Revue de presse
20 juin
LE JOURNAL DU CENTRE
Nièvre menacent de ne pas rendre les notes des copies du bac qu’ils ont corrigées
Pour répondre aux consignes du ministre soucieux que les épreuves du bac se passent au mieux, certains chefs d’établissements ont réquisitionné leurs collaborateurs des services de vie scolaire, d’intendance et de secrétariat. Sauf que des personnels administratifs font aujourd’hui, par la voix de la Sgen-Cfdt, part de leur propre colère. Ils déplorent « le peu de postes ouverts, des mesures de carte scolaire pour répondre à des suppressions de postes, le gel des points d’indice, le misérabilisme des promotions et des listes d’aptitudes, un manque cruel de reconnaissance à tous les niveaux et une intensification du travail notamment pour mettre en œuvre des réfomes précipitées… »
19 juin
Ouest-France
Côtes-d’Armor. Les emplois et agents de vie scolaire toujours mobilisés
« Notre action a deux axes, explique Luc Savatier, SGEN CFDT. Défendre l’emploi de tous nos collègues et rappeler les besoins d’accompagnement auquel il faut absolument pouvoir répondre. »
18 juin
L’UNION
Bac : des copies corrigées par ordinateur
L’académie de Nancy-Metz est pilote pour l’expérimentation sur les copies de l’épreuve anticipée de français », explique le syndicat SGEN CFDT.
Pour les bacheliers, cela ne va rien changer, ou presque. Les candidats dont les copies seront scannées cette année, rédigeront « sur un format spécial » et émargeront à la fin de l’épreuve « sur une feuille spéciale » continue le syndicat SGEN CFDT. Les feuilles d’épreuve et d’émargement seront ensuite scannées, par un appareil qui peut traiter « environ 100 pages recto verso à la minute » et affiche un « message d’erreur s’il manque une copie par rapport à l’émargement ».
LES ECHOS
Bac 2019 : premier test pour la numérisation des copies
La semaine dernière, le Sgen-CFDT mettait toutefois en garde sur le besoin de formations « effectives » et « de qualité » pour l’utilisation du logiciel. Et réclamait que le ministère finance « l’équipement professionnel de ses agents ».
AEF
Cneser disciplinaire : le gouvernement souhaite qu’il soit présidé par un conseiller d’État (amendement au PL FP)
« On n’en est qu’au stade du tour de table, rien n’est arrêté pour le moment », tient à préciser Françoise Lambert, du Sgen-CFDT.
« Ce serait un casus belli pour un grand nombre de collègues », confirme Françoise Lambert, qui ne se montre toutefois pas opposée à la présence d’un magistrat professionnel.
17 juin
AEF
Projet de loi Blanquer : des syndicats satisfaits de la CMP mais contestent toujours le projet de loi
Le Sgen-CFDT, de son côté, « salue les évolutions décidées par la CMP [qui] acte positivement la suppression de mesures discriminantes et inacceptables », également dans un communiqué du même jour.
Le Sgen indique lui être « extrêmement vigilant à ce que l’article 1er ne soit interprété par l’institution comme une invitation à brider l’expression des personnels ». Le syndicat souhaite également que « l’abandon des EPLESF ne signe pas l’enterrement des dossiers relatifs à la direction d’école et aux conditions de travail des directeurs et directrices d’école ».
Aussi le Sgen demande-t-il « qu’un dialogue social approfondi soit mené sur la mise en œuvre de ce texte et notamment sur la question de la formation continue obligatoire et les conditions de sa mise en œuvre ». Quant au Snuipp et à la CGT, ils estiment respectivement que la loi Blanquer « n’en reste pas moins rejetée massivement » et « reste dangereuse pour notre école et qu’elle a pour principal objectif d’affirmer l’autorité du ministre sur les personnels et de constitutionnaliser le tri et la sélection ».
LE CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Loi Blanquer : Les syndicats restent vigilants
Le Sgen-CFDT « salue les évolutions décidées par la Commission mixte Paritaire (CMP) sur la Loi pour une Ecole de la Confiance. Il acte positivement la suppression de mesures discriminantes et inacceptables ». Mais » Le Sgen-CFDT souhaite que l’abandon logique des établissements publics locaux d’enseignement des savoirs fondamentaux (EPLESF) ne signe pas l’enterrement des dossiers relatifs à la direction d’école et aux conditions de travail des directeurs et directrices d’école. La question d’un fonctionnement des écoles donnant plus de pouvoir d’agir aux personnels du premier degré reste entière, et ne doit pas être oubliée. »