Revue de presse
30 juillet
LA VOIX DU NORD
Collèges et lycées: ces problèmes en série soulevés par le nouveau protocole sanitaire
« L’autre grande problématique, c’est la continuité pédagogique. Si on s’attend à ce que les élèves puissent suivre en visio les cours en classe, c’est illusoire, ça n’a aucun sens pédagogiquement », fustige Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du SGEN-CFDT sur BFMTV, dénonçant notamment le manque d’infrastructures de l’Éducation nationale pour bâtir ces solutions hybrides.
20 MINUTES
Coronavirus : Pourquoi les cours « hybrides » au collège et au lycée font-ils polémique ?
La secrétaire générale du SGEN-CFDT, Catherine Nave-Bekhti, se demande de son côté qui va décider quels départements sont concernés par tel ou tel niveau de restrictions.
Au-delà de la question de l’organisation côté professeurs se pose évidemment la question de l’organisation du côté des élèves. « Ils ne peuvent pas suivre les 25 heures de cours de la semaine en visio », juge la secrétaire générale du SGEN-CFDT. Et puis, « bien des élèves n’ont pas les bonnes conditions de travail chez eux, ça a été largement documenté », rappelle-t-elle. C’est là la question de l’égalité entre les élèves qui va rapidement se poser, d’autant plus que les moins de 12 ans, ce qui arrive en classe de sixième, ne sont pas encore éligibles à la vaccination.
24 juillet
LES ECHOS
Covid : l’accès au statut vaccinal des élèves par les chefs d’établissement divise le Parlement
Le contrôle de la situation vaccinale des élèves n’est pas nouveau. Mais jusqu’à présent, secret médical oblige, ces informations « étaient réservées au personnel de santé », souligne Catherine Nave-Bekhti, la secrétaire générale du SGEN-CFDT. Cette fois-ci, pour un vaccin qui n’est pourtant pas obligatoire – en tout cas pour l’instant -, le gouvernement souhaite que des personnels non médicaux puissent se procurer l’information, sans même en informer les parents, s’ils y accèdent via l’Assurance-maladie. Et cela ne concernerait pas seulement les chefs d’établissement puisque seraient aussi destinataires « les personnes qu’ils désigne [ront] à cet effet ».
20 juillet
NEWS TANK
Chaires de professeur junior : nouveau rejet unanime en CSFPE, le projet de décret amendé
Cet amendement permet notamment « de ne pas comptabiliser dans les six ans les congés maternité », indique Franck Loureiro du Sgen-CFDT à News Tank, pour qui le texte initial était « assez scandaleux » car il incitait selon lui « les jeunes femmes bénéficiant d’une CPJ à ne pas tomber enceintes et à ne pas se mettre en congés maternité ».
Il explique qu’avec la version initiale du texte, si une jeune femme « était arrêtée pendant un an à cause d’une grossesse, elle aurait dû faire le travail dans les cinq ans restants, ce qui mettait une pression supplémentaire sur les femmes ».
16 juillet
AEF
Collectifs de précaires de l’ESR et syndicats : malgré les tensions, une convergence possible ?
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, reconnaît que, s’agissant des précaires, l’un des problèmes est que les syndicats nationaux ne sont pas forcément au courant de tout ce qui se passe dans les établissements. Il estime que « l’on est à un tournant du syndicalisme ». « Il nous faut passer d’un syndicalisme très centralisé à un syndicalisme de proximité. Les militants dans les établissements, au plus près des décideurs, doivent s’emparer de ce qui se traitait avant au niveau national. C’est un changement de culture et nous sommes encore au milieu du gué. »
15 juillet
VOUSNOUSILS
Baccalauréat : les enseignants « face au champ de ruines »
Le Sgen-CFDT soutient quant à lui cette initiative. Dans un communiqué, le syndicat affirme que cette nouvelle organisation « simplifie » le bac et « marque une confiance envers les équipes. » Il estime que le baccalauréat était déjà « fondé sur ce contrôle continu » depuis le début de la crise sanitaire et de la mise en oeuvre de la réforme, mais était resté jusqu’ici sans « repères clairs » d’évaluation.
LIBERATION
Parcoursup : plus de 91 000 bacheliers toujours en attente de place
D’autres saluent les places de BTS qui ont été affectées davantage aux élèves de bac pro cette année. «Il y a moins de bac pro sur le carreau, c’était un enjeu et c’est une bonne chose, a constaté Françoise Lambert, secrétaire générale au Sgen-CFDT, syndicat favorable à la réforme. Ce n’est qu’un début mais c’est très important de donner à ceux qui en ont le plus besoin des places dans les filières les plus encadrées».
13 juillet
VOUS NOUS ILS
Le Sgen-CFDT a également publié plusieurs communiqués dénoncant une réforme qui a pour conséquence de rendre les masters MEEF « dissuasifs » plutôt qu’attractifs, et qui utilise les étudiants en formation comme des « moyens d’enseignement » à faible coût.
Les enjeux de la « réforme » de la formation des enseignant·es et des CPE étaient d’« attirer » des candidat·es, de « mieux former » et de « mieux recruter ». […] L’évolution de la formation se traduit finalement par la précarisation des étudiant·es, les inégalités de traitement, la fragilisation des équipes de formateurs et de formatrices, la désorganisation du schéma de formation et un localisme généralisé.
8 juillet
AEF
Réforme du bac : le CSE vote pour la suppression des évaluations communes mais débat des modalités du contrôle continu
De son côté, la CFDT (Sgen et FEP) a voté pour le décret mais n’a pas participé au vote sur l’arrêté. « Avant la séance, nous souhaitions voter pour l’arrêté. Mais l’amendement de l’Unsa envoie le signal que ce qui est important sont les procédures. Or, ce qui a posé le problème dans la réforme du bac jusqu’ici est les procédures, qui complexifient les choses », explique Alexis Torchet, du Sgen.
9 juillet
AEF
La vaccination des élèves de plus de 12 ans, l’enjeu central de la rentrée scolaire
Les indications du MEN vont toutefois « dans le bon sens », salue Laeticia Aresu, secrétaire nationale du Sgen-CFDT, car elles témoignent d’un effort d' »anticipation » du ministère.
FRANCE INTER ÉMISSION LE TÉLÉPHONE SONNE
Que restera-t-il du Baccalauréat ?
Intervention Catherine Nave-Bekhti
7 juillet 2021
USBEK & RICA (PODCAST)
Dialogue #2 – 2025, une école (aussi) au service des enseignants
Depuis janvier dernier, Usbek & Rica organise pour Microsoft Education une série de rencontres pour interroger l’ensemble des parties prenantes de l’éducation sur la place du numérique à l’école. Dans le deuxième épisode de la saga Dialogue, Nicolas Turquet, directeur de cabinet au sein du Réseau Canopé, Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT et Kristine Naltchadjian, directrice du pôle Education chez Microsoft, se sont penchés sur l’évolution du rôle des professeurs dans l’appréhension du numérique à l’école. L’occasion pour Usbek & Rica de s’atteler à son exercice de prédilection : se projeter en 2025 au cœur de l’école !
8h30. Comme chaque matin, Marie se rend dans sa salle de classe, encore calme avant l’arrivée des élèves, dans quelques minutes. Elle profite de ce temps de répit pour se connecter à l’application enseignants de son établissement : une solution déployée depuis peu, qui permet à tous les membres du personnel de l’école de s’informer et d’échanger entre eux.
Elle a juste le temps de répondre à la question d’un de ses collègues qu’il est déjà l’heure d’accueillir les enfants. Marie enseigne en CM2 et tout est prêt pour le cours du jour. Celui-ci adopte un format un peu différent : pour cette leçon d’histoire, les élèves vont devoir collaborer, au sein d’un environnement virtuel. L’objectif de ce serious game ? Reconstituer une cité antique en 3D, pour mieux en comprendre le fonctionnement. Après deux heures d’échanges, Marie est satisfaite : les enfants se sont pris au jeu et ont posé de nombreuses questions.
Pendant la récréation, Marie en profite pour se former sur l’éducation à l’anti-racisme et à l’inclusion, via un cours en ligne sur son téléphone portable. Les petits modules, alternant vidéos, textes et quizz lui permettent de se plonger dans le sujet dès qu’elle a quelques minutes. Le parcours s’adapte à sa progression et au temps dont elle dispose pour chaque session. Comme beaucoup d’enseignants, Marie a pleinement adopté le numérique dans ses pratiques, en classe, mais surtout dans la préparation des cours.
Le module achevé, l’enseignante finit son café et se prépare pour la suite de la matinée. Elle a décidé d’expérimenter un nouveau cours, mêlant géographie, art et… informatique : l’étude du tissage de perle pratiqué en Afrique du Sud va lui permettre d’évoquer quelques principes de base des algorithmes. Une idée de cours qui lui a été soufflée par un de ses collègues, qui enseigne dans un établissement des environs. Elle ne l’a jamais rencontré, mais a pu échanger avec lui via le réseau social dédié aux enseignants de la région.
L’après-midi de Marie sera plus calme : comme chaque semaine, ses élèves participent à des ateliers confiés à des intervenants extérieurs. Elle dispose donc de l’après-midi pour participer à des formations, s’impliquer dans la vie de l’école ou tout simplement préparer les prochaines leçons.
Justement, cette semaine, Marie s’est inscrite à une session de formation. Si une partie du programme est réalisé à distance, avec des échanges en visio-conférence et le visionnage de vidéos préenregistrées, l’essentiel de la formation sera dispensé en « présentiel », avec des ateliers destinés à favoriser les partages d’expérience et les échanges entre enseignants à propos de leurs pratiques éducatives respectives.
« La manière de faire du collègue de la classe d’à côté peut être un point d’appui pour soi, même si on ne fait pas de la même façon », rappelait Catherine Nave-Bekhti, enseignante et secrétaire générale du Sgen-CFDT, dans un podcast d’Usbek&Rica et Microsoft Education enregistré en 2021.
Modules de micro-learning et ressources accessibles à la demande, parcours de formation personnalisés en fonction de chaque profil d’enseignant, communautés d’échanges et de partages de bonnes pratiques… Consciente de l’impact de tous les bouleversements sociaux et technologiques induits par le numérique, l’école de 2025 a en effet décidé de pleinement miser sur la formation et l’accompagnement des enseignants.
En 2019, avant la crise du Covid, seuls 2 % des enseignants du premier degré avaient totalement intégré le numérique dans leurs pratiques pédagogiques, selon une étude de l’éducation nationale menée à l’époque… En cause, pour 35 % d’entre eux ? Un manque de formation à l’utilisation pédagogique du numérique.
6 juillet
AEF
Cneser : les syndicats interpellent la ministre, présente, sur les besoins de recrutement pour la rentrée 2021
De son côté, le Sgen-CFDT ne mâche pas ses mots : « La CFDT ne porte pas un syndicalisme de la désespérance mais encore faut-il avoir des raisons d’espérer », déclare Franck Loureiro dans sa déclaration liminaire. « Solennellement, la CFDT vous demande d’entendre le cri de désespoir de la communauté universitaire. Sans réponse, ce cri de désespoir pourrait se transformer en cri de colère. »
LE MONDE
Baccalauréat 2021 : derrière un excellent taux de réussite au premier tour, des couacs en cascade
Dans les rangs syndicaux, cette analyse est partagée. « Depuis des années, des postes sont supprimés dans les services de l’éducation nationale, insiste Sylvie Perron, secrétaire nationale au SGEN-CFDT. Et on leur demande, sans les accompagner, de mettre en œuvre de nouveaux systèmes sans arrêt. » Une chose est sûre, conclut avec une dose d’humour un proviseur : les personnels de l’éducation nationale n’auront pas envie, cet été, de partir en vacances en Grèce. « Ni à Santorin ni dans le reste des Cyclades. »
5 juillet
AEF
Le MEN envisagerait la création d’un statut d’emploi pour les directeurs d’école totalement déchargés
Le Sgen-CFDT, qui demande davantage de précision sur la mise en œuvre de ce projet, définit ainsi ce statut : « Le fonctionnaire sous statut d’emploi est en fait détaché de son corps d’origine pour la durée de l’exercice d’une fonction identifiée. Il rejoint donc son corps d’origine lorsqu’il n’exerce plus cette fonction ». Vendredi 2 juillet, lors du groupe de travail sur la direction d’école réunissant le ministère et les organisations syndicales, dans le cadre de l’agenda social, le MEN a proposé une autre évolution, selon des syndicats : la création d’un statut d’emploi pour les directeurs d’école entièrement déchargés. Selon le compte rendu de la réunion effectué par le Sgen-CFDT, ce statut d’emploi est défini ainsi : « Le fonctionnaire sous statut d’emploi est en fait détaché de son corps d’origine pour la durée de l’exercice d’une fonction identifiée. Il rejoint donc son corps d’origine lorsqu’il n’exerce plus cette fonction ».
Le Sgen s’interroge
Le Sgen-CFDT estime également qu’évoquer « pour la première fois un tel projet à la fin d’une réunion d’un groupe de travail sans que les participants puissent en débattre, n’est pas une bonne méthode. Pour nous, il est désormais indispensable que ce projet ministériel fasse l’objet d’une négociation avec les organisations syndicales ».
Sur le fond, le syndicat explique qu’il « convient que ce statut d’emploi, s’il voit le jour, corresponde réellement à ce que demandent les directeurs mais aussi qu’il puisse redonner du pouvoir d’agir aux équipes pédagogiques. Il conviendra ensuite de ne pas oublier qu’un statut d’emploi n’aurait à terme aucun sens sans une réflexion plus large sur le statut juridique de l’école ». Et de poser plusieurs questions :
- « Est-ce une étape vers une extension future [de la mise en place d’un statut d’emploi] à l’ensemble des directeurs et directrices ?
- Quelle serait la teneur de la lettre de mission ? Inclura-t-elle une forme d’évaluation administrative des enseignants comme 56 % des directeurs et directrices le demandaient lors de l’enquête ministérielle de 2019 ?
- Pourrait-il y avoir des conséquences en matière de mobilité ?
- Les contours de l’autorité fonctionnelle des directeurs et directrices sous statut d’emploi seraient-ils différents de ceux des écoles de plus petite taille ? »
2 juillet
LIBERATION
Recherche en informatique : le difficile recrutement des contractuels
«Différentes subventions de l’Etat n’auraient pas été récupérées à ce jour, ce qui ne permet pas la finalisation des recrutements. Je ne suis pas très inquiète sur le long terme, mais cela risque de nous faire perdre de très bonnes candidatures», avance Laetitia Grimaldi, élue Sgen-CFDT.
TOUTEDUC
Baccalaureat en Ile-de-France : les raisons d’une desorganisation
Le SGEN-CFDT évoque pour sa part une « litanie des dysfonctionnements » et liste les « convocations tardives, incomplètes, incohérentes ou multiples, logiciels qui dysfonctionnent, plateforme inaccessible, absence de réponse aux messages des personnels, ordres et contre-ordres à foison ».
AEF
Bac : les jurys de nouveau reportés en Île-de-France en raison de difficultés techniques Dans un communiqué du 2 juillet, le Sgen-CFDT et la Fep-CFDT dénoncent une « litanie de dysfonctionnements terrible » qui « donne à voir une institution à bout de souffle qui peine désormais à organiser l’examen de fin d’études secondaires et maltraite ses personnels. Les suppressions de postes au Siec et dans les services déconcentrés ces dernières années ont largement participé à cette dégradation de la situation ». Les syndicats demandent la mise en place « dans les meilleurs délais d’un groupe de travail en vue de la session suivante. Il s’agira de faire un bilan complet des difficultés, des dysfonctionnements, et des responsabilités, et de viser enfin à coordonner les divers interlocuteurs qui participent à la mise en œuvre des épreuves ».