Revue de presse
8 février
OUEST FRANCE
Côtes-d’Armor. Le projet de carte scolaire 2019 ne passe pas
Les syndicats de l’Éducation nationale réunis (FSU, SGEN CFDT, FO, CGT, UNSA) ont voté unanimement contre le projet de carte scolaire 2019 dans les Côtes-d’Armor, présenté ce jeudi matin, en comité technique départemental de l’Inspection académique, à Saint-Brieuc.
La CFDT désapprouve aussi la suppression de postes du dispositif « Plus de maîtres que de classes ».
LE FIGARO
Avec la réforme du lycée, le grand flou de la spécialité mathématiques
«Le problème, c’est que trop d’élèves au lycée sont fâchés avec les maths. Cette spécialité mathématiques ne risque pas de réconcilier ceux qui se seraient orientés vers une filière ES, qui ont besoin des maths sans être très scientifiques», confirme Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-Cfdt. Certains professeurs suggèrent d’instaurer des classes de niveau, mais cela pourrait contribuer à recréer la situation actuelle avec des filières.
7 février
AEF
13 organisations demandent d’inscrire la future activité du Cnesco dans la loi « école »
« À l’heure où la loi pour une école de la confiance, qui prévoit la suppression institutionnelle du Cnesco est examinée à l’Assemblée nationale puis très bientôt votée, nous avons besoin de clarté sur les conditions de son devenir », écrivent plusieurs organisations ( FSU , Snuipp , Snesup , Snes , Snuep , SNPDEN , CGT Educ’action, SE-Unsa , Sgen , Unef , Fage , Peep , FCPE ) dans un courrier commun au ministre de l’Éducation nationale, le 6 février 2019. Elles s’interrogent notamment sur les « moyens humains » dédiés à la chaire du Cnam qui doit être créée pour accueillir l’instance. Si ces organisations « actent positivement la volonté du ministre de maintenir l’existence du Cnesco », elles lui demandent « l’inscription de la future activité du Cnesco dans le cadre de la nouvelle loi ». Les syndicats s’étaient déjà inquiétés de l’avenir de l’instance en octobre
6 février
[ToutEduc]
La maternelle, l’école des savoirs fondamentaux : réactions inquiètes des syndicats et mouvements pédagogiques
La création par amendement de l’ « Ecole des savoirs fondamentaux » amène de même les syndicats UNSA, FSU, SGEN-CFDT des 1er et 2nd degrés ainsi que la FCPE à adresser une lettre ouverte aux députés. Ils font remarquer que cette innovation n’a pas donné lieu à débat au CSE (conseil supérieur de l’éducation). « Nous sommes d’autant plus surpris que des discussions sur le statut des directeurs d’école devraient avoir lieu d’une part, et d’autre part des expérimentations similaires à cet établissement public des savoirs fondamentaux ont lieu, à divers endroits du territoire et auraient dû faire l’objet de bilans (…) Nous nous retrouvons à découvrir un article qui peut modifier considérablement le paysage éducatif par voie de presse. » Ils demandent aux députés de retirer cet article du projet de loi « afin de laisser le temps du bilan aux expérimentations en cours » et de « de ne pas interférer avec des négociations ministérielles elles-aussi en cours ».
[ToutEduc]
CNESCO : une intersyndicale, la PEEP et la FCPE demandent que la loi prevoie sa perennite
« En quoi consiste le transfert du CNESCO au CNAM ? Quels seraient les moyens humains ? Comment assurer la pérennité du CNESCO en le déliant des projets politiques ? » Dans un courrier commun adressé hier, 6 février, au ministre de l’Education nationale, les syndicats FSU, UNSA, CGT, SGEN-CFDT, les organisations étudiantes FAGE et UNEF, les parents de la PEEP et de la FCPE lui rappellent un courrier précédent, du 11 octobre, dans lequel était déjà évoquée leur « inquiétude quant à l’avenir du Conseil national d’évaluation du système scolaire », et son « caractère scientifique et indépendant ».
ToutEduc
AESH : une intersyndicale pour evoquer les souffrances et denoncer l’arbitraire
Si « dans la majorité des cas », la relation entre l’enseignant et l’AESH est harmonieuse, c’est loin d’être toujours le cas, et quoi qu’il en soit, l’absence de statut et la précarité rend souvent très douloureuse la situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap. C’est l’essentiel du message délivré par une intersyndicale CGT, FO, Solidaires, FSU, SGEN-CFDT, UNSA, ce mercredi 6 février, quelques jours avant les annonces que doit faire le gouvernement, le 11, à la date anniversaire de la loi de 2005. Ce 6 février est également une journée d’action avec une trentaine de rassemblements prévus devant les locaux des inspections académiques, les rectorats et les préfectures, selon le décompte du SNUIPP.
DNA
« Mesure bonne, moyens insuffisants »
Avec parfois « 34 ou 35 élèves en multiniveaux », celles-ci servent « de variables d’ajustement » et se sentent « laissées pour compte ». Dans ces conditions, s’inquiète le Sgen-CFDT, « la prise en charge d’élèves à besoins particuliers reste très difficile », d’autant que « la gestion de la diversité des publics accueillis n’apparaît pas dans les moyens accordés ».
LE DAUPHINE Repris par FRANCE BLEU
Les auxiliaires de vie scolaire ont manifesté ce mercredi
Mercredi, à l’appel des cinq syndicats de la Fédération syndicale unitaire de l’Éducation nationale et des syndicats SE-UNSA et SGEN CFDT, une trentaine de personnes se sont mobilisées devant les locaux de la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Chambéry pour demander une meilleure reconnaissance professionnelle du métier d’AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap, anciennement AVS).
5 février
LE JOURNAL DU CENTRE
Les syndicats SE-Unsa, FSU et Sgen-CFDT ont voté à l’unanimité contre ce projet de carte scolaire présentée par la DSDEN. « Ces propositions fragilisent nos écoles comme celles de Champvert ou de Champlemy réduites à une seule classe », déplore Éric Guyot, secrétaire départemental du SE-Unsa. La carte scolaire sera définitivement actée à l’issue du conseil départemental de l’Éducation nationale, vendredi 15 février.
FRANCE 3
Mobilisation à Limoges contre le projet de carte scolaire 2019
Réunis en intersyndicale, le SNUIpp-FSU, le SE-UNSA, le Sgen-CFDT et le Snudi-FO appelaient les enseignants à cesser le travail ce mardi 5 février 2019. Un mouvement de protestation contre la future carte scolaire pour la rentrée 2019.
EDUCPROS
Formation des enseignants : le concours de recrutement placé en M2 ?
Les conditions du Sgen-CFDT
Quant au SGEN-CFDT, il a toujours demandé à que le concours soit placé en fin de M2, pour aligner la formation sur le système LMD (licence, master, doctorat) et « l’universitariser ».
Mais à deux conditions : que les épreuves soient suffisamment professionnalisantes « pour que les deux années de master ne soient pas des années de bachotage, mais des années de formation », précise Laurent Alexandre.
Et ensuite, que tout soit mis en œuvre « pour garantir deux années de formation en alternance« , c’est-à-dire pour offrir une garantie de salaire en formation dès l’année de M1.
Actuellement, cinq académies (Guyane, Créteil, Versailles, Amiens, Reims) ont mis en place une formation en alternance en première année de master, qui représente un tiers temps de service, payé mi-temps. Est-ce vers ce modèle-là que le ministre se dirige ? Impossible de le dire actuellement.
AEF
Le CTMESR demande une concertation sur l’égalité femmes-hommes et vote contre les droits d’inscription différenciés
« Nous souhaitons, également, rouvrir un dossier avorté de l’agenda social : celui de la mobilité des enseignants-chercheurs », signale de son côté le Sgen-CFDT.
Concernant la reconnaissance des missions d’enseignement dans la carrière des personnels, le Sgen-CFDT veut par ailleurs « que ce sujet crucial avance de manière significative en 2019 » et attend des arbitrages du ministère en ce qui concerne les deux points qui ont occupé le syndicat à l’automne : CRCT et primes. « Nous souhaitons que s’ouvre, sans tarder, le chantier sur la progression de carrière », indique également le syndicat.
préoccupations des syndicats concernant l’Emploi scientifique
« Un autre motif de préoccupation majeure est celui de l’emploi scientifique », avance enfin le Sgen-CFDT, alors que le Premier ministre vient d’annoncer une nouvelle loi de programmation pour la recherche. « Si le projet du gouvernement est de corriger, voire d’inverser cette tendance, alors vous pourrez compter sur notre soutien. À l’inverse, s’il s’agit de programmer pluriannuellement la décroissance des effectifs ou leur précarisation, nous ne pourrons l’accepter car nous considérons que le potentiel scientifique du pays est déjà largement fragilisé. »
AEF
Les syndicats enseignants contestent la création « d’établissements des savoirs fondamentaux »
« La mesure créant les ‘établissements des savoirs fondamentaux’ se contente d’instaurer un pilotage vertical et hiérarchique des écoles par le collège », estime le Sgen-CFDT, qui réagit à la création de ces établissements dans le projet de loi pour une école de la confiance
Les syndicats enseignants craignent une mise sous tutelle des écoles par le collège. « L’amendement se contente de créer un pilotage vertical et hiérarchique des écoles du premier degré par le collège, estime le Sgen-CFDT dans un communiqué.
4 février
AEF
Des élus et syndicats approuvent l’abandon du projet de fusion des académies
En Normandie, les syndicats interrogés par AEF info rappellent leur opposition à la fusion des académies depuis le début du processus. Le Sgen-CFDT Basse-Normandie souligne ainsi que le projet est « combattu depuis septembre 2017, car on n’y voyait pas l’intérêt ni pour les personnels ni pour les publics ».
OUEST-FRANCE
Lannion. La contestation se renforce au lycée Le Dantec
« De plus, ces prévisions pour la rentrée ne permettent pas de faire face à l’ensemble des besoins : financement des options, de l’accompagnement personnalisé, de l’aide à l’orientation, des sections européennes… » , déplore l’intersyndicale Snes-FSU et Sgen-CFDT.
Courrier picard
Rentrée scolaire 2019 dans la Somme : l’avertissement des syndicats
Les syndicats enseignants sont « très inquiets » pour la rentrée dans les collèges de la Somme. « Au total, 26 postes devraient être perdus, explique Guillaume Ancelet, secrétaire départemental FSU lors d’un point presse commun UNSA, CGT, Sud, SGEN-CFDT, UNEF, FCPE, lundi, avant une journée d’action nationale ce mardi 5 février. L’éducation prioritaire est directement impactée et serait concernée par 47 % des heures en moins ».
EDUCPROS
Dix premières préconisations pour professionnaliser la licence
Dès le début de la concertation, le Sgen-CFDT avait averti qu’il ne serait pas d’accord si le développement de l’alternance à l’université était réservé aux seuls étudiants en difficulté, tout en pointant le risque de concurrence avec la licence d’un allongement de la durée du DUT à trois ans.