Revue de presse
15 août
Le Progrès
Michel Branciard, un intellectuel au cœur des luttes ouvrières
Chevalier de la Légion d’honneur
Mais c’est pour son engagement syndical que Michel Branciard s’est fait connaître. D’abord au SGEN-CFDT, dont il fut un des membres du comité national à la fin des années 1960, à un moment où on commençait à parler d’autogestion et de planification démocratique. Il vécut de l’intérieur la transformation de la CFTC en CFDT, devenue aujourd’hui le premier syndicat français.
16 août
News Tank
CDIsation des AED : « Les conditions salariales restent désastreuses » (Sud Éducation)
Par ailleurs, le Sgen-CFDT, le 14/08, a également contesté certaines dispositions présentes dans le décret :
• « Suppression du crédit de 200 heures de formation pour les AED en CDI. Comme si le CDI faisait disparaître le besoin de formation pour pouvoir évoluer professionnellement.
• L’absence de condition de diplôme pour les AED en CDI afin d’exercer comme assistant pédagogique ou pour participer aux actions de prévention et de sécurité au sein de l’établissement alors que pour exercer ces missions en CDD, il faut posséder un Bac+2. »
Le Sgen-CFDT rappelle que « ce décret [du 11/08] modifie le décret qui régit les AED (D. 2003-484 du 06/06/2003) et institue la possibilité de CDI au bout de six ans d’exercice.
- Le passage en CDI est conditionné à une décision du personnel de direction qui est l’employeur. Cependant, la jurisprudence administrative a fixé des limites au non-renouvellement, qui ne peut s’effectuer que pour des motifs tirés de l’intérêt du service (perturbation grave du fonctionnement du service, positionnement inadapté, faute disciplinaire par exemple).
- Le décret prévoit une révision du salaire de l’AED tous les trois ans sous réserve d’une évaluation favorable.
- Il crée également une rupture de contrat quasi automatique pour des AED prépro qui n’auraient pas réussi à obtenir 120 crédits ECTS au bout de deux ans.
- Il permet enfin à tout AED ou ex-AED qui a atteint six ans de contrat de pouvoir obtenir un CDI quelle que soit la date à laquelle ces six ans ont été atteints ».
26 août
Ouest France
Faute de mutations, ces professeurs restent à la maison
« C’est une jurisprudence de la cour administrative qui date de décembre 1989 : un fonctionnaire qui a été placé en dehors de son administration d’origine, ne peut être recruté par cette dernière, même temporairement », note Christophe Huguel du syndicat Sgen-CFDT. Mais pour le syndicat SGEN-CFDT, le système est devenu absurde : « D’un côté, on recrute des CDD qui parfois occupent des postes permanents. De l’autre, on n’a pas recours à des titulaires formés et expérimentés. On nage en plein paradoxe ! »
L’Académie de Bretagne est depuis longue date réputée difficile à intégrer : il y a bien plus de demandes que de postes à se libérer. Aussi, pour obtenir satisfaction, « les barèmes explosent. C’est du jamais vu », reconnaît Christophe Huguel du Sgen-CFDT.
« D’un côté, le métier est de moins en moins attractif et on peine à recruter. De l’autre, des enseignants, faute de pouvoir rejoindre le département qu’ils souhaitent, finissent par se lasser et partir. Le ministère perd sur les deux tableaux », déplore Christophe Huguel.
26 août
NEWS TANK
Les moyens et l’avenir des premiers cycles, priorités du Sgen-CFDT (C. Bonnet, secrétaire national)
« Le dossier fondamental est celui des moyens. Nous avons noté que le terme de loi de programmation de l’enseignement supérieur a tenu dans les éléments de langage de Sylvie Retailleau, ministre de l’ESR, pendant 48 h et a ensuite disparu. Le mot programmation n’est pas un totem pour le Sgen, mais il faut absolument donner à l’enseignement supérieur les moyens de ses missions ; cela peut s’inscrire dans les réajustements à faire de la LPR. »
« La question de l’avenir des premiers cycles universitaires sera essentielle. Il ne faut pas les couper du reste de l’enseignement supérieur et multiplier les passerelles, y compris avec le reste du post-bac (BTS et CPGE). Et la solution ce ne sont pas les CPES qui sont des rustines et ne font que confirmer ce que l’on savait déjà : avec les mêmes moyens que les CPGE, l’université peut faire aussi bien », poursuit Christophe Bonnet.
30 août
Syndicalisme Hebdo
À la veille de la rentrée scolaire, l’inquiétude prédomine
« Il y aura un enseignant devant chaque classe à la rentrée scolaire », avait dit et répété, confiant, le tout nouveau ministre de l’Éducation et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, au lendemain de sa nomination. Une semaine avant la rentrée, il a dû reconnaître que la situation était loin d’être idéale, la pénurie d’enseignants ayant conduit à l’embauche de 3 000 contractuels au cœur de l’été. Une fois encore, le retour à l’école des 12 millions d’élèves, le 1er septembre, s’annonce chaotique, tant les conditions se sont dégradées.
« Nous avons un problème structurel d’attractivité des métiers de l’enseignement », lâchait Pap Ndiaye en ouverture de sa conférence de presse, le 25 août dernier. Selon le bilan social 2020-2021 du ministère, il y aurait 39 961 contractuels sur 755 000 enseignants dans le public (dont 10 502 en CDI). « À force de poser des alertes, nous avons obtenu que les contrats des non-titulaires soient prolongés jusqu’au 31 août pour éviter une fuite des compétences », note Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. À la rentrée dernière, le retard pris dans le renouvellement des contrats avait en effet conduit certains de ces non-titulaires à chercher du travail ailleurs ; résultat, des classes se retrouvaient sans enseignant. « En cela, on a un ministre qui ne nie plus la réalité. Et ça, c’est nouveau. »
« Il ne s’agit pas de recruter pour recruter. Il s’agit de former ces contractuels, non seulement avant la prise de poste mais tout au long de l’année pour les sécuriser et améliorer leurs compétences, dans leur intérêt et dans celui des élèves », poursuit Catherine Nave-Bekhti.
« La voie du concours ne doit pas être la seule », affirme la secrétaire générale du Sgen-CFDT, qui revendique une titularisation sous condition d’exercice – au cours duquel les contractuels sont évalués régulièrement. « L’employeur public se doit d’être responsable : lorsque des personnels non titulaires réalisent leurs missions de manière satisfaisante, les maintenir sur des CDD ou des CDI, c’est les maintenir dans une forme de précarité. »
Pas d’autonomie sans dialogue social
Du côté du Sgen-CFDT, on juge l’annonce « plutôt intéressante », avec du moins, dans le discours, « un renversement de vapeur par rapport à l’ère Blanquer… Mais attention au risque de frustration ! Si on demande aux enseignants de s’investir dans des projets pédagogiques, il ne faudra pas venir leur couper l’herbe sous le pied dans quelques mois faute de budget suffisant ».
31 août
Huffpost
Pour la rentrée, ces profs en disponibilité aimeraient enseigner
Christophe Huguel, du syndicat Sgen-CFDT, auprès de Ouest France.
En effet, les rectorats ne peuvent pas avoir recours à un enseignant en disponibilité, même pour un remplacement. « C’est une jurisprudence de la cour administrative qui date de décembre 1989 : un fonctionnaire qui a été placé en dehors de son administration d’origine, ne peut être recruté par cette dernière, même temporairement », note Christophe Huguel, du syndicat Sgen-CFDT, auprès de Ouest France.
31 août
France Info
« On va servir à quoi ? » : les professeurs des lycées professionnels inquiets à la veille de la rentrée
Le lycée Viollet-le-Duc est spécialisé dans les métiers du bâtiment, un secteur qui recrute. « On a de la chance ici, je peux dire à mes élèves : vous aurez du travail« , lance Sylvie Hopkins, professeure de français-histoire et élue au Sgen-CFDT.
Nouvelles Sports
les enseignants des lycées professionnels inquiets à la veille de la rentrée
Le lycée Viollet-le-Duc est spécialisé dans les métiers du bâtiment, un secteur qui recrute. « On a de la chance ici, je peux dire à mes élèves : vous aurez du boulot», lance Sylvie Hopkins, professeur d’histoire de France et élu au Sgen-CFDT. Ce qui l’inquiète, ce sont plutôt les stages en entreprises. Le gouvernement veut que les jeunes en bac professionnel fassent beaucoup plus qu’actuellement, jusqu’à sept à huit semaines par an.
Ouest France
Rentrée scolaire dans les Côtes-d’Armor : les syndicats déjà inquiets
SE-Unsa, SNUipp-FSU, Snes-FSU, Sgen-CFDT, Force ouvrière, pour les enseignants et le personnel administratif, FCPE (pour les parents d’élèves), en ce jour de rentrée des classes, tous les syndicats de l’Éducation nationale dans les Côtes-d’Armor sont unanimes : la rentrée scolaire est loin de se présenter sous les meilleurs auspices. Tour d’horizon des points de crispation.