Revue de presse
29 mai
AEF
Établissements scolaires : une réouverture « limitée » et « précitée » selon les syndicats ; les parents d’élèves satisfaits
Sgen-CFDT. « Le protocole sanitaire ne pouvant pas évoluer pour le moment, l’ouverture ne permettra pas d’accueillir simultanément tous les élèves », réagit elle aussi Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Elle se félicite néanmoins de l’ouverture des lycées professionnels partout en France, qui « doit permettre aux lycéens professionnels d’acquérir les certifications liées à leur formation ».
L’enseignante demande aussi « du temps en septembre » pour « accompagner les jeunes dans la poursuite d’études ».
OUEST FRANCE
Déconfinement. Collèges et lycées : les syndicats partagés
« Le ministre a été rattrapé par la réalité », se félicite Gwenael Le Guével, secrétaire régional du Sgen-CFDT.
28 mai
AEF
Journal de crise : le difficile exercice de la reconnaissance de l’investissement des personnels pendant la tempête (épisode 17)
Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, tient à nuancer également : « J’ai un collège qui n’a pas pu être très présent pendant la crise et n’a pas réalisé ses enseignements à distance. Mais il s’est beaucoup occupé de sa femme malade et a dû gérer la continuité pédagogique pour ses deux enfants ! »
« Avec un tel volume, il va être difficile de ne pas faire de déçus », euphémise Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT. « Ces primes visent les sujétions spéciales et la surcharge de travail et non l’exposition au risque », tient à préciser le syndicaliste. « Je pense par exemple aux collègues des services de paie qui ont fait face à une surcharge de travail colossale, avec parfois des collègues en arrêt maladie ou en ASA. »
Franck Loureiro ajoute qu’un autre moyen de reconnaître l’engagement existe « dans le cadre de la politique de prime normale de l’établissement avec le complément indemnitaire annuel » [part variable du Rifseep]. Une solution envisagée par Olivier Simonin à l’INP Toulouse. Mais ce dernier prévient : « La crise n’est pas finie. On risque de devoir mobiliser encore très fortement nos personnels. Cette question d’une éventuelle prime dans le cadre du CIA se posera donc en fin d’année. »
Et du côté des Crous ? Pour mémoire, Frédérique Vidal avait annoncé fin avril l’octroi d’une prime pour les personnels des Crous et des SSU. « Le sujet est à l’ordre du jour du comité technique », répond Pierre Richter, directeur général du Crous de Montpellier. Cette prime « n’est pas une question de mérite mais de temps de présence pour les agents qui ont permis de faire fonctionner les cités et résidences universitaires », précise-t-il. Pour ce centre, entre 200 et 300 personnes pourraient être concernées. « Des personnels qui ne bénéficieront pas de cette prime spécifique percevront un complément indemnitaire, sur des bases définies dans les instances », complète Pierre Richter.
AEF
Prime exceptionnelle : la CPU déçue par le pourcentage de bénéficiaires. Le Sgen-CFDT demande « transparence et équité »
Pour le Sgen-CFDT, « il faudra trouver des modalités d’attribution qui garantissent la transparence et l’équité car cette prime ne concernerait que 5 % des agents et générera donc sans doute des sentiments d’injustice. Pour cela, le comité technique ministériel et les comités techniques d’établissement doivent être étroitement associés. »
Le Sgen-CFDT prévient qu’il ne serait « pas acceptable que les partenaires sociaux soient écartés de la réflexion sur le montant ou les critères de répartition de cette enveloppe ».
LA CROIX
Comment sera attribué le baccalauréat cette année
«Ce sujet a soulevé de l’émoi , constate Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Car certains lycées, voire de manière individuelle certains enseignants, pratiquent en terminale ce qui se fait dans les prépas: ils privilégient une notation « sévère » en faisant le pari que cela permettra aux élèves de fournir davantage d’efforts et d’obtenir de meilleures notes au bac. Des élèves qui durant l’année présentent un 7/20 ou un 8/20 peuvent obtenir 14/20 ou 15/20 à l’examen. » Sauf que cette année, il n’y aura pas de contrôle final. «La question de l’harmonisation n’en est que plus cruciale» , poursuit-elle.
À ses yeux, du reste, la situation est critique pour d’autres élèves, ceux qui d’ordinaire font assez peu d’efforts durant l’année avant de tout donner dans la dernière ligne droite. Un oral de rattrapage – dans une seule discipline au lieu de deux d’ordinaire – sera en tout cas proposé entre le 8 et le 10 juillet pour tous les candidats ayant obtenu une moyenne entre 8/20 et 10/20.
«La fermeture prolongée des établissements a produit beaucoup de décrochages» , abonde Catherine Nave-Bekhti.
26 mai
AEF
Formation des enseignants : la mission Sherringham n’est plus chargée de travailler sur des « classes préparatoires »
Dans un communiqué commun du 27 avril, le Sgen-CFDT et Sup’Recherche-Unsa regrettaient que cette première version mette en avant le rôle des recteurs qui « ont la responsabilité de mettre en place les nouveaux Inspé », selon les termes de la lettre, et que Mark Sherringham soit chargé de les accompagner « dans la vérification de la conformité des maquettes pédagogiques ». « Cela va à l’encontre de l’organisation même de l’enseignement supérieur et de l’autonomie dont jouissent les universités en France », dénonçaient les syndicats en rappelant que les Inspé, en tant que composantes, « relèvent des prérogatives à la fois de leur conseil d’institut, de la CFVU et in fine du Cneser »
Le Sgen-CFDT et Sup’Recherche-Unsa, qui avaient par ailleurs questionné la Dgesip sur ce sujet lors du Cneser du 21 avril, saluent la nouvelle lettre mais restent sceptiques quant à la mission. « Si c’est une bonne chose que la mission évolue vers un partenariat plus fort avec l’enseignement supérieur, nous nous interrogeons sur la pertinence de la mission », estime Laurent Alexandre du Sgen-CFDT.
AEF
Mayotte : le Sgen-CFDT s’oppose à la réouverture des écoles
Le Sgen-CFDT Mayotte (territoire classé rouge en termes de Covid-19) s’oppose le 25 mai 2020, à la « réouverture précipitée des écoles qui ne tient pas compte de la réalité de la crise sanitaire sur l’île ». Le syndicat déplore que le préfet autorise la réouverture de certaines écoles à Mayotte à partir de ce mardi, alors que « le confinement n’est pas levé et que le virus continue à circuler ». Le préfet de Mayotte a déclaré lundi que « quelques écoles, en nombre très limité, rouvriront leurs portes aux élèves, après avoir démontré leur capacité à respecter » les règles de sécurité (distanciation, gestes barrières, limitation du brassage des élèves, nettoyage des locaux et matériels). Mais pour le Sgen, « de trop nombreuses interrogations et incertitudes demeurent : accès à des points d’eau avec savon, masques et gels hydroalcooliques en quantité suffisante, désinfections régulières, etc. »
25 mai
NEWS TANK
Inspé : nouvelle lettre de mission de M. Sherringham, la mention de classes préparatoires supprimée
En outre, « le travail de définition et de conception de classes préparatoires au professorat des écoles » ne figure plus dans cette seconde version. Cette mention avait suscité une réaction très défavorable des organisations syndicales, comme le Sgen-CFDT dont le secrétaire fédéral, Laurent Alexandre, indiquait à News Tank, le 22/04, que les classes préparatoires « n’avaient jamais été évoquées ni discutées lors des rencontres entre ministères et syndicats ».
20 mai
OUEST FRANCE
Bac 2020 sans épreuves écrites : comment seront calculées les notes ?
Les enseignants ignoraient que les notes de leurs interros serviraient pour le bac et, d’un lycée à l’autre, des notations sont plus sévères. » Ce travail au cas par cas permettra « un traitement équitable, estime Alexis Torchet, du Sgen-CFDT. À condition que chaque jury ait du temps, donc pas plus de cent dossiers à examiner »
CAPITAL , 20Minutes , Liberation , Nouvel obs Le Parisien Ebene Magazine Charente Libre Le Figaro CNEWS Sud Ouest La Dépêche Les Echos via AFP
Jusqu’à 1.000 euros de prime pour 65.000 personnels de l’Education nationale
« Le montant des primes variera entre 330 et 1.000 euros: 330 euros pour ceux qui ont été mobilisés entre 4 jours et 9,5 jours ; 660 euros entre 10 et 15,5 jours et 1.000 euros pour ceux qui y ont consacré plus de 16 jours », a détaillé à l’AFP Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, soulignant que cette répartition n’est pas encore validée par le ministère et devrait l’être la semaine prochaine. « Mais en attendant, nous demandons à ce que ceux qui ont travaillé moins de 4 jours soient également concernés, que les journées du samedi comptent double comme c’est le cas pour la journée du dimanche et que cette répartition concerne aussi les personnels tels que les conseillers principaux d’éducation », demande-t-elle. Ces primes pourraient être versées aux personnels concernés entre juillet et septembre, selon le ministère.
19 mai
AEF
Le Cneser demande le report de la mise en œuvre du bachelor universitaire de technologie
Pour le Sgen-CFDT, qui avait déjà demandé un report de la réforme à la Dgesip , « travailler dans l’urgence est une erreur : le passage d’une approche formation à une approche compétences demande un gros travail, avec des liens très forts avec le milieu professionnel », or ces acteurs sont absorbés par la crise sanitaire actuelle. De plus, ne construire les maquettes que sur une seule année pour 2021 ne va pas faciliter la vision d’ensemble nécessaire, en particulier sur les passerelles, qui doivent être un point fort de la réforme. Enfin, comment afficher une formation sur Parcoursup, sans pouvoir la décrire sur sa durée ? », demande le syndicat qui réaffirme son soutien à la réforme.
15 mai
NEWS TANK
Crous : le Sgen-CFDT inquiet des conséquences de la crise sur l’équilibre financier et les personnels
« Ce n’est ni plus ni moins que la pérennité du réseau des Crous – financée en grande partie sur fonds propres – qui est en jeu aujourd’hui », déclare le Sgen-CFDT, le 15/05/2020.
Le syndicat tient à « faire part de son inquiétude » quant aux effets de la crise de la Covid-19 « sur les équilibres financiers des Crous et du Cnous ». Les mesures de confinement ont en effet eu pour conséquences « le très fort ralentissement de l’activité, en particulier de restauration », qui selon le syndicat « a d’ores et déjà de lourdes conséquences sur le chiffre d’affaires des Crous ».
Selon Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT, ce manque à gagner s’élèverait à 200 M€. « Et pour la rentrée de septembre, on sait que tout ne va pas repartir comme avant, du fait des incertitudes sur la mobilité des étudiants tant français qu’internationaux. Certains pays, dont la Chine, envisagent de fermer leurs frontières complètement pendant plusieurs mois, y compris pour leur mobilité sortante. Cela aura forcément des conséquences », déclare t-il à News Tank, le même jour.
Contrairement à ce qu’affirmait une tribune parue dans Le Monde, le 15/04/2020, dénonçant « des conditions dramatiques » pour les étudiants confinés dans les résidences des Crous, le réseau des œuvres a fait « un gros travail pendant la phase de confinement », indique Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
Contrairement à ce qu’affirmait une tribune parue dans Le Monde, le 15/04/2020, dénonçant « des conditions dramatiques » pour les étudiants confinés dans les résidences des Crous, le réseau des œuvres a fait « un gros travail pendant la phase de confinement », indique Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT.
« Sur le terrain, beaucoup ont accompagné les étudiants, en faisant face à des situations sociales parfois très difficiles et qui les ont affectées. Certains ont du mal à s’en remettre, d’autres ont attrapé la Covid-19.
Et la mobilisation s’est faite aussi dans les services centraux, pour assurer le versement des bourses, ou ne serait-ce que pour monter la plateforme permettant le versement de l’aide exceptionnelle : huit jours seulement après l’annonce du Premier ministre, elle était opérationnelle ! », ajoute-t-il.
14 mai
AEF
Lycée : l’Unsa-Éducation et le Sgen-CFDT prônent des réouvertures « ciblées »
De son côté, le Sgen-CFDT estime, du fait notamment de la diversité des lycées, qu’il serait « absurde de vouloir rouvrir tous les lycées de façon dégradée, indifférenciée et pilotée par le MEN « . Il s’agit plutôt de « faire confiance aux équipes ». Le syndicat propose de « s’appuyer sur le distanciel pour une majorité d’élèves comme modalité ‘ordinaire’ d’enseignement et d’utiliser le présentiel en appui pour tous et de façon systématique seulement pour certains ».
13 mai
AEF
Le Snesup-FSU dénonce le maintien du suivi de carrière. Le Sgen-CFDT appelle à suspendre les entretiens professionnels
Le Sgen-CFDT appelle, lui, à la suspension de la campagne d’entretiens professionnels dans l’ESR, même s’il n’a « pas été entendu par le ministère sur ce sujet », écrit le syndicat sur son site le 12 mai 2020. « Nous considérons que, compte tenu du contexte sanitaire et du climat anxiogène que nous vivons, ce n’est vraiment pas une tâche prioritaire. Nous rappelons à tous les agents qu’ils peuvent réclamer que leur entretien professionnel se déroule en face-à-face sans qu’aucune sanction ne puisse être prise à leur égard. »
NEWS TANK
Plans de reprise d’activité : de « vrais ratés » et un dialogue social « dégradé » ( F. Loureiro)
« Le Sgen a alerté le Mesri qu’il y a de vrais ratés dans beaucoup d’établissements sur la mise en place des PRA. Si la reprise en septembre se passe dans ces mêmes conditions de dialogue social dégradé, et si les conditions de sécurité sanitaire ne sont pas garanties, nous accompagnerons nos collègues sur le droit de retrait », déclare Franck Loureiro, secrétaire général adjoint du Sgen-CFDT à News Tank le 13/05/2020. Il s’exprime après une réunion de son syndicat avec la DGRH du ministère le 06/05 qui fut aussi l’occasion d’aborder l’ordonnance obligeant les agents en autorisation spéciale d’absence à prendre dix jours de RTT ou congés entre le 16/03 et la date de reprise, et laissant cette possibilité à l’appréciation du chef de service pour ceux ayant été en télétravail.
« Le Sgen n’est pas satisfait que les mêmes règles puissent être appliquées aux agents en ASA et aux agents télétravailleurs : cela sous-entend que le télétravail n’est pas vraiment du travail comme en présentiel et pourrait créer une jurisprudence laissant penser aux employeurs publics qu’une heure de télétravail n’équivaut pas à une heure en présentiel ».
La CFDT a déposé un référé-suspension contre cette ordonnance devant le Conseil d’État qui l’a rejeté, « mais nous attendons sa réponse sur notre recours au fond ». Le syndicat avait aussi écrit au Premier ministre pour lui signaler son désaccord, le 27/04.
Le Sgen exprime aussi son inquiétude quant à la possibilité de prolonger les contrats doctoraux avec un « accompagnement financier », tel qu’annoncé par Frédérique Vidal le 23/04. « On ne sait toujours pas quel budget sera débloqué, ni si le Mesri prendra tout en charge ou seulement une partie », indique-t-il.
Avec pour conséquence, selon lui, que « des établissements n’osent pas faire leurs remontées au ministère de peur que si le budget se révèle insuffisant, ils ne soient contraints de puiser sur leurs fonds propres, ce qui risque de limiter les prolongations de contrats doctoraux ». Le Sgen souhaite que toutes les demandes soient financées, sans que cela se fasse au détriment d’autres budgets.
12 mai
LA CROIX
Le défi de l’école hybride, entre la classe et la maison
« À ce jour, l’enseignement à distance repose beaucoup sur les enseignants qui, pour des raisons de santé ou parce qu’ils doivent garder leurs enfants, ne reviennent pas dans les établissements », constate Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Pour elle, il importe de réfléchir durablement à la façon dont les équipes vont devoir jongler avec le « présentiel » et le « distanciel ». « On ne pourra pas demander à un enseignant assurant un temps plein dans sa classe de faire cours aussi à distance », prévient-elle.
LE JOURNAL DU CENTRE
Retour à l’école : les syndicats ne céderont « à aucune pression » de la hiérarchie et des élus
« On ne veut pas d’une ouverture sans que les conditions sanitaires et pédagogiques soient respectées », insiste Caroline Brisedoux, responsable du premier degré au Sgen-CFDT. « Mais on n’a pas décidé d’un appel à la grève. On va privilégier le dialogue local avec les municipalités et le soutien aux équipes. »
AEF
Le Cneser du 12 mai est interrompu à cause de problèmes de connexion et reporté au 19 mai
Le Sgen-CFDT soulève de son côté une inquiétude sur l’accueil des futurs néo-bacheliers. « Les nouveaux étudiants de L1 vont constituer un public plus fragile, eu égard au contexte actuel. » Ainsi, « pour répondre au défi de cette rentrée 2020, il faut redonner des ballons d’oxygène financiers aux établissements, pour que l’augmentation des emplois redevienne possible », estime le syndicat.
FRANCE INFO TV
Intervention de Catherine Nave-Bekhti à partir de 9’20
LE MONDE
Déconfinement : des enseignants inquiets de l’ouverture des écoles
11 mai
LA NOUVELLE REPUBLIQUE
On est extrêmement réservé, cela ne laisse pas le temps de mettre en place des protocoles sanitaires fiables. On est en train de bricoler », a souligné auprès de l’AFP le représentant des personnels administratifs et techniques au conseil d’administration de l’institut, Jean-Marc Grimont (Sgen-CFDT).
LES ECHOS
Déconfinement : à quoi ressemblera l’école à partir de ce lundi
« Peu d’élèves seront accueillis en continu, prévient néanmoins Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT. Il va falloir que l’ensemble des employeurs s’adaptent, tant que l’école ne pourra pas accueillir à temps plein les enfants de moins de 16 ans. »
Avant d’apprendre, « il va falloir être en contact avec les autres tout en respectant la distanciation sociale, cela va prendre du temps et sera difficile », estime Catherine Nave-Bekhti.
BFMTV
Un retour à l’école en septembre serait-il si grave pour les élèves?
Dans tous les cas, le protocole sanitaire ne permettra pas d’accueillir 100% des élèves, prévient Alexis Torchet, le secrétaire national du Sgen-CFDT qui représente les personnels des établissements scolaires. Selon ce représentant syndical, il faut ainsi se préparer à l’idée que jusqu’à la fin du mois de juin, les heures passées en classe seront « une denrée rare », prévient-il pour BFMTV.com, estimant que seuls « 30 à 40% » des élèves seront concernés. « L’enjeu, c’est de penser l’articulation entre présentiel et distanciel selon les besoins des élèves. »
8 mai
7 mai
L’HUMANITE repris par le dauphine libéré, café pédagogique
POURQUOI LE MAINTIEN DE L’ORAL DU BAC DE FRANÇAIS EST UNE ABERRATION
Dès le 29 avril, la quasi-totalité des syndicats enseignants (Snes-FSU, Sgen-CFDT, SUD éducation, SE-Unsa, SNFOLC, Snalc), auxquels s’étaient joints la FCPE (parents d’élèves) et l’UNL (Union nationale lycéenne) ont écrit au ministre de l’Éducation nationale pour demander l’annulation de cette épreuve. Mais, dès le début du mois d’avril, une association de professeurs de français, l’Afef (Association française pour l’enseignement du français) avait lancé une pétition en ligne avec le même objectif. Pétition qui, le 6 mai dans l’après-midi, avait recueilli près de 63 000 signatures.
5 mai
AEF
Déconfinement : le Sgen-CFDT dénonce le défaut de consultation des instances et soutiendra l’usage du droit de retrait
Si le Sgen-CFDT « prend acte de la décision du gouvernement de lever le confinement à partir du 11 mai 2020 », il « alerte la ministre de l’ESRI sur le manque de concertation » dans les établissements d’ESR. « Le Sgen-CFDT en tirera toutes les conséquences en soutenant les personnels qui souhaiteraient faire usage de leur droit de retrait et en contestant y compris au tribunal administratif les plans de reprises là où nos militants constateraient le défaut de consultation des instances et des manques avérés dans les conditions d’une reprise sûre pour les agents », prévient-il. « La période difficile que nous traversons nécessite plus que jamais un travail commun, constructif et respectueux entre les équipes de gouvernance et les représentants des personnels. C’est la condition pour que les personnels se sentent en confiance pour une reprise qui s’annonce difficile », conclut le syndicat
4 mai
AEF
Une intersyndicale du premier degré demande que l’accueil des élèves débute à partir du 18 mai
« La semaine du 11 mai doit appartenir aux membres de la communauté éducative pour assurer une rentrée, même progressive, des élèves », affirme, dans un communiqué le 4 mai 2020, une intersyndicale du 1er degré composée du Snuipp-FSU , du SE-Unsa , du Sgen-CFDT et de la FCPE . Selon elle, la mise en œuvre du « retour de l’école le 11 mai, une date qui n’est validée par aucune autorité médicale et scientifique » est caractérisée par « l’impréparation du gouvernement »…
Les organisations, qui ont publié une pétition , estiment aussi que « la communauté éducative doit pouvoir être consultée avant toute décision d’ouverture, au travers du conseil d’école ».
LE MONDE
Contrôle continu, QCM, dossier… A l’université, des examens à géométrie variable
« Plus personne ne croyait à une reprise, reconnaît Franck Loureiro, du SGEN-CFDT, mais cette annonce permet que les choses soient claires, afin de réfléchir collectivement, dans ces conditions extraordinaires, à l’organisation de l’évaluation du semestre et de la validation de l’année universitaire. »
2 mai
OUEST FRANCE
Rentrée du 11 mai. En Côtes-d’Armor, les syndicats d’enseignants dénoncent « un flou hallucinant »
« Il manque notamment un cadre sanitaire clair. Le souci premier, c’est la protection du personnel et des enfants », rappelle Luc Savatier, secrétaire départemental du Sgen-CFDT
Autre crainte : la charge de travail. « Qu’on ne nous demande pas d’être à la fois en classe, et de continuer le travail à distance avec les élèves qui ne sont pas là », prévient Luc Savatier.
1er mai
L’EXPRESS
Retour à l’école : le protocole sanitaire donne des sueurs froides au personnel éducatif
Un protocole drastique, qui semble suivre les mesures indiquées au gouvernement par le Conseil Scientifique. « C’était l’une de nos demandes, et nous la saluons », indique à L’Express Alexis Torchet, secrétaire national du Syndicat général de l’éducation nationale (SGEN)-CFDT. Mais sur le terrain, la mise en place de ce plan sanitaire « semble extrêmement complexe », estime-t-il. « Beaucoup de questions restent sans réponses, et le personnel éducatif est très inquiet. Il faudra nous donner les moyens de le mettre en oeuvre, sinon, ça pourrait être un fiasco », lâche-t-il.
« Il faut un mètre de distance entre chaque élève, donc repenser les classes, les tables, la circulation dans les couloirs, l’accès à la cour de récréation, réfléchir à ce qui peut se faire à l’école ou à distance… », cite Alexis Torchet.