Revue de presse du 21 septembre au 18 octobre
18 octobre
AEF
La réforme du lycée aurait entraîné une baisse des effectifs en STI2D de 15 à 20 % (professeurs de CPGE)
Selon Alexis Torchet, du Sgen-CFDT, l’explication viendrait du fait que, avec la réforme, « le jeu est plus ouvert et certains ont tenté leur chance dans la voie générale ». La voie générale « scientifique » serait ainsi « moins sélective », ajoute Thierry Reygades.
Alexis Torchet, secrétaire nationale du Sgen-CFDT, indique à AEF info qu’à certains endroits, la baisse des effectifs en STI2D est de 19 %. « Les corps d’inspection confirment ce constat, même si la situation est variable selon les établissements et les académies », explique-t-il.
La voie générale « moins sélective » ?
Comment expliquer ce phénomène ? Plusieurs pistes sont sur la table. D’abord, la voie générale à tendance scientifique serait, avec le remplacement des séries par les spécialités, « moins sélective », selon Thierry Reygades. « Notamment du fait que l’on puisse poursuivre sans les mathématiques », ajoute-t-il. « STI2D est une série qui accueille des élèves qui ont une appétence scientifique et dont on jugeait le niveau insuffisant pour aller en S. Or, avec la réforme, le jeu est plus ouvert et certains ont tenté leur chance dans la voie générale », renchérit Alexis Torchet.
Le secrétaire national du Sgen-CFDT explique en outre que cette stratégie a été rendue d’autant plus possible que, désormais, « le conseil de classe ne se prononce plus sur une série mais sur la voie [comme l’indique la note de service sur la procédure d’orientation de fin de seconde], laissant plus de latitude pour aller dans des spécialités scientifiques ».
Si la diminution des effectifs en STI2S se poursuit ces prochaines années, outre la question des ressources humaines – à travers les enseignants des disciplines concernées – qui se posera, s’en pose une autre, selon Alexis Torchet : « Va-t-il y avoir plus d’échecs dans ces spécialités choisies par des élèves qui auraient été davantage destinés à aller en STI2S ? »
AEF
Comue Aquitaine : les 37 agents ne sont toujours pas fixés sur leur avenir, deux mois avant la dissolution
Le Sgen-CFDT avait sollicité une audience à ce sujet avec la rectrice de Bordeaux, début septembre ; il a finalement été reçu mardi 15 octobre au rectorat par Anne Bisagni-Faure et l’administrateur de la Comue. Et l’entretien n’a pas levé les inquiétudes.
« Nous avons compris que leur intention n’était pas de conserver tous les emplois mais nous, nous souhaitons au contraire que ces 37 emplois restent 37 à la fin du processus (1) », dit Jean-François Bourdoncle. Des échanges en interne avec l’administrateur provisoire, Nathalie Martinez, retient, elle, que les fonctions supports seraient les premières menacées alors que ce sont ces mêmes personnels qui sont chargés de procéder aux opérations de liquidation de la Comue.
16 octobre
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Le ciel se couvre pour les personnels d’orientation
Autres mesures contesteés, la mise à disposition « sur la base du volontariat », des directeurs de CIO sous l’autorité de la Région, « Une pression très forte est exercée sur les directeurs et surtout sans aucune compensation », souligne Christine Eraud (Sgen-CFDT, Cognac), ainsi que la création d’une certification en orientation pour les enseignants. « Nous étions dans l’accompagnement des jeunes, nous sommes dans l’adéquation emploi. C’est un conflit de valeurs. »
14 octobre
AEF
Droits d’inscription : les réactions politiques et syndicales à la décision du Conseil constitutionnel
Le Sgen-CFDT demande de revenir sur toutes les augmentations des droits d’inscription. « À la lumière de cette décision, le Sgen-CFDT appelle le gouvernement à revenir sans attendre sur les augmentations de droits d’inscription qu’il a décidées ». Il juge que « les augmentations inouïes des droits d’inscription aux écoles d’ingénieurs publiques doivent être immédiatement annulées, de même que la mise en place de droits d’inscription différenciés pour les étudiants étrangers dans les formations universitaires ».
OUEST FRANCE
Éducation. Profs en breton, évalués en français dans le Morbihan
Interpellé par l’association d’enseignants en langue bretonne Kelennomp ! (Enseignons !) ainsi que par le syndicat Sgen-CFDT, le recteur d’académie informe que le poste d’inspecteur de l’Éducation nationale langues et cultures régionales du département « est actuellement vacant ». Il poursuit : « Dans le Morbihan, et pour cette année scolaire, les inspecteurs de l’Éducation nationale de circonscription du premier degré assureront ces entretiens. »
12 octobre
LE MONDE
Gratuité de l’enseignement supérieur : cinq questions sur la décision du Conseil constitutionnel
« Nous espérons une vraie clarification », indique-t-on au ministère, tout en insistant sur la nécessité de « garantir la stabilité du système d’enseignement supérieur ». « Cette décision soulève en première ligne la question des droits dans les écoles d’ingénieurs publiques, qui ont connu une inflation insupportable ces dernières années », estime Christophe Bonnet, du syndicat de personnels de l’enseignement supérieur SGEN-CFDT.
10 octobre
LE FIGARO, repris par LA DEPECHE , MEDIAPART, OUEST-FRANCE, FRANCE BLEU, EST REPUBLICAIN, COURRIER DE L’OUEST
Suicide d’une directrice : des appels à la grève en solidarité avec Christine Renon
Un appel avait déjà été formulé par SNUipp-FSU, Snudi FO, Sud Education, CGT Educ’action, Se-UNSA, CNT et Sgen-CFDT Seine-Saint-Denis vendredi.
Rue89 Bordeaux
Les accompagnants d’élèves handicapés ne veulent plus être « les invisibles de l’éducation »
A l’échelle nationale, le nombre d’AESH concernés demeure difficile à quantifier mais la situation est dénoncée dans la plupart des académies de France. Et selon Jean-Yves Gazard, trésorier adjoint du Sgen-CFDT, environ 20% des agents auraient rencontré des problèmes de perception de leur traitement ou d’absence de contrats de travail depuis le début de l’année scolaire.
9 octobre
LE JDD
Si tous les syndicats semblent trouver la mise en place de la réforme du baccalauréat trop rapide, certains adoptent une position plus nuancée. Le syndicat SGEN-CFDT par exemple, favorable avant la réforme à un contrôle continu à hauteur de 40% de la note totale du baccalauréat. « Les modalités d’organisation descendantes sont rarement adaptées à la situation de tous les lycées, surtout en province, explique Sophie Santraud, secrétaire fédérale. Laisser la responsabilité aux établissements permettra de faire le mieux possible. »
Une suppression, sans alternatives, est inenvisageable pour la SGEN-CFDT. « Tout rassembler en une seule épreuve en juin, c’est donner encore plus de poids à cette dernière », souligne Sophie Santraud. Pour eux, la priorité est d’obtenir une réponse sur la sécurisation des professeurs correcteurs et le paiement de la correction des copies. « L’idée c’est que les élèves ne pourront pas demander de recours sur leurs notes avant la fin de toutes leurs épreuves de baccalauréat, explique la secrétaire fédérale. Il s’agit de mettre de la distance entre le moment de la correction et la réclamation pour ne pas bousiller l’ambiance dans l’établissement. »
8 octobre
LES ECHOS
Retraites des enseignants : les discussions démarrent dans un climat tendu
Au Sgen-CFDT, Catherine Nave-Bekhti se veut plus rassurante : Jean-Michel Blanquer n’a certes « pas exclu » de mettre sur la table les sujets liés au temps de travail, mais il n’a « pas conditionné la revalorisation » à des contreparties.
AEF
Retraites des enseignants : les syndicats réclament une revalorisation sans contrepartie sur leur service
« C’est une bonne chose, néanmoins, ce qu’il y a derrière n’est pas clair », précise Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. En effet, le rendez-vous n’a pas débouché sur des avancées concrètes.
4 octobre
LA CROIX
Diplomatie, la France veut faire de l’éducation un outil d’influence
Mais Pascale Canova, co-secrétaire générale du Sgen-CFDT pointe « le recours très fréquent à des recrutements avec des contrats de droit local, généralement beaucoup moins protecteur que le droit français ». Cela concerne y compris des professeurs titulaires qui se voient refuser un détachement et n’ont pas d’autres choix que celui-ci pour partir enseigner à l’étranger, assure-t-elle.
AEF
Réforme du baccalauréat : un projet de note précise l’organisation des épreuves de contrôle continu
lusieurs syndicats, tels que le SNPDEN-Unsa ou le Sgen-CFDT, alertaient sur cette contradiction : par exemple, pour Philippe Vincent, du syndicat des chefs d’établissement, faire composer les élèves au même moment « revient à transformer l’établissement en petit centre d’examen, avec l’obligation de mettre dehors les autres élèves ».
3 octobre
LES FRANCAIS.PRESS
Enseignement français à l’étranger: importantes annonces du gouvernement
Pour la co-secrétaire générale du SGEN CFDT français de l’étranger, que nous avons contacté, cela ne règle pas tout car cela ne compense pas les 33 millions d’euros de coupes budgétaires.
1er octobre
Élections CNU 2019 : quels sont les enjeux mis en avant par les principales organisations syndicales ?
Plusieurs syndicats s’opposent au suivi de carrière, le Sgen-CFDT demandant, lui, qu’un bilan soit conduit. Par ailleurs, tous alertent sur les « entraves » au vote.
Le Sgen-CFDT annonce avoir déposé « 29 listes chez les maîtres de conférences, 28 listes chez les professeurs – dont quelques-unes sont intersyndicales – ce qui représente près d’un millier de candidats ».
La qualification, au centre de la quasi-totalité des listes. Le Sgen-CFDT souligne de son côté que ses listes et sympathisants « s’engagent à défendre la qualification aux fonctions de maître de conférences et de professeur des universités qui, dans l’état actuel des procédures de recrutement, garantit la prise en compte de l’ensemble des composantes du métier d’enseignant-chercheur, suivant des critères nationaux régulièrement discutés par les pairs ».
Opposition de nombreuses organisations au suivi de carrière. Quant au Sgen-CFDT, il demande qu’un bilan de ce dispositif soit conduit, ajoutant que « ce suivi de carrière doit être réalisé au service de l’enseignant-chercheur, dans l’esprit d’un soutien et pas d’une évaluation » et doit donc, dans cette perspective, « évoluer ».
Reconnaissance de l’engagement pédagogique. La question de la reconnaissance du volet pédagogique dans la carrière des enseignants-chercheurs est également mise en avant par plusieurs organisations. « Dans le cadre de la campagne, nous insistons sur la nécessité de considérer l’ensemble de la carrière des enseignants-chercheurs et la diversité de leurs missions qu’elles soient collectives, scientifiques ou pédagogiques », précise la fédération Sgen-CFDT.
Reconnaissance de l’engagement pédagogique. La question de la reconnaissance du volet pédagogique dans la carrière des enseignants-chercheurs est également mise en avant par plusieurs organisations. « Dans le cadre de la campagne, nous insistons sur la nécessité de considérer l’ensemble de la carrière des enseignants-chercheurs et la diversité de leurs missions qu’elles soient collectives, scientifiques ou pédagogiques », précise la fédération Sgen-CFDT. Sur ce point, elle salue l’élargissement du « périmètre de la PEDR vers une une ‘prime d’enseignement, d’encadrement doctoral et de recherche (PEEDR)’ qui comprendra des primes pour projet de recherche et des primes pour projet d’enseignement ».
Égalité professionnelle. Le Sgen-CFDT s’engage lui aussi pour « l’égalité de traitement des dossiers (femmes/hommes, candidats étrangers, âge) ».
Prendre en compte les situations locales. Le Sgen-CFDT insiste par ailleurs sur la nécessité de prendre en compte « les contextes d’exercice du métier (taille de l’établissement, environnement de recherche, composante d’affectation) ».
30 septembre
AEF
Élections CNU 2019 : une intersyndicale et QSF demandent que la date limite de vote soit reportée de deux semaines
Alors que les enseignants-chercheurs sont appelés à voter pour renouveler les sections du CNU jusqu’au 14 octobre prochain, plusieurs organisations syndicales (Snesup-FSU, SNCS-FSU, Ferc-Sup-CGT, Sgen-CFDT, FO ESR, SNPTES, SUD-Éducation et Sup’recherche-Unsa) demandent un report de deux semaines de la date limite de vote, dans un courrier adressé le 27 septembre 2019 à Frédérique Vidal.
SUD RADIO
« Chaque enseignant a la capacité à décider et faire ce qu’il semble le plus pertinent, rappelle la secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT. Ils peuvent rendre hommage à Jacques Chirac et le relier aux enseignements de l’année ».
Pour autant, souligne également cette enseignante de sciences économiques et sociales au sein de l’académie de Créteil, qui n’a pas de cours ce jour, « la profession enseignante s’interroge sur la nécessité de faire une heure de cours sur un point particulier, alors que l’histoire de Jacques Chirac est intégrée à celle de la Ve République et à l’étude des institutions républicaines. De là à en faire un cours spécifique… »
Mais la secrétaire générale du syndicat SGEN-CFDT tient également à souligner les inquiétudes au sujet de la réouverture des classes à Rouen, et la mort d’une directrice d’école à Pantin. « Le suicide de notre collègue Christine Renon la semaine dernière suscite aussi un émoi extrêmement fort, insiste-t-elle. Un suicide sur le lieu de travail a nécessairement un lien avec le travail, même s’il y a aussi d’autres causes. Notre collègue a laissé un courrier clair, qui décrit l’ampleur du gâchis en tant que directrice d’école. Sur ce sujet-là, l’hommage à rendre à notre collègue, il y a beaucoup d’attente ».
25 septembre
MARIANNE
Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-Cfdt (syndicat général de l’Éducation nationale), prône pour sa part la création de groupes de tutorat à deux niveaux. L’idée : chaque élève serait accompagné d’un professeur référent et d’un élève plus âgé tout au long de ses trois années de lycée. “Les classes n’existant plus, ce serait une sorte de mélange entre les tutorats en place dans le supérieur et le système anglo-saxon des maisons, détaille-t-il auprès de Marianne. Les élèves pourraient ainsi bénéficier d’un moment bilan comme lors des conseils de classe”.
24 septembre
LE TELEGRAMME
Rentrée dans les lycées. Le Sgen-CFDT lance une enquête
Selon le Sgen-CFDT, opposé dès le départ à cette réforme, enseignants et élèves « ont le nez dans le guidon ». D’après le syndicat, d’un lycée à l’autre les spécialités que les élèves peuvent choisir varient de 7 à 11. Au final, comme ils doivent opter pour trois, ce sont entre 12 et 36 combinaisons qui s’offrent à eux. Une diversité qui forcément à des conséquences sur les emplois du temps des scolaires.
Face à ces mutations, le syndicat a décidé de lancer une enquête et invite tous les enseignants, syndiqués ou non, à la remplir. Un moyen pour le syndicat de s’appuyer sur des faits concrets et « de pouvoir jouer son rôle, que ce soit dans les établissements, ou dans les réunions du comité de suivi face au recteur ».
23 septembre
LE MONDE
L’interminable crise de la médecine scolaire
.« Certaines visites médicales n’ont pas le temps d’être approfondies, comme les avis médicaux pour travaux réglementés [sur machines dangereuses] en formation professionnelle, explique le docteur Patricia Colson, du SNAMSPEN/SGEN-CFDT. D’autres nous demandent des consultations plus importantes comme l’expertise des troubles du comportement, des apprentissages ou la protection de l’enfance en cas de maltraitance… On trie ! »