Revue de presse
05 novembre
CAPITAL
L’uniforme à l’école doit-il être obligatoire ?
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la Sgen-CFDT, on ne peut pas gommer ces inégalités en les faisant visuellement disparaître : “Les inégalités existent en dehors de l’école, rappelle-t-elle sur BFMTV. Les gommer passe par un autre travail en se posant de vraies questions sur la mixité scolaire ou en ne laissant pas perdurer des stéréotypes liés aux origines sociales”.
06 novembre
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Violence scolaire : Des annonces sans moyens pour le Sgen Cfdt
« Le gouvernement fait des annonces sur l’accompagnement des personnels sans s’en donner les moyens », écrit le Sgen Cfdt dans son analyse du plan de protection de l’école. « Faut-il le rappeler, en deux ans ce gouvernement supprime 600 postes administratifs, essentiellement dans les services déconcentrés… Or ce sont ces personnels qui doivent participer aux services ressources humaines de proximité, ce sont encore eux qui traitent les dossiers de protection fonctionnelle, les dossiers des élèves exclus d’un établissement pour leur trouver un nouvel établissement, qui exploitent et analysent les documents des conseils d’administration. Une fois de plus, il n’est pas certain que le ministère ait les moyens de sa politique, au détriment des personnels et des élèves ».
07 novembre
LE PARISIEN
Débat : faut-il renforcer la présence policière à l’école ?
« Impossible de songer à déployer des policiers dans tous les établissements »
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT:
« On n’est pas favorables à une présence accrue des forces de l’ordre pour plusieurs raisons. Un, l’espace scolaire est avant tout un espace éducatif où les problèmes doivent avant tout être réglés par le personnel de l’Education nationale ou via des conseils de discipline. Pas en envoyant la police dès que la situation semble se tendre. Pour moi, les policiers dans les écoles doivent essentiellement intervenir pour faire de la prévention, pas de la répression.
Ensuite, on constate que ce qui est déployé actuellement fonctionne bien. Il y a quelques années, je travaillais en région parisienne et on avait des problèmes avec des bandes assez violentes qui essayaient de rentrer dans le lycée. Le commissaire nous prévenait dès qu’il suspectait une possible intrusion et envoyait des patrouilles pour les dissuader. Nous, nous disions aux élèves de ne pas sortir entre les cours. C’est bien la preuve que policiers et profs savent déjà travailler ensemble si besoin. Enfin, c’est matériellement impossible de songer à déployer des policiers dans tous les établissements scolaires.
Quand j’entends Emmanuel Macron dire que le chef d’établissement sera consulté dans tous les cas, je dis oui, mais pas seulement. Un lycée ou un collège est composé de toutes les personnes qui y travaillent, pas juste du chef d’établissement. Avant de penser à établir une présence policière occasionnelle, il faut que les personnes qui y travaillent soient d’accord avec ce principe. »
LE CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Tribune : Pauvreté et ségrégation scolaire, ça suffit !
Nous, Mouvement ATD Quart Monde, syndicats d’enseignants, fédérations de parents d’élèves, Mouvements pédagogiques, constatons que beaucoup d’enfants de familles en situation de grande pauvreté suivent une scolarité qui ne leur permet pas de devenir des citoyens à égalité de droits avec les autres. Cette injustice peut être combattue et l’école a la possibilité d’y jouer un rôle important. Nous lançons un appel pour que des écoles et des collèges construisent des projets dans ce sens.
[Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’éducation nationale de la Confédération française démocratique du travail (SGEN CFDT) est cosignataire de la tribune.]
09 novembre
LE CAFÉ PÉDAGOGIQUE, LE POPULAIRE, LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE, ETC.
12 novembre : Les raisons de la grève
Fsu, Sgen Cfdt, Unsa, Snalc, Cgt, Fo, Sud : les principaux syndicats enseignants appellent à la grève le 12 novembre. Le mouvement réunit des revendications portant sur les suppressions de postes et la fin de la priorité à l’Education et le rejet des réformes, par exemple celle de l’enseignement professionnel.