La ferme urbaine du collège Pierre Mendès France à Paris

Publié le vendredi 28 septembre 2018 par Aline Noël

Ingénieur agronome, Simon Ronceray est responsable des fermes urbaines en milieu scolaire au sein de l’association Veni Verdi.

(C) Louise Harlet

L’interview de Simon Ronceray

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler pour Veni Verdi, une association parisienne qui promeut le jardinage en milieu urbain ?

J’ai une formation d’ingénieur agronome à l’École d’agronomie de Montpellier. Étant fils d’agriculteur et d’infirmière, j’ai toujours eu envie de mêler le social et le productif dans mon parcours. Ainsi, avec deux amis en école d’ingénieur, nous avons monté un projet de recherche sur l’agriculture urbaine et avons fait, à vélo, un tour d’Europe, que nous avons baptisé Agrovélocités. Puis, pour mon stage de fin d’études à AgroParis Tech, j’ai étudié les six fermes urbaines de la capitale, parmi lesquelles figurait celle du collège Pierre Mendès France (PMF) dans le XXème arrondissement. J’y ai rencontré Nadine Lahoud, la créatrice de Veni Verdi, et une fois mon diplôme validé, j’ai rejoint l’association. Nadine cherchait un nouveau maraîcher, et cette opportunité correspondait à mes objectifs professionnels et à mes convictions.

Quelle est l’histoire de Veni Verdi ?

Nadine Lahoud en est l’instigatrice. Elle a monté l’association fin 2010, à partir de presque rien – un bureau, quelques amis… –, mais elle se retrouvait souvent seule à traîner ses gros sabots, comme elle dit, dans Paris. L’agriculture urbaine n’était pas encore à la mode, elle a donc essuyé les plâtres sur beaucoup de sujets. Le projet était de faire jardiner les citadins, en particulier les enfants : qui mieux qu’eux pour faire évoluer les mentalités ? Elle s’est vite aperçu, cependant, qu’il y avait aussi une demande des adultes, beaucoup ignorant tout de la manière dont pousse leur alimentation. Elle a donc commencé à faire des potagers, notamment à but social, en pied d’immeubles. Finalement, les sites se sont développés un peu partout, en partenariat avec des bailleurs sociaux comme Paris Habitat, avec Emmaüs… Et de ces expériences a découlé l’idée de ferme urbaine qui permet de produire tous ensemble et de distribuer les récoltes aux participants dans les quartiers.

Le projet était de faire jardiner les citadins, en particulier les enfants : qui mieux qu’eux pour faire évoluer les mentalités ?

D’où est venue cette envie de développer le jardinage en ville et dans les écoles ?

Il s’agit d’une reconversion professionnelle. Nadine est issue du milieu rural libanais, et elle était nostalgique de ce qu’elle avait vécu dans son pays d’origine, notamment ce lien social que reste le jardin dans beaucoup de pays du Sud. Elle a commencé à prospecter auprès des écoles de son quartier, elle connaissait les adultes et les enfants. Son action au départ est donc très locale : la principale du collège Henri Matisse a cru en son projet et a osé prendre le risque : le jardin a été installé en sacs sur le toit du collège, de façon à ce que ce soit facilement démontable. Et au tout début, le jardinage s’est beaucoup pratiqué en bacs, dans les cours de récréation.

Comment fonctionne l’association ?

Aujourd’hui, nous sommes huit salariés. Toutes nos actions auprès de publics sensibles (avec des bailleurs sociaux, des écoles et collèges en réseau d’éducation prioritaire…) sont soutenues. Financièrement, ce qui vient de la production est anecdotique. Notre modèle économique repose, d’une part sur les subventions publiques (Mairie et rectorat de Paris, Fonds social européen…) et d’entreprises privées qui viennent réaliser des journées de solidarité dans nos jardins, d’autre part sur les dons de particuliers et surtout sur les soutiens (pécuniaires et logistiques) de plus en plus nombreux de fondations sensibles à notre engagement, comme la Fondation Truffaut, notre partenaire depuis quatre ans, ou de fonds de dotation, comme Green Link. Nous cherchons à développer des partenariats complets, en créant des formations pour les salariés de nos soutiens financiers et en aidant aussi les élèves en difficulté à trouver des stages dans ces entreprises.

Nous cherchons à développer des partenariats complets…

Comment intervenez-vous auprès des élèves ?

Les animations de jardin, pour la plupart, se font sous forme d’ateliers. En collège, on essaie d’installer un club jardin pour les élèves volontaires. Souvent, s’ajoute un volet de co-construction d’animation avec les enseignants de SVT de manière à couvrir des cours communs moitié en classe, moitié sur le terrain. On a aussi des ateliers avec des activités adaptées pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (Ulis, Segpa). Plus spécifiquement à PMF, nous avons porté, avec la direction du collège, le projet de transformer la Segpa bâtiment existante en Segpa espace rural et environnement (ERE) qui permettra de mieux inclure les élèves. Quand tout le monde (bons et moins bons élèves) jardine, les spécificités ne se voient pas. Par exemple, il est courant qu’on ait des élèves en mesure de responsabilisation en même temps que des élèves volontaires : ainsi, ceux qui sont devant et ceux qui sont au fond de la classe se retrouvent à travailler côte à côte, c’est plus pertinent.

…à Pierre Mendes France, nous avons porté, avec la direction du collège, le projet de transformer la Segpa bâtiment existante en Segpa espace rural et environnement (ERE) qui permettra de mieux inclure les élèves.

Et en matière d’emploi du temps, comment vous organisez-vous ?

Tout dépend des sites. Pour les animations, en fonction des vœux de l’établissement, on fixe avec lui dans quels créneaux, quelles matières et avec quels professeurs intervenir. En ferme urbaine, on est quasiment toujours sur place : il y a l’entretien quotidien, plus les ateliers pédagogiques organisés avec les enseignants demandeurs. Notre emploi du temps se module donc selon leurs contraintes de programme et également selon les besoins du moment. Ainsi, quand une classe commence à devenir turbulente, des professeurs vont trouver opportun qu’on travaille plus avec les élèves. À l’inverse, un enseignant peut nous solliciter pour développer un projet supplémentaire parce qu’il sait sa classe très motivée. La règle, autant que faire se peut, est de nous adapter aux humeurs des enfants.
En matière d’animation, nous faisons très peu de duplications de manière à pouvoir répondre aux besoins des établissements. Si l’un par exemple souhaite installer une mare écologique, nous allons l’accompagner dans ce projet ; si un autre veut étudier l’impact qu’a l’alimentation sur l’environnement, nous allons réfléchir avec lui de manière à monter des actions pédagogiques illustrant cette thématique… Nous ne débarquons jamais dans un établissement avec un projet clé en main, un kit pédagogique universel ; notre démarche est de nous ajuster aux besoins, de construire en commun avec les équipes éducatives. D’ailleurs en règle générale, nous ne faisons pas de prospection, ce sont les établissements qui nous contactent.

Nous ne débarquons jamais dans un établissement avec un projet clé en main (…) ; notre démarche est de nous ajuster aux besoins, de construire en commun avec les équipes éducatives.

Pouvez-vous présenter l’expérience de PMF ?

L’idée de départ était de développer une ferme urbaine ouverte sur le quartier et aux bénévoles. Régulièrement, les gens viennent jardiner avec nous, soit sur inscription tous les mercredis après-midi, soit librement le troisième samedi du mois. Ils se répartissent par petits groupes pour accomplir les tâches du moment : désherber, semer, sarcler, etc. Le principe de l’association n’est pas tant la production que l’animation : permettre à chacun de découvrir et pratiquer les différentes activités de jardinage. À la base, la Mairie de Paris a lancé un appel à projets mettant en relation des propriétaires de foncier avec des organismes qui voulaient pratiquer l’activité agricole. Il y a donc une convention tripartite entre le propriétaire du terrain (la commune et le département), l’établissement scolaire, gestionnaire, et l’association, chargée de l’espace vert. Concrètement, nous disposons de 4 500 m2 en pleine terre, situés à deux pas du périphérique, et nous sommes deux salariés présents toute la semaine :(C) Verne Barkallah, qui a été embauchée par l’association après y avoir effectué son service civique, et moi. Les projets spécifiques (comme la mare, l’hôtel à insectes, la forêt comestible…) se sont faits avec des classes responsables sur une année. Nous ne travaillons pas uniquement avec les enseignants de SVT. Par exemple, un prof d’histoire-géo nous a sollicité pour créer un potager du monde (différents légumes et plantes ont été cultivés en bacs selon leur origine géographique). En arts plastiques, la professeure amène les élèves faire du dessin sur le motif, les modèles ne sont pas des êtres humains mais des arbres. Et l’an prochain, nous avons le projet d’imaginer une signalétique pour le jardin.

L’idée de départ était de développer une ferme urbaine ouverte sur le quartier et aux bénévoles.

Comment concevez-vous votre rôle auprès des élèves ? Et avez-vous constaté un « effet jardin » sur le climat d’établissement ?

Notre posture, en tant qu’animateurs, est plutôt de faciliter les relations, les apprentissages, la découverte. Il y a une dimension, liée au travail à l’extérieur, qui permet de croiser les regards sur les manières d’apprendre (par exemple, les élèves vont pouvoir concilier les approches théoriques et pratiques sur un même sujet de cours), mais aussi sur les comportements : le jardin va libérer ceux qui ont du mal à rester longtemps assis et qui se trouvent parfois en défaut à l’École et va les révéler aux autres et à eux-mêmes. Au contraire, ceux qui sont très scolaires peuvent se sentir un peu fragilisés et déstabilisés. Quant aux répercussions sur le climat du collège, notre expérience est encore trop nouvelle pour qu’on puisse les quantifier. Nous savons qu’il y a une amélioration de la qualité de vie et d’études au collège, et nous espérons y contribuer, mais elle aussi liée à des facteurs comme un changement de direction, une stabilisation de l’équipe enseignante…

À PMF, participez-vous aux différentes instances de l’établissement ?

Nous participons parfois aux conseils d’administration, et nous essayons de tisser des liens pour ce qui concerne les conseils pédagogiques. Nous pouvons être consultés aussi en matière de remédiation, et nous prenons alors le temps de dialoguer avec les CPE ou la direction, et avec l’élève. La mesure de responsabilisation permet de contourner une logique de punition ou de sanction ; en général c’est une CPE ou la direction qui va la proposer à un élève qui commence à aller mal. Nous rencontrons alors l’élève et ses parents pour avoir leur accord sur le principe et le fonctionnement de la mesure. Nous intervenons le plus souvent en amont, rarement pour les cas les plus graves, car l’idée est d’anticiper, de prévenir une dégradation de l’attitude en cours. C’est surtout dans ces situations que les CPE ou la direction nous sollicitent. Notamment, il y a des élèves pour qui tout allait bien jusqu’en classe de 4e où, là, ils ont commencé à faire n’importe quoi : nous passons du temps avec l’élève pour déceler ce qui se passe, et le remettre en phase avec ce dont il est capable avant qu’il entre dans le cercle vicieux des bêtises. Il nous arrive d’accueillir des élèves exclus temporairement lorsqu’on sent que la sanction serait un gâchis de plus. On a la durée de notre côté, car en jardinant dix, vingt heures avec l’élève, un sentiment de confiance s’installe, et on arrive à aborder des sujets qui ne peuvent pas forcément être évoqués dans un bureau…

On a la durée de notre côté, car en jardinant dix, vingt heures avec l’élève, un sentiment de confiance s’installe

Avez-vous rencontré des obstacles, des résistances pour faire vivre votre association ?

Faire reconnaître ce type de projet et d’initiative réclame beaucoup d’énergie parce qu’on se situe dans des modèles de rupture qui contrarient les habitudes, autant au sein du système éducatif que dans le système agricole. Elles ne tournent pas naturellement dans la direction que nous proposons. Nous avons donc différentes voies à (faire) explorer, mais comme nous le faisons sans trop chercher à communiquer sur les aspects novateurs, les gens ont vite le sentiment que c’est très simple et logique, et du coup ils s’embarquent beaucoup plus facilement avec nous dans ces voies-là.

Envisagez-vous de vous développer loin du périph, en région ?

Nous recevons des demandes dans ce sens, mais notre positionnement est davantage d’accompagner les gens qui ont des projets d’agriculture urbaine et de travailler à transférer nos compétences. Nous commençons à prendre le temps de recevoir ces personnes et de les suivre…

Veni Verdi

Veni Verdi est implantée dans plusieurs écoles (Bretonneau, Lesseps, Tanger, Vitruve…) et collèges (Bergson, Brassens, Guy-Flavien, Pailleron, PMF…) de l’Est parisien. L’aménagement d’une nouvelle ferme urbaine sur les 2 000 m2 de toiture, ancienne cour de récré, du collège Flora Tristan, est un nouveau projet. – En savoir plus sur VeniVerdi. – « Projet 2018 : Green Link présente Veni Verdi ».

La ferme urbaine de PMF

Pour aller plus loin :

Sur le site de Veni Verdi

Sur le site du collège – interview de Simon Ronceray

Documentaires, reportages, (sélection)

Graine d’espoir en ZEP, documentaire de Michèle Foin
La science de la vie au jardin du collège Pierre-Mendès-France, France3-Paris-Ile-de-France
La ferme urbaine du collège Pierre-Mendès-France, Brut
Une forêt comestible dans notre collège : soyez pionniers du Far East, reportage de Veni Verdi, sur Helloasso
Avec Veni Verdi, les collégiens cultivent leur potager, Oneheart

Crédits photos pour la Ferme Urbaine : © Veni Verdi / Camille Barkallah.

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Pour les personnels travaillant à l'étranger :
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47-49, avenue Simon Bolivar - 75950 PARIS Cedex 19
Tel : 01.56.41.51.20
Fax : 01.56.41.51.11
E-mail : etranger@sgen.cfdt.fr
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Sgen-CFDT Recherche - EPST

Campus de Villejuif - Bat. 1
7 rue Guy Moquet BP 8 94801 VILLEJUIF Cedex
Tel : 01.49.58.36.38 ou 01.49.58.36.66
E-mail : contact@epst-sgen-cfdt.org
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Sgen-CFDT des Administrations Centrales MEN et MESR

Pièce 162 110 rue de Grenelle 75007 Paris
Tel : 01 55 55 13 85
E-mail : sgencfdt.syndicat-ac@education.gouv.fr
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Tel : 01 56 41 51 00
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