Revue de presse
28 janvier
AEF
Protocole d’accord RH de la LPR : Frédérique Vidal installera comité de suivi le 1er février
Dans sa réponse au Sgen-CFDT, au SNPTES, à l’Unsa-Éducation et à la Fage, qui lui demandaient une rencontre en urgence, datée du 26 janvier 2021, Frédérique Vidal annonce l’installation du comité de suivi du protocole d’accord portant sur les mesures rémunérations et carrière de la LPR, le 1er février prochain. Cette rencontre sera également l’occasion de revenir sur la crise qui « affecte particulièrement les étudiants » et « grandement les personnels ».
Pour mémoire, le Sgen-CFDT, le SNPTES et l’Unsa-Éducation sont les trois seules organisations syndicales à avoir signé l’accord le 12 octobre, et donc à pouvoir participer au comité de suivi.
26 janvier
AEF
Éducation nationale : entre 11,7 % et 33 % de personnels en grève dans le 1er degré. Entre 12,6 % et 40 % dans le second
Dans un courrier commun du 20 janvier 2021 aux ministres de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et au porte-parole de la Coordination des employeurs territoriaux, le Sgen-CFDT, la FEP-CFDT et la CFDT Interco alertent sur le fait que « le renforcement des protocoles sanitaires concernant la restauration scolaire risque de rester lettre morte, ou de devenir injonction contradictoire si cela doit se faire à moyens constants. » Alors, pour pouvoir mettre en œuvre les nouvelles recommandations, les organisations demandent le « recrutement d’agents par les collectivités territoriales et d’AED« , que « les adultes travaillant sur le temps de la restauration scolaire soient dotés d’équipements de protection individuelle adaptée », que des « travaux soient conduits » et « l’installation de systèmes de ventilation performants et adaptés ».
AEF
« Sans moyens supplémentaires, on ne peut rien faire. » Plusieurs milliers de manifestants à Paris et en région
« L’université française a besoin de plus d’enseignants-chercheurs, d’enseignants, de personnels administratifs et techniques d’appui à la pédagogie, de personnels des bibliothèques, de Scuio, des Crous, de santé, tuteurs, etc. », écrivent, de leur côté, le Sgen-CFDT, le SNPTES, l’Unsa-Éducation et la Fage dans un courrier commun adressé à Frédérique Vidal, le 25 janvier 2021. Hormis la Fage, ces organisations ont toutes fait le choix de ne pas participer au mouvement de mobilisation de ce 26 janvier et demandent à être reçues « en urgence » pour « échanger sur la situation des universités »
FRANCE 3 REGIONS
Education nationale : les trois principaux motifs de la grève de ce mardi 26 janvier
Tous les syndicats d’enseignants n’appellent pas à la grève ce mardi 26 janvier, mais reconnaissent les mêmes problèmes de salaire, de suppressions de postes, de baisse de moyens. « Globalement nos préoccupations sont les mêmes » explique un représentant du Sgen-Cfdt , « mais au vu du contexte actuel, nous pensons que ce n’est ni le bon moment, ni la bonne méthode. » En précisant toutefois, que l’idée ne consiste pas à casser le mouvement de grève et que leur abstention ce mardi n’exclut pas un appel à la grève, dans les prochains temps.
NEWS TANK
« Un plan de relance urgent pour l’enseignement supérieur » (Sgen-CFDT, Unsa, SNPTES, Fage)
« Il est urgent de prévoir un plan de relance pour l’enseignement supérieur qui donne aux établissements les moyens d’assurer un encadrement et un accompagnement accrus des étudiants toujours plus nombreux et qui permettent d’améliorer les conditions de travail des agents. » C’est ce que demandent le Sgen-CFDT, le SNPTES, l’Unsa Éducation et la Fage dans un courrier commun adressé à Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, le 25/01/2021.
Le 26/01, un appel national à la grève a été lancé par plusieurs organisations de l’éducation et de l’enseignement supérieur, dont la Fage mais pas le Sgen-CFDT ou le SNPTES, ni l’Unsa sauf localement.
25 janvier
NEWS TANK
Appel à la grève le 26/01 pour « défendre les conditions de travail et d’études », sans le Sgen-CFDT
Le Sgen-CFDT ne s’associe pas à cet appel à la grève. Même s’il « partage largement les revendications des autres organisations syndicales » signataires de cet appel, il indique, le 20/01, ne pas pouvoir s’associer à une demande de reprise totale en présentiel des étudiants, qui « impliquera[it] obligatoirement un retour en présentiel de tous les agents ».
TOUTEDUC
AESH : de grandes inegalites selon les academies et les etablissements d’exercice
Le SGEN-CFDT demande l’ouverture des négociations salariales des AESH, une augmentation du nombre de recrutements et de postes, la création d’une brigade de remplacement dans chaque département, le réexamen systématique de l’indice de rémunération « au moins tous les trois ans, en lien avec la conduite préalable d’un entretien professionnel, la « mise en oeuvre réelle du cadre de gestion de juin 2019 » puisque « pas une académie ne propose un contrat identique, une rémunération identique, un temps de travail identique, une ventilation des heures de travail et des heures connexes identique… » et que, dans « au moins trois académies », le calcul autour du temps de travail est « volontairement contraire aux directives ministérielles »… (le site du SGEN ici)
AEF
Éducation nationale : entre 11,7 % et 33 % de personnels en grève dans le 1er degré. Entre 12,6 % et 40 % dans le second
Dans un courrier commun du 20 janvier 2021 aux ministres de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et au porte-parole de la Coordination des employeurs territoriaux, le Sgen-CFDT, la FEP-CFDT et la CFDT Interco alertent sur le fait que « le renforcement des protocoles sanitaires concernant la restauration scolaire risque de rester lettre morte, ou de devenir injonction contradictoire si cela doit se faire à moyens constants. »
22 janvier
NEWS TANK
Entre « lueur d’espoir » et attentes déçues : les réactions aux annonces d’E. Macron sur la reprise
« Des annonces en demi-teinte » : c’est ainsi que le Sgen-CFDT réagit après les déclarations d’Emmanuel Macron, lors d’une rencontre avec des étudiants à l’Université Paris-Saclay, le 21/01/2021.
« Sans recrutement d’agents, sur des fonctions pérennes, l’accompagnement des étudiants ne saurait être à la hauteur des enjeux d’insertion professionnelle posés par la crise sanitaire », indique le Sgen-CFDT qui estime qu’il en va de même pour les personnels enseignants « qui ne peuvent pas indéfiniment multiplier les petits groupes et donc leurs heures de service ».
AEF
Motions, AG, votes… Des actions d’opposition apparaissent dans les Inspé contre la réforme de la formation des enseignants
Dans une lettre adressée le 19 janvier aux ministères, le Sgen-CFDT alerte sur « les graves conséquences » de la mise en œuvre de la réforme
21 janvier
NEWS TANK
Appel à la grève le 26/01 pour « défendre les conditions de travail et d’études », sans le Sgen-CFDT
Le Sgen-CFDT ne s’associe pas à cet appel à la grève. Même s’il « partage largement les revendications des autres organisations syndicales » signataires de cet appel, il indique, le 20/01, ne pas pouvoir s’associer à une demande de reprise totale en présentiel des étudiants, qui « impliquera[it] obligatoirement un retour en présentiel de tous les agents ».
« Le Sgen-CFDT demande bien un retour en présentiel, mais celui-ci ne peut être que très progressif, partiel et tenir compte de la situation sanitaire de chaque territoire. Il en va de la sécurité de tous les personnels et de celle des étudiants, mais aussi de celle de l’ensemble de la population.
Maîtriser la propagation du virus dans l’attente d’une immunité collective suffisante est la seule option responsable pour épargner des vies : celles de nos parents, de nos proches, de nos connaissances… »
LE MONDE
Les épreuves de spécialité du baccalauréat sont supprimées, annonce Jean-Michel Blanquer
« Une fois que l’on a admis être dans une année anormale, on peut redéfinir les priorités, tranche Alexis Torchet, du SGEN-CFDT. Ne veut-on pas maintenir les apprentissages le plus longtemps possible ? Si l’on avait repoussé la date, les élèves auraient bachoté… pour peut-être tout annuler à nouveau dans quelques semaines. »
AEF
Baccalauréat 2021 : les épreuves de spécialité sont annulées et remplacées par le contrôle continu (MEN)
Alexis Torchet, du Sgen-CFDT, sur Twitter : « Cette annonce répond à une demande du Sgen, elle acte l’anormalité de cette période de crise et lève l’incertitude sur la deuxième partie de l’année »
AEF
20 % de présentiel par semaine : un « horizon plus stable » pour les étudiants (CPU), mais des personnels oubliés (Sgen-CFDT)
Si, de son côté, le Sgen-CFDT se dit « satisfait » que les demandes d’un retour « progressif et partiel en présentiel » des étudiants aient été entendues, il « regrette » l’absence d’annonce concernant les personnels, qui seront pourtant « fortement sollicités pour aménager ce retour ».
Le syndicat juge « indispensable » de mobiliser « toutes les ressources possibles en particulier pour trouver des tiers lieux d’accueil dans lesquels les étudiants pourront travailler ensemble dans le respect des règles de distanciation physique plutôt qu’isolés chacun chez soi dans des conditions souvent précaires ». Pour ce faire, il en appelle aux collectivités locales pour fournir « les salles et les personnels indispensables » à cet accueil.
« Il en va de même pour les personnels enseignants qui ne peuvent pas indéfiniment multiplier les petits groupes et donc leurs heures de service, souligne-t-il. Cela est source d’épuisement et ampute fortement le temps qu’ils peuvent consacrer à la recherche. Or leur déroulé de carrière dépend directement du nombre de leurs publications scientifiques. »
Le Sgen-CFDT réitère sa demande d’un plan de recrutement d’urgence, financé, « pour enfin pourvoir les postes laissés vacants faute de financement », et ce, afin d’améliorer les taux d’encadrement dans les universités « et en particulier réduire les écarts injustes entre les classes préparatoires et les formations universitaires ».
Pourquoi le Sgen-CFDT ne participera pas ? Le Sgen-CFDT, lui, n’appelle pas à la grève le 26 : s’il « partage largement les revendications des autres organisations syndicales, il explique ne pas pouvoir « s’associer à un texte qui demande une reprise totale en présentiel des étudiants », alors que « des variantes très contagieuses du Covid-19 commencent à se diffuser en France ». « Maîtriser la propagation du virus dans l’attente d’une immunité collective suffisante est la seule option responsable pour épargner des vies : celles de nos parents, de nos proches, de nos connaissances… »
Le syndicat prévient toutefois qu’il « n’exclut pas a priori le recours à la grève si ses revendications ne sont pas entendues en particulier celles portant sur le plan de recrutement d’urgence pour la rentrée 2021″
20 janvier
AEF
Moindre valeur des diplômes ? Le Sgen-CFDT alerte les ministres contre ce « soupçon infondé » mais « autoréalisateur »
Le soupçon « infondé » de moindre qualité des diplômes actuels peut être « lourd de conséquences », écrit le Sgen-CFDT dans un courrier adressé le 18 janvier 2021 aux ministres de l’ENJS, de l’ESRI et de l’Agriculture et de l’Alimentation. Inquiet que les élèves et les étudiants ne deviennent « les générations sacrifiées de cette période », le syndicat appelle à « engager des recrutements rapidement avec un collectif budgétaire à l’appui » afin d’améliorer l’encadrement de ces jeunes. Il estime aussi que ces derniers seront plus résilients et capables de gérer l’incertitude.
Les discours qui émergent sur des examens « qui seraient largement entachés de fraude sont délétères », s’alarment Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale, et Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du syndicat, pour qui « il ne faut pas que ces élèves et ces étudiants constituent les générations sacrifiées de cette période ». Ils appellent à faire « réellement confiance » aux agents de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, à « engager des recrutements rapidement avec un collectif budgétaire à l’appui ».
TOUTEDUC
Une intersyndicale et le SGEN-CFDT denoncent une reforme de la formation des enseignants « incoherente »
Pour sa part, le SGEN-CFDT écrit à Frédérique Vidal, chargée de l’enseignement supérieur et à Jean-Michel Blanquer pour l’Éducation nationale afin de les alerter « des graves conséquences qu’aura la mise
en oeuvre de la réforme de la formation des enseignant.es et des CPE à partir de la rentrée 2021 ». L’organisation syndicale considère que près de trois ans de négociations ont conduit à « un bilan
catastrophique ». « L’objectif partagé de renforcer l’attractivité de l’ensemble des métiers de l’Éducation nationale n’est absolument pas atteint » et la réforme va aboutir « à la mise en concurrence » du master
MEEF et des masters disciplinaires en même temps qu’elle « va provoquer une précarisation des étudiant.es » qui toucheront un salaire « dérisoire ». La réforme va mettre en place « un empilement de
dispositifs » : « modules de préprofessionnalisation, AED préprofessionnalisation, parcours préparatoire au professorat des écoles, master MEEF décliné sous différentes modalités
d’alternance, année de stage différenciée (…), quelques heures de décharge pour les néotitulaires. » Le Sgen-CFDT aoute que les textes officiels « arrivent avec retard ou ne sont toujours pas publiés », les
maquettes « se construisent dans les INSPÉ avec la plus grande précipitation ». Si la réforme de 2013 était « inachevée », celle de cette année est « totalement incohérente ».
NEWS TANK
Meef : une réforme « totalement incohérente » qui « fragilise les Inspé et le master » (Sgen-CFDT)
« La réforme de 2021, totalement incohérente, fragilise les Inspé et le master Meef pourtant spécialement conçus pour préparer les étudiants aux métiers de l’éducation nationale. Elle finit même par anéantir tout espoir d’amélioration du dispositif de formation initiale et risque d’aggraver considérablement les problèmes déjà fort préoccupants de recrutement dans notre pays. » C’est ce qu’écrivent Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, et Franck Loureiro, secrétaire général adjoint, dans une lettre ouverte aux ministres de l’éducation nationale et de l’Esri, le 19/01/2021.
HUFFINGTON POST
Le gouvernement doit s’engager par une loi à mieux rémunérer les agents de l’Éducation nationale
Depuis bientôt 2 ans, le gouvernement annonce une revalorisation des personnels de l’Éducation nationale. La CFDT, ses fédérations Sgen et FEP ont participé à de nombreuses réunions avec les services du ministère pour proposer des modalités de revalorisation pour toutes et tous qui permettent de reconnaître l’engagement de tous les personnels dans l’accompagnement des élèves. Depuis plusieurs années, cette dimension du travail a pris une ampleur de plus en plus forte en complément, en articulation avec l’enseignement stricto sensu. Mais l’investissement, le temps, la nécessité de temps collectifs entre professionnels sont mal reconnus, peu organisés. Il est temps de passer à la vitesse supérieure: le gouvernement doit s’engager par une loi de programmation pluriannuelle à mieux rémunérer ses agents, à améliorer leurs conditions de travail, à reconnaître la valeur du travail visant l’égalité et non plus seulement la sélection et la formation de l’élite. Sans cet engagement, le dialogue social est vain et les défections au concours, par démission… continueront d’affaiblir l’École dont notre société et sa jeunesse ont besoin.
AEF
Les diplômes des années Covid, parchemins sans valeur ou marqueurs de nouvelles compétences ?
Interrogé en novembre sur ces questions, Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, ne cachait pas son inquiétude, identifiant deux grands écueils : d’une part « se contenter de faire passer les étudiants dans l’année supérieure », avec pour conséquence une interrogation des entreprises sur la valeur des diplômes ; d’autre part amener les étudiants à « faire une année de plus », ce qui aurait un coût pour l’État, les établissements et les familles. Le syndicat demande donc « un grand plan d’urgence pour l’année prochaine », des recrutements en nombre – enseignants-chercheurs, personnels administratifs… –, « une vraie concertation » avec les acteurs socio-économiques, ou encore une révision des maquettes. Ces points sont évoqués dans un courrier adressé à trois ministres le 18 janvier
19 janvier
NEWS TANK
« Il ne doit pas y avoir de générations sacrifiées » : le Sgen-CFDT à trois ministres, dont F. Vidal
« Il faut améliorer encore cet accompagnement des élèves et étudiants, malgré les complications organisationnelles créées par la pandémie. Les besoins sont accrus du fait de la crise mais aussi, dans le second degré et dans les universités, du fait de l’augmentation du public accueilli. Former et accompagner les jeunes n’est pas une option, c’est une obligation, un investissement pour préparer l’avenir ».
C’est ce qu’écrivent Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale et Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, dans un courrier à Frédérique Vidal, ministre de l’Esri, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’ENJS et Julien Denormandie, ministre de l’agriculture et de l’alimentation, daté du 18/01/2021.
Ils font le constat que depuis « bientôt un an, élèves et étudiants sont confrontés à un confinement total ou partiel, les diverses modalités de l’hybridation, la réforme au pas de charge du bac et du lycée, des périodes de stage remises en cause, une organisation des examens totalement bouleversée. Tout cela est extrêmement déstabilisant. »
Pour eux, « il ne doit pas y avoir de générations sacrifiées ». Aussi leur semble-t-il « indispensable d’engager des recrutements rapidement avec un collectif budgétaire à l’appui et revoir la trajectoire d’emplois ».
« Il faut améliorer les taux d’encadrement, étoffer les équipes de vie scolaire et étudiante, les équipes médicales, sociales, de santé et d’aide à l’orientation et à l’insertion professionnelle pour faciliter la résilience du système éducatif et la capacité à répondre aux besoins des élèves et des étudiants qui connaissent deux années d’études perturbées. »
AEF
Projet de loi « Respect des principes de la République » : Les Républicains veulent interdire le port du voile à l’université
« Le Sgen-CFDT ne pourrait accepter qu’à nouveau un amendement parlementaire jamais discuté avec aucune organisation syndicale règle cette fois, la question du port du voile à l’université », réagit sur Twitter Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du syndicat. Mélanie Luce, présidente de l’Unef, réagit également.
ToutEduc
Une intersyndicale et le SGEN-CFDT denoncent une reforme de la formation des enseignants « incoherente », le SNEP-UNSA les conditions du concours cette annee pour le prive sous contrat
Pour sa part, le SGEN-CFDT écrit à Frédérique Vidal, chargée de l’enseignement supérieur et à Jean-Michel Blanquer pour l’Éducation nationale afin de les alerter « des graves conséquences qu’aura la mise en oeuvre de la réforme de la formation des enseignant.es et des CPE à partir de la rentrée 2021 ». L’organisation syndicale considère que près de trois ans de négociations ont conduit à « un bilan catastrophique ». « L’objectif partagé de renforcer l’attractivité de l’ensemble des métiers de l’Éducation nationale n’est absolument pas atteint » et la réforme va aboutir « à la mise en concurrence » du master MEEF et des masters disciplinaires en même temps qu’elle « va provoquer une précarisation des étudiant.es » qui toucheront un salaire « dérisoire ». La réforme va mettre en place « un empilement de dispositifs » : « modules de préprofessionnalisation, AED préprofessionnalisation, parcours préparatoire au professorat des écoles, master MEEF décliné sous différentes modalités d’alternance, année de stage différenciée (…), quelques heures de décharge pour les néotitulaires. » Le Sgen-CFDT aoute que les textes officiels « arrivent avec retard ou ne sont toujours pas publiés », les maquettes « se construisent dans les INSPÉ avec la plus grande précipitation ». Si la réforme de 2013 était « inachevée », celle de cette année est « totalement incohérente ».
AEF
Faut-il reporter les sessions de qualification ? 27 sections CNU votent contre, 24 pour
Le Sgen-CFDT participera à la concertation. Dans un communiqué publié le 14 janvier 2020, le Sgen-CFDT rappelle son hostilité à « l’amendement déposé en catimini » sur le recrutement hors CNU, estimant que « le choix d’un passage en force a été ressenti comme une trahison pour nombre d’enseignants-chercheurs, et a généré un climat de tension et de défiance dans l’ensemble de la communauté de l’ESR peu propice à l’ouverture d’un débat serein ».
Mais le syndicat fait savoir qu’il participera à la concertation mise en place par la ministre, « de janvier 2021 jusqu’à la fin du 2e semestre universitaire ». « Il est bien évident qu’une telle démarche ne peut en aucun cas remplacer un véritable dialogue social, mais nous porterons la voix des docteurs et des enseignants-chercheurs lors de cette concertation », écrit-il. Le Sgen-CFDT « y défendra les principes de transparence, d’équité, par un cadrage national, et une évaluation par les pairs ».
Il ajoute qu’il ne lui « paraît pas opportun de reporter le calendrier de travail des sessions de qualification, comme d’aucuns l’envisagent, compte tenu de l’importance des enjeux pour les futurs maîtres de conférences ». « Pour le Sgen-CFDT, le risque est de fragiliser l’instance en ne lui laissant pas jouer pleinement son rôle, et certains auraient tôt fait d’utiliser ce refus pour dénigrer le CNU, et pourraient s’en servir comme d’un argument en sa défaveur. »
AEF
Formation des enseignants : le Sgen alerte les ministères « des graves conséquences » de la mise en œuvre de la réforme
Dans un courrier envoyé le 19 janvier 2021 à Jean-Michel Blanquer, MENJS, et à Frédérique Vidal, MESRI, le Sgen-CFDT « alerte des graves conséquences qu’aura la mise en œuvre de la réforme de la formation des enseignants et des CPE à partir de la rentrée 2021″. « L’aboutissement de presque trois ans de négociations tendues dans le cadre de l’agenda social conduit à un bilan catastrophique. L’objectif partagé de renforcer l’attractivité de l’ensemble des métiers de l’Éducation nationale n’est absolument pas atteint », écrivent Catherine Nave-Bekhti et Franck Loureiro.
CAFE PEDAGOGIQUE
Un appel unitaire pour le report des épreuves de spécialité
« Il n’est pas possible de maintenir les épreuves de spécialité du baccalauréat général et technologique en mars », déclarent ensemble la Cgt, Sud, le Snes Fsu et le Snuep Fsu, l’Unsa éducation, le Se Unsa, le Snetap, le Snalc, et le Sgen Cfdt. Le SIA, syndicat d’inspecteurs d’académie, soutient la démarche qui bénéficie aussi de la signature de la Fidl et de l’Unl.
15 janvier
TV7 : VIDEO
Jean-François Bourdoncle, secrétaire du syndicat Sgen-CFDT Aquitaine, était invité sur la matinale TV7 ce vendredi matin. Il est revenu sur les annonces gouvernementales d’hier soir concernant l’éducation
14 janvier
L’EST REPUBLICAIN
Rentrée 2021 : « Une catastrophe » selon les syndicats FSU et Sgen-CFDT
Le comité technique académique de ce 14 janvier leur a visiblement fait l’effet d’une douche froide : les syndicats FSU et Sgen CFDT ont claqué la porte. « La mesure ministérielle de suppression de 76 équivalents temps plein dans le second degré dans l’académie de Besançon à nombre d’élèves à peu près constant constitue une catastrophe : il n’y a plus de marge de manœuvre désormais, tous les collèges et lycées fonctionnent avec des moyens minimaux et devront supprimer des groupes, des classes, des enseignements, des formations pour continuer à fonctionner ».
Parmi les inquiétudes : le sort des collèges classés en éducation prioritaire qui seraient « plus particulièrement dans le viseur du ministère ».
FRANCE BLEU
Dijon : élèves, parents et professeurs n’ont pas envie de durcir les règles sanitaires à l’école
13 janvier
AEF
#coronavirus. Protocole sanitaire : les nouvelles mesures « ne vont pas changer grand-chose », selon les syndicats de l’Éducation
Le Sgen-CFDT souhaite que soient « adaptées les conditions d’évaluation » du bac.
La secrétaire générale du Sgen-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, dans un message Twitter, demande également que soient « adaptées les conditions d’évaluation pour donner de la sérénité à tous les élèves et aux enseignants ».
LE FIGARO
«Il faudrait organiser des roulements», reprend Guislaine David, et «allonger la pause méridienne», ajoute Dominique Bureau, délégué fédéral du syndicat Sgen-CFDT.
Obliger les enfants à prendre leur repas dans leurs classes reviendrait aussi à les priver d’un changement de décor bienvenu. «Depuis le matin jusqu’au soir, les enfants vont rester dans le même espace. Même avec des récréations, ça deviendra ingérable», craint Dominique Bureau du syndicat Sgen-CFDT. D’autres solutions sont envisagées: solliciter les salles communales alentours ou des établissements voisins plus vastes.
Par ailleurs, «pour beaucoup d’enfants, le repas à la cantine est le seul repas chaud de la journée, et même le seul repas équilibré», avertit Dominique Bureau, du syndicat Sgen-CFDT. Emilie Kuchel confirme «la faible valeur des repas froids» : «on a beaucoup plus de mal à proposer des repas froids équilibrés, variés, et souvent les enfants ont encore faim», dit-elle.
12 janvier
AEF
Le Cneser vote contre le projet d’arrêté relatif à la fusion des IUT de l’université de Lille
Sgen-CFDT. « Nous avons voté pour car nous sommes favorables au statut d’EPSCP pour les établissements publics d’enseignement supérieur », commente pour sa part Christophe Bonnet, élu Sgen-CFDT au Cneser.
AEF
Le Cneser rejette le projet de texte modifiant les conditions de poursuite d’études en master
De son côté, Christophe Bonnet, du Sgen-CFDT est surpris des chiffres de la Dgesip : « seulement 39,5 % des saisies rectorales ont débouché sur des propositions d’admission ! L’État manque à son devoir et sa réponse à cela, c’est de faire reposer ces difficultés sur les épaules des étudiants… ».
Le Sgen-CFDT, qui s’est abstenu, « n’est pas opposé de fait à cet arrêté qui permet de faire du ménage dans les formations post-bac en les distinguant selon leur qualité », explique Christophe Bonnet. « Toutefois, nous n’avons pas de garantie quant à la procédure de validation des formations ayant grade de licence. Pour nous, il conviendrait que le HCERES y joue un rôle et que, en plus des formations, les établissements soient également évalués. »
« Cette durée de fonctionnement perturbé n’est plus un simple passage et risque de donner lieu à des conséquences graves et irréversibles. D’autant que la problématique ne semble pas bien prise en compte par le gouvernement », estime de son côté Christophe Bonnet du Sgen-CFDT. »
NEWS TANK
Université de Lille : vote négatif du Cneser sur la fusion des trois IUT
Contacté par News Tank, Christophe Bonnet, élu Sgen-CFDT au Cneser indique avoir voté contre : « un des IUT n’est pas d’accord, et on peut se demander si se lancer dans une fusion comme cela dans le contexte actuel est bien raisonnable…
10 janvier
FRANCE INTER – Émission Interception
Intervention de Franck Loureiro : à partir de 42 min
7 janvier
BFMTV
Lecture : la méthode lego déjà testée dans 370 classes de CP
Pour Dominique Bruneau, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT, cette méthode doit en rester au stade du volontariat. Dominique Bruneau, également directeur d’école, se dit inquiet. « C’est quand même la première fois qu’un ministère nous pond une méthode. » Car si c’est bien lui qui fixe le programme, ce sont habituellement les éditeurs de manuels scolaires et leurs pédagogues qui les mettent au point.
28 décembre
LIBERATION
«On peut comprendre qu’il y ait besoin de textes spécifiques en raison de l’épidémie, mais quinze jours avant l’épreuve, ça ne permet pas de maintenir une sérénité», note de son côté Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT (Syndicat général de l’Education nationale).
«Il faut sortir d’une gestion de la crise sanitaire qui se fait dans l’urgence, afin que l’on puisse s’organiser», estime Catherine Nave-Bekhti.
18 décembre
CLINACOO
Mirainville réélu mais le feuilleton continue
« Très tôt, le Sgen-CFDT nous avait apporté son soutien. Pour le reste, le vote est à bulletins secrets mais notre stratégie d’aller convaincre dans chacun des cinq collèges a payé. Je remercie en tout cas tous nos partenaires. Ces 22 voix sur 36 assurent une stabilité de gouvernance ».
ZINFOS
Frédéric Mirainville unvite à « l’apaisement » après une campagne « difficile »
C’est un scrutin à bulletin secret. J’ai eu le soutien, très tôt, et il a été affiché, du syndicat de salariés SGEN CFDT. Il a donc appuyé ma candidature très rapidement et puis globalement, d’autres sympathisants nous ont rejoints pour créer aujourd’hui une majorité qui est importante, 22 sur 36, avec des partenaires qui sont très soucieux du développement de l’université et surtout de la stabilité de la gouvernance.