Revue de presse de la semaine
16 février
LE TELEGRAMME
« L’objectif de la réforme est de donner plus de choix aux élèves, ce qui est positif », rappelle Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. « Mais dans les faits, le manque de moyens va forcément contraindre ce choix ».
LA DÉPÊCHE
Carte scolaire : des réactions en cascade…
12 février
LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE
Au LP2i, les profs font le deuil d’un BTS
« Cette restriction budgétaire et la réforme du lycée vont porter un coup sévère aux effectifs allégés, à l’accompagnement personnalisé et à l’interdisciplinarité, autant de marqueurs forts qui faisaient la spécificité de notre établissement », explique Nathalie Noël, secrétaire général du SGEN-CFDT Poitou-Charentes. Pourquoi rayer ainsi ce BTS de la carte ? « En raison du nombre insuffisant d’élèves, sept en 1re année et autant en 2e année pour des classes de douze au maximum, croit savoir Nathalie Noël. Désormais, comme le LP2i était le seul à le proposer, il n’existera plus dans l’académie de Poitiers. Et on apprend sa fermeture sans la moindre concertation… »
CENTRE PRESSE
Au LP2i, les profs font le deuil d’un BTS
Cette restriction budgétaire et la réforme du lycée vont porter un coup sévère aux effectifs allégés, à l’accompagnement personnalisé et à l’interdisciplinarité, autant de marqueurs forts qui faisaient la spécificité de notre établissement », explique Nathalie Noël, secrétaire général du SGEN-CFDT Poitou-Charentes. Pourquoi rayer ainsi ce BTS de la carte? « En raison du nombre insuffisant d’élèves, sept en 1 année et autant en 2 année pour des classes de douze au maximum, croit savoir Nathalie Noël. Désormais, comme le LP2i était le seul à le proposer, il n’existera plus dans l’académie de Poitiers. Et on apprend sa fermeture sans la moindre concertation… »
« Nous sommes vraiment inquiets pour l’identité du lycée »,
CORSE NET INFOS
Dans un courrier en date du 2 octobre 2018, le SGEN CFDT Corsica alertait Madame la rectrice des probables conséquences de la réforme du lycée sur le suivi de l’enseignement de la LCC et formulait la revendication d’aménagements pour le suivi de l’option langue régionale. Madame la rectrice a fait le choix de porter la création d’une spécialité « littérature, langues et cultures étrangères et régionales », mais le statut de l’enseignement optionnel n’a pas évolué.
Aujourd’hui, le SGEN CFDT Corsica réaffirme que la réforme du lycée pénalise la généralisation de l’enseignement de la langue corse.
Certes, la langue corse peut être suivie en 2ème langue vivante. Certes, une spécialité autour des langues vivantes régionales a été créée pour le cycle terminal. Certes, les élèves ont la possibilité de choisir un enseignement optionnel de langue corse en 3ème langue vivante. Mais tout cela permet au mieux de maintenir l’offre existante qui se traduisait déjà par un abandon de l’enseignement de la langue corse au lycée par nombre d’élèves qui l’avait pourtant suivi jusqu’en 3ème.
Madame la Rectrice, dans ses déclarations récentes, considère que « la réforme est une avancée considérable pour la langue corse ». Nous ne partageons pas ce point de vue qui limite l’engagement de l’éducation nationale à former des locuteurs de haut niveau à travers l’ouverture d’une spécialité « littérature, langues et cultures étrangères et régionales ». Pour le SGEN CFDT Corsica, il demeure fondamental de permettre l’offre d’enseignement de la langue corse la plus large possible. Et à ce niveau, la réforme fait défaut. Elle contraint le choix des options par les élèves (mise en concurrence et faible valorisation au baccalauréat). Le Ministre lui-même le reconnait, puisque soucieux de préserver l’enseignement des langues et cultures de l’antiquité (LCA) il a fait en sorte de créer d’une part une spécialité pour ces enseignements et d’autre part un régime particulier pour le suivi de l’enseignement optionnel de LCA. En effet, l’option LCA peut être cumulée avec une autre option des enseignements généraux. De plus, cette option est survalorisée dans l’obtention du diplôme.
Le SGEN CFDT Corsica demande un alignement de l’option langue régionale sur le « régime particulier » de l’option langues et cultures de l’antiquité. Pour le SGEN CFDT Corsica, l’Education Nationale doit rester un acteur majeur de la généralisation de l’enseignement de la langue corse tout au long de la scolarité. Limiter l’engagement de l’Education Nationale à la formation de locuteurs de haut niveau revient à renoncer au partage le plus large d’une culture garantissant un vivre ensemble plus que jamais nécessaire dans notre territoire. Ce serait une erreur politique !
LE MONDE REPRIS PAR LIBERATION
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’éducation nationale de la Confédération française et démocratique du travail (SGEN-CFDT), rappelle qu’à l’occasion de ces incidents, son syndicat avait déjà défendu l’idée qu’il fallait « donner la possibilité de mener des projets citoyens et de vivre les valeurs de la République en actes », par opposition à la simple exposition des élèves aux symboles, qui ne constitue pas un gage d’adhésion à ces valeurs.
Catherine Nave-Bekhti abonde :
« Cet amendement permet d’en remettre une couche sur l’idée que l’école ne transmet pas les valeurs de la République, ou qu’elle n’y serait pas suffisamment attachée. »
La syndicaliste rappelle que, dans l’exposé de l’amendement, les parlementaires ont fait figurer l’idée qu’il fallait « rappeler symboliquement » l’attachement de l’école aux valeurs républicaines.
« C’est une manière de dire que les enseignants n’en font pas assez. Alors que c’est inscrit dans tous les programmes de toutes les matières, comme enseignement et comme pratique. »
11 février
FRANCE INFO
Les cinq points de friction du projet de loi pour une « école de la confiance
Nous tenons à rappeler que le Cnesco dispose d’une expertise reconnue en matière d’évaluation des politiques publiques d’éducation alors qu’il n’est pas encore parvenu au terme de son premier mandat qui court jusqu’en 2020.
Ce conseil évaluait le système scolaire français en s’appuyant souvent sur des exemples tirés de ce qui se fait à l’étranger. Dès le mois d’octobre dernier, le syndicat Sgen-CFDT s’était ému de la progression programmée d’un organe dont il louait l’indépendance.
C’est un « pilotage vertical et hiérarchique des écoles par le collège », estime pour sa part la Sgen-CFDT, citée par Le Monde.
NOUVEL OBS
Projet de loi Blanquer : non, les « pions » ne vont pas s’improviser enseignants
Laurent Alexandre, secrétaire fédéral du Sgen-CFDT chargé de la formation des enseignants, relève :
« Encourager la pré-professionnalisation oui, le compagnonnage, non. Sans parler du fait que, non, on ne peut pas confier de telles responsabilités pédagogiques à des étudiants avant même qu’ils ne passent leur concours. Cette proposition est une mauvaise solution à un vrai problème de recrutement. »