Revue de presse
29 novembre
L’etudiant
A partir de la session 2021, « le poids des options va être extrêmement réduit dans le nouveau bac », affirme Alexis Torchet, secrétaire national de la Sgen-CFDT. La baisse de leur impact s’explique par le simple fait que les options facultatives ne feront plus l’objet d’une épreuve en fin de terminale. « Dans le nouveau bac, les options comptent dans les 10 % des bulletins scolaires », explique-t-il.
AEF
Réforme du bac : le ministère reporte l’ouverture de la banque de sujets, des syndicats demandent l’annulation des « E3C »
De son côté, Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT, estime dans un tweet que « le problème n’est pas technique mais politique : avoir voulu imposer un contrôle externe à des épreuves intitulées de contrôle continu ».
AEF
La LPPR aux Rencontres de l’ESRI : « l’ambition affichée » d’Emmanuel Macron est saluée mais les attentes sont fortes
Alors que le président de la République a affiché l’objectif de consacrer 3 % du PIB à la recherche (contre 2,19 % aujourd’hui), la plupart des intervenants ont relayé les attentes fortes sur le montant de l’enveloppe. Au sortir de réunions bilatérales, certaines organisations ont évoqué le chiffre de 6,5 Md€, ou encore l’équivalent « d’un porte-avions nucléaire et demi ».
Ainsi, Patrick Monfort espère que l’enveloppe financière sera au rendez-vous « pour ne pas provoquer une grande déception dans la communauté scientifique ». « Nous attendons surtout les moyens annoncés : combien et sur combien d’années ? », insiste-t-il.
| S. Ferraro / AEF info
De même, Franck Loureiro souligne qu’il faudra dégager une « somme importante sur une longue durée pour que l’ensemble des ambitions soient satisfaites ». Il pointe aussi « deux grands manques dans le discours du président de la République ». Le premier est le rôle de la recherche privée dans le financement du risque lié à l’innovation et à la recherche, plutôt porté par la recherche publique. Le second tient au fait qu’une loi « ne peut pas donner des moyens à la recherche sans en donner à l’enseignement supérieur ». « Une partie des enseignants-chercheurs sacrifient leur recherche pour faire face à l’augmentation des effectifs étudiants », analyse Franck Loureiro.
28 novembre
TOUTEDUC
Concours : suite des reactions syndicales (SGEN-CFDT et SNALC)
Le SGEN-CFDT « demande le report d’un an de la mise en œuvre de la réforme de la formation des enseignants et des conseillers principaux d’éducation ». Le contenu des épreuves « n’est pas clairement précisé » tandis qu’aucune annonce n’est faite pour les concours des conseillers principaux d’éducation, des professeurs d’éducation physique et sportive et des professeurs des voies technologiques et professionnelles. « De plus, l’alternance est en recul dans le futur master MEEF. Un stage rémunéré sera proposé mais uniquement en deuxième année et sans garantie pour tous les étudiants ». Une mise en œuvre « précipitée » fragiliserait « encore un peu plus des équipes déjà fort éprouvées ».
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Formation des enseignants : Le Sgen Cfdt demande un moratoire
» Pour le Sgen-CFDT , cette réforme doit permettre une amélioration du dispositif global de formation et de recrutement. Mais sa mise en œuvre précipitée fragilisera encore un peu plus des équipes déjà fort éprouvées depuis ces dix dernières années et le délai de quatre mois pour concevoir de nouvelles maquettes est inacceptable. »
26 novembre
LE MONDE
Précarité étudiante : « Les week-ends sont longs quand on ne sort pas de son studio »
« Avec la démocratisation de l’enseignement supérieur, il y a une réalité nouvelle, décrit Franck Loureiro, du SGEN-CFDT. Depuis une quinzaine d’années, des jeunes de milieux moins favorisés sont arrivés à l’université. »
25 novembre
LE JOURNAL DU DIMANCHE
Même déception du côté du syndicat d’enseignants SGEN-CFDT. « Nous avons quelques réserves sur le budget : comment financer les remplacements des professeurs qui seront en formation? Comment financer les formateurs? », s’interroge la secrétaire générale Catherine Nave-Bekhti. Elle pointe aussi l’insuffisance d’une telle formation. « L’égalité femmes-hommes est primordiale, mais ce n’est pas la même chose qu’une formation spécifique à la lutte contre le sexisme et les violences sexistes et sexuelles, souligne-t-elle. Il faut placer l’éducateur en capacité de repérer ces agissements précis. »
Autre regret de la SGEN-CFDT : l’absence des cours d’éducation à la sexualité dans ces mesures. « C’est un tabou fort, quand cela a été évoqué par le passé il y a eu des intimidations, des violences contre l’Education nationale de la part de mouvements réactionnaires, mais la meilleure prévention contres ces violences passe par le questionnement des rapports fille-garçon dans une relation amoureuse, intime.
« Comment accompagner les enfants dans cette démarche? Il faudra libérer du temps aux professeurs, aux conseillers principaux d’éducation, solliciter les associations locales en complément, des structures », ajoute Catherine Nave-Bekhti, du syndicat SGEN-CFDT. En bref, il faut des moyens financiers et opérationnels, pour l’instant non détaillés.
L’institution scolaire pourrait aider à détecter les victimes de violence ou les témoins de violences conjugales, selon le Premier ministre. En ce sens, une des mesures prévoit l’instauration d’un document unique de signalement. « Les enseignants ne sont pas tous formés pour ce type de signalement, souligne Catherine Nave-Bekhti. Pourquoi ne pas donner plus de visibilité à ce qui existent déjà? Des infirmières scolaires, des assistantes sociales, des médecins scolaires, formés et qui peuvent faire le lien entre eux sur des situations complexes. »