Commission administrative paritaire nationale des Ingénieurs d'Études (IGE) du 27 novembre 2018. Déclaration liminaire du Sgen-CFDT.
A deux jours du début du scrutin pour les élections professionnelles 2018, qui marqueront la fin de notre mandat, il nous semble essentiel de réaffirmer le principe de maintien et de bon fonctionnement des commissions paritaires administratives nationales.
Notre déclaration portera sur quatre sujets d’importance.
Bilan de ce mandat
Sur le fonctionnement de la CAPN en particulier
Les élus ingénieurs d’études du Sgen-CFDT tiennent à remercier les services de la DGRH C2-2 lors des consultations des dossiers, pour leur disponibilité et leur accompagnement, ce qui a facilité le bon fonctionnement des CAPN. Nous les remercions particulièrement pour le travail minutieux qui est fait pour corriger les nombreuses erreurs de calcul d’ancienneté relevées dans des dossiers de promotion.
Toutefois, pour que nous puissions faire un travail de meilleure qualité, quelques points restent à améliorer. Ainsi pour la réunion préparatoire, un temps d’examen des dossiers élargi nous semble nécessaire. De plus, nous souhaiterions recevoir les convocations et les documents plus tôt afin de faciliter le bon fonctionnement de nos services un délai d’une semaine est insuffisant. Enfin, nous souhaiterions que les séances de CAPN aient dans une durée acceptable et ne s’éternisent pas sur 12h d’affilée comme nous l’avons déjà vécu… Il y va de l’intérêt de tous les agents (élus & collègues de la DGRH).
Le Sgen CFDT a apporté sa contribution aux discussions qui portaient sur le dispositif PPCR, le RIFSEEP, le télétravail, la reconnaissance des agents dans la mise en œuvre des réformes portant sur l’entrée des bacheliers dans l’enseignement supérieur ou celle de la licence.
Fidèles à nos valeurs, nous continuerons, dans la transparence et l’équité, à informer les candidats à une promotion.
Perspectives et projets que nous porterons à l’avenir
Pour le Sgen-CFDT : des dispositions PPCR sont à élargir et à poursuivre
Le protocole PPCR ne satisfait pas l’ensemble des revendications de la CFDT ! La CFDT continue donc de revendiquer car la reconnaissance des qualifications est encore insuffisante, les problèmes d’attractivité sont loin d’être résolus, les engagements en matière d’égalité professionnelle sont encore faibles.
Depuis plusieurs années, les agents publics sont de plus en plus considérés comme une variable d’ajustement budgétaire : pour la CFDT, il est temps qu’existe au sein de la Fonction publique une véritable politique d’évolution des rémunérations et d’amélioration continue du pouvoir d’achat. Il est nécessaire de poursuivre l’amélioration des déroulement de carrière. L’enjeu est celui de la juste reconnaissance du travail des agents et de l’attractivité des métiers.
Pour les ITRF, nos revendications restent :
· Une intégration des ASI dans le corps des IGE, il n’est pas acceptable de maintenir un corps à un seul grade. Ainsi, le corps de promotion des TRF serait celui des IGE comme dans tous les autres corps de la fonction publique.
· La poursuite de la conversion primes / points
· La revalorisation de l’indemnité de résidence selon les villes/régions
· L’augmentation des possibilités de promotion
Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
Cette préoccupation sur la part des femmes dans le volant des promus par rapport aux dossiers présentés (de même que sur la part des promus par BAP) est un indicateur que nous suivons tout particulièrement au cours de la CAPN.
Pour autant, nous nous réjouissons que les fédérations de la CFDT se soient très largement prononcées en faveur de la signature du projet d’accord sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique. Cette signature aura lieu vendredi prochain le 30 novembre.
Ainsi, la négociation a permis de construire un projet en actant des avancées plus concrètes sur l’égalité salariale, les déroulements de carrière, les organisations du travail, la prise en compte de toutes les formes de parentalité, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Protection sociale complémentaire
La CFDT a obtenu que soit enfin prévue pour la Fonction publique l’ouverture de concertations sur la participation financière des employeurs à la complémentaire santé et prévoyance, après une phase de bilan qui est en cours.
Car la santé des agents est aussi de la responsabilité de notre employeur, il doit participer financièrement à l’acquisition d’une complémentaire respectant les solidarités intergénérationnelles à l’image de ce qui se pratique dans le secteur privé.
DES SOLUTIONS SONT POSSIBLES ET LA CFDT EST AVEC VOUS POUR LES FAIRE VALOIR.