Qu'ils exercent en EPLE, au CROUS ou en établissements universitaires, à Jeunesse et Sport, les ITRF n'ont pas tous bénéficié de revalorisation indemnitaire, et celles-ci ne sont pas à la hauteur diversifiées. Le Sgen-CFDT revendique une juste rémunération du travail de ces agents.
Où en est-on pour les ITRF ?
Depuis 2020 différentes mesures se sont appliquées pour les personnels ITRF selon leur lieu d’affectation. Toutes concourent à revaloriser les métiers.
Mais tous les agents ne sont pas concernés et tous ne le sont pas à la même hauteur. Certains n’ont pas été du tout revalorisés : c’est le cas des personnels ITRF travaillant dans les collèges et lycées, mais aussi des ITRF hors BAP E dans les services académiques. Dans l’enseignement supérieur, tous ne sont pas concernés par le repyramidage (voir ci-dessous) et le niveau de revalorisation indemnitaire est très insuffisant.
Les rémunérations doivent évoluer. Pour reconnaître à la juste hauteur le travail des personnels ITRF mais aussi pour répondre aux défis de l’attractivité des métiers. C’est le cas notamment des personnels des métiers du numérique et de l’informatique, mais pas que.
Le Sgen-CFDT demande un véritable projet de revalorisation de l’ensemble de la filière et des avancées permettant de répondre aux défis de l’attractivité :
- Mise en place d’un système pour mieux aligner les rémunérations dans les métiers en tension,
- Amélioration des conditions de travail.
Le ministère s’est engagé à revaloriser les personnels ITRF. Pour le Sgen-CFDT, les personnels en EPLE et dans les CROUS aujourd’hui oubliés, devront être les premiers servis.
LPR : requalification et indemnitaire.
En premier lieu, les améliorations consenties par la loi de programmation pour la recherche (LPR). Trois axes sont déclinés.
Repyramidage / requalification des ITRF
Le premier consiste à requalifier des postes. Des agents exercent sur des postes dont le niveau de qualification est, dans les faits, supérieur. Par un exemple, un technicien fait en réalité le travail d’un ASI voire d’un IGE.
La requalification consiste à le reconnaître, à identifier ces postes et à permettre, via une procédure exceptionnelle, aux agents qui les occupent de se voir reconnu dans le corps supérieur. Dans les 5 ans, 4.650 agents seront ainsi revalorisés via une procédure exceptionnelle (Liste d’aptitude ou concours). Mais ces requalifications sont bornées : seuls les agents travaillant dans l’enseignement supérieur et la recherche peuvent en bénéficier. Toutes les BAP ne sont pas concernées.
Le Sgen-CFDT a largement pris sa part dans ces avancées incontestables et poursuit son travail pour veiller à la mise en oeuvre et continuer de revendiquer.
Indemnitaire.
Là aussi un effort est consenti. Une enveloppe de 12 millions d’euros est prévue par la LPR. Mais on est très loin des efforts consentis dans le même temps pour la filière administrative. Hors à niveau de métier égal on devrait avoir des politique indemnitaire convergente.
Les différentes étapes de revalorisation par filières ne permettent actuellement pas cela et les écarts se creusent entre filières.
IGR : fusion des premiers grades.
La fusion des deux premiers grades de la grille indiciaire des IGR est prévue. Cela impacte les grilles indiciaires du corps des IGR. En concourant à un meilleur déroulé de carrière cela conduit à une évolution des rémunérations dans le temps des personnels concernés.
Du côté Éducation Nationale.
Devant les grandes difficultés à recruter et fidéliser des personnels informaticiens, une première vague de revalorisation vient d’être proposés pour les agents des Divisions des Systèmes d’Information (DSI) des Rectorat. Les informaticiens viennent donc de voir leur IFSE revalorisée en 2 étapes. La première était constituées d’un forfait de revalorisation pour chacun selon le corps. La seconde doit permettre des convergences entre DSI d’une même région académique et entre académies.