Revue de presse
25 janvier
AEF
Nouveaux programmes du lycée : syndicats et associations réagissent à la publication des textes définitifs
Le Sgen-CFDT craint le risque de décrochage d’une partie des élèves en raison de programmes « plus lourds ». « Des ajustements et des allégements seront nécessaires », assure-t-il. Le syndicat demande la création d’une option « maths de réconciliation » en première. Il regrette aussi que « les programmes de première ne prennent pas en compte les élèves qui abandonneront la spécialité en terminale ».
AEF
Concours enseignant qui « a vocation à se dérouler en M2 » : les syndicats enseignants attendent des précisions
« Nous avons été surpris de la façon dont s’est faite cette annonce aussi importante », explique Laurent Alexandre, en charge du dossier. Il indique que le Sgen-CFDT a « demandé des précisions au cabinet et à ce que les textes sur la formation des enseignants censés être examinés en CTM le 30 janvier soient retirés de l’ordre du jour car ils sont construits avec un concours en M1. Le Sgen-CFDT ne compte pas voter des textes dont les contenus sont amenés à être modifiés très rapidement ». Laurent Alexandre souligne que « nous ne savons pas si, en M2, il s’agit seulement de l’admission et si l’admissibilité sera en L3 ou si tout le concours sera en fin de M2 ».
BIEN PUBLIC
Dijon : ils réclament plus de moyens pour les collèges et les lycées
Une réforme qui, selon Le Sgen-CFDT, contribuera à « dégrader les conditions de travail de ses agents ».
« Le Sgen-CFDT dénonce depuis des mois le caractère bâclé d’une réforme du bac et du lycée général et technologique en passe de rater l’essentiel, à savoir la réussite des lycéens et la construction d’un véritable parcours bac-3 bac+3. Ces réformes présentent à l’heure actuelle trop de défauts, d’incohérences et d’imprécisions que la publication accélérée de la carte des spécialités et des programmes n’ont pas résolu. Le Sgen-CFDT demande en conséquence un report de la mise en oeuvre de la réforme du lycée pour permettre aux équipes pédagogiques de travailler, et pour faire évoluer le cadre de la réforme par des négociations à tous les niveaux. Cela impose a minima une application en seconde à la rentrée 2019, une application en première décalée à la rentrée 2020 et en terminale à la rentrée 2021. »
24 janvier
LCP : Ça vous regarde
École et handicap : le parcours du combattant
Intervention d’Annie Catelas
ACTU.FR
Carte scolaire. Le Lot perd 5 postes à la rentrée 2019 dans le 1er degré
Pour le Sgen-CFDT, il ne s’agit que d’une « demi-surprise ». « Différents indices laissaient présager que la dotation technique prévue de -12 postes allait être très largement diminuée. Nous nous retrouvons donc avec certes moins de postes à la prochaine rentrée mais également moins d’élèves, ce qui va de fait provoquer des fermetures de classes voire d’écoles mais bien moins que celles initialement prévues.
Les deux représentants syndicaux, l’un du Snes et l’autre du Sgen-CFDT, se prononcent « contre cette réforme. Il y a des décalages entre ce qui est annoncé et les possibilités sur le terrain. Nous ne sommes pas contre la réforme mais contre celle-ci. Il y a des choses à améliorer mais il faudrait une vraie réflexion où tout le monde serait d’accord. »
LE BIEN PUBLIC repris par FRANCE BLEU
« Le Sgen-CFDT constate avec regret que le ministère de l’Education Nationale et son ministre s’entêtent à vouloir faire passer leur réforme des lycées et a dégrader les conditions de travail de ses agents. Le Sgen-CFDT dénonce depuis des mois le caractère bâclé d’une réforme du bac et du lycée général et technologique en passe de rater l’essentiel, à savoir la réussite des lycéens et la construction d’un véritable parcours bac-3 bac+3. Ces réformes présentent à l’heure actuelle trop de défauts, d’incohérences et d’imprécisions que la publication accélérée de la carte des spécialités et des programmes n’ont pas résolu.
Le Sgen-CFDT demande en conséquence un report de la mise en oeuvre de la réforme du lycée pour permettre aux équipes pédagogiques de travailler, et pour faire évoluer le cadre de la réforme par des négociations à tous les niveaux. Cela impose a minima une application en seconde à la rentrée 2019, une application en première décalée à la rentrée 2020 et en terminale à la rentrée 2021.
Les fermetures de postes dans l’académie (15 administratifs et 87 professeurs de collège lycée) et l’absence de création dans le 1er degré malgré le dédoublement des CE1 REP annoncent une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels. Cette décision de fermeture de postes est purement idéologique, et ses conséquences sont en contradiction totale avec les discours du chef de l’Etat et du gouvernement. Cela n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite, ni d’une bonne administration du système éducatif et du respect des agents du service public.
Le Ministère pense avoir trouvé la martingale au sujet de la rémunération des enseignants du second degré : puisque les enseignants s’estiment mal rémunérés, il suffirait de leur imposer une deuxième heure supplémentaire. Comme si les collègues pouvaient supporter un alourdissement obligatoire de leur charge de travail. Le Sgen-CFDT s’oppose au retour du « Travailler plus pour gagner plus ! ». Nous alertons donc une nouvelle fois sur l’intensification du travail qui en résultera. Alors que le défi de l’orientation dans ces réformes précipités des lycées reste à relever, le Sgen-CFDT Bourgogne dénonce le manque de psy-EN à même de le relever dans l’académie. Une application ou un site internet comme ONISEP Horizon 2021 ne remplaceront jamais le professionnalisme de nos collègues psychologues de l’Education Nationale.
Le Sgen Bourgogne a déposé un préavis de grève pour le 24 janvier ; nous appelons tous les agents à s’associer à toutes les actions locales.
23 janvier
ACTU.FR
« Non aux réformes Blanquer ! » La CGT, FO, FSU, Sud Éducation, SGEN-CFDT et l’UNL 50 sont unis pour lancer un appel à la grève ce jeudi 24 janvier. Rendez-vous est donné place de la République, devant l’hôtel de Ville de Cherbourg à 14 h 30.
MEDIAPART
Jeudi, une journée d’action dans le secondaire. What else?
Le 28 janvier 2003 les cinq principales fédérations de l’Education nationale (la FSU, l’UNSA-Education, le SGEN-CFDT, la Ferc-CGT et la FEN) appellent à une grève d’un jour contre « l’abandon de la priorité à l’éducation« . Ils jugent que « le premier ministre n’a apporté aucune réponse concrète aux revendications « des personnels de l’éducation.
MEDIALOT
Carte scolaire 2019 : Le Lot perdra 5 postes
Le Sgen-CFDT a réagi : « Pour la rentrée scolaire de septembre 2019, Mme la Rectrice vient de rendre une copie très favorable aux départements ruraux. En effet, malgré une démographie très clairement à la baisse dans 7 départements sur 8 (à l’exception évidente de la Haute-Garonne), les départements ruraux (Ariège, Aveyron, Gers, Lot et Hautes-Pyrénées) et semi-ruraux (Tarn et Tarn-et-Garonne) sont protégés par des coupes budgétaires pourtant annoncées ces dernières semaines.
22 janvier
FRANCE-GUYANE
L’Éducation nationale en grève jeudi
Les syndicats dénoncent à l’unanimité une réforme menée au pas de charge, sans préparation. Avec pour conséquence une aggravation des inégalités entre les différents établissements, selon Martine Nivoix, du Sgen-CFDT-CDTG : « Les académies dotées de davantage de moyens seront mieux préparées pour orienter leurs élèves. Ici, on ne sait absolument pas comment répondre à leurs interrogations et on ne connaît pas encore les attendus des universités. » L’introduction de prérequis afin d’intégrer certaines filières de l’enseignement supérieur depuis cette année se fait dans la confusion la plus totale, d’après les organisations syndicales. Une manque de préparation d’autant plus critique qu’à l’heure actuelle, les chefs d’établissement guyanais n’ont pas encore reçu la notification de dotation qui doit leur permettre d’établir leur budget pour l’année prochaine.
17 janvier
LA CROIX
Réforme du lycée, le défi de l’orientation
Convaincu qu’on gagnerait à confier ce rôle – moyennant une indemnisation – à d’autres enseignants que les professeurs principaux, déjà « surchargés », Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT, n’en approuve pas moins l’implication grandissante de ses collègues dans les questions d’orientation. « Cela oblige à penser de façon plus transversale le métier d’enseignant. On ne peut plus se contenter d’être un excellent spécialiste de sa discipline. On doit aussi former de futurs citoyens et de futurs professionnels. »
LE MONDE
Les enseignants ne pourront plus refuser « la deuxième heure sup »
« Le profil type du prof qui fait des heures supplémentaires, c’est l’homme agrégé », résume Alexis Torchet, secrétaire national du SGEN-CFDT. En effet, seules 63 % des femmes enseignantes font des heures supplémentaires, pour 71 % des hommes. Les agrégés, qui doivent effectuer quinze heures d’enseignement par semaine (soit trois de moins que leurs collègues certifiés), sont 86 % à accepter des heures supplémentaires contre 73 % des certifiés. « On se dirige vers un creusement des inégalités salariales entre les enseignants », conclut le syndicaliste.
16 janvier
LIBERATION repris par FRANCE INFO, LA CROIX, OUEST FRANCE , L’INFO.RE
Six syndicats d’enseignants réclament l’abandon des évaluations de CP
La deuxième salve d’évaluations se prépare pour les élèves de CP. Devant débuter la semaine prochaine, elles sont à nouveau contestées par les enseignants. Dans une lettre adressée le 15 janvier au ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, six syndicats d’enseignants (Snuipp-FSU, SE-Unsa, Sgen-CFDT, Snudi-FO, CGT-Educ’action et SUD-Education) demandent l’abandon de ce protocole.
INFOS DIJON
EDUCATION : Les organisations syndicales demandent l’abandon de la deuxième phase des évaluations CP
Le protocole d’évaluation nationale prévoit de soumettre les élèves de CP à une 2e session en janvier. Les organisations syndicales SE-Unsa, Snuipp-FSU, Sgen-CFDT, Snudi-FO, CGT Éduc-Action et Sud-Éducation demandent au ministre d’abandonner cette phase d’évaluations (le courrier est à lire en cliquant ici).
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Blois : des professeurs protestent contre la réforme du lycée
« Cette réforme est destinée aux premiers de cordée », abonde Didier Richefeux, enseignant et représentant du personnel enseignant et d’éducation SGEN-CFDT. Une situation qui pourrait s’avérer plus difficile en milieu rural où certains lycées sont séparés de plusieurs dizaines de kilomètres.
L’inquiétude des professeurs de Camille-Claudel, portant sur l’avenir de l’établissement, est renforcée par une récente circulaire du rectorat de l’académie d’Orléans-Tours qui préconisait la sectorisation de l’entrée au lycée en suivant la carte scolaire pour la rentrée 2019. Les élèves devront ainsi poursuivre leur enseignement secondaire dans l’établissement auquel leur collège est affilié. « Au nom de quoi les élèves du quartier Vienne ne pourraient pas venir à Camille-Claudel ? », questionne alors Didier Richefeux.
Les représentants syndicaux des deux lycées estiment que la réforme, surtout, combinée à la sectorisation, entraînerait une diminution d’heures enseignées et donc de postes : Camille-Claudel perdrait 125 heures, soit 7-8 postes d’enseignants et Dessaignes, l’équivalent de 3-4 postes. Une nouvelle journée d’actions est prévue le jeudi 24 janvier 2019.
12 janvier
LE MONDE
Les stylos rouges face aux promesses d’Emmanuel Macron
« Les critères doivent être clairement définis sinon c’est la porte ouverte à toutes les injustices », avertit Annie Catelas, secrétaire fédérale du Sgen-CFDT. Dans l’académie de Lille, près de 40% des écoliers et collégiens étudient dans des établissements REP+, selon les chiffres du rectorat. « Cette prime, c’est bien pour les collègues en REP+, mais il y a aussi des difficultés dans les autres établissements », estime sous pseudonyme « NT », professeur de français dans un collège du Pas-de-Calais, mégaphone à la main.
11 janvier
FRENCH MORNING
La France limite la durée des détachements d’enseignants à l’étranger
La décision du Ministère a été critiquée par le SGEN-CFDT et le SNES-FSU, deux syndicats de l’Education nationale.
FRANCE BLEU
repris par FRANCE INFO,
Les syndicats d’enseignants (Sgen-CFDT, SE-Unsa, SNNDI-FO, SNUipp) et des personnels des écoles (CFDT, CGT, FO, Unsa) ne digèrent pas la décision du maire de Strasbourg de maintenir la semaine de quatre jours et demi à la rentrée 2019. Un appel à la grève est lancé pour le mardi 15 janvier et il s’annonce très suivi dans les 110 écoles primaires et maternelles de Strasbourg.
LA DÉPÊCHE
Les chiffres sont tombés, la CFDT devient le 1er syndicat de France. Déjà en tête dans le privé depuis mai 2017, il est devenu, lors des élections professionnelles dans la fonction publique, première organisation syndicale, tous secteurs confondus. Dans le département des Hautes-Pyrénées, la métallurgie conserve la place de leader depuis huit ans. La Poste s’ancre à la 2e place. Interco gagne deux sièges, tandis que le Sgen-CFDT voit sa candidate, Emmanuelle Garnier, devenir présidente de l’université Toulouse-Jean-Jaurès
LA NOUVELLE REPUBLIQUE DES PYRÉNÉES
Que penser du mouvement des stylos rouges ?
Pour sa part, le Sgen-Cfdt a publié un communiqué de soutien en arguant de revendications communes. Toutefois, Gilles Verdier reste prudent : «Bien sûr, la problématique des effectifs et des salaires, on la partage. Les enseignants français sont les moins payés d’Europe et ces revendications, nous les portons depuis longtemps. Maintenant, est-ce que le mouvement va prendre, va-t-il rester numérique ? On ne sait pas trop et on fait attention aux revendications «annexes», certaines demandent des retours en arrière sur certains acquis… Alors, nous disons attention à la cohérence de ces revendications, sans compter que mettre 20/20 à tout le monde peut paraître sympa comme ça, mais il faut être sérieux dans les modes d’action et ne pénaliser ni les élèves ni leurs familles. Enfin, il faut se méfier aussi de la récupération du mouvement, j’ai vu plusieurs «personnalités» d’extrême droite lui faire les yeux doux…».
9 janvier
TOUTEDUC
» La FEP et le SGEN-CFDT estiment « légitimes » les revendications des « stylos rouges
Si d’autres syndicats ont fait part de leur intérêt pour le mouvement des « stylos rouges », les deux fédérations CFDT, le SGEN pour le public et la FEP pour le privé sont les premières organisations à déclarer publiquement que leurs revendications sont « légitimes » et correspondent aux « constats posés par plusieurs organisations syndicales représentatives ».
Dans leur communiqué commun, les deux organisations les considèrent d’ailleurs comme « alarmants, tant pour ce qui concerne les conditions de travail et de rémunération que du niveau de reconnaissance de la nation envers ces agents publics » et elles ajoutent : « Il est urgent que l’État entende et apporte des réponses afin d’améliorer les salaires et les conditions de travail des personnels comme des élèves, notamment par une présence humaine renforcée. »
LE MONDE
Les « stylos rouges » aussi veulent faire entendre leur colère
Le SGEN-CFDT a également fait part de son soutien aux « stylos rouges » dans un communiqué de presse, évoquant des revendications « légitimes » sur les conditions de travail et le pouvoir d’achat.
2 janvier
LIBERATION repris par Journal International de Medecine
Le délitement sans fin de la médecine scolaire
«Certains départements n’ont aujourd’hui plus du tout de médecin scolaire, comme l’Indre par exemple», déplore Patricia Colson, du Snamspen Sgen-CFDT (deuxième syndicat représentatif). Un tiers des postes de médecins scolaires ne sont pas pourvus, et même un sur deux en Seine-Saint-Denis, par exemple.
Patricia Colson : «Les médecins généralistes sont débordés, ils n’arrivent déjà pas à assurer toutes leurs missions, alors comment pourraient-ils prendre en charge aussi la médecine scolaire ?» Elle pointe aussi le manque de formation spécifique pour détecter les pathologies induites par l’école, type stress, peur de l’échec, harcèlement… «Nos métiers sont complémentaires. Ils doivent le rester. Il faut rendre notre métier attractif. En revalorisant les salaires, mais pas seulement. Cela passe aussi par redonner du sens, que l’on puisse accomplir nos missions de prévention. Aujourd’hui, l’état de pénurie est tel, que c’est impossible.»