Revue de presse
1er juin
L’HUMANITE
Table ronde. Orientation scolaire, tri patronal ou service public ? La revue de presse
31 mai
LA DEPECHE
École Les Vergers : les parents d’élèves ont occupé les lieux pour réclamer un poste
Ce jour-là, le SNUipp-FSU, la CGT Educ’action, le Sgen CFDT et Sud Education «appellent les personnels qui refusent cette situation à se mettre en grève et à se rassembler à 13 heures Place Saint-Etienne».
France 3
Toulouse : une enseignante frappée à coups de pieds et de poings par un élève en classe
Plusieurs syndicats (SNUIPP-FSU, CGT Educ, Sgen CFDT et Sud Education) appellent à une grève en Haute-Garonne, lundi 4 juin. Ce préavis avait été déposé avant les faits qui se sont déroulés à l’école Alphand et porte sur les moyens en faveur de l’école publique. Un rassemblement est prévu devant la préfecture à la mi-journée.
30 mai
La Manche Libre
Le ministre Jean-Michel Blanquer dans la Manche, une manifestation pour l’accueillir
Des syndicats veulent « faire du bruit » pour la venue du ministre. Quatre d’entre eux (Sud Éducation, FSU, CGT et SGEN-CFDT) organisent un rassemblement, à 11h, et un pique-nique, à 11h30, devant le lycée La Roquelle.
ToutEduc
Enseignement professionnel : les analyses du SNALC et du SGEN-CFDT
Le SGEN-CFDT estime pour sa part que les mesures annoncées « manquent d’ambition », la voie professionnelle devant, comme aujourd’hui, « accueillir une pluralité de publics tout en conservant des objectifs divergents ». L’organisation syndicale dénonce surtout l’absence « d’un travail interministériel plus conséquent » avec le ministère du Travail puisque « la création d’une UFA (unité de formation d’apprentis) dans chaque lycée [est] la seule mesure concernant l’apprentissage ». Le SGEN estime que « ce cloisonnement [entre les deux systèmes d’enseignement] risque d’avoir des effets négatifs sur la qualité du service public « . En ce qui concerne « l’adaptation du parcours des élèves de terminale bac pro en fonction de leur projet d’orientation (insertion ou poursuite d’études) le ministre a fait un choix a minima (…) L’accompagnement [de ceux qui optent pour une insertion professionnelle immédiate après le bac] risque de se limiter aux techniques de recherche d’emploi. »
29 mai
EDUCPROS
Parcoursup : la procédure avance au prix du stress des lycéens
En revanche, plus de 260.000 élèves sont encore en attente d’une place, dont plus de 30.000 n’ayant reçu que des réponses négatives. « C’est normal : beaucoup de candidats ont demandé exclusivement des filières sélectives, comme les lycéens professionnels », analyse Franck Loureiro, cosecrétaire général du Sgen-CFDT.
Pour d’autres, comme pour le Sgen-CFDT, il faudra s’interroger sur le délai de réponses laissé aux lycéens. « Il faut un équilibre entre un temps suffisamment long pour permettre de choisir mais plus court pour ne pas laisser trop de jeunes en attente. L’effet domino a mis trop longtemps à prendre », juge Franck Loureiro.
AEF
Présidence de l’Inserm : le Sgen-CFDT et le SNTRS-CGT adressent leurs visions des enjeux et leurs attentes aux candidats
Alors que les candidats à la présidence de l’Inserm avaient jusqu’au 28 mai 2018 pour se déclarer , le Sgen-CFDT Recherche EPST a diffusé le même jour une « lettre » à leur intention, pour « exprimer sa vision » de l’institut et ce qu’il attend de la personnalité qui sera retenue pour occuper la fonction de PDG. Le 29 mai, c’est au tour du SNTRS-CGT de faire part des « enjeux » que revêt cette nomination pour la recherche biomédicale. Les deux syndicats s’accordent sur le rôle que doit continuer à jouer l’Inserm dans la nécessité d’une structuration « nationale » de la recherche et sur la priorité à donner à l’emploi statutaire. Le SNTRS exprime aussi sa préoccupation d’une « territorialisation » de la recherche et d’un renforcement des pouvoirs scientifiques locaux, accentués par le PIA. Le Sgen-CFDT redit sa « vigilance » quant à la politique sociale de la future direction.
« La politique de recherche médicale en France ne peut être que gérée au niveau national », réaffirme le Sgen-CFDT Recherche EPST dans une « lettre à l’attention des candidats à la présidence de l’Inserm », qu’il diffuse le 28 mai 2018. Cette « vision » amène le syndicat à redire combien il lui paraît important « que l’Inserm conserve pleinement son rôle d’opérateur dans la recherche médicale au niveau national » : « Nous sommes opposés à tout morcellement des opérateurs de recherche à des échelons locaux. »
Le Sgen-CFDT et le SNTRS s’accordent aussi sur leur attachement à une recherche « libre, c’est-à-dire financée majoritairement par des financements récurrents et non par des contrats finalisés », comme l’exprime le SNTRS. « Nous attendons du prochain PDG qu’il obtienne l’augmentation des crédits récurrents pour les laboratoires de recherche, qui doivent aboutir à un rééquilibrage par rapport à l’ANR« , exprime pour sa part le Sgen.
Les deux syndicats sont également sur la même ligne pour privilégier l’emploi statutaire et « diminuer le nombre de personnels non titulaires » : « Nous nous opposerons à toute remise en cause du statut des personnels titulaires au profit de personnels contractuels supplémentaires ou de contrats de mission, ce qui augmenterait le pourcentage de personnels précaires déjà très élevé dans l’Institut », souligne le Sgen. « La recherche a besoin de stabilité », quand « la précarisation massive des personnels consécutive aux financements sur contrats s’y oppose », renchérit le SNTRS. Pour lui, « la recherche a besoin de personnels motivés, c’est-à-dire de personnels rémunérés à hauteur de leur qualification et de leur engagement professionnel, leur statut de fonctionnaire assurant leur indépendance vis-à-vis de tous les lobbies tant économiques que politiques ».
Le Sgen-CFDT redit enfin son « attachement au dialogue social à l’Inserm comme il a pu être mis en œuvre depuis plusieurs années ». Il exprime de la même manière son attachement « aux instances paritaires » et aux « instances représentatives des personnels […] disposant séparément des moyens nécessaires à la démocratie interne ». « Nous apprécions la place accordée dans notre institut à la politique sociale », ajoute le syndicat, évoquant une « nouvelle convention entre l’Inserm et le CAES (Comité d’action et d’entraide sociale) » ainsi qu’une « politique volontariste en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap ».
26 mai
LES ECHOS
Blanquer va revoir l’architecture des bacs professionnels
Comme 1.000 d’entre eux doivent partir à la retraite dans les cinq ans, la reconversion toucherait 500 enseignants. Ils pourraient être réorientés vers des métiers administratifs dans l’Education nationale, la fonction publique hospitalière ou territoriale. « Pourquoi ne pas plutôt leur proposer d’enseigner en BTS, pour y favoriser l’arrivée de bacheliers professionnels ? » demande avec insistance Vincent Bernaud, du Sgen-CFDT.