LES PSY‑EN EDA attendent une reconnaissance réelle

Les collègues sont confronté.es à  un ensemble de transformations difficiles à gérer.

Les dispositions administratives sont difficilement adaptables et nécessiteraient un personnel administratif supplémentaire au niveau des rectorats pour absorber les tâches  nouvelles liées aux EDA : gestion des dossiers individuels, configuration i-prof , suivis des situations particulières, préparation des opérations de gestion et de promotion, information sur les règles de mouvement inter et intra académique, versement des primes indemnitaires et de REP+ , gestion des remplacements.

Les dysfonctionnements mettent les personnels en difficulté

La différence de culture très marquée dans le corps entre des personnels du 1er degré et du 2nd degré a causé des difficultés de gestion en cette première année. De multiples dysfonctionnements ont sérieusement compliqué les démarches des 3600 psychologues EDA  sur le territoire national.

Il conviendrait de proposer au 1er degré une adaptation souple des procédures administratives et un accompagnement pour faciliter la  mise en place du corps.

Depuis la rentrée 2017, de nombreuses audiences auprès des DASEN et des recteurs ont soulevé  des problématiques communes mais les rectorats n’ont que des réponses partielles, certaines relevant du ministère.

Le SGEN-CFDT a obtenu une audience ministérielle avec la DGRH pour poser toutes ces difficultés au niveau national afin d’obtenir des améliorations.

Des objectifs s’imposent à l’ensemble des académies :

• Définir une coordination au niveau des DSDEN afin de faciliter le lien avec les services du rectorat en charge des EDA.
• Disposer de davantage de titulaires en augmentant le nombre de places au concours ( inférieur de 20 % par rapport aux promesses) pour tendre vers les préconisations européennes (1 psychologue pour 1000 élèves).
• Anticiper le nombre de postes vacants dans le dialogue de gestion avec le ministère afin d’obtenir un plus grand nombre d’entrants au mouvement inter.
• Augmenter et harmoniser entre zones géographiques le recrutement de contractuel.les pour pourvoir les postes vacants ; le travail hors secteurs pour des collègues déjà surchargé.es rend les conditions de travail insupportables.
• Expliquer les règles du mouvement aux EDA qui n’ont pas la culture du second degré : hiérarchisation des vœux et codage des vœux pour bénéficier  de barèmes avec  bonifications.
• Améliorer la gestion du mouvement intra : le vœu circo devrait être traité comme un vœu large pour permettre des bonifications et il faudrait permettre de formuler des vœux plus précis sur des écoles.
• Maintenir une affectation en écoles au sein des RASED pour faciliter une mise à disposition de locaux et un budget de fonctionnement mairie.
• Expliciter l’organisation des emplois du temps, notamment au delà des 24 heures hebdo,  pour permettre la souplesse de l’emploi du temps nécessaire à l’exercice des missions
• Mettre en place une formation continue académique permettant des analyses de pratique ou supervision, surtout pour accompagner la mise en place du corps.

Pour défendre nos services publics

comme facteur d’équité et de cohésion entre les usagers de tous les territoires !

Mobilisons nous fortement et soyons visibles

le 22 mai !