Alors que l'utilité du syndicalisme est questionnée voire remise en cause, le Sgen-CFDT reste attaché à un dialogue social qui permet d'obtenir du progrès pour toutes et tous.
Donner des marges d’organisation aux agents
Dans les nombreux dossiers défendus ces dernières années face aux différents gouvernements, le Sgen-CFDT s’est toujours positionné en fonction de la capacité – ou non – des autorités à donner de réelles marges d’autonomie aux équipes, en matière de concertation et de négociation.
Ce choix d’une plus grande autonomie n’est pas une forme de désengagement de la puissance publique. C’est au contraire une responsabilité de l’État stratège de définir des objectifs et un cadrage national clair. Il s’agit de donner aux agents la capacité de se réapproprier le travail et d’améliorer leurs conditions de travail.
Cette autonomie doit permettre aux agents d’avoir les cartes en main et d’encourager les pratiques plus collaboratives – gage d’innovation et d’adaptation aux besoins du terrain. Pour le Sgen-CFDT, l’employeur doit réellement faire confiance à l’expertise professionnelle des agents.
Ce combat pour l’émancipation est un marqueur fort de la CFDT.
L’enquête « Parlons travail » a mis en exergue ce besoin d’autonomie dans le travail.
Action locale, approche globale
Cette autonomie offerte au collectif de travail est un puissant moyen d’améliorer les conditions de travail au plus près des agents, experts de leur travail.
Pour que cette amélioration soit possible, les militant·es Sgen-CFDT, vos collègues, développent des actions syndicales locales (aux niveaux de la région, du département, de la commune, de l’établissement).
Nombreux et organisés, nous sommes plus forts. Pour cela, nous vous engageons à solliciter nos syndicats territoriaux autant que de besoin.
De plus, pour le Sgen-CFDT, il est indispensable de lier les revendications nationales aux projets d’actions syndicales locales. Les marges de manœuvre, un des éléments pour évaluer la pertinence des réformes ministérielles envisagées, constituent également un axe pour proposer des améliorations aux DASEN, Recteurs et ministère.
L’organisation actuelle du travail permet-elle de réduire les difficultés ?
Pour tous les agents, titulaires comme contractuels, les difficultés au travail sont nombreuses et complexes. Leur résolution nécessite donc des approches diversifiées.
Il est illusoire de croire, et dangereux de faire croire, que le bonheur au travail dépend d’un grand soir réglementaire ou législatif. Cela nourrit l’immobilisme politique et nous condamne à l’impuissance, à l’incapacité à répondre aux attentes concrètes des personnels. Cela nourrit aussi la désillusion puisqu’aucune action collective ne semble avoir prise sur la réalité de notre vie au travail.
Le syndicalisme utile, aujourd’hui, est bien celui qui articule les revendications nationales avec les actions locales. Il s’agit, au niveau national, de peser sur les politiques publiques pour plus de justice sociale et de progrès, tout en donnant localement la capacité aux agents d’agir ensemble sur les conditions de travail et son organisation.
Quels objectifs au niveau national ?
L’action syndicale comporte une forte dimension nationale : pour traiter des droits et des garanties collectives, des rémunérations, des carrières et définir un cadrage du dialogue social à tous les niveaux.
Le rôle fondamental d’un syndicat, et en tout cas le rôle fondamental que s’assigne le Sgen-CFDT, c’est aussi d’accroitre le pouvoir d’agir individuel et collectif des agents sur leur qualité de vie au travail comme sur la conduite de leur exercice professionnel.
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