Revue de presse
17 mai
AEF
Recrutement hors CNU : « Quel est l’objectif visé ? », demande la CP-CNU. Colère du Snesup-FSU et du Sgen-CFDT
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, est également très opposé à cet amendement, que ce soit sur le fond, mais avant tout sur la forme : « Ce n’est pas comme ça que l’on doit traiter le dialogue social dans ce pays ! On ne peut pas glisser ainsi un amendement sans en avoir jamais discuté. Sachant que nous, CFDT, avons par exemple rencontré le groupe parlementaire LREM à plusieurs reprises sur le PL fonction publique ! »
« Et sachant surtout que Philippe Berta est le co-rapporteur du groupe de travail RH de la concertation sur la loi de programmation de la recherche , groupe de travail qui nous auditionnera pour la première fois le 23 mai prochain ! Est-ce à dire que Philippe Berta connaît les conclusions avant même d’entendre la communauté ? Tout cela ne va pas du tout ! »
15 mai
OUEST FRANCE
Morlaix. Mobilisation des AESH, «Tout le monde est en souffrance»
Ils réclament notamment la création d’un véritable statut de la fonction publique, une revalorisation immédiate des salaires, la création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins, (dans le Finistère 203 enfants bénéficiant d’une notification n’ont pas eu d’AVS cette année). Au départ, ça paraissait être une bonne idée, finalement tout le monde est en souffrance : les enfants, les parents, les enseignants et bien sûr les ASEH
, déplore Hervé Floc’h, du Sgen-CFDT.
LE TÉLÉGRAMME
« À Dinan, quand j’ai commencé ma carrière d’instituteur, on mettait les élèves avec un handicap dans un préfabriqué, derrière la belle école. Ce n’est plus ça aujourd’hui, tant mieux. Mais les accompagnants souffrent encore de précarité, de manque de formation, de non-reconnaissance de leur statut et de leurs fonctions, qui sont mal définies », décrit Luc Grimonprez.
AEF
Nouvelle université à Nantes : des personnels réaffirment leur opposition au projet, à l’occasion de l’examen des statuts
Jean-Yves Roux, élu (Sgen-CFDT) au CHSCT, dénonce lui aussi « un projet fait par les chefs pour les chefs ». Il rappelle que l’expertise du projet de NUN demandée par le CHSCT (1) fait apparaître « une situation actuelle de fonctionnement de l’université fragile », et « des risques accrus pour les personnels avec le projet de nouvelle université ». Dans leur avis sur cette expertise, les élus du CHSCT affirment que « la NUN représente un risque certain car les transformations organisationnelles constituent en soi un facteur d’aggravation des RPS » et confirment leur position contre la mise en place de la NUN, « notamment au regard des incertitudes et risques que fait courir le projet pour la santé́ des acteurs et indirectement pour la qualité du service public ».
14 mai
L’OPINION
Parcoursup pousse-t-il les étudiants vers le privé?
« La préférence croissante pour les formations privées, mieux dotées que l’université publique, est une tendance de fond depuis plusieurs années », appuie Alexis Torchet, secrétaire général du Sgen-CFDT.
LA CROIX
Des directeurs d’école dotés d’une vraie autorité ?
Une façon d’ « inféoder le primaire au secondaire » , analyse Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
AEF
Le Cneser vote contre les projets de décrets modifiant les statuts de l’université Paris‐Saclay et d’Hesam
« La gouvernance peu démocratique avait déjà valu un vote contre en 2015. Aujourd’hui il s’agit juste d’un changement de périmètre », commente le Sgen-CFDT.
AEF
Le CTMESR rejette à l’unanimité le projet d’arrêté sur les plafonds de prise en charge du compte personnel de formation
« 2 500 € (dont on peut déroger à la baisse), c’est moins que dans les autres ministères et insuffisant pour mobiliser son CPF. Marre de la formation au rabais ! », commente sur Twitter Stéphane Leymarie, du Sgen-CFDT.
11 mai
FRANCE-GUYANE
Les syndicats réclament des actions
Le problème, quand on arrive avec des éléments pour dire que ça ne va pas (au rectorat, ndlr), la première réaction, c’est de dire que c’est faux », explique Martine Nivoix, du Sgen CFDT CTG
9 mai
OUEST FRANCE
Nantes. La nouvelle université nantaise suscite toujours des inquiétudes
Hier, avant de rejoindre les rangs de la manifestation de la fonction publique, des personnels de l’université se sont rassemblés devant la présidence, pour dénoncer une nouvelle fois la Nun. Cette nouvelle université sera organisée en quatre pôles : humanités, santé, sociétés, sciences et technologie. À l’heure où les statuts sont en cours d’écriture, l’intersyndicale (FSU, Sgen-CFDT, Ferc-CGT, FO, Sud, Unsa, SNPES) est inquiète.
Autre point qui fâche : le recrutement de contractuels pour assurer le fonctionnement des pôles. « Le financement ne permet pas de création de nouveaux postes de titulaires. Ça contribuera encore plus à la précarité », craignent Céline Dronneau, de l’Unsa éducation, et Jean-Yves Roux, du Sgen-CFDT.
La présidence de l’université parle, elle, de délégation de pilotage et de gestion, d’un modèle universitaire décloisonné, de méthode participative… « Mais on n’a jamais été consulté. On nous expose les projets mais nos propositions ne sont pas prises en compte », rétorque l’intersyndicale.
LA CROIX
Grève à l’école, le SGEN-CFDT pointe « le recours accru aux contractuels »
La Croix : Pourquoi votre syndicat appelle-t-il les enseignants à se mobiliser le jeudi 9 mai ?
Catherine Nave-Bekhti : Nos mots d’ordre portent avant tout sur la réforme de la fonction publique et en particulier la perspective d’un recours accru à des agents contractuels plutôt qu’à des fonctionnaires, phénomène à l’œuvre depuis des années notamment dans l’éducation. Nous nous opposons aussi à la réduction de la capacité d’intervention des syndicats dans le suivi de la carrière des collègues, via la refonte des commissions administratives paritaires.
Et malgré les récentes annonces du président de la République, qui dit renoncer à son objectif de suppressions des 120 000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, il demeure des incertitudes quant à la trajectoire de l’emploi public.
Y a-t-il aussi des motifs de mécontentement propres à l’éducation ?
C. N.-B. : Un certain nombre de collègues continuent à se mobiliser sur des sujets liés à la loi Blanquer pour une école de la confiance. Et, alors que le projet arrive le 14 mai en séance plénière au Sénat, nous continuons à rencontrer des parlementaires pour essayer de faire évoluer le texte dans le bon sens.
Précisément, en commission, les sénateurs ont supprimé l’article permettant de créer des établissements publics des savoirs fondamentaux rassemblant des écoles primaires et des collèges. Cette idée d’un rapprochement entre primaire et collège, qui pourrait revenir au cours du débat parlementaire, est-elle forcément mauvaise ?
C. N.-B. : La façon dont était formulé cet article ne nous convenait pas. Trop générale, elle ne prévoyait pas la consultation des conseils d’école et des conseils d’administration des collèges avant d’envisager une éventuelle fusion (NDLR : Jean-Michel Blanquer a déjà dit sa volonté de voir la fusion conditionnée à l’aval de la communauté éducative). De plus, en faisant du directeur ou de la directrice d’école un adjoint du principal de collège, le texte inféodait le primaire au secondaire. Ce que nous ne pouvions accepter.
Pour autant, là où des équipes d’écoles primaires et de collèges considèrent qu’un rapprochement a du sens pour leur territoire, il doit pouvoir se faire, suivant des modalités qu’il faut maintenant repenser.
Lors de sa conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron a promis de ne pas fermer d’école jusqu’à la fin du quinquennat. De quoi rassurer vos troupes ?
C. N.-B. : Ses propos visent à rassurer les professeurs, les parents et les élus quant à l’avenir du maillage territorial. Ils sont les bienvenus car en dépit du dialogue entre les inspecteurs de l’Éducation nationale et les maires, on est déjà allé très loin dans la réorganisation. Pour beaucoup de familles, les temps de trajet domicile-école sont déjà très longs, au point de remettre en cause les équilibres au sein des bassins de vie.
Que penser du souhait d’Emmanuel Macron de limiter à 24 le nombre d’élèves dans l’ensemble des classes de grande section, de CP et de CE1 ?
C. N.-B. : Cette mesure, qui devrait mobiliser 3 000 postes par an pendant trois ans, nous paraît intéressante. Elle permet de réduire les effectifs à un niveau pertinent pour imprimer une dynamique de groupe. Mais il ne faudrait pas que, par un effet de vases communicants, on ait davantage de classes de petite section à 30 voire 32 élèves, comme cela se voit parfois. N’oublions pas que le début de la maternelle, qui marque l’entrée dans les apprentissages, est tout aussi essentiel que la période de la grande section au CE1, où l’on apprend à lire, écrire et compter.
La confiance entre les enseignants et le ministre est-elle irrémédiablement rompue ?
C. N.-B. : Le niveau de confiance entre les agents et le ministre est aujourd’hui relativement faible. Nous verrons comment il évolue dans le temps. Les récentes annonces de l’exécutif sont plutôt intéressantes. Mais il sera difficile pour Jean-Michel Blanquer de regagner la confiance des enseignants tant que le pilotage du premier degré demeurera très injonctif, tant que l’on ne donnera pas de capacité d’action aux professeurs des écoles et à leurs directions.
LE MONDE
La mobilisation se poursuit contre la loi Blanquer et son « devoir d’exemplarité »
Du côté du SGEN-CFDT, on évoque une mobilisation « moyenne », en tout cas moins spectaculaire que celle du 19 mars, où 41 % des enseignants du primaire étaient en grève, selon les syndicats (24 % selon le ministère).
7 mai
AEF
Mobilisation de la fonction publique du 9 mai : que revendiquent les syndicats enseignants ?
La diminution du rôle des CAP : « Le rôle des syndicats dans la défense des personnels sera réduit », ajoute Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
Le recours au contrat : « Nous sommes attachés au fait que les emplois pérennes de la fonction publique doivent être occupés par des fonctionnaires », poursuit Catherine Nave-Bekhti.