Revue de presse
30 avril
AEF
Recrutement des EC : un rapport qui arrive trop tard (FO et FSU), « véhicule des idées fausses » (Unsa), sans suprise (CFDT)
Le Sgen-CFDT s’interroge sur la pertinence d’ouvrir de nouveaux chantiers à un an de la fin du mandat, au vu du nombre de chantiers en cours.
« Si je ne veux montrer aucun mépris pour un travail réalisé dans un calendrier extrêmement contraint et dans un contexte post-LPR tendu, je dois dire que ce rapport n’apporte rien de neuf. Le diagnostic est connu et partagé depuis longtemps et les préconisations ne vont pas très loin », déclare Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. « Le rapport évite soigneusement les questions les plus épineuses. C’est bien beau de dire que l’HDR recouvre des réalités très différentes selon les disciplines voire les établissements et qu’il faudrait un cadrage national. Tout le monde le dit depuis des années. Mais comment ? Quels sont les attendus ? Là, c’est plus compliqué ! »
Franck Loureiro se dit également gêné » par le profil des trois rapporteurs, tous ayant eu des responsabilités de gouvernance : « C’est sans soute ce qui fait que le rapport penche toujours du côté de l’accroissement de l’autonomie des établissements, au détriment du pouvoir de l’instance nationale qu’est le CNU », déclare-t-il. « Je pense que c’est un biais inconscient. Or pour le Sgen-CFDT, il est important de placer le curseur au bon endroit. Nous sommes par exemple extrêmement défavorables à l’idée que le suivi de carrière puisse être piloté par l’établissement. »
Le secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT s’interroge enfin sur la pertinence d’ouvrir de nouveaux chantiers à un an de la fin du mandat, alors que nombre de chantiers en cours n’ont pas avancé. Il cite le décret sur l’indemnisation des membres du Cneser disciplinaires, que « le MESRI promet tous les mois mais qui n’arrive jamais ». Et surtout, quelle suite va être donnée au comité de suivi du protocole RH de la LPR après la décision du Conseil d’État : « Le texte du protocole va-t-il être réécrit pour coller à la loi ? Le comité de suivi va-t-il être arrêté, remplacé par des multilatérales classiques ? Ou pire, le ministère va-t-il se contenter de construire les textes tout seul et les présenter en CT pour avis consultatif ? Nous n’avons aucune réponse, alors qu’il y a urgence ! »
« Les ajouts intempestifs en fin de LPR nous ont montré combien la précipitation pouvait être mauvaise conseillère. Je pense que des sujets aussi importants que le doctorat, l’HDR ou les comités de sélection méritent une vraie concertation. » Franck Loureiro termine en disant qu’en ce moment, « ça discute de partout, que ce soit dans le cadre du comité de suivi, des multilatérales sur les projets de décrets LPR avec la DGRH ou de cette concertation, sans que personne ne fasse le lien entre toutes ces discussions. On a du mal à voir la cohérence. »
25 avril
LE JDD
Covid-19 : pourquoi la rentrée scolaire sera sous haute-surveillance
La question de l’extension de ces autotests aux moins de 15 ans reste suspendue à l’avis de la Haute Autorité de santé, attendu dans les prochains jours. Mais imaginer des élèves de CE1 manier l’écouvillon donne déjà quelques sueurs froides aux autorités. Car cela suppose d’y consacrer des personnels. Or, « la moitié des postes de médecin scolaire n’est pas pourvue », rappelle Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Mais aussi de trouver des espaces destinés à cet usage. « Il y a près de 10 millions d’élèves de moins de 15 ans, rappelle un conseiller, il faudra voir si c’est souhaitable pour eux. Mais, dans l’immédiat, nous n’avons pas suffisamment de tests. »
24 avril
[ToutEduc]
Rentree du 26 avril : inquietudes et lassitude (syndicats)
Le SGEN-CFDT considère que « le ministère doit aller plus loin », qu’il s’agisse de la vaccination des personnels pour lesquels devrait être suspendu le jour de carence « en cas d’absence liée aux effets secondaires de la vaccination », ou de l’équipement des personnels en masques, de la définition des cas contacts … Quant aux tests, ils nécessitent « une organisation qui n’a rien d’évident : « il est hors de question que la passation des tests se fasse dans un cadre qui risquerait de favoriser les contaminations » tandis que « l’encadrement des élèves pendant les prélèvements suppose un grand nombre d’adultes dont l’Éducation nationale ne dispose pas ». « Le recours à des volontaires (…) ne peut se substituer (…) au recrutement de personnels mieux en capacité de participer à la stratégie de tests. » Le SGEN ajoute que « le recours à des demi-jauges n’a rien d’évident ». L’organisation syndicale considère que « la fin d’année ne sera pas normale » et elle demande au ministère « de fixer un cap adapté à cette réalité », de « prioriser les objectifs pédagogiques » et de prévoir « de nouveaux aménagements pour les épreuves terminales des différents examens ».
23 avril
SUD OUEST
« Les capteurs de CO2 permettraient de savoir s’il faut sortir dans la cour de récré le temps de retrouver une qualité de l’air correcte ou d’identifier les salles dans lesquelles ce n’est pas raisonnable de faire cours », explique de son côté Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
Le Sgen-CFDT réclame quant à lui « que l’État soit plus incitatif et soutienne financièrement les collectivités ».
LE MONDE
Covid-19 : à l’école, une rentrée sous le signe du dépistage massif
« Les classes qui ferment compliquent la vie de tous les jours, concède Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT, mais ça nous donne un élément de sécurisation. »
La généralisation des demi-jauges au lycée a le mérite de « remettre tout le monde sur un pied d’égalité », souligne Catherine Nave-Bekhti. Facultatif depuis novembre – sauf, entre le 22 mars et le 6 avril dans les départements reconfinés –, l’enseignement hybride au lycée restera organisé à l’échelle de l’établissement, et non de la salle de classe. « Dans certains lycées, il reste des classes à trente-cinq élèves », pointe Catherine Nave-Bekhti.
22 avril
NEWSTANK
Comité de suivi post-LPR : un « risque majeur » suite à la décision du Conseil d’Etat (Franck Loureiro)
« Si le Mesri convie la Ferc-CGT aux réunions du comité de suivi du protocole et que cette dernière nous empêche de travailler en faisant de l’obstruction systématique, je n’irai plus, je n’ai pas de temps à perdre pour ça : ce que je veux, c’est faire avancer les discussions pour que les textes sortent vite et que les agents bénéficient rapidement des revalorisations que nous avons obtenues grâce à notre signature de cet accord ».
C’est ce que déclare Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT à News Tank le 21/04/2021, suite à la décision du Conseil d’État du 16/04 donnant raison à la Ferc-CGT qui estime devoir être conviée aux réunions du comité de suivi de l’accord post-LPR sur les rémunérations et carrières auxquelles n’étaient jusqu’ici conviées que les seules OS signataires de l’accord (Sgen-CFDT, Unsa et SNPTES).
Pour le Conseil d’État, les travaux de ce comité revêtent le caractère d’une négociation et ne peuvent être conduits que « si tous les syndicats représentatifs des fonctionnaires concernés sont invités à y participer ».
Le Mesri n’a pas encore indiqué comment il compte appliquer cette décision : ne réintégrer que la Ferc-CGT aux réunions, ou tous les autres syndicats représentatifs, ou bien encore délaisser ce comité de suivi…
« Le pire serait que le Mesri décide de continuer à travailler seul, qu’il ne nous consulte plus que pour avis, avec un dialogue social réduit à une semaine avant le passage en CTMesri, et que nous n’obtenions plus rien : c’est le risque majeur et la CGT en est forcément consciente », ajoute Franck Loureiro.
Autre option : « Rédiger un nouveau protocole d’accord majoritaire conforme aux exigences du Conseil d’État », c’est-à-dire ne visant qu’un suivi des mesures et non des négociations, et que le Mesri le repropose aux syndicats pour signature. « Mais dans tous les cas, rien ne peut empêcher la CFDT de mener des négociations en bilatérales avec le cabinet de Frédérique Vidal ».
« Une erreur de débutant »
Selon Franck Loureiro, la décision du Conseil d’État « n’est pas une très grande surprise. Nos services juridiques fédéraux et confédéraux nous avaient avertis que cette décision risquait de tomber. Car dans le texte du protocole d’accord du 12/10/2020, le paragraphe concernant le comité de suivi de ce protocole va au-delà de ce que permettent les textes réglementaires. En effet, il mentionne des négociations, notamment sur les rémunérations, et pas simplement des discussions, or les négociations nécessitent d’être menées avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives ».
Mais il ajoute que le Sgen-CFDT ne s’en est pas rendu compte tout de suite : « Il faut rappeler que c’est la première fois qu’un accord majoritaire dans l’enseignement supérieur était proposé à la signature des organisations syndicales. Je le dis honnêtement, c’est un peu une erreur de débutant, nous n’avons pas été assez prudents ».
Nous n’avons pas été assez prudents »Selon lui, il aurait fallu dissocier le protocole et l’accord majoritaire qui définit le rôle du comité de suivi : « Il faut dire que cet accord s’est monté très vite et dans l’enthousiasme. En outre, le Conseil d’État avait débouté la CGT dans sa procédure contre l’accord majoritaire sur le Segur de la santé ».
Il précise que le Sgen-CFDT aurait pu aller en justice sur ce dossier en fournissant aussi un mémoire en défense au Conseil d’État, « mais, pour faire avancer la situation des agents de l’ESR, on n’a pas de temps à perdre à se battre entre nous, on a plus important à faire que d’aller devant les tribunaux ».
AEF
Protocole, demi-jauge en lycées et collèges, tests… Les annonces du gouvernement sur les réouvertures des 26 avril et 3 mai
Sgen-CFDT. Catherine Nave-Bekhti estime également que les mesures vont dans le bon sens mais « regrette que les demi-jauges en lycée ne soient pas à l’échelle des classes ». En outre, elle sera vigilante sur la question du « volontariat des personnels, pour les autotests. Il ne faut pas qu’il se fasse n’importe comment : il faut de la formation, de la reconnaissance et une clarification juridique ». Aussi, elle estime que les « réponses sur les enjeux de la qualité de l’air – capteurs CO2, purificateurs – ne sont pas suffisantes. Il faut vraiment se mettre sur ce volet-là ».
20 avril
AEF
Comité de suivi RH de LPR : que pensent les signataires de l’accord de l’intégration de la CGT ?
Sgen-CFDT : « Si c’est pour faire des propositions constructives, tant mieux ». « Cette décision du Conseil d’État ne nous surprend pas plus que ça. Nous ne sommes pas tombés de notre chaise », commente pour sa part Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. « Nous allons voir comment se positionne la CGT lors de la prochaine réunion du comité de suivi. Si c’est pour faire des propositions constructives, tant mieux. Nous, au départ, nous voulions que la CGT signe l’accord, et nous savons qu’elle trouvait que le protocole contenait des propositions intéressantes. La preuve, le SNCS-FSU était favorable à la signature. En revanche, si à chaque fois que la CGT vient aux réunions, l’objectif est de nous mettre des bâtons dans les roues, alors j’arrêterai d’aller au comité de suivi et je discuterai directement avec le cabinet », réagit Franck Loureiro.
Par ailleurs, il regrette « le jeu problématique de certaines organisations syndicales qui refusent de s’engager et attendent que d’autres mènent les discussions et prennent des risques, pour venir ensuite récupérer les bénéfices de ce qu’ont fait les autres. » Et le secrétaire adjoint du Sgen-CFDT d’ajouter : « J’appelle ça un syndicalisme de coucou ! » ou, pour reprendre l’expression utilisée par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, un « syndicalisme de spectateurs » et un « syndicalisme d’acteurs ». Il rappelle ainsi « qu’au moment du vote de la LPR en Cneser, la CGT était absente, qu’elle n’a quasiment pas participé aux négociations sur le protocole avant sa signature, pour ensuite, faire des pieds et des mains pour participer aux travaux de mise en œuvre de l’accord majoritaire ». Il déplore également la réaction de la Ferc-CGT et l’UFSE-CGT à la décision du Conseil d’État qui évoquent « la fin des petits arrangements entre amis » : « Nous ne sommes pas dans l’idée qu’il y a des amis ou des ennemis mais qu’il y a des interlocuteurs, même si on ne les choisit pas », souligne-t-il.
Est-ce que cette affaire pourrait remettre en question la signature de prochains accords ? « Clairement, ça nous interroge sur les dispositifs législatifs qui encadrent les accords majoritaires et les comités de suivi. Il manque quelque chose, à commencer par le respect des signataires. Après, cela ne nous en empêchera pas de continuer à agir pour qu’il y ait des accords majoritaires. Car ce qui nous intéresse, c’est avant tout le droit des agents », commente Franck Loureiro.
19 avril
NEWS TANK
Comité de suivi post LPR : rejet par le Conseil d’État de la requête de Frédérique Vidal
Pour Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, « cette décision interroge sur l’intérêt de signer des accords majoritaires : nous allons étudier de plus près la décision pour voir en quoi elle consiste exactement », indique-t-il à News Tank le 19/04.
LE MONDE
Sur table ou à distance, le grand dilemme des examens à l’université
Pour Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT, ces situations doivent inciter le gouvernement à reconsidérer les modalités de passation de ces examens mais aussi des concours des grandes écoles, véritable totem français. « Cette crise sanitaire est un scanner qu’on fait passer à l’ensemble de la société qui nous montre où existent des faiblesses. Les candidats jouent leur vie le jour d’un concours et certains viennent en ayant connaissance qu’ils sont positifs au Covid. Est-il normal qu’on s’en contente ? Ne peut-on imaginer qu’ils puissent repasser une épreuve s’ils disposent d’un justificatif ? », interroge-t-il.
16 avril
OUEST FRANCE
Covid-19. Vacciner les plus de 55 ans ? Pas suffisant pour les enseignants
Impression que l’on se fiche de nous », déplore aussi Gwénaël Le Guével, secrétaire régionale du Sgen-Cfdt. On peut consentir à plein de choses, mais à condition que la communication soit transparente. Il nous faut un calendrier clair.
Dans le métier, les plus de 55 ans, c’est à peu près 10 % des enseignants, souligne le secrétaire régional du Sgen- Cfdt. Si on veut que tout le monde soit tranquillisé, il faudrait que la vaccination concerne chacun sans limite d’âge. Fermer les écoles n’est pas une solution. Il faut donc se donner les moyens de les laisser ouvertes. »
13 avril
20 MINUTES
Covid-19 : Les enseignants attendent toujours d’être vaccinés en priorité, comme promis
Les syndicats d’enseignants reprochent notamment au gouvernement son manque de communication, en particulier de la part du ministre de l’Education nationale. « Cela rend beaucoup de collègues totalement désabusés », témoigne un membre du Sgen-CFDT.
AEF
CDI de mission scientifique : que prévoit le décret d’application ?
Les modalités de ce CDI de mission scientifique doivent faire l’objet d’un décret d’application, dont le projet vient d’être adressé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation aux organisations syndicales, en prévision d’une réunion qui doit se tenir le 16 avril 2021. C’est ce qu’indique le Sgen-CFDT Recherche EPST le 12 avril sur son site internet, tout en rappelant qu’il s’était mobilisé « contre » ce contrat.
AEF
Le CTMESR vote contre le projet de décret instituant le comité social d’administration du ministère
Sgen-CFDT. « Pas question de refaire les débats du CCFP », tranche de son côté Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. Il rappelle que la CFDT s’était opposée aux mesures de transformation de CT et CAP dans le cadre la LTFP et qu’elle était avec l’Unsa, la seule organisation à avoir déposé des amendements. « Nous avons néanmoins insisté sur la commission spécialisée pour les EC et personnels de statuts universitaires en rappelant qu’elle était la seule habilitée à traiter des questions relevant du décret de 84 sur le statut des EC. »
Sgen-CFDT. S’il s’est abstenu, le Sgen-CFDT reconnaît « une avancée sur les périmètres des CAPN qui prend en compte sa demande de prendre comme entrée le métier. Ainsi nous avons été entendus pour les personnels des bibliothèques », note Franck Loureiro.
HUFFINGTON POST
Le flou autour de la vaccination des enseignants exaspère les syndicats
Plus nuancé, le Sgen-CFDT reconnaît malgré tout que “sur le sujet précis de la vaccination, on n’a pas de réponses”. Et d’évoquer à titre d’exemple une réunion avec le directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer annoncée depuis des mois et toujours pas concrétisée.
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, souligne pour sa part que cette ouverture ne permettra de vacciner qu’“une partie” des enseignants, et pas la plus grande. La profession s’est en effet rajeunie ces dernières années, particulièrement “compte tenu des conditions d’affectations” dans les zones les plus défavorisées qui sont aussi celles où le virus circule le plus.
Comme l’UNSA, le Sgen-CFDT insiste sur “la perte de confiance” de la profession vis-à-vis du gouvernement: “Cela rend beaucoup de collègues totalement désabusés. (…) Il n’y a pas de visibilité, les discours changent tous les deux jours… C’est mal vécu parce que ça ne permet pas de se projeter.”
“On a un gouvernement qui affiche sa volonté de rouvrir un enseignement présentiel vite, et même, quand on écoute certains propos du Président, avec 100% des élèves 100% du temps. Mais on n’a pas la moindre visibilité sur ce qui va être mis en place dans les établissements scolaires pour palier le fait qu’on n’ aura toujours pas réellement commencé la vaccination des personnels”, détaille la représentante CFDT.
Au Sgen-CFDT, l’idée d’une vaccination pendant les vacances a aussi été soutenue au début mais Catherine Nave-Bekhti met en garde sur les délais trop courts pour recevoir les deux doses et avoir une efficacité suffisante des injections.
10 avril
AEF
#coronavirus. Baccalauréat 2021 : vers un abaissement du coefficient du Grand oral ?
Fin mars, lors d’une réunion au ministère pour réfléchir aux aménagements pédagogiques pour la fin d’année et l’an prochain, les syndicats, à l’exception du Sgen-CFDT , ont réitéré leur demande de neutralisation de l’épreuve cette année.
AEF
« Le 26 avril, on ne peut pas se retrouver devant un écran noir » : les syndicats demandent d’anticiper la reprise des cours
De son côté, le Sgen-CFDT estime, dans un communiqué, que « les explications douteuses du ministre nourrissent la défiance quant à la gestion de cette crise ».
Il est rejoint par le Sgen qui explique que « les établissements qui avaient préparé une communication sur les procédures de continuité pédagogique à destination des parents et des élèves ont été obligés de bricoler pour pallier les insuffisances informatiques ».
Le Sgen, qui demande aussi que soient « écoutés les personnels épuisés par l’impréparation et de fait, par les adaptations permanentes à mener dans l’urgence », souhaite que soit ouverte plus largement la question de « la gouvernance du numérique éducatif. Celle de la distinction entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre doit être posée. Il n’est pas acceptable de voir l’État, les collectivités territoriales et les prestataires privés se renvoyer la balle ».
9 avril
AFP repris par Notre Temps
Ecole à la maison: la débrouille pour surmonter une semaine perturbée par des bugs
« De nombreux enseignants qui avaient prévu beaucoup de choses pour leurs élèves ont, en cette fin de semaine, un sentiment de gâchis », résume Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT
[ToutEduc]
Distanciel : les problemes des ENT et du CNED vus par le SGEN et le ministere
“Si prévisible, trop prévisible..“ après une nouvelle semaine de confinement synonyme de cours en distanciel pour tous les élèves des 1er et 2nd degrés, le syndicat SGEN évoque à son tour un “crash numérique“ pour qualifier les difficultés, persistantes et “sans véritable retour à la normale“ qu’ont connues les ENT depuis mardi.
2 avril
AEF
Nouveau confinement : les différents points évoqués par les partenaires sociaux lors des visioconférences avec F. Vidal
« Le coup de semonce du Président de la République va permettre de remobiliser tout le monde et d’avoir une vigilance accrue, car sur le terrain, nos militants nous faisaient part d’un certain relâchement depuis quelques jours », déclare Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
L’un des grands enjeux qui va se poser aux établissements est celui du testing et du tracing des cas positifs. « La ministre s’est dite déçue du nombre de dépistages sur site dans l’ESR. Personnellement, je m’interroge. N’est-ce pas simplement un indicateur du manque de présence des étudiants sur les sites ? », déclare Philippe Aubry, secrétaire général adjoint du Snesup-FSU. « La ministre a annoncé la mise à disposition d’autotests, entièrement pris en charge par l’État. Cela devrait faciliter la tâche », salue pour sa part Franck Loureiro (Sgen-CFDT). »
Le tracing pourrait également être confié à des étudiants recrutés dans le cadre du plan ministériel des 20 000 tuteurs, estime le Sgen-CFDT, qui précise qu’il a été question hier du prolongement des contrats de ces tuteurs. À ce jour, sur les 20 000 recrutements annoncés par le ministère en janvier dernier et pour lesquels les financements sont arrivés dans les établissements, à peine 10 000 ont effectivement été recrutés.
Le Sgen-CFDT demande à avoir un bilan précis et à comprendre pourquoi : « manque-t-il de volontaires ? Ou de tâches à leur faire faire ? » Toujours est-il que la période qui s’ouvre pourrait s’accompagner du recrutement de médiateurs Covid en nombre, pour veiller aussi respect des gestes barrières sur les campus », estime le syndicat.
CAFE PEDAGOGIQUE
Les syndicats inquiets des moyens de la reprise
Reste maintenant à préparer dans le dialogue les meilleures conditions de reprise en présentiel », écrit C Nave Bekhti , secrétaire générale du Sgen-Cfdt. « Il faut l’engagement de l’Etat et des collectivités locales pour mieux adapter l’Ecole à la situation épidémique. Une réunion est prévue ce jour au ministère pour aborder ces sujets.
1er avril
AEF
Maintien de l’ouverture des universités : satisfaction de la CPU et des syndicats réformateurs
Sgen-CFDT. « Il était important que Frédérique Vidal obtienne un arbitrage positif afin de maintenir un présentiel partiel dans les universités où les agents s’investissent pour assurer une formation de qualité aux étudiants malgré la crise sanitaire », réagit Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT sur Twitter. Invité, comme les autres syndicats représentatifs et les conférences d’établissements, à participer à une visioconférence avec la ministre ce soir, il compte « porter ses revendications sur les modalités de cet accueil pour assurer la sécurité sanitaire des agents et des étudiants ». Alexis Torchet, secrétaire national, prévient de son côté qu’il « faut dès maintenant remplacer les épreuves écrites par du contrôle continu », notamment pour les BTS.
AEF
Critiquant un manque d’anticipation du MEN, les syndicats demandent des gages pour la suite
Pour le Sgen-CFDT, il « reste maintenant, dans le dialogue avec le gouvernement, à préparer opérationnellement les meilleures conditions de reprise du présentiel dans les établissements scolaires : tester, protéger, isoler, mais aussi aérer, permette la distanciation ».
NEWS TANK
F. Vidal reçoit syndicats et conférences le 01/04; CPU et Sgen satisfaits des annonces d’E. Macron
« Pas de changement pour les universités, du présentiel partiel. C’est une bonne nouvelle pour les étudiants qui ont beaucoup souffert de ne pas pouvoir venir sur les campus », déclare de son côté Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT sur le réseau social Twitter.
LE MONDE
Covid-19 : Emmanuel Macron annonce la fermeture des établissements scolaires à partir du 6 avril
A ce stade, tous les syndicats d’enseignants, du SNUipp au SGEN-CFDT, en passant par les proviseurs du SNPDEN-UNSA, s’interrogent sur « l’après ». A les écouter, ces trois à quatre semaines de pause, plutôt bien accueillies, ne peuvent suffire.
ToutEduc
Les annonces d’E. Macron, les premieres reactions syndicales
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT, a réagi sur twitter, considérant qu’il était « nécessaire de ne pas continuer à fonctionner dans une grande tension dans les établissements scolaires, avec une augmentation des classes et des établissements fermés, des personnels non remplacés, des élèves absents ». Elle ajoute que les personnels auront « peu de temps » pour préparer « la bascule » vers le distanciel et qu’il faut « préparer opérationnellement les meilleures conditions de reprises’ du présentiel ce qui suppose « l’engagement de l’Etat et des collectivités locales ».