualiser le guide pédagogique à destination des examinateurs, qui date de 2011. Il serait nécessaire d’intégrer les pratiques d’évaluation communes et la prise en compte des élèves à besoins particuliers dans ce guide.
De l’importance du contrôle continu
Il est évident que le passage de l’épreuve (E5) en CCF renforcerait l’approche capacitaire. Par ailleurs, Il serait nécessaire de souligner les enjeux liés à la transition écologique.
La CFDT reste attachée au terme « transition agroécologique » et aux évaluations en cours de formation
Un groupe d’experts, en collaboration étroite avec la M I R E X ( mission des examens) réfléchira aux nouvelles modalités de cette épreuve de contrôle.
La proposition de l’administration de ne pas statuer clairement sur les conditions de mise en place de l’accès aux épreuves de contrôle ne convient que partiellement à la CFDT.
La CFDT attend de ce groupe d’experts une décision en adéquation avec l’intérêt des apprenants et des enseignants.
En tout état de cause, rien ne devrait changer avant Juin 2027. En effet, les apprenants du cycle bac pro doivent être informés des modalités d’examen dés leur entrée en première.