Revue de presse
26 juillet
Le Monde
Vacances scolaires : Blanquer prend la main, les enseignants sur leurs gardes
En 2015, selon un sondage Harris Interactive, 56 % des professeurs des écoles se sont déclarés satisfaits de la répartition du temps de travail sur l’année. D’après Alexis Torchet, secrétaire national chargé de la politique éducative au Syndicat général de l’éducation nationale (SGEN) et membre du Conseil supérieur de l’éducation, les enseignants ne sont pas prêts à une telle évolution : « Les personnes qui travaillent à l’éducation nationale estiment ne pas avoir la reconnaissance à laquelle elles aspirent légitimement. Pour eux, les vacances d’été représentent une compensation. Les enseignants sont payés 20 % de moins que la moyenne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’année est peut-être courte, mais elle reste intense, avec en moyenne 43 heures de travail par semaine. »
24 juillet
Alternatives economiques
A son tour le Sgen-CFDT exprime son opposition à la militarisation du SNU
Il se confirme que la mise en scène de l’allure militaire lors de l’expérimentation fortement médiatisée du SNU, Service National Universel (voir L’expérimentation du SNU met en avant une dimension militaire pourtant non généralisable.), constituait une stratégie peu efficace pour convaincre ceux qui s’interrogent sur le bien-fondé de ce projet coûteux.
A son tour le Sgen-CFDT exprime ses fortes réserves dans un communiqué
» Le Sgen-CFDT n’était pas demandeur d’un service national universel. Le SNU ne peut pas être la seule réponse sur des enjeux pourtant importants comme la mixité sociale ou l’appropriation des valeurs républicaines.
Dans les préfigurations de la première phase en internat, le SNU se révèle trop proche d’un modèle militaire et risque de s’avérer inefficace voire contre productif par rapport aux objectifs affichés.
19 juillet
LE MONDE repris par TV5 MONDE, ARTE JOURNAL, LES ECHOS
Françoise Lambert, secrétaire nationale au SGEN-CFDT, syndicat favorable à la réforme, s’est félicitée à l’inverse des améliorations apportées : « Les délais ont été raccourcis, ça a largement fluidifié la plate-forme. » « Après une année de rodage, on a noté moins d’angoisse chez les candidats », s’est-elle réjouie.
COURRIER DE L’OUEST
Parcoursup: en léger mieux mais 58.000 candidats sans proposition
Françoise Lambert, secrétaire nationele au Sgen-CFDT, syndicat favorable à Parcoursup, se félicite de ces améliorations apportées: « Les délais ont été raccourcis, ça a largement fluidifié la plateforme ». « Et après une année de rodage, on a noté moins d’angoisse chez les candidats ».
16 juillet
EDUCPROS
La création d’une troisième année constitue pourtant une demande ancienne des IUT. La licence est en effet le diplôme « roi » dans les pays anglo-saxons. Par ailleurs, le DUT a dérivé au fil des années vers « une forme de classe préparatoire qui incite les bacheliers technologiques à privilégier les BTS ou la fac », regrette Françoise Lambert, secrétaire nationale du Sgen-CFDT.
17 juillet
AEF
Après leur rencontre avec J.-M. Blanquer, les syndicats enseignants veulent la concrétisation des « signes d’ouverture »
Catherine Nave-Bekhti (Sgen-CFDT) a vu des « signes d’ouverture »
Les syndicats dits « réformistes » sont sortis davantage satisfaits de leur réunion respective. « Nous avons perçu une volonté de créer des espaces de dialogue plus approfondis. C’est quelque chose d’important vu le contexte », explique Frédéric Marchand, secrétaire général de l’Unsa Éducation. « Jean-Michel Blanquer a donné des signes d’ouverture », complète Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
Les organisations syndicales attendent désormais la mise en œuvre des signes envoyés par le ministre. « Il a donné le sentiment d’ouverture, mais on attend désormais que cela se concrétise », explique Catherine Nave-Bekhti. Même chose du côté du Snes, qui « attend de vrais signaux et de vraies évolutions ».
12 juillet
AEF
Le CSE adopte 14 projets de programmes de terminale générale et technologique et en rejette 12
Pour le Sgen-CFDT, les projets de programme de terminale « sont globalement de meilleure facture » que ceux de seconde et de première. Le syndicat estime « qu’un certain nombre de remarques ont d’ores et déjà été prises en compte, notamment sur l’oral ». Il regrette toutefois qu’ils aient été « construits sur 27 semaines alors qu’il semblerait que l’épreuve de spécialité se positionne en définitive en mars et ne pourra évaluer que 22 semaines d’apprentissage ».
11 juillet
LE MONDE
Baccalauréat 2019 : Jean-Michel Blanquer dresse le bilan d’une session mouvementée
Elle a été repoussée à la rentrée, « à cause de la crise du bac », précise Alexis Torchet, secrétaire national du SGEN-CFDT.
9 juillet
NOUVELS OBS repris par l’Est Eclair, Laminute.info
A qui va profiter la « crise du bac » ? Personne, selon des acteurs du secteur
Incontestablement, « cette grève va laisser des traces », analyse Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT.
C’est aussi l’avis d’Alexis Torchet, du Sgen-CFDT, syndicat réformiste: « tout le système éducatif sort meurtri » de cette crise, dont il va être « compliqué de mesurer les effets ». « La grève servait surtout à exprimer un mécontentement réel mais le rapport bénéfices/coût est terrible », estime le syndicaliste.
Selon lui, elle a produit un « sentiment de malaise chez les enseignants, même les non grévistes ». « Jean-Michel Blanquer, qui se présente comme le ministre des professeurs, sera forcément atteint lui-aussi », ajoute-t-il.
La solution pour sortir de la crise ? Le syndicaliste n’en voit qu’une: « la reprise du dialogue ». « On ne peut pas reprocher à M. Blanquer de ne recevoir personne, mais il n’y a aucune inflexion dans sa politique ».
A la rentrée, les organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de déposer des préavis de grève: « Il s’agira de couvrir des actions liées à des dysfonctionnements liés à la rentrée », explique Alexis Torchet.
AFP
A qui va profiter la « crise du bac » ? Personne, selon des acteurs du secteur
Le monde éducatif dans son ensemble risque de sortir « meurtri » de l’édition mouvementée du bac 2019, entachée par une grève de correcteurs face auxquels le ministre de l’Education n’a pas cédé, signe d’une certaine habilité ou au contraire fragilité, selon différents acteurs du secteur.
Incontestablement, « cette grève va laisser des traces », analyse Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT.
L’édition du baccalauréat 2019, l’avant-dernière sous sa forme actuelle, n’aura pas été un long fleuve tranquille, successivement marquée par une grève de la surveillance, des fuites, des coquilles dans les énoncés et surtout, une grève de correcteurs, opposés à la réforme du bac et du lycée.
Cette grève a contraint le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, à décider d’une « solution » – la prise en compte des notes du contrôle continu, en cas de copies du bac retenues – afin d’être en mesure de communiquer leurs résultats à tous les élèves en temps et en heure.
Dimanche, le président Emmanuel Macron a soutenu son ministre, dénonçant une « prise d’otage » des candidats et leurs familles par les enseignants frondeurs.
« La bataille de l’opinion a été gagnée par le gouvernement, avec le choix politique du maintien de l’ordre et une position de fermeté », analyse Bernard Toulemonde, ancien inspecteur de l’éducation nationale, évoquant un ministre « très habile ».
Mais si, « chez les enseignants, il semble qu’une grande majorité ne soient pas en accord avec la stratégie de rétention de notes, une solidarité corporative » est selon lui probable.
« Il y aura un avant et un après », pronostique Philippe Watrelot, professeur de sciences économiques et sociales dans l’Essonne, et blogueur. Disant « comprendre les enseignants », mais sans soutenir leur action de grève, il tient pour responsable de la situation le ministre de l’Education. « Jean-Michel Blanquer paye deux ans de surdité; il y a bien eu des dizaines de réunions avec les syndicats » mais elles avaient surtout un caractère informatif, déplore-t-il. Et aujourd’hui, « il joue l’opinion contre les enseignants ».
– « Tout le monde y perd » –
« Sa demande de déroger aux règles en vigueur va écorner son image », juge M. Lelièvre. Au final, « tout le monde y perd ». C’est aussi l’avis d’Alexis Torchet, du Sgen-CFDT, syndicat réformiste: « tout le système éducatif sort meurtri » de cette crise, dont il va être « compliqué de mesurer les effets ». « La grève servait surtout à exprimer un mécontentement réel mais le rapport bénéfices/coût est terrible », estime le syndicaliste.
Selon lui, elle a produit un « sentiment de malaise chez les enseignants, même les non grévistes ». « Jean-Michel Blanquer, qui se présente comme le ministre des professeurs, sera forcément atteint lui-aussi », ajoute-t-il.
La solution pour sortir de la crise ? Le syndicaliste n’en voit qu’une: « la reprise du dialogue ». « On ne peut pas reprocher à M. Blanquer de ne recevoir personne, mais il n’y a aucune inflexion dans sa politique ».
Depuis une dizaine de jours, le locataire de la rue de Grenelle martèle que sa « porte est ouverte ». Il doit d’ailleurs recevoir de nouveau les syndicats dans les prochains jours.
A la rentrée, les organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de déposer des préavis de grève: « Il s’agira de couvrir des actions liées à des dysfonctionnements liés à la rentrée », explique Alexis Torchet.
8 juillet
LES ECHOS
Baccalauréat : Blanquer sur le chemin étroit de la sortie de crise
Pour sortir de la crise, certains syndicats ont appelé au « dialogue » (Unsa Education) et à « la co-construction des politiques éducatives » (Sgen-CFDT).
AEF
Le CTMESR rejette le projet d’arrêté sur le congé pour projet d’enseignement
Projet d’arrêté sur le congé pour projet d’enseignement . Ce texte a recueilli un vote négatif avec 10 voix contre et 3 abstentions (Sgen-CFDT). Pour Stéphane Leymarie du Sgen-CFDT, « ce projet d’arrêté instaurant un congé pour projet d’enseignement entretient la confusion entre ce qui relève du droit à la FTLV et ce qui relève d’un congé pour monter un projet pédagogique ». « Cinq réunions sur la reconnaissance de la mission d’enseignement et le MESRI pond un arrêté relatif à la formation professionnelle 100 % établissement ! », déplore le syndicaliste. « Le Sgen-CFDT s’abstient car il reste favorable à un CRCT élargi alors que le texte proposé est un bricolage pour éviter de toucher aux statuts. »
Le projet de décret étendant la compétence des présidents d’université et des présidents et directeurs des autres établissements publics d’enseignement supérieur pour représenter l’État en défense devant les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel pour les litiges relatifs aux décisions qu’ils prennent au nom de l’État , a également recueilli un vote négatif avec 4 voix pour (SNPTES), 6 contre (FO, FSU, CGT, SUD) et 3 abstentions (Sgen-CFDT). Les représentants de l’Unsa n’étaient pas présents.
AEF
Que pensent les représentants des Igen et des IGAENR de la future Inspection générale ?
De son côté, le Sgen-CFDT s’interroge sur l’organisation retenue de la future inspection générale, sous forme « matricielle et non pas pyramidale » et insiste sur la nécessité d’avoir des équipes mixtes au sein des collèges. « Il y aura probablement des réglages et des ajustements à faire pour créer une acculturation », estime pour sa part Bertrand Pajot de l’Apigen.
Le Sgen-CFDT, qui avait soutenu le projet de fusion des Inspections générales, s’interroge sur l’organisation retenue sous forme « matricielle et non pas pyramidale ». « Nous aurions pu avoir une organisation plus lisible et plus fonctionnelle », estime l’IGAENR Alain Plaud du Sgen-CFDT.
Il critique également les collèges organisés par thématiques qui seront mis en place. « Il ne faudrait pas simplement juxtaposer les sujets. L’intérêt d’avoir une grande inspection est justement d’avoir une approche transversale et intégrative », souligne Alain Plaud qui dit « attendre la constitution des collèges pour voir si cette interpénétration se réalise : est-ce que des IG d’EPS vont rejoindre le collège sur le sport ? Certains Igen vont-ils êtres présents dans le collège sur l’enseignement supérieur ? »
Même interrogation sur la gouvernance : « Il ne faudrait pas tomber dans une approche ‘corporatiste’ où chaque inspecteur général reste dans son domaine. »
Par ailleurs, le Sgen critique également le sigle retenu pour cette IG. « Nous avions proposé IGÉ pour « Inspection générale de l’éducation » ce qui avait le mérite d’être une appellation et un sigle lisibles ».