Revue de presse
22 octobre
L’OBS
Violence à l’école: les profs critiquent des réponses inadaptées de l’Education nationale
« Il faut que chacun et chacune puisse donner l’alarme sans craindre le manque de soutien institutionnel et en ayant la certitude que les autorités traiteront dans toute leur complexité les actes signalés », a estimé le syndicat Sgen-CFDT dans un communiqué.
22 octobre
TOUT EDUC, LA PROVENCE,
Enseignante « braquée » : la FCPE dénonce la baisse du nombre de postes, le SGEN demande le soutien de la hiérarchie, les « patriotes » la révision de l’ordonnance de 45
Le SGEN-CFDT apporte également son soutien à l’enseignante et « à toute la communauté éducative (personnels, élèves et parents d’élèves) de cet établissement » qui « doit faire face à l’emballement médiatique ». Mais « la parole qui se libère sur les violences subies par des personnels de l’Éducation nationale dans l’exercice de leurs fonctions indique qu’il faut encore progresser dans la capacité collective au sein de notre institution à regarder en face ces situations. Il faut que chacun et chacune puisse donner l’alarme sans craindre le manque de soutien institutionnel. »
EDUCPROS
La poursuite d’études des bacheliers pro et techno de nouveau en question
« Il n’y a pas de solution préétablie. Nous sommes prêts à tout entendre », assure le ministère. Une méthode satisfaisante le Sgen-CFDT, qui pointe certains points de vigilance : « Si l’on nous dit qu’il faut développer l’alternance à l’université, mais que l’on réserve cette option aux étudiants en difficulté, nous ne serons pas d’accord. De même, si l’on part sur un DUT en 180 ECTS, il faut débattre du public accueilli et de la concurrence avec la licence », illustre Franck Loureiro, co-secrétaire général du syndicat.
23 octobre
AEF
Engagement pédagogique : satisfaction du Sgen-CFDT et de l’Unsa qui veulent toutefois aller « au-delà de l’indemnitaire »
Sgen-CFDT. « Nous ne savons pas ce qui en sortira, mais les bonnes questions sont au moins posées à l’ouverture de ce chantier », déclare à AEF info Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, au sortir de la 2e réunion de travail multilatérale sur « la reconnaissance de l’engagement pédagogique des enseignants-chercheurs », mardi 23 octobre 2018. Il se félicite de la « réouverture de ce chantier après la première réunion du 29 mars » et salue les trois pistes avancées, qui vont permettre de « redonner du temps » aux enseignants-chercheurs afin de leur permettre d’assurer toutes leurs missions :
(…) Interrogé sur le « bon niveau » de l’évaluation des activités de formation pour décider de l’attribution des primes ou des indemnités, Franck Loureiro n’est pas opposé à ce que cela soit l’établissement, « à condition d’avoir des critères suffisamment transparents et connus de tous pour que ce ne soit pas le fait du prince ». « Il est plus facile pour nous de vérifier ce qui se passe dans les établissements que dans certaines sections CNU« , pointe-t-il.
(…) Le Sgen-CFDT souhaite par ailleurs qu’une réflexion soit lancée « pour une reconnaissance plus forte, dans le déroulement de carrière, au-delà de l’indemnitaire », pour gravir les échelons plus rapidement par exemple ou accéder à la hors échelle B (contingentée) pour les MCF. Franck Loureiro rappelle aussi la revendication de son syndicat : la fusion des corps de MCF et de PU, proposition qui serait « partagée par l’Unsa et le Snesup-FSU ».
LE CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Créteil : Les réactions à l’agression
Dans Le Parisien, JM Blanquer promet qu’il va « rétablir l’ordre ». Les syndicats et les parents s’expriment également. La Peep, la Fcpe arrivent à des propositions opposées. La Fsu et le Sgen Cfdt réagissent au mouvement #Pasdevagues.
(…) Le Sgen Cfdt évoque aussi le mouvement #pasdevagues. « La parole qui se libère sur les violences subies par des personnels de l’Education nationale dans l’exercice de leurs fonctions indique qu’il faut encore progresser dans la capacité collective au sein de notre institution à regarder en face ces situations. Il faut que chacun et chacune puisse donner l’alarme sans craindre le manque de soutien institutionnel et en ayant la certitude que les autorités traiteront dans toute leur complexité les actes signalés ».
LE PETIT JOURNAL
Lycée franco-péruvien à Lima: Le Sgen-CFDT « tire la sonnette d’alarme »
Le Sgen-CFDT demande instamment à l’AEFE et à l’ambassade de France à Lima de prendre dans les meilleurs délais les mesures indispensables au retour à un mode de gouvernance conforme aux normes en vigueur pour une institution homologuée par le ministère français de l’Éducation nationale. Les termes de la convention avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger fixant les compétences des parties doivent être respectés.
24 octobre
VOUS NOUS ILS
Concertation sur les formations professionnalisantes : les syndicats partagés
Le Sgen-CFDT, quant à lui, se montre plutôt satisfait, même s’il met en garde le ministère sur certains points : « Si l’on nous dit qu’il faut développer l’alternance à l’université, mais que l’on réserve cette option aux étudiants en difficulté, nous ne serons pas d’accord. De même, si l’on part sur un DUT en 180 ECTS, il faut débattre du public accueilli et de la concurrence avec la licence » souligne-t-il. Ces derniers propos font référence à l’allongement de la durée du DUT à 3 ans, sur laquelle une réflexion avait été engagée par Frédérique Vidal fin 2017, et dont il sera question lors de la concertation.
24 octobre
AEF
Le Sgen-CFDT estime que les « institutions sont structurées pour réagir à ces situations [de violence dans les établissements scolaires] : protection fonctionnelle, cellule psychologique autant que de besoin, travail des services de la police et de la justice pour établir les faits et déterminer les sanctions appropriées. Tous ces dispositifs ont été activés par les services de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice ».
Le syndicat considère que « la parole qui se libère sur les violences subies par des personnels de l’Éducation nationale dans l’exercice de leur fonction indique qu’il faut encore progresser dans la capacité collective au sein de notre institution à regarder en face ces situations ».
25 octobre
L’OBS
#PasDeVague : les 3 raisons de la loi du silence à l’école
« Il n’existe pas de prescription politique délibérée du ‘pas de vague’. S’il y a une volonté d’enfouir des incidents, elle n’émane pas d’une consigne qui viendrait de l’académie et pèserait sur les professeurs ou les chefs d’établissements », tient à préciser Catherine Nave-Bekhti, secrétaire général du Sgen-CFDT.
… « La carte scolaire est un enjeu fort et les parents redoutent certains établissements », admet la secrétaire général du Sgen.
AEF
Lors d’une première présentation du projet d’arrêté en comité technique de l’administration centrale (CTAC) du MENJ et du MESRI le 12 octobre 2018, l’ensemble des syndicats ont voté contre ce texte, notamment en raison du contexte de transformation de l’ESENESR où « les personnels de l’école sont confrontés depuis des années à une ambiance de travail délétère et à une surcharge de travail », explique à AEF info Vincent Larroque du Sgen-CFDT.
Lors d’une nouvelle présentation du projet le 22 octobre, le Sgen-CFDT, l’Unsa-Éducation et l’Asamen (Association des attachés de Centrale) se sont abstenus, et la CGT et FO ont voté contre.