Revue de presse
18 février
TOUTEDUC
La medecine scolaire partagee mais debordee, au bord de la rupture (syndicats)
17 février
AEF
« Islamo-gauchisme » : le CNRS précise son rôle. Syndicats et CP-CNU appellent à défendre les libertés académiques
« La qualité des travaux scientifiques dans un domaine ne peut être évaluée que par les pairs, dans une instance indépendante du pouvoir politique et dans le cadre de débats contradictoires, conformément au principe d’indépendance des enseignants-chercheurs et au respect des libertés académiques », rappelle le Sgen-CFDT qui « s’inquiète vivement de la campagne d’opinion menée depuis plusieurs mois contre l’université française » et pour qui l’enquête qui devrait être menée est « incompréhensible tant elle tend à légitimer ces attaques ».
Le syndicat appelle ainsi la ministre à « défendre fermement » les libertés académiques, soulignant qu’elles ont été mises en avant « à juste titre » par l’article 15 de la loi de programmation de la recherche.
15 février
NEWS TANK
Polémique sur l’« islamo-gauchisme » : SNPTES, CFDT et FSU inquiets pour les libertés académiques
Autre syndicat à réagir, le Sgen-CFDT demande à la ministre « de clarifier ses propos », estimant cette demande d’une enquête par le CNRS « incompréhensible », et de « défendre fermement les libertés académiques rappelées à juste titre par l’article 15 » de la LPR.
INFO.RE
Covid-19 : l’allègement du protocole sanitaire à l’école, dénoncé par des syndicats
D’après les syndicats, le corps enseignant rencontre des difficultés pour s’adapter sans cesse à de nouvelles mesures. « Cela demande aux chefs d’établissement de passer beaucoup de temps à lire, à relire pour comprendre les règles« , a confié Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT.
D’après Catherine Nave-Bekhti, « on n’est ni virologue ni épidémiologiste, mais on ne comprend pas trop ce nouveau protocole« . Désormais, plus de visibilité et un travail de fond sur l’adaptation à la réalité scolaire avec l’épidémie, sont sollicités afin de voir ce qui peut être attendu dans les enseignements en fin d’année.
VOUSNOUSILS
Quant à Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, elle a demandé « également un travail de fond sur l’adaptation à la réalité scolaire avec l’épidémie, pour voir ce qui peut être attendu dans les enseignements en fin d’année ». En effet, « Il faut arrêter d’essayer de faire comme si c’était une année normale, et du coup de culpabiliser les enseignants qui ne parviendraient pas à finir le programme », a-t-elle souligné.
FRANCE INFO
« On en est au troisième protocole en un mois. J’ai des enfants et j’évite de changer d’avis toutes les deux secondes », abonde Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves). « On n’est ni virologue ni épidémiologiste, mais on ne comprend pas trop ce nouveau protocole, ajoute Catherine Nave-Bekhti. On demande désormais de la visibilité et également un travail de fond sur l’adaptation à la réalité scolaire avec l’épidémie, pour voir ce qui peut être attendu dans les enseignements en fin d’année. »
Globalement, les syndicats réclament également davantage de moyens pour terminer cette année difficile. « Entre novembre et février, nous avons eu du personnel supplémentaire, notamment pour remplacer les professeurs. Et, pour l’instant, on n’a toujours pas de réponse pour savoir si leurs contrats seront renouvelés jusqu’à la fin de l’année », constate Catherine Nave-Bekhti.
LA PRESSE DE LA MANCHE
Manche : la carte scolaire 2021-2022 dévoilée ce lundi
Selon le SGEN-CFDT, Sandrine Bodin envisagerait de revenir sur trois fermetures de classe (le RPI Céaux-Courtils-Pontaubault, le RPI Carantilly-Quibou-Dangy et l’EPM Percy-en-Normandie) et d’ouvrir une classe supplémentaire à Bourgvallées.
« Si on se place sur un plan purement mathématique, sur les 42 fermetures annoncées aujourd’hui, 28 concernent des écoles qui avaient été repérées lors du comité technique du 26 mars 2020 et avaient été sauvées par les mesures Blanquer impliquant l’interdiction de fermeture en école rurale. Ces contraintes ayant disparu, beaucoup de ces écoles pouvaient s’attendre à subir une fermeture. »
Et le SGEN-CFDT de souligner : « En cette période d’adaptation permanente, il est indécent que de telles mesures interviennent, d’autant plus que la majorité des ouvertures de classe se fait pour répondre à des commandes ministérielles (plafonnement et dédoublement des CP-CE1), qui sont donc financées sans moyens par des fermetures de classe. »
Enfin, il a été question des collèges qui vont perdre 149 élèves et l’équivalent de 35 postes : « C’est une véritable hémorragie. La rentrée 2021 y sera extrêmement difficile, tout comme en lycée. »
14 février
BFMTV
« On fait ce qu’on peut »: les débuts des enseignements de spécialité vus par les enseignants
Car l’objectif principal des enseignants, c’est avant tout de ne pas perdre d’élèves en cours de route et limiter le décrochage. Ce que confirme Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. « Dans une période de crise profonde, notre mission c’est d’accompagner les élèves vers le bac et le post-bac », pointe-t-il pour BFMTV.com.
Quelle valeur pour le contrôle continu?
Reste que tous les problèmes ne seraient pas encore réglés, notamment sur les programmes en eux-mêmes, estime Alexis Torchet, du Sgen-CFDT. « Dans certaines disciplines, comme les sciences de la vie et de la Terre, il y a un malentendu didactique sur le sens des contenus et les attendus. La réforme a été précipitée, les mesures sanitaires liées à l’épidémie n’ont rien arrangé. »
12 février
LE MONDE
Pour les « promotions Covid », la crainte de diplômes au rabais
Ces soupçons ne manquent pas d’agacer Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT. « La situation est suffisamment anxiogène comme ça pour les jeunes. Inutile d’en rajouter en leur laissant penser qu’ils constituent des générations sacrifiées. »
11 février
AEF
Éducation prioritaire : quels sont les moyens pour l’expérimentation des CLA et qu’en pensent les syndicats ?
Difficile pour l’heure de connaître l’ampleur effective de ces moyens faute d’indications quant au nombre d’établissements concernés, estime Alexis Torchet, secrétaire national du Sgen-CFDT. Il note toutefois que « les dotations se concentrent sur des activités pédagogiques hors la classe ». Depuis sa refonte en 2014-2015, « l’éducation prioritaire était centrée sur ce qui se passe dans la classe », rappelle-t-il. « Là, nous ne sommes pas sur le cœur de la pédagogie mais ce qui est autour, des éléments qui accompagnent » les missions autres que le face-à-face avec les élèves, insiste-t-il.
La question de « l’absorption » de ces moyens va également se poser compte tenu de la « charge de travail actuelle des enseignants », estime Alexis Torchet en première analyse. Un doute à rapprocher du nombre d’heures supplémentaires ou d’IMP non pris par les professeurs, décrypte-t-il
10 fevrier
LIBERATION
Tribune : Défendons la maternelle
Un collectif de syndicats enseignants et de quelques associations professionnelles dénonce la réorientation profonde du programme de la maternelle qui cantonnerait notamment les enseignements à un «bachotage» pour préparer les tests en CP.
[ToutEduc]
Accompagnement des enfants en situation de handicap : une intersyndicale demande que soit relance le dialogue sur la remunération des AESH
Jugeant le cadre de rémunération des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) « absolument insupportable », une intersyndicale de l’Education nationale demande « l’ouverture immédiate de discussions sur la revalorisation de leurs salaires », lors d’une conférence de presse commune, le 10 février 2021.
CGT Éduc’action, FSU, SE-USA, SGEN-CFDT, SNALC et SUD Education rappellent que ces personnels, qui ne peuvent prétendre à un CDI qu’après 6 ans de contrat, sont rémunérés en moyenne autour de 750 euros pour 24 heures de travail hebdomadaire. Ils peuvent espérer, au mieux, une augmentation de 145 euros bruts sur l’ensemble de leur carrière, ajoutent les organisations
9 février
NEWS TANK
Master Meef : inquiétudes du Sgen-CFDT et de la FSU vis-à-vis des nouveaux concours
« Le Sgen-CFDT exprime à nouveau ses plus vives inquiétudes sur la mise en œuvre de la réforme à la rentrée 2021. Le dispositif de formation initiale tel qu’il a été finalement arrêté après plus de deux ans de négociations n’est pas tenable. Les nouvelles épreuves des concours à partir de la session 2022 en sont le terrible reflet », indique l’organisation syndicale le 05/02/2021.
Le Sgen-CFDT constate un « non choix qui aboutira à un grand écart, à la fois pour les formateurs à l’Inspé (lesquels devront composer avec un cahier des charges à nouveau très lourd) mais aussi pour les étudiants (lesquels seront asphyxiés par la préparation et la passation de telles épreuves parallèlement à la validation de leur master et à la conduite de la classe pour ceux en alternance) ».
LE FIGARO
Le versement de la prime informatique pour les enseignants reporté à fin février
Cette aide destinée aux professeurs relevant du ministère chargé de l’Éducation nationale et aux psychologues de l’Éducation nationale a été validée par un décret du 5 décembre 2020. Le texte officiel exclut toutefois les professeurs documentalistes et les conseillers principaux d’éducation (CPE), ce qu’avait dénoncé le corps enseignant. S’ils ne recevront pas de prime en février, ils ne sont pas laissés de côté pour autant, assure le Sgen-CFDT
De son côté, le Sgen-CFDT préfère voir une «avancée» pour la profession et se satisfait de cette somme jugée «convenable». «Si on est dans une logique d’amortissement, un ordinateur coûtant entre 400 et 500 euros est amorti sur trois ans grâce à cette aide», explique Laetitia Aresu, secrétaire nationale du syndicat. «Cette prime est essentielle car les enseignants et personnels de l’Éducation nationale travaillent avec leur propre matériel sans aucune compensation financière», rappelle-t-elle.
AEF
Élections au CA de l’Inserm : le Sgen-CFDT devient majoritaire à la fois chez les chercheurs et chez les ITA
Globalement, le Sgen-CFDT Recherche EPST est majoritaire dans les élections au conseil d’administration de l’Inserm au moins depuis 2008, où il représentait 33 % des suffrages exprimés. Sa position avait toutefois faibli aux élections de 2013 (31 %) et de 2016 (28 %), au profit du SNTRS-CGT, qui le talonnait. Les élections de 2021, dont le dépouillement a eu lieu le 2 février, voient le Sgen-CFDT reprendre très nettement l’avantage, avec 39 % de l’ensemble des suffrages exprimés.
4 février
AEF
Nouveaux concours de recrutement des enseignants : une opposition « unanime » des syndicats
« On arrive à des concours qui sont des agglomérats d’épreuves sans cohérence », pointe de son côté Laurent Alexandre du Sgen-CFDT. « Cela montre l’incapacité de l’institution de trancher entre la validation de connaissances disciplinaires et celles de compétences professionnelles. Résultat : cet entre-deux ne satisfait personne. »
3 février
NEWS TANK
Inserm : entrée du SNPTES au collège des personnels du CA, deux sièges pour le Sgen-CFDT
Deux sièges pour le Sgen-CFDT, deux pour le SNPTES, un pour le SNTRS-CGT et un pour le SNCS-FSU : tels sont les résultats des votes pour les représentants des personnels au CA de l’Inserm pour la mandature 2021-2025 dépouillés le 02/02/2021. L’AD-CGC n’a pas obtenu d’élu.
MEDIA SERVICES
Universités : une prime de 1.000 euros en février pour les maîtres de conférence
Signé dans le cadre de la loi de programmation de la recherche (LPR), cet accord vise à renforcer l’attractivité des carrières scientifiques en France, avec une enveloppe de près de 650 millions d’euros répartis sur sept ans, et des mesures de promotions. A la demande des syndicats signataires, le ministère a accéléré le calendrier pour que ses effets se fassent sentir plus rapidement. Les maîtres de conférences devraient ainsi voir 1.000 euros supplémentaires (via une prime) apparaître sur leur feuille de paie dès fin février , soit environ trois mois plus tôt que ce qui était prévu. « On espère que les établissements mettront en oeuvre ces revalorisations le plus rapidement possible ; l’important est que les crédits soient débloqués, et c’est le cas », a déclaré Franck Loureiro, du Sgen-CFDT.
Le ministère va en outre permettre à 800 maîtres de conférence d’être promus professeurs des universités avant la fin 2022, contre 400 initialement prévus dans l’accord. Ce « repyramidage » des carrières vise un à rééquilibrer la donne, alors que trop de maîtres de conférence se voient bloqués en fin de carrière. Il se fera sur cinq ans, au lieu de sept. « On est à 30% de professeurs pour 70% de maîtres de conférence, notre objectif c’est d’être à 60% de professeurs pour 40% de maîtres de conférence », a détaillé la ministre. « C’est une bonne nouvelle pour les maîtres de conférence », a réagi Franck Loureiro.
2 février
AEF
Capacité en droit, recours en master, offre de formation de BUT… Quels sont les votes du Cneser du 2 février ?
Quant au Sgen-CFDT, il n’a pas pris part au vote. « Bien que favorable à cette refonte des formations en IUT , nous sommes las d’alerter sur une réforme imposée à marche forcée : les acteurs n’en peuvent plus, pas plus physiquement que moralement. Cette précipitation, qui met en difficulté les personnels, va mettre en péril la réalité d’application de la réforme au-delà des affichages », déclare Vincent Poirriez.
NEWS TANK
Accord rémunérations et carrières : réunion du comité le 05/02, les OS satisfaites de l’accélération
Toutefois, cette possibilité semble « compliquée » pour Franck Loureiro. « La FSU n’a pas signé. Ils ne pourraient donc pas participer au comité de suivi sans créer un précédent préjudiciable, alors même que nous discutons actuellement de l’ordonnance dialogue social dans la fonction publique sur les accords majoritaires, et qu’il y est explicitement écrit, soutenu par la majorité des OS, que seuls les signataires participent au comité de suivi… »Toutefois, les trois organisations syndicales signataires indiquent que le sujet n’a pas été évoqué par le Mesri, au 01/02. « Pas encore », précise Franck Loureiro, secrétaire national du Sgen-CFDT, à News Tank, le 02/02.
1er février
AEF
LPR : installation du comité de suivi sur les mesures RH. La ministre annonce 800 promotions de MCF dès cette année
Une idée qui n’a pas été officiellement soumise ce jour aux signataires, mais interrogés par AEF info, ces derniers s’y opposent catégoriquement. « Seules les organisations signataires comme le prévoit la loi pourront participer à ce protocole au nom d’un principe légitime : ceux qui se sont engagés assument leur décision et en rendent compte ! La CFDT défend depuis toujours un syndicalisme d’acteurs plutôt que de spectateurs… Cela nous convient donc parfaitement », souligne pas exemple le Sgen-CFDT.