Revue de presse
24 mai
FRANCE 3
Contre la fin du rectorat de Limoges : une pétition lancée sur internet
Elles font front commun. La totalité des organisations syndicales de l’Education nationale (CGT éduc’action, FNEC-FP FO, FSU, Sgen-CFDT, SNALC-FGAF, SUD éducation, UNSA éducation) ont mis en ligne une pétition demandant le maintien de l’académie de Limoges et de son rectorat.
23 mai
LA DÉPÊCHE
Manifestation de la fonction publique à Tarbes : une mobilisation moins forte que le 22 mars
C’est deux fois moins que lors de la dernière journée de mobilisation, le 22 mars dernier, où il y avait eu entre 3000 et 6500 manifestants. Gilles Verdier, du Sgen-CFDT fait état de 29 % de grévistes dans les écoles du département, autant que le 22 mars. Mais la participation était variable selon les corps de métier. Il y avait une forte délégation des agents du Parc national des Pyrénées qui arboraient un brassard «espèce menacée».
22 mai
PARIS NORMANDIE
Les agents de la formation continue et de l’insertion professionnelle, pour la plupart contractuels, n’ont pas la culture de la grève. « Ayant des élèves apprentis qui sont eux-mêmes salariés, ce n’est pas dans nos habitudes de leur supprimer des cours », confirme ainsi David Pouteau (SGEN-CFDT).
VOSGES MATIN
Le CIO « menacé de fermeture »
« Bienvenue au CIO d’Épinal. » Le panneau installé à l’entrée des bureaux du centre d’information et d’orientation, 46, rue Abel-Ferry, près du lycée Claude-Gellée, ne sera peut-être plus qu’un souvenir. C’est ce que craint et ne veut pas un collectif syndical de l’académie de Nancy-Metz. Parmi les syndicats : le SNES-FSU, l’ACOPF, Sgen-CFDT, FO. L’association des directeurs de CIO de l’académie est également de cette « nouvelle lutte ».
20 MINUTES
Les Centres d’information et d’orientation (CIO) vont-ils disparaître?
« Bienvenue au CIO d’Épinal. » Le panneau installé à l’entrée des bureaux du centre d’information et d’orientation, 46, rue Abel-Ferry, près du lycée Claude-Gellée, ne sera peut-être plus qu’un souvenir. C’est ce que craint et ne veut pas un collectif syndical de l’académie de Nancy-Metz. Parmi les syndicats : le SNES-FSU, l’ACOPF, Sgen-CFDT, FO. L’association des directeurs de CIO de l’académie est également de cette « nouvelle lutte ».
Bien décidés à ne pas lâcher prise, les professionnels du secteur et plusieurs organisations syndicales (SNES-FSU, SE-Unsa, Sud Éducation, SNFOLC, CGT éduc’action, SGEN CFDT, SNASUB-FSU…) manifesteront le 5 juin à Paris pour exiger l’abandon du projet gouvernemental signant la disparition des CIO comme on les a connus jusqu’alors…
21 mai
FRANCE BLEU
Le SGEN CFDT en Bourgogne, admet cependant « un meilleur système qu’APB car il n’y a plus de tirage au sort, ce qui était intolérable » pour Yann Rousset, son secrétaire académique. Lui aussi regrette« le manque de places, dans des filières en tension, où les élèves devront attendre le résuktat du dispositif. »
LA DEPECHE
Grève dans les services publics : la mobilisation risque d’être plus forte
«Le pari, c’est de faire mieux que le 22 mars dernier», souligne Gilles Verdier, du Sgen-CFDT.
LIBERATION
Fonctionnaires : l’exécutif jette l’agent dans la rue
Aurélien Waehren, prof, syndiqué SGEN-CFDT : «On rapporte plus qu’on ne coûte»
«Dans mon lycée professionnel, j’apprends à mes élèves à ne pas simplifier à outrance s’ils veulent comprendre l’histoire. Macron, lui, use de clichés bien réacs : les fonctionnaires qui bullent, les syndicats qui bloquent le pays, les chômeurs qui glandent devant la télé en mangeant des chips. Il désigne des responsables car il n’a pas de solution. La fonction publique est essentielle pour amortir la crise et il veut supprimer 120 000 postes, recourir systématiquement aux contractuels. Au lycée, j’en accompagne : ces collègues ont répondu à une offre sur le site du rectorat avant d’être jetés en pâture aux élèves. Ils ne savent pas ce qu’ils feront le mois prochain, perdent leur ancienneté s’ils changent d’académie. Certes, ils sont volontaires et corvéables à merci, mais c’est parce qu’ils ont la trouille de perdre leur emploi. Aujourd’hui, 85 % des salariés français sont en CDI. La sécurité de l’emploi, ils l’ont. Alors pourquoi nous la reprocher à nous, fonctionnaires ? La fonction publique, c’est un policier qui intervient face à un terroriste, c’est une infirmière qui bosse jour et nuit, une instit en banlieue. Est-ce qu’on ne veut pas avoir un bon système éducatif, de bons hôpitaux ? Avec Macron, tout est comptable. Nous, fonctionnaires, on fait de l’humain et on rapporte plus qu’on ne coûte. Ce n’est jamais calculé. Macron ne connaît que le court terme, confond citoyen et consommateur. Sa politique c’est «assume-toi toi-même», même les chômeurs doivent devenir chefs d’entreprise.» Recueilli par Noémie Rousseau (à Strasbourg)
17 mai
AEF
Bilan en demi-teinte pour le Sgen-CFDT. Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale, salue un dialogue social qui, pour les questions RH, « se structure » même « s’il vient tard », avec l’annonce du lancement d’un agenda social . « On en attend beaucoup. » Pour ce qui concerne la pédagogie et l’organisation du système éducatif au contraire, le syndicat est « insatisfait de la réalité des décisions prises et de la qualité du dialogue social ». « Nous avons été associés tardivement et principalement sur la lettre des réformes et non pas leur esprit », pointe-t-elle. Ainsi pour la réforme du lycée général et technologique, elle déplore « la faible possibilité de faire évoluer » le texte. Dans le premier degré, les instructions sur l’enseignement des fondamentaux n’ont pas été conçues par un « échange de fond » avec les syndicats. Elle craint en outre une « fragilisation » des PEDT à cause de l’assouplissement de la réforme sur les rythmes scolaires.
LA DEPECHE
«Essentielles», les Atsem sont en colère
Une délégation d’une dizaine d’agents a été reçue par Jean-Luc Cossou, directeur général des services. Sous l’œil vigilant des syndicats : «On pensait que le retour à 4 jours se ferait sans encombre. Mais ce n’est pas le cas, regrette Gilles Verdier, du Sgen-CFDT. On sera d’abord vigilant à ce que chaque classe ait une Atsem sur toutes les heures d’école. Car il y a déjà des économies dans des écoles de l’agglomération toulousaine. Ce n’est pas concevable ici. Nous sommes en alerte».
AEF
Dénonçant le montant « scandaleusement bas » du montant de la prime que perçoivent les chercheurs des EPST (établissements publics à caractère scientifique et technologique) – « environ 1 000 euros brut par an » –, le Sgen-CFDT Recherche EPST demande, le 16 mai 2018, que « cette injustice [soit] réparée dans les meilleurs délais ». Le syndicat « réclame une hausse de la prime pour tous les chercheurs à un niveau correspondant à celui des IR » (ingénieurs de recherche) et, pour cela, « exige » le déblocage des crédits nécessaires de la part du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
La prime de recherche que perçoivent les chercheurs des organismes ayant le statut d’EPST (CNRS, Inserm, Inra, Inria…) représente « sept fois moins que le montant de la prime minimum versée à tout ingénieur de recherche », rappelle le Sgen-CFDT Recherche EPST dans un communiqué du 16 mai 2018. Or « rien ne justifie un tel écart entre des agents qui ont, pour le moins, le même niveau de formation et portent des responsabilités comparables », s’insurge-t-il.
MOINS DE 1 000 EUROS PAR AN POUR LA PRIME DE RECHERCHE
En s’appuyant sur les chiffres fournis par le bilan social 2016 du CNRS, l’organisation syndicale indique ainsi que les deux tiers des chercheurs de l’organisme ne touchent que la ‘ »prime chercheur », soit « 930 euros par an (1 113 euros pour les DR2 – directeurs de recherche de 2e classe) ». En plus de cette prime de recherche, « 12 % des chercheurs perçoivent une Ifsic (indemnité spécifique pour fonctions d’intérêt collectif) d’un montant moyen de 6 979 euros et 22 % des chercheurs touchent une PEDR (prime d’encadrement doctoral et de recherche) d’un montant moyen de 3 706 euros ».
Par comparaison et toujours au CNRS, le montant du « socle indemnitaire » de l’IFSE (indemnité de fonctions, sujétions et expertise) pour un ingénieur de recherche de 1re classe est à 7 116 euros, chiffre le Sgen-CFDT. Il fait aussi valoir que le montant de la prime de recherche est « l’un des plus bas de toute la fonction publique d’État, toutes catégories confondues ».
16 mai
LE POPULAIRE CENTRE
Pour le seul département de la Haute-Vienne, les 9 CIO et leurs antennes ont assuré cette année 2.000 entretiens, ainsi que 200 bilans pour élèves allophones et 200 bilans psychologiques. Le désengagement de l’Education nationale peut-il faire craindre la fin de cette démarche à vocation sociale pour un public non scolaire, effectuée jusqu’alors dans un lieu neutre, hors des établissements scolaires?? C’est en tout cas ce que craint un autre syndicat, le Sgen-CFDT. « Il y aura un rétrécissement du service aux seuls élèves de l’établissement et les rencontres se feront aux heures et dates d’ouverture des lycées ».
Vendredi, une délégation des CIO de l’académie de Limoges s’est rendue à Bordeaux dans le cadre d’un rassemblement des CIO des trois académies. Malgré les assurances apportées par la Nouvelle-Aquitaine, l’inquiétude demeure. « Ce projet dénote une précipitation et une impréparation totale », déplore le Snes qui, estimant qu’il s’agit là de la fin du service public d’orientation, redoute la création d’un nouveau marché « laissant la place libre aux cabinets de coaching payants. »
LE PETIT JOURNAL
AEFE : Appel à la grève des personnels le 22 mai
Le Sgen-CFDT de l’étranger, comme l’ensemble des syndicats de la Fonction publique, appelle les personnels de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) à se mobiliser le 22 mai prochain « pour obtenir des mesures qui traduisent une réelle reconnaissance du travail, des missions et de l’engagement professionnel de tous les personnels : revalorisation des carrières, moyens nécessaires pour exercer les missions de service public à l’étranger comme en France« .
C’est le deuxième appel à la mobilisation dans les lycées français du monde, après la grève du 27 novembre 2017.
Dans un communiqué, Le Sgen-CFDT de l’étranger demande « que de réelles possibilités d’exercice des missions d’enseignement à l’étranger soient établies. Il refuse la mise en concurrence des moyens nécessaires dans les territoires en France et dans les établissements français de l’étranger, car les refus de détachement introduisent des discriminations inacceptables. Au moment où l’avenir de l’enseignement français à l’étranger est repensé, il exige un dialogue social de qualité qui tienne compte de l’expression des agents et des organisations syndicales qui les représentent pour garantir aux élèves et à leurs familles le meilleur de ce que l’éducation à la française peut leur offrir. »
15 mai
FRANCE INTER
L’académie de Besançon obligée de former des professeurs avec Pôle emploi
Selon la SGEN-CFDT, 58 000 personnes sont concernées par an pour 118 millions d’euros d’allocations versées.
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Le Sgen dénonce l’absence de confiance dans les personnels
» La méthode consistant à contourner les corps intermédiaires aboutit à des décisions qui méconnaissent le travail des personnels. Dans ce contexte, personne ne peut s’étonner que les personnels aient le sentiment que leur travail est négligé voire méprisé », a déclaré le Sgen-Cfdt au CSE du 15 mai. Le syndicat donne trois exemples. Le premier ce sont les instructions Blanquer pour le 1er degré qui » ignorent ce qui se passe dans les classes des écoles primaires quand elles réduisent les choix pédagogiques à opérer par les maîtres à celui de la bonne méthode de lecture efficace pour tous les élèves au même moment. Elles nient le professionnalisme des professeurs des écoles et leur capacité de différenciation pédagogique pour faire entrer chaque élève dans les apprentissages. » Le second exemple est la réforme du bac dont » les contraintes organisationnelles vont indéniablement peser sur le fonctionnement des établissements alors qu’un des objectifs de cette réforme devait être de libérer du temps pour les apprentissages et l’accompagnement personnalisé vers l’enseignement supérieur ». Troisième exemple la fermeture brutale des CIO. » Par sa propension à la verticalité notre ministère fait le choix du renforcement de l’institution scolaire dans ce qu’elle a de plus pyramidal et hiérarchisé au détriment du renforcement du poids des collectifs de travail et de la professionnalité des personnels. Il fait aussi le choix du renforcement de l’idéologie traditionnelle de cette institution, à savoir la méritocratie scolaire et le classement des élèves ». « L’école de la confiance » ce n’est pas « l’école de demain » ?