Revue de presse de la semaine
21 février
LA CROIX
Des profs multiplient les actions contre la réforme du lycée
« Les réductions d’effectifs viennent se télescoper avec la refonte du lycée », explique Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, qui appelle à un report de cette réforme « conçue dans la précipitation ». Son syndicat a déposé un préavis de grève sur l’ensemble du mois de février afin de couvrir les actions menées localement.
« Il y a les suppressions de postes, partiellement compensées par des heures supplémentaires qui trouveront, ou pas, preneur. Et puis il y a, entre autres, les incertitudes liées au choix des trois enseignements de spécialité, que les élèves devront finaliser d’ici à juin. Si, localement, la demande est faible pour l’une de ces spécialités, il est possible qu’un ou plusieurs postes soient retirés à l’établissement pour être attribués à un lycée voisin », décrypte-t-elle.
Checknews
«Cet article peut être interprété par les hiérarchies comme une incitation à se montrer plus strictes sur le sujet», abonde Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT.
Pour Philippe Watrelot, Alexis Torchet, ou encore le député Patrick Hetzel (LR), ce texte ne modifie le droit existant. Les enseignants restent soumis aux mêmes devoirs de discrétion et de neutralité. Le devoir de réserve «ne concerne pas le contenu des opinions mais leur mode d’expression» et est apprécié au cas par cas, rappelle service-public.fr.
LE MONDE
Les concours de l’enseignement déplacés en master 2 à partir du printemps 2022
Selon Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT présent lors de la réunion, les deux ministres semblaient cependant « prêts à entendre » les revendications des syndicats, qui ont exigé une rémunération en M2 au même niveau qu’actuellement, même si elle ne pourra se faire sous le même statut, les étudiants alternant stages en classe et formation en M2 n’étant pas encore reçus au concours.
Ainsi, Franck Loureiro suggère :
« On peut très bien imaginer qu’un enseignant puisse, sur sa première année post-concours, être stagiaire pendant six mois et titularisé en janvier. »
Ouest France
Formation des futurs enseignants : un concours en master 2 plutôt qu’en master 1
Ce changement « permettrait de lisser la consolidation des compétences académiques sur les deux années du master, les M1 et M2 », estime Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-Cfdt : « Jusqu’à présent, l’année du M2 est très chargée et le concours crée une rupture au milieu du master ».
Aujourd’hui les étudiants sont rémunérés pendant leur année de M2. Si la place du concours change, « il semble quasi acquis qu’il y aura quand même une rémunération », selon Catherine Nave-Bekhti
20 février
zinfos974
Education: Les syndicats appellent à la grève ce vendredi
Le SNES-FSU Réunion avec la FSU Réunion (SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNUipp-FSU…) SUD Éducation, FO, SE-UNSA, SNALC et SGEN-CFDT appellent à la grève le vendredi 22 février. Un rassemblement est prévu à 14h00 devant le rectorat.
OUEST FRANCE
Rennes. Frais d’inscription des étudiants étrangers : les syndicats enseignants s’interrogent aussi
Après la fronde d’une partie des étudiants et l’annonce de la présidence de l’université Rennes 2 de ne pas appliquer ces frais aux étudiants en septembre, le syndicat Sgen-CFDT « s’interroge » à son tour.
EDUCPROS
Vers un concours de recrutement des enseignants en M2 et plus professionnalisant
« Ce n’est pas baisser le niveau d’exigence, c’est concevoir un concours permettant de reconnaître les compétences de tout le monde », argumente Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du SGEN-CFDT.
LA CROIX
Les concours enseignants bientôt programmés en master 2
Dès lors, les étudiants seront-ils amenés à enseigner avant même d’avoir passé leur concours ? « Je plaide pour une progressivité longue, avec des périodes en observation, puis de la pratique accompagnée et de la co-intervention », réagit Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, favorable à la réforme. À condition qu’elle s’accompagne d’une refonte des concours. « Il faut assumer pleinement leur dimension professionnelle, en faire de vrais concours de recrutement, en laissant aux universités qui délivrent le master – indispensable pour pouvoir devenir professeur – le soin de s’assurer du niveau académique des candidats », estime-t-elle.
EDUCPROS
« Bienvenue en France » : les experts de la concertation en quête de précisions
« C’est une mission prétexte ! » martèle Stéphane Leymarie. D’après le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT, le rapport ne change rien à ce qui avait déjà été annoncé.
Une première étape pour le Sgen-CFDT, mais qui ne va pas assez loin. Les chercheurs étrangers représentent en effet 45 % des doctorants. « Quand on sait que la moitié d’entre eux ont également obtenu leur master en France, les effets seront certainement tout autant délétères à ce niveau-là », pointe Stéphane Leymarie.
Pour améliorer l’attractivité française, le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT estime que des « mesures comme favoriser la mobilité sortante, établir des conventions bilatérales entre les établissements, travailler sur les maquettes des formations et l’obtention des crédits qui ne sont pas les mêmes en France et à l’étranger… auraient un impact direct. Au lieu de cela, « de nombreux sujets ne sont pas évoqués dans ce rapport, ce qui n’aide pas à se faire une idée précise de la stratégie à adopter », déplore-t-il.
« Le modèle français repose sur une singularité : l’exonération des frais de scolarité. On peut travailler sur la stratégie d’attractivité sans pour autant toucher au coût des études », martèle Stéphane Leymarie. Quant à la CPU, elle suggère dans son communiqué de lancer « une réflexion plus large sur l’attractivité de l’enseignement supérieur en France [afin qu’elle] permette réellement d’accueillir mieux les étudiants extra-communautaires. »
REUTERS
Les députés français votent l’école obligatoire à trois ans
Dans un communiqué commun publié avant le scrutin, les principaux syndicats d’enseignants (FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et SNALC) avaient appelé les députés à ne pas voter le texte “en l’état”, déplorant un manque de concertation.
AEF
Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal annoncent officiellement un concours enseignant en M2 pour mars-avril 2022
Lors d’une réunion multilatérale, le 20 février 2019, Jean-Michel Blanquer, aux côtés de Frédérique Vidal, annonce aux organisations syndicales que le concours enseignant se tiendra « d’un seul bloc » durant l’année de M2. Cette réforme est prévue pour 2022 « afin de laisser le temps aux équipes », selon Franck Loureiro du Sgen, présent à cette réunion.
Le nouveau concours enseignant se tiendra « en fin de M2 » et la première session aurait lieu en mars-avril 2022, annonce Jean-Michel Blanquer aux organisations syndicales lors d’une réunion multilatérale organisée par le MEN et le MESRI le 20 février 2019. Le concours se fera en « un seul bloc », selon des propos du DGRH Édouard Geffray, présent à la réunion également, et que rapporte Franck Loureiro, présent à cette réunion. La mise en place de cette réforme pour l’année 2022 « laisse le temps aux équipes » des Espé, selon le représentant du Sgen. Jean-Michel Blanquer avait, devant les députés, déclaré que le concours enseignant avait vocation à se dérouler en M2.
Alors que le projet de loi « Pour une école de la confiance » qui réforme les Espé a été voté à l’Assemblée nationale des textes modifiant les masters Meef vont être examinés au CTMEN le 21 février et au Cneser en mars .
Concernant le contenu des masters Meef, Franck Loureiro rapporte que Frédérique Vidal a indiqué que les nouvelles maquettes « devront être effectives à la rentrée 2020, ce qui laisse du temps pour que les équipes s’emparent de la réforme ». « Il faut revoir en profondeur les contenus des masters Meef pour les rendre vraiment professionnalisant et faire un concours lui aussi très professionnel ».
19 février
INFOS DIJON
EDUCATION : Cinq organisations syndicales demandent de ne pas voter en l’état la loi Blanquer
Loi Blanquer : cinq organisations syndicales (FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et SNALC) demandent aux députés de ne pas la voter en l’état
Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer « Pour une école de la confiance » est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif sans faire la preuve de progrès :
– Création d’établissements publics des savoirs fondamentaux sans accord des communautés éducatives,
– réforme de la formation des enseignants,
– fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives,
– cadeaux financiers pour l’école privée.
Ce projet de loi s’est même affranchi de discussions préalables de par les nombreux amendements intégrés, tant parlementaires que gouvernementaux.
Il prépare d’autres réformes profondes pouvant être décidées par ordonnances ou textes réglementaires.
L’ensemble des organisations syndicales FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, Ferc-CGT et SNALC dénonce cette méthode verticale ne pouvant que cristalliser les tensions, et à nouveau bousculer l’Ecole dans un contexte qui nécessite apaisement et implication de l’ensemble des acteurs.
En conséquence, elles s’adressent solennellement aux députés et leur demandent de ne pas voter cette loi en l’état.
18 février
HUFFINGTON POST
Pourquoi la loi Blanquer a laissé de côté les vrais sujets
Pour sa collègue Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, c’est « parce qu’on a une loi sans colonne vertébrale qu’aucun amendement n’était hors sujet et qu’on a pu avoir tous ces amendements qui ne feront pas avancer les choses ».
L’école est devenue un théâtre des jeux et des luttes idéologiques », dénonce Catherine Nave-Bekhti qui aurait préféré de vrais débats sur les mesures surgies dans le cadre de la procédure parlementaire. « Surtout qu’ils créent des inquiétudes chez les personnels », ajoute-t-elle.