Revue de presse
31 janvier
AEF
En quoi la complexité des E3C, pourtant prévue, pourrait conduire à leur transformation ?
Le Sgen-CFDT assurait, lui, que le nouveau bac n’allait pas « arranger la question du bachotage » mais « alourdir la charge de travail pour tout le monde ».
30 janvier
AEF
Paris : plus de 50 chefs d’établissements demandent que « cessent les blocages »
Depuis quelque temps, les tensions ne cessent de croître », estiment les professionnels, qui jugent que « ces perturbations quotidiennes entravent le travail et épuisent toute la communauté scolaire ». Ils considèrent « qu’aucun élève ne doit rester sur le trottoir, aucun personnel ne doit être empêché de travailler ». Le Sgen-CFDT, qui a relayé la tribune, affirme que ce texte est « soutenu par leurs collègues de toutes les académies qui sont confrontés aux mêmes difficultés ».
29 janvier
AEF
E3C : le comité de suivi va proposer des ajustements à Jean-Michel Blanquer
Du côté des organisations représentatives, Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT, assure ainsi que « la grande majorité d’entre elles tendent vers le remplacement des E3C par un véritable contrôle en cours de formation (CCF) », autrement dit, précise-t-il, à « la validation de compétences par les enseignants à un certain moment, à partir de sujets pris dans la banque nationale de sujets ».
Et de rappeler : « Au Sgen, nous disons depuis le début qu’il y a un problème avec ces E3C, qui sont le résultat d’un compromis permettant de garder une forme d’épreuves nationales anonymes ».
AEF
Élèves mineurs étrangers : un courrier du rectorat fait polémique dans l’académie de Rennes
Un collectif de syndicats et d’associations (1) dénonce ce courrier, qui constitue selon lui « une entrave au droit à l’école pour tous ». Le courrier du rectorat de Rennes adressé aux proviseurs le 22 janvier, pourtant rectifié deux jours plus tard, n’est pas passé auprès de plusieurs associations et syndicats. Ils expliquent dans un communiqué daté du 28 janvier 2020 que le recteur demandait aux proviseurs, dans ce courrier, « d’identifier les lycéens en situation irrégulière de façon à leur interdire l’accès aux ateliers et aux stages en entreprise ». Or, ils rappellent que « dans les termes du droit français, un mineur ne peut être considéré en situation irrégulière ».
27 janvier
COURRIER PICARD
Picardie: la réforme du bac mise à l’épreuve
Les enseignants étaient déjà en ébullition avec la réforme des retraites. Voilà que les dotations pour la prochaine rentrée qui commencent à arriver dans les lycées soufflent sur les braises d’une profession à cran. « Faites plus avec moins de moyens ! », grogne le syndicat SGEN-CFDT Picardie, en prévision d’une perte de 87 postes en septembre justifiée par une baisse des effectifs d’élèves (-700 environ). Il ne manquerait plus maintenant que la réforme du bac achève de faire sauter le couvercle !
LE MONDE
Réforme des retraites : pour les scientifiques, le compte n’y est pas
« Durant cette période, il faut tenir compte de changements tant économiques que politiques, et personne ne peut jurer de quoi que ce soit. Et cela quel que soit le système de retraite », rappelle Françoise Lambert, secrétaire nationale chargée de l’enseignement supérieur du SGEN-CFDT, syndicat favorable au système à points.
25 janvier
LE JOURNAL DU CENTRE
Réforme du bac : les premières épreuves de contrôle continu menacées dans la Nièvre
« Au niveau national, l’intersyndicale a demandé au ministre, début janvier, l’annulation de la première session », relate Angélique Ligouy, du Sgen-CFDT peu favorable au boycott systématique pour ne pas « ajouter du stress au stress chez les élèves ». Aucune réponse n’a été apportée. « Si la situation est localement intenable, des préavis de grève pourront être déposés. »
23 janvier
AEF
Personnels : F. Vidal annonce 26 M€ pour les salaires des MCF et CR et 92 M€ pour la revalorisation indemnitaire en 2021
Dès 2021, 92 M€ seront consacrés à la revalorisation indemnitaire des personnels de l’ESR et 26 M€ seront engagés pour que « tout maître de conférences et tout chargé de recherche soit désormais recruté à hauteur d’au moins 2 Smic« , annonce Frédérique Vidal lors de ses vœux, le 21 janvier 2019 au Musée de l’Homme. La ministre avait dévoilé ces mesures un peu plus tôt au Sgen-CFDT. Lors de son discours, elle a été interpellée par des personnels opposés aux réformes dans l’ESR et un rassemblement s’est tenu à l’extérieur du musée, à l’appel d’une intersyndicale.
LA VOIX DU NORD
Nouvelles mobilisations des professeurs de l’Audomarois ce vendredi
Depuis plusieurs semaines, contre la réforme des retraites, à l’initiative de l’intersyndicale (SNES-FSU, SGEN, CFDT, FO, CGT) les professeurs de l’Audomarois se rassemblent le lundi à la Bourse du travail à Saint-Omer. Avec l’organisation d’actions, les professeurs ont également entrepris un blocage des notes des épreuves du brevet et du contrôle continu du baccalauréat.
22 janvier
LE MONDE
Après la violation des locaux de la CFDT, la responsable syndicale Catherine Nave-Bekhti analyse, dans une tribune au « Monde », la portée symbolique de cet acte et rappelle que démocratie sociale et violence ne font pas bon ménage.
AEF
LPPR : les annonces de revalorisation accueillies positivement par la CPU et les syndicats. Mais tous attendent davantage
Du côté du Sgen-CFDT, le ton est plutôt à la satisfaction sur :
- le sujet du recrutement des jeunes chercheurs à au moins 2 Smic – même si le syndicat demande que cette revalorisation passe « par une amélioration de la grille indiciaire afin d’éviter toute inversion de carrière » ;
- sur l’enveloppe de 92 M€ consacrée en 2021 à la revalorisation indemnitaire, « sans charge nouvelle pour les personnels des établissements, et ceci quel que soit leur statut, titulaires ou contractuels » ;
- et sur le fait que « contrairement à ce qui a pu être préconisé dans les rapports des groupes de travail, la charge statutaire des enseignants-chercheurs ne sera pas revue ».
Cependant, le Sgen-CFDT « réaffirme son opposition aux tenure tracks et aux CDI de mission » qui « ne répondent pas aux enjeux actuels de la recherche et contribuent à la précarisation des enseignants-chercheurs et des chercheurs ».
AEF
E3C : le Sgen-CFDT demande « des réunions d’urgence des comités de suivi académiques »
le Sgen-CFDT, dans un communiqué du 22 janvier 2020, assure que ces E3C « suscitent partout critiques et incompréhensions ». Selon le syndicat, « la solution ne peut passer que par la poursuite et le renforcement du dialogue social engagé pour réformer la réforme du bac et du lycée ». Le Sgen demande alors « que les comités de suivi académiques se réunissent d’urgence pour accompagner les situations de crise » et que « le comité de suivi national de la semaine prochaine fasse des propositions d’évolutions qui permettent de simplifier les procédures du bac », sujet qui est au programme. Le Sgen précise qu’il « portera sa proposition d’abandonner les E3C et de passer à 40 % de contrôle continu intégral ».
LES ECHOS
Loi recherche : le gouvernement écarte les sujets les plus sensibles
« C’est risqué d’avoir, dans la communauté universitaire, encore un nouveau statut différent », estime Franck Loureiro, du Sgen-CFDT, qui redoute une foire d’empoigne entre les différents statuts et postes dans les universités.
21 janvier
AEF
LPPR : 110 M€ pour la revalorisation en 2021 et pas d’enseignant-chercheur recruté à moins de 2 Smic (F. Vidal au Sgen)
« La ministre nous a annoncé deux choses : une enveloppe de revalorisation de 110 à 120 M€ pour 2021 et le fait qu’aucun enseignant-chercheur ne pourra être recruté à moins de deux Smic« , déclare à AEF info Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, au sortir d’un rendez-vous avec Frédérique Vidal, le 21 janvier 2020. Impossible en revanche de connaître l’enveloppe globale de la LPPR, les arbitrages interministériels n’ayant pas été rendus. S’il se dit « satisfait de ce premier pas », il réserve son avis général à la divulgation de l’ensemble des dispositions.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
Des manifestations contre les nouvelles épreuves du bac devant les lycées du Loir-et-Cher
À Blois, au lycée Camille-Claudel, ils étaient ainsi une petite trentaine à se montrer à l’heure de la récréation, devant l’établissement. « Il y a une rupture d’égalité entre les candidats, les dates des épreuves changent selon les lycées, les sujets peuvent circuler », s’indigne ainsi Didier Richefeux, professeur d’allemand et membre du syndicat SGEN CFDT, qui demande, avec ses collègues grévistes, un report des épreuves et un « dialogue » autour de la réforme du lycée.
20 janvier
20 MINUTES
La plupart des syndicats du second degré (SNES-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action, Sud éducation, SGEN-CFDT, SNEP-FSU, SNALC) ont appelé dans un communiqué le ministre de l’Education à renoncer à ces épreuves , estimant qu’elles posaient des problèmes « tant techniques que pédagogiques ».
17 janvier
AEF
Aménagement du master Meef : le réseau des Inspé salue des « propos rassurants » ; le Sgen demande un report de la réforme
Dans un communiqué du 17 janvier, le Sgen-CFDT « prend acte » de l’annonce du MENJ, estimant que « les inquiétudes et les demandes des personnels ont enfin été entendues ». Mais « aménagement n’est pas report » souligne le syndicat qui « attend aussi une expression plus claire de la part du ministère de l’enseignement supérieur sur ce sujet ».
« Un temps de concertation supplémentaire reste toujours nécessaire pour infléchir les décisions communiquées aux organisations syndicales le 20 novembre dernier « , précise le Sgen-CFDT qui « ne se satisfait pas du recul de l’alternance en master Meef et des épreuves des concours qui ne seraient pas suffisamment professionnelles ». Le syndicat demande un report effectif de la réforme de la formation des enseignants.
16 janvier
CAPITAL.FR
Rémunération des enseignants : des augmentations dès l’an prochain pour les débuts de carrière
« Ce que le ministre nous a annoncé est cohérent avec ce qui est dit depuis des mois », se félicite Pierre-Marie Rochard, du Sgen-CFDT. « Ce sont des sommes sans précédent qui vont être engagées », ajoute-t-il.
15 janvier
France 3
Réforme du lycée: “ce n’est pas du contrôle continu mais des mini-épreuves du bac”
Francine Just Jourden, responsable des questions d’orientation au sein du syndicat SGEN-CFDT en Bretagne était l’invitée de notre journal.
Quel est le problème avec les épreuves prévues la semaine prochaine ?
Francine Just Jourden : « Quand le candidat Macron a proposé la réforme on été d’accord car il l’avait présentée en disant qu’il y aurait 4 épreuves et tout le reste en contrôle continu. Or ces épreuves, qui s’appellent Epreuves Communes de Contrôle Continu (E3C) n’ont en fait rien à avoir avec un contrôle continu ce sont plutôt des mini épreuves de bac. Le problème qui se pose est que ça s’est fait dans la précipitation et ça a très mal démarré. Les sujets des épreuves ont été donnés très tard, y’a eu des ajustements au niveau technique, certaines épreuves ne correspondent pas au programme qu’ont fait certains élèves donc y’a un problème d’harmonisation. Nous avions demandé un temps de concertation pour préparer ces épreuves et nous ne l’avons pas obtenu. Du coup on voit beaucoup de parents qui sont inquiets et nous n’avons pas toutes les réponses »
Votre syndicat demande un report de ces épreuves voire leur replacement par un contrôle continu ?
Francine Just Jourden : « Aujourd’hui ces épreuves E3C comptent pour 30 %, le contrôle continu pour 10 % et les épreuves finales pour 60%. Nous nous souhaiterions que ce soit 40 % de contrôle continu c’est à dire que le bulletin de notes des élèves compte pour 40 % du baccalauréat. Les élèves sont demaneurs et les parents aussi car ca retire du stress. »
FRANCE INFO
Les directeurs académiques touchent-ils une prime de fin d’année de 50 000 euros ?
Pour Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT, « que symboliquement, cela frappe les enseignants, ce n’est pas illogique. On peut contester [cette prime] mais il faut comparer ce qui est comparable : la rémunération d’un haut fonctionnaire reste très inférieure à celle d’un cadre du privé. »
14 janvier
AEF
Procédure disciplinaire « étudiants » : un projet de décret crée la possibilité de plaider coupable. Le Cneser vote contre
Sgen-CFDT. Le Sgen-CFDT insiste quant à lui sur la mise en œuvre, avec ce projet texte présenté aux organisations syndicales, de « quelques surprises comme l’instauration d’un ‘plaider-coupable' ».
AEF
Le Cneser rejette la dissolution de la Comue Aquitaine et son remplacement par une convention de coordination territoriale
Sgen-CFDT. L’organisation syndicale « suit de près ce dossier et entend continuer à le faire jusqu’à ce que la situation des personnels soit réglée ». « L’administrateur provisoire de la Comue Aquitaine assure au Cneser que les propositions aux personnels sont garanties. Bien que les contrats ne soient pas encore communiqués, aucun établissement ne se dérobera. Le MESRI appuie en disant qu’il n’abondera pas sinon. Le Sgen-CFDT y veillera. »
13 janvier
LA CROIX
Enseignants, quelles contreparties à la revalorisation ?
« La revalorisation doit non seulement permettre un maintien du niveau de pension mais aussi marquer une reconnaissance officielle de toutes ces missions invisibles », plaide Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, en citant « les rencontres avec les familles, les réunions en équipe ou encore l’accompagnement des élèves, y compris via les courriels le soir, le week-end, pendant les vacances ».
« Jean-Michel Blanquer a évoqué une plus grande participation des professeurs au dispositif Devoirs faits ou aux stages de vacances », relève la syndicaliste. Mais cela implique, à ses yeux, une rémunération spécifique. « Il ne faudrait pas que de telles dépenses obèrent le budget nécessaire pour sécuriser le niveau futur des pensions », prévient-elle.
10 janvier
AEF
Avant-projet de loi retraite : c’est la LPPR qui concrétisera la revalorisation salariale des enseignants et chercheurs
La CFDT par exemple demande, pour la seule revalorisation des métiers de la recherche, 1,5 Md€ par an sur sept ans. « Les mesures nécessaires pour la compensation des retraites de tous les agents – et pas seulement les chercheurs – doivent constituer une enveloppe qui s’ajoute à la première », explique Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
AEF
Une intersyndicale enseignante et lycéenne demande à Jean-Michel Blanquer de « renoncer » à la première session d’E3C
une intersyndicale enseignante et lycéenne (Snes-FSU, SE-Unsa, CGT Educ’action, Sud, Sgen-CFDT, Snep-FSU, Snalc, Sies, Faen, SNCL, UNL et Lycéens au Centre) lui demande de « renoncer » à la session d’E3C qui doit se tenir à partir du 20 janvier. Pour elle, « rien n’est prêt », et de lister : « problèmes d’organisation, lourdeur de la procédure, inégalités de conditions de passage et de traitement, problèmes matériels, ouverture tardive de la banque nationale de sujets, difficultés posées par la correction dématérialisée ». Elle note le « stress des élèves », un « malaise » des enseignants et des personnels administratifs « sous pression ».
SUD OUEST
Nouveau bac : une intersyndicale demande au ministère de renoncer aux premières épreuves
[Communiqué] #EducEnGrève #BacBlanquer Les organisations SNES-FSU, SE-UNSA, CGT Educ’action, Sud éducation, SGEN-CFDT, SNEP-FSU, SNALC, SIES, FAEN, SNCL, UNL et Lycéens au Centre demandent au ministre @jmblanquer de renoncer à la 1ère session des #E3C : Une intersyndicale regroupant 12 syndicats enseignants a demandé ce vendredi au ministère de renoncer aux premières épreuves communes de contrôle continu en Première, qui doivent se tenir dès le 20 janvier dans le cadre de la réforme du bac. « À moins d’un mois de la tenue des épreuves, rien n’est prêt, ce qui contribue au stress grandissant des élèves. Les enseignants expriment leur malaise, ne pouvant faire correctement leur travail, alors même qu’ils doivent faire face à une charge de travail très lourde du fait de la mise en place de la réforme », écrivent-ils.
8 janvier
YAHOO ACTUALITÉS
Réforme du baccalauréat : les ajustements sont-ils un aveu d’échec ?
De son côté, Alexis Torchet, secrétaire national de la fédération Sgen-CFDT, estime que si cette réforme était nécessaire, elle a été mise en place beaucoup trop rapidement. “Si on avait été écouté dès le début, on n’en serait pas là”, entame-t-il.
AEF
Comment les services seront-ils réorganisés dans la région académique Auvergne Rhône-Alpes ?
Le Sgen-CFDT écrit quant à lui sur son site que si « le terme de fusion a été abandonné, […] on peut s’interroger sur ce qui aurait été très différent dans le cadre d’une fusion au vu de la mise en place proposée ».