Revue de presse
18 décembre 2018
FRANCE INFO
« Rien n’est stabilisé : ni les programmes, ni les offres de formation et spécialités, ni l’articulation entre compétences acquises et compétences attendues en post-bac », dénonce la secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti.
La réforme du lycée devrait être effective à la rentrée scolaire 2019. L’une des mesures porte notamment sur la fin des filières telles qu’on les connaît aujourd’hui, remplacées par un tronc d’enseignement commun accompagnées de spécialités « à la carte ». Ces dernières doivent être annoncées par les académies dès la fin de semaine. Invitée de franceinfo mardi 18 décembre, la professeure de sciences économiques et sociales et secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, estime que « cette réforme a été conçue dans la précipitation » et réclame le « report » de sa mise en œuvre.
LA CROIX
Réforme du lycée, quels choix pour les élèves ?
Précisément, ces fameuses filières (L, ES, S), jugées trop rigides, seront supprimées au lycée général. Mais à l’instar de Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, beaucoup redoutent qu’elles n’aient pas dit leur dernier mot. « Si l’on rassemble au sein de chaque classe des élèves qui ont choisi les mêmes spécialités, on réinstaure des sortes de filières, assorties d’une hiérarchie officieuse », prévient-elle.
FRANCE INFO
(…) C’est bien ce que regrette Michel Imbert, prof de maths à Grenoble, et syndiqué SGEN-CFDT : « Le risque c’est qu’il y ait beaucoup plus d’élèves qu’avant qui ne fassent plus de mathématiques en première et en terminale. » Autre souci, le niveau élevé de cet enseignement de spécialité, qui ne conviendra pas à tous.
AEF
Le CSE demande un moratoire sur les réformes du lycée et du baccalauréat
Sgen-CFDT. Le Sgen-CFDT parle lui d’une réforme « bâclée ». Il demande également « un report de la mise en œuvre de la réforme du lycée » lors de sa déclaration liminaire. Cela impose « a minima une application en seconde à la rentrée 2019, une application en première décalée à la rentrée 2020 et en terminale à la rentrée 2021 », estime-t-il.
OH MY MAG
Réforme du bac : les maths vont-elles disparaître au lycée ?
« Soit ils choisissent cette spécialité mathématiques en sachant pertinemment qu’ils vont souffrir, soit il abandonnent les maths à la fin de la seconde. Or, pour des élèves qui se destinent à être professeur des écoles ou à travailler dans le commerce ou dans l’administration, le niveau seconde est un peu court« , regrette Michel Imbert, professeur de maths du Sgen-CFDT, sur Europe 1.
19 décembre
FRANCE INTER
Réforme du lycée, vers un bac des territoires
La secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti estime que « cette réforme a été conçue dans la précipitation » et réclame le « report » de sa mise en œuvre.
AEF
Les trois organisations syndicales représentatives des personnels de direction, le SNPDEN-Unsa, ID-FO et le Sgen-CFDT, s’insurgent contre l’annonce faite par le MEN le mardi 18 décembre 2018 en CAPN de la réduction du nombre de promotions à la hors-classe qui, pour l’année 2019, passerait de 475 à 422.
AEF
La CGT, SUD et la CFE-CGC ont également quitté la séance. Le Sgen-CFDT a pour sa part indiqué qu’il « restera jusqu’au bout au CSE pour continuer à lancer des alertes sur les risques d’incidents industriels de cette réforme ».
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE DES PYRÉNÉES, LA DÉPÊCHE, AFP,
Fin des filières classiques au lycée, place aux spécialités
Le Sgen-CFDT dénonce le «caractère bâclé» de cette réforme qui présente «trop de défauts, d’incohérences et d’imprécisions». Le syndicat pointe notamment le cas des mathématiques : «Alors que le rapport Villani-Torossian préconisait en même temps de former des spécialistes et de réconcilier chaque génération avec les maths, on a oublié le second objectif en cours de route», déplore le Sgen-CFDT.
20 décembre
EDUCATION.GOUV
Nomination au Conseil supérieur de l’éducation : modification
nomination au Conseil supérieur de l’éducation est modifié comme suit :
Pour ce qui concerne les membres représentant les personnels enseignants titulaires et auxiliaires de l’enseignement public des premier et second degrés mentionnés au 1° a) de l’article R. 231-2 du Code de l’éducation, sont nommés :
Suppléants représentant la Fédération des syndicats généraux de l’éducation nationale et de la recherche publique – SGEN-CFDT :
– Isabelle Gillet en remplacement de Sophie Santraud ;
– Monsieur Dominique Treffle en remplacement de Alain Candau ;
– Catherine Nave-Bekhti en remplacement de Cécile Rossard.
LA CROIX
Catherine Nave-Bekhti : « Des effets néfastes pour les élèves »
Fallait-il supprimer des postes dans l’éducation ? Le point de vue de Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
LES ÉCHOS
Ecoles, hôpitaux, collectivités locales : les agents attendent d’autres gestes financiers
Il faudrait l’accorder « en priorité » aux personnels accompagnant les élèves handicapés (AESH) et aux plus bas revenus, selon Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Education. Un avis partagé par le Sgen-CFDT, où Catherine Nave-Bekhti plaide aussi pour « le rétablissement de la prime compensatoire de la hausse de la CSG » car sa suppression a fait baisser la rémunération, « déjà très faible », des AESH et des assistants d’éducation.
Le SGEN-CFDT plaide aussi pour que l’information sur la prime d’activité soit diffusée avec les prochains bulletins de paie, afin que les personnels de l’Education nationale qui y ont droit, « peu informés », la réclament. Le syndicat entend enfin faire « reconnaître l’engagement » des proviseurs et autres personnels des lycées, après les incidents violents des dernières semaines, par une prime pour « situations exceptionnelles ».
TOUT EDUC
Rentrée 2019 : le SNES et le SE dénoncent une présentation trompeuse des moyens
Pour sa part, avant même cette présentation, le SGEN-CFDT avait pointé des « incohérences majeures entre le budget de l’Éducation nationale et les réformes qu’entend mener le gouvernement ». Celui-ci « souhaite qu’une plus forte proportion d’une classe d’âge plus nombreuse fasse le choix de la voie professionnelle » alors qu’ « on supprime des postes dans les lycées professionnels ». Et « que restera-t-il du choix des élèves dans les lycées généraux et technologiques » ? La fédération ds’interroge également sur la suppression de 400 postes administratifs et l’annonce de la généralisation d’une GRH de proximité. Quant à la baisse du recrutements de PsyEN, anticipent-elle « le passage du conseil en orientation aux régions et la fermeture des CIO » ?
21 décembre
LE CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Personnels de direction : Le ministère recule
L’action des syndicats de personnels de direction (Snpden, ID FO, Sgen Cfdt) a été payante. Ils ont obtenu le rétablissement du taux de promotions à la hors classe . « Le ratio de promotion est rétabli à 8,25 %, assurant ainsi les 475 promotions à la hors classe prévues initialement. Par son intervention, le SNPDEN permet donc que les accords pris en 2017 dans le cadre du protocole PPCR soient respectés. L’ engagement personnel du ministre sur ce dossier a permis également de dépasser les blocages imposés par Bercy », écrit le Snpden.
INFOS-DIJON
ACADEMIE DE DIJON : Le comité technique sur la carte des lycées n’a pas pu se tenir
L’Unsa éducation et le SGEN CFDT réagissent au Comité technique académique qui n’a pas pu se tenir ce jeudi matin. Il avait pour objet la préparation de la rentrée dans les lycées de l’académie.
«Nous connaissons les moyens alloués à l’académie pour la rentrée 2019» ajoute Bruno Guého, secrétaire régional adjoint de l’Unsa Education. «Nous déplorons ces importants retraits de postes touchant les personnels administratifs et les enseignants du second degré (lycées, collèges). Pour le premier degré, la dotation de 0 est trompeuse, car il va falloir trouver des postes pour « financer » les dédoublements prévus en CE 1 REP. Des fermetures seront inévitables».
AEF
Budget 2019 : le Cneser rejette la répartition des moyens aux établissements
SGEN-CFDT : « le compte n’y est pas » mais quelques « lueurs d’espoir ». Si le « compte n’y est pas » pour le Sgen-CFDT qui s’inquiète notamment de la non-compensation du GVT 2019, le syndicat salue en revanche le fait « d’avoir le détail des montants attribués aux établissements pour les différents volets de la loi ORE, qui vont permettre d’interpeller les établissements, et de demander que les fonds soient réellement affectés aux politiques correspondantes ».
AEF
« Le SNPDEN vient d’être informé par le ministère que le ratio de promotion est rétabli à 8,25 %, assurant ainsi les 475 promotions à la hors-classe prévues initialement », écrit le syndicat dans une lettre à ses adhérents le 21 décembre 2018. Avec ID-FO et le Sgen-CFDT, le syndicat de personnels de direction avait protesté contre le souhait du ministère de passer à 422 le nombre de promotions à la hors-classe en 2019. « Les accords pris en 2017 dans le cadre du protocole PPCR seront ainsi respectés », souligne le syndicat. « D’autres problèmes restent à régler » notamment pour « améliorer les conditions de travail », ajoute ID-FO, qui s’est associé avec le Sgen-CFDT pour demander une rencontre avec le ministre sur ce sujet. « Le manque de reconnaissance du travail accompli par les personnels de direction n’est plus tolérable », estime le Sgen-CFDT.
AEF
Le document fait le compte rendu d’une série d’auditions, menées les 5 et 12 décembre, de représentants des syndicats des personnels de direction (SNPDEN-Unsa, ID-FO et Sgen-CFDT), de Benjamin Moignard, sociologue et spécialiste de la violence en milieu scolaire et de cinq professeurs ayant témoigné sur les réseaux sociaux.