Toujours pas de décisions mais encore des échanges sur les obligations de service des intervenants !!!
Le GT15 sur les métiers de la formation continue, prévu le 17 /11, s’est bien tenu le 15/12. Le rythme et la méthode sont adaptés au sujet complexe avec beaucoup d’enjeux pour les Greta et nous avons convenu d’une réunion par mois à partir de janvier 2016.
En accord avec la consultation des adhérents de son réseau, le Sgen-CFDT a rappelé que nous ne pouvions valider les propositions contenues dans les documents communiqués en amont de ce GT !
Nous avons réaffirmé notre position pour l’application du principe des trois Blocs (comme pour l’ensemble des enseignants de l’EN). [Rappels : Bloc 1 : Missions principales, service enseignant (HE) ; Bloc 2 : Missions induites par le service d’enseignement : préparation, recherche, activités de suivi, activités d’évaluation, activités d’aide, travail en équipe pédagogique ou pluri-professionnelle… (Ne donnant pas lieu à décompte horaire) ; Bloc 3 : Missions complémentaires que certains formateurs pourront se voir attribuer (donnant lieu selon le cas à un décompte horaire ou une rémunération complémentaire)].
Pour le Bloc 1 : Missions principales, service enseignant (HE)
il s’agissait donc de définir précisément les activités du formateur qui devaient être comptabilisées en Heures d’Enseignement. Le Sgen-CFDT s’est opposé à la logique de déqualification des heures en fonction des publics, de l’ancienneté d’une action, des outils et du parcours fournis, ou selon certaines modalités pédagogiques (comme les dispositifs individualisés…) !
Pour nous et nous l’avons réaffirmé, il ne saurait y avoir qu’un seul type d’acte pédagogique de qualité et donc comptabilisé en tant que tel. Quelles que soient les modalités de formation (FOAD, individualisées, sur outils numériques…), et nous veillerons à les définir de façon très précise dans le cadre du GT pour éviter les interprétations académiques et locales qui seraient moins avantageuses pour les collègues. Une heure de formation nécessite des objectifs pédagogiques et :
- un investissement en amont en terme de préparation (création, mise à jour, appropriation d’outils, prise en compte de la diversité des apprenants pour le sur mesure et individualiser la pédagogie),
- une médiation et si nécessaire une remédiation, un accompagnement sur la progression des acquis et des apports pédagogiques adaptés à la diversité des publics pendant la séquence,
- un suivi, des corrections, des évaluations et des adaptations pédagogiques pour valider et capitaliser les acquis de chacun des apprenants.
Il ne saurait donc y avoir de diversité de décompte pour le Bloc 1.
Pour le bloc 2 : Missions induites par le service d’enseignement
Reste aussi à définir très précisément le Bloc 2 des activités « induites » liées à cette heure de formation Bloc 1, activités en dehors de l’acte de formation mais nécessaires à la qualité donc à la pérennité de la formation.
Pour les coordonnateurs et les heures actuellement nommées de « type B », « heures périphériques »… nous avons demandé qu’il soit rappelé dès maintenant qu’elles soient décomptées sur la base de 0.50 ou 0,51 et non plus 0.46.
Ont été évoqué les activités des Conseillers VAE et Bilan ainsi que celles des collègues travaillant dans des centres de ressources. Nous avons affirmé que ces collègues ne devaient pas relever du décompte à 0.51 car ils avaient, eux aussi, un travail en dehors du face à face à effectuer et il était hors de question de les voir 1607h en face de leurs publics. Pour sortir de la logique de forfaits négociés localement, nous avons proposé le coefficient de 0.75 qui sera étudié lors du prochain GT et qui pourrait convenir à l’ensemble des OS participantes. Pour les Centres de Ressources nous avons demandé que les collègues puissent à minima bénéficier d’un temps de veille, de mise à jour et d’organisation comme les enseignants documentalistes travaillant en CDI, c’est aussi une base de réflexion qui pourrait recueillir un consensus.
Les obligations réglementaires de service des personnels des Greta
Sur les obligations réglementaires de service, le principe de réalité prime car le MEN n’est pas disposé, comme nous lui en avons fait la demande, à financer les charges supplémentaires qu’un passage à 648 heures ou 740 h impliquerait pour les Greta. Le sujet n’a pas donné lieu à des échanges car aucune OS n’a avancé d’argumentation construite sur cette revendication et il est admis par les participants au GT15 qu’une telle décision ne serait pas supportable économiquement par les Greta.
Concernant les propositions faites lors du GT15 rien n’est acté, les conséquences sur les personnels et sur le modèle économique des Greta seront analysées avant toute prise de décision.
Les Greta doivent rester compétitifs et leur organisation doit être pérénnisée…