Revue de presse
4 avril
RCF RADIO
L’école et l’éducation, avec tous ses changements, quel bilan faire ? Comment va-t-elle ? Dans ce forum solidarité, Pierre Durand en compagnie de Yann Rousset, secrétaire académique du SGEN CFDT vous proposent une vue d’ensemble du système, de ses réformes et de ses acteurs. Ce soir c’est RCF en Bourgogne qui est au tableau.
SUD OUEST
Écoles, lycées : inquiétudes tous azimuts
FRANCE 1ère Guyane
Education : la fronde des syndicats
Dans un communiqué, le SNES-FSU et SUD education avec le soutien du SGEN-CFDT et du SE-UNSA alertent les parents d’élèves et estiment que « ces suppressions sont non réglementaires« . Ils exigent le maintien de cette classe préparatoire littéraire aux grandes écoles ( CGPE) en Guyane. Une classe ouverte depuis 2006.
3 avril
Café pédagogique
Blanquer : L’ouverture des EPSF nécessitera l’accord des conseils d’école
Dans une rencontre avec le Sgen Cfdt ce même 2 avril, JM Blanquer s’est montré plus prolixe. » Le statut de l’adjoint en charge du 1er degré reste à l’heure actuelle pour le moins nébuleux », écrit le Sgen Cfdt. « Les directeurs et directrices étant nombreux à passer le concours de personnel de direction, le Ministère envisageait le rattachement de l’adjoint en charge du 1er degré au corps des personnels de direction, considérant qu’il y avait là un vivier tout trouvé. Autre piste envisagée, proposer ce statut aux « faisant fonction de personnel de direction » ce qui pourrait ainsi être perçu comme une évolution de carrière pour ces personnels. Le ministère envisage un statut un peu sur le modèle des coordonnateurs REP+ mais précise que cela relève du réglementaire ».
Et là on retombe sur ce qui manque dans la lettre de JM Blanquer. Il ne dit aucunement comment cet accord des conseils d’école va entrer dans la loi. Car aujourd’hui non seulement il n’y est pas, mais la majorité et le ministre ont refusé toute amendement en ce sens lors du débat à l’Assemblée nationale. Devant le Segn Cfdt le ministre parle d’une évolution réglementaire, c’est à dire d’un décret ou d’un arrêté. Il demande donc qu’on lui fasse confiance pour qu’il introduise un décret qui apporterait une restriction à la loi.
LIBÉRATION
Grève des écoles : Blanquer tente l’apaisement
« A Paris, les syndicats annoncent près de 70% d’enseignants grévistes dans le primaire. Le Sgen-CFDT (syndicat minoritaire) a cartographié les écoles mobilisées. Les prévisions de grève à l’échelle nationale ne sont pas encore connues. Lors de la dernière journée de grève, le 19 mars, 40% des instits étaient mobilisés selon les syndicats, 25% selon le décompte du ministère. »
2 avril
COURRIER-PICARD
Picardie: les épreuves du bac pourraient-elles être perturbées?
« Je n’ai jamais vu autant de mal-être, mais je n’ai jamais été aussi perdu sur ce qu’il faut faire. Les appels ont beau se multiplier, les problèmes de mobilisation demeurent. À ce stade, je ne vois pas les collègues se destiner à des actions pénalisantes pour les élèves », modère de son côté Sébastien Lequien, le secrétaire du SGEN-CFDT de la Somme.
« Samedi dernier, nous appelions à participer, mais nous n’y étions pas », rappelle Sébastien Lequien, du SGENgêné par de récentes « tentatives de convergences » opérés entre des syndicalistes et d’autres mouvements comme les Gilets jaunes ou Picardie Debout. « Jeudi (4 avril), nous n’y serons pas non plus », annonce Sébastien Lequien, qui penche plutôt lui aussi pour canaliser les forces sur le 9 mai désormais.
1er avril
CAFE PEDAGOGIQUE
La mobilisation enseignante le 30 mars et ses suites
C Nave Bekhti (Sgen Cfdt) : Il faut une clarification rapide
« Pour nous l’idéal c’est un nouveau projet de loi », nous a dit Catherine Nave Bekhti, secrétaire générale du Sgen Cfdt, rencontrée dans la manifestation. « A ce jour les EPSF n’ont pas fait l’objet de dialogue social. Dans la 1ère rédaction du projet et les propos des parlementaires En Marche il y a une inquiétude sur le devenir des directeurs d’école des différents sites composant les EPSF. Sous la pression, on commence à avoir des propos rassurants. Mais on est encore dans le flou. Il faut une clarification rapide sur le temps de travail des directeurs. L’EPSF comme il est actuellement est purement gestionnaire. Or toutes les études montrent que la qualité de la liaison école collège ne repose pas sur une structure administrative. Pour nous on ne peut pas l’imposer. Le ministre commence à dire que les professeurs seront consultés mais ce n’est pas dans le projet de loi ».
AEF
Mouvement du 30 mars contre la loi Blanquer : entre 6 500 et 8 000 manifestants à Paris
« Cette mobilisation constitue un signal fort envoyé au ministère pour qu’il revoie sa loi et qu’elle soit en phase avec les questionnements du terrain », déclare le 30 mars 2019, Francette Popineau secrétaire générale du Snuipp-FSU, lors de la manifestation contre la loi Blanquer qui a réuni à Paris entre 6 500 et 8 000 personnes. La FSU, l’Unsa-Éducation, la CGT éducation, le Sgen-CFDT et le Snalc appelaient à protester contre la politique éducative et à réclamer une « reconnaissance des personnels ». De son côté, le ministre a adressé un courrier aux enseignants pour expliciter ses réformes.
« Le ministre ne répond pas aux inquiétudes », pour le Sgen-CFDT. Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, note que les manifestations de samedi ont réuni « plus de monde que prévu ». « Les personnels rejettent le pilotage actuel du système éducatif par un ministère qui ne reconnaît pas l’expertise des personnels et qui ne respecte pas le dialogue social ». Elle regrette que « sur des sujets qui soulèvent de très fortes inquiétudes, le ministère n’apporte pas de réponses ». « Concernant la création des établissements des savoirs fondamentaux par exemple, le ministre a tardé à s’exprimer sur ce sujet », explique-t-elle.
31 mars
LA MINUTE.INFO
A Paris et en province, des enseignants dans la rue contre les réformes Blanquer
« Nous voulons un statut de la direction d’école, et pas une annexion de l’école au collège », a déclaré de son côté Pascal Kittel, du Sgen-Cfdt, qui défilait à Strasbourg.
LE PARISIEN
Bois-d’Arcy : le collège Mozart proche de la saturation
C’est du flux tendu en permanence », souligne de son côté Adeline Saliou, déléguée SGEN CFDT.
30 mars
OUEST-FRANCE
Caen. Environ 200 personnes à la journée d’action éducation
« Nous voulons dire à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, que nous ne lui faisons pas confiance pour réformer l’école, lâche Olivier Buon, secrétaire général du SGEN-CFDT. Il parle d’école de la confiance, nous voyons surtout le malaise des personnels et l’absence de débat sur les réformes qu’il propose. »
29 mars
LE DAUPHINE
Des rassemblements samedi 30 mars à Annecy et Thonon-les-Bains contre la loi Blanquer
Pour Carma Marra, du Sgen-CFDT 74, « il y a une volonté d’autoritarisme vis-à-vis des enseignants de ce pays et de réduire leur métier à une simple fonction d’exécution. »
PARIS NORMANDIE
Les enseignants et parents d’élèves manifestent contre le projet de loi Blanquer
Quant à la formation des enseignants justement, les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation seront remplacées par des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation où les directeurs seront nommés directement par le ministre, ce qui fait tiquer les professeurs. De même, dix membres sur quatorze du nouveau conseil d’évaluation de l’école « seront nommés par le ministre. Il y a une volonté de contrôle », juge Pascal Bossuyt du Sgen CFDT.
27 mars
L’ECHO REPUBLICAIN
Une première mobilisation à Chartres contre la réforme de la fonction publique
Dans le viseur des syndicats, le renforcement annoncé du recours aux contractuels. Un danger pour les usagers. « Dans l’Éducation nationale, ils étaient 14.700 contractuels en 2007. En 2016, ils sont 53.500 », insiste Pascale Wolff, secrétaire départementale adjointe de l’antenne 28 du Sgen-CFDT Orléans-Tours. Toujours selon la syndicaliste, dans la fonction publique hospitalière, ces contractuels représentent, aujourd’hui, 18,2 % des effectifs.
SUD OUEST
« Pour une école de la confiance, les fonctionnaires sont attaqués point par point. Où est la pédagogie dans cette réforme ? », pointe Xavier Marliangeas, militant du Sgen-CFDT.
OUEST FRANCE
VIDEO. À Brest, une cinquantaine de manifestants pour la fonction publique
Pour Hervé Floc’h, responsable du Sgen CFDT (enseignants) du Finistère : « Les conditions de travail des agents vont se dégrader, malgré des missions de service public qui perdurent et des attentes fortes de la part du public. »
25 mars
OUEST FRANCE
Présidence de l’université de Rennes 2 : on refait le match de 2015?
Pour Catherine Loneux, il s’agit d’un grand retour. Cette professeure en sciences de l’information et de la communication, et actuellement première vice-présidente du conseil économique social et environnemental de Bretagne, était déjà candidate, soutenue par le Sgen-CFDT, lors des élections destinées à renouveler le conseil d’administration de Rennes 2, en 2015… face à Olivier David.
26 mars
AEF
Rennes-II : Olivier David et Catherine Loneux, têtes de liste pour les élections à la présidence
« Solidarité et ouverture », la liste soutenue par le Sgen-CFDT, « mais ouverte à d’autres », et conduite par Catherine Loneux, défend « une structure de projet, de mission, et non une structure de gestion », et souhaite « une intégration progressive et respectueuse, sans pression constante des communautés concernées, véritables actrices de ce nouvel ensemble ». La liste conduite par Catherine Loneux estime que la future Comue expérimentale Unir, « conçue comme un simple regroupement de sept établissements », « ne va pas assez loin ». Elle estime qu’il faut s’appuyer sur cette stratégie commune pour « envisager la perspective d’une université unifiée sur le site métropolitain ». Par ailleurs, la liste « Solidarité et ouverture » est critique sur la gestion des différents mouvements étudiants qui ont affecté l’université ces dernières années.
25 mars
LE MONDE
Mobilité des enseignants : un barème intouchable ?
L’algorithme des trois chercheurs « peut effectivement améliorer à la marge la mobilité des personnels, estime de son côté Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT, mais il ne garantit pas la capacité à couvrir les académies les moins attractives ».
« Il faut améliorer la rémunération et les conditions d’exercice des enseignants là où il y a pénurie. La procédure de mutation et le barème ne peuvent pas résoudre tous les problèmes », commente Catherine Nave-Bekhti pour le SGEN-CFDT.