Revue de presse
18 novembre
TV5 MONDE, LIBÉRATION, MIDI LIBRE, OUEST-FRANCE, MIDI LIBRE, AFP
Réforme du bac: derniers arbitrages sur les nouveaux programmes
Pour Alexis Torchet, du Sgen-Cfdt, ce programme illustre les tiraillements entre un enseignement qui prépare aux études supérieures et « un pilotage très rigide ».
Mathématiques: Cette discipline est absente du tronc commun des matières enseignées à tous les élèves à partir de la Première. Elle reste présente sous la forme d’une « spécialité » (les jeunes en choisissent trois en Première puis seulement deux en Terminale). La « spé maths » est « bien construite, mais très exigeante », presque plus qu’une Première S actuelle, note Alexis Torchet. « Quid des élèves qui ont le profil de la voie ES, qui veulent faire des maths mais pas à un niveau aussi élevé que cette spé-maths? » Actuellement, seuls les lycéens de la voie littéraire (15% des effectifs de la voie générale) ne faisaient plus de maths à partir de la Première.
Les élèves peuvent prendre une option « mathématiques complémentaires » en Terminale. Mais le feront-ils après une Première sans maths ?
TELLERREPORT
Reform of the tank. Latest arbitrations on new programs, published by the end of December
… Finally, the writing of the baccalaureate will propose only the dissertation and commentary of the text, the subject of invention, introduced twenty years ago, being deleted. For Alexis Torchet, of the Sgen-Cfdt, this program illustrates the tension between a teaching that prepares for higher studies and « a very rigid management » .
LE DAUPHINE
Mathématiques : Cette discipline sera absente du tronc commun à partir de la première. Elle restera présente sous la forme d’une spécialité (les jeunes en choisiront trois en première puis seulement deux en terminale). La « spé maths » est « très exigeante », presque plus qu’une première S actuelle, note Alexis Torchet, du Sgen-Cfdt. Actuellement, seuls les lycéens de la voie littéraire ne faisaient plus de maths à partir de la première.
LE TÉLÉGRAMME
Réforme du bac. Derniers arbitrages sur les nouveaux programmes
Pour Alexis Torchet, du SGEN-CFDT, ce programme illustre les tiraillements entre un enseignement qui prépare aux études supérieures et « un pilotage très rigide ».
Mathématiques – Cette discipline est absente du tronc commun des matières enseignées à tous les élèves à partir de la Première. Elle reste présente sous la forme d’une « spécialité » (les jeunes en choisissent trois en Première puis seulement deux en Terminale). La « spé maths » est « bien construite, mais très exigeante », presque plus qu’une Première S actuelle, note Alexis Torchet. « Quid des élèves qui ont le profil de la voie ES, qui veulent faire des maths mais pas à un niveau aussi élevé que cette spé-maths ? » Actuellement, seuls les lycéens de la voie littéraire (15 % des effectifs de la voie générale) ne faisaient plus de maths à partir de la Première. Les élèves peuvent prendre une option « mathématiques complémentaires » en Terminale. Mais le feront-ils après une Première sans maths ?
19 novembre
TOUT EDUC
ONISEP : les personnels « ont l’amer sentiment d’être considérés comme des pions » (intersyndicale)
L’intersyndicale FSU, SNPTES, SGEN-CFDT de l’Onisep fait savoir qu’elle sollicite une audience auprès du ministre de l’Education nationale. « Les personnels sont en attente de réponses précises sur leur transfert en Région, sur le calendrier, sur le nombre et la répartition des personnels concernés par délégations régionales de l’Onisep, sur le type d’expertise et de compétences transférées » alors que les décrets d’application de l’article 18 de la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel » sont atendus pour le 14 décembre, et que le transfert des personnels est prévu au 1er janvier 2019.
20 novembre
FRANCE INFO
Les nouveaux programmes scolaires de seconde et première divisent les enseignants
« On est quand même dans une cavalcade sur cette construction des programmes, s’agace Alexis Torchet, le secrétaire national du Sgen-CFDT. Ce Conseil supérieur des programmes a travaillé de manière accélérée en à peine trois semaines. Donc en modifiant les programmes dans un temps très court on risque de rater des débats importants, souligne-t-il. Le problème c’est qu’il n’y a pas eu de ligne claire dès le départ. On n’a pas dit clairement : voilà à quoi doit servir le baccalauréat. Et du coup les débats qui n’ont pas eu lieu au moment nécessaire et bah ils ont lieu maintenant. La cristallisation des tensions elle se fait autour de ces programmes ».
21 novembre
TOUT EDUC
L’accueil d’enfants en situation de handicap offre l’occasion aux enseignants de développer ce qui va bénéficier à tous (revue du SGEN-CFDT)
« En voulant éviter les ‘cas particuliers’ et parce que nous évoluons dans une société normative, on a placé l’élève au centre du système éducatif au détriment de l’enfant qu’il est pourtant avant tout. » Ce propos est tiré de l’interview qu’a donnée Viviane Huys, chercheuse associée à l’université Bordeaux-Montaigne, dans le cadre du dossier consacré à l’éducation inclusive publié dans le numéro 263 de « Profession éducation », revue du SGEN-CFDT
AEF
DÉBAT. Quel bilan font les représentants des personnels de direction de l’épisode « Pas de vague » ?
À quelques semaines des élections professionnelles, du 29 novembre au 6 décembre 2018, AEF info a réuni les dirigeants des principaux syndicats de personnels de direction. Philippe Vincent (SNPDEN), Philippe Donatien (ID-FO), Sylvie Perron (Sgen-CFDT), Igor Garncarzyk (Snupden) et Jean Desmares (CGT Educ’action) font le bilan du hashtag #PasDeVague, quatre semaines après son apparition. Ils reviennent sur ce que cet épisode a révélé de leurs rapports avec les équipes et du fonctionnement global du système éducatif. Ils donnent aussi leur avis sur le plan sur la violence annoncé par Jean-Michel Blanquer.
23 novembre
AEF
Programmes du lycée : qu’en pensent des syndicats et associations disciplinaires ?
La place des mathématiques dans les programmes « a été étudiée trop rapidement », estime de son côté le Sgen-CFDT, qui craint des situations « pénalisantes » pour les enseignants et les élèves. Le programme de seconde « reste globalement lourd en volume » et celui de l’enseignement de spécialité de 1re « semble presque exclusivement destiné à des élèves se préparant à des carrières scientifiques ».
« Il paraît crucial d’aménager les projets de programme pour englober tous les élèves dans la réussite, et ne pas rentrer dans un nouveau processus de sélection précoce par les mathématiques, processus qui sera mortifère pour les enseignants et pour les élèves », souligne le Sgen. Le syndicat demande une spécialisation « plus progressive » avec le « palier à franchir le plus important » entre la 1re et la terminale, et non pas entre la seconde et la 1re.
(…) Le Sgen-CFDT de son côté « salue » notamment « la volonté de mieux accompagner les élèves dans la maîtrise de la langue » et « le libre choix laissé à l’enseignant.e de la méthode d’explication de texte mise en place ». Le syndicat « s’inquiète » en revanche de la disparition de l’épreuve d’écriture d’invention dans les épreuves anticipées de français. Il pointe « l’aspect bicéphale des programmes » : « les épreuves écrites risquent de phagocyter le temps dévolu à l’enseignement des lettres tandis que l’encouragement à d’autres pratiques non-évaluées aux épreuves anticipées de français comme le carnet de lecture serait réduit à portion congrue ».