Revue de presse
28 mai
LA GAZETTE DES COMMUNES
Accueil de loisirs pour tous : des collectivités y arrivent
Si l’éducation et l’accès à l’école pour tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit fondamental, consacré par la loi « handicap » du 11 février 2005, on est encore loin d’une école totalement inclusive. Certes, le nombre d’enfants en situation de handicap accueillis en classe ordinaire a plus que triplé depuis 2006, mais « il y a un décalage entre le discours politique et la réalité de l’école inclusive », dénonce Laetitia Aresu, secrétaire nationale du Sgen-CFDT.
27 mai
AEF
Grenelle de l’éducation : les syndicats enseignants jugent la revalorisation insuffisante et alertent sur les mesures RH
De son côté, le Sgen-CFDT « acte positivement la reprise du chantier de la revalorisation », qui, toutefois, « nécessitera un engagement pluriannuel de l’État qui aille au-delà de la prochaine échéance électorale ».
De son côté, le Sgen-CFDT souhaite que les discussions avec le ministère aboutissent à « des avancées concrètes notamment sur l’attractivité des métiers de l’enseignement et de l’éducation, la reconnaissance des AESH, la reconnaissance de la fonction de directrice et directeur d’école, la filière administrative, la protection sociale complémentaire ».
LES ECHOS
Parcoursup : une année inédite, sous le choc du Covid et du nouveau bac
A cela s’est ajouté l’éclatement des classes en groupes de spécialité, qui a « compliqué » l’orientation des élèves, selon Alexis Torchet, secrétaire national au Sgen-CFDT : « Dans les lycées, le compte n’y est pas, malgré les deux professeurs principaux. Le système ne fonctionne que grâce à l’investissement des enseignants. ».
25 mai
CAFÉ PÉDAGOGIQUE
Grenelle : Les syndicats soulignent la disparition de la loi de programmation
Le Sgen Cfdt semble davantage satisfait des annonces. « Le Sgen-CFDT acte positivement la reprise du chantier de la revalorisation des personnels de l’Education nationale avec une enveloppe supplémentaire de 700 millions pour 2022. Mais pour que ce chantier engagé en 2021 soit mené à bien, il nécessitera un engagement pluriannuel de l’État qui aille au delà de la prochaine échéance électorale ».
LE MONDE
Grenelle de l’éducation : les syndicats saluent la revalorisation mais restent sur leur faim
« Il est difficile pour nous de nous prononcer sur des revalorisations dont nous ne connaissons pas les contours définitifs », reconnaît Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT, qui ajoute cependant que les 400 millions d’euros à répartir devraient être l’occasion d’un véritable dialogue social. « Le silence à la sortie du Grenelle laissait imaginer qu’il ne se passerait plus rien, mais on aura bien des revalorisations en 2022, se félicite-t-elle. Au moins, nous avons du grain à moudre. » Même si la réforme des retraites a emporté avec elle la loi de programmation ? « Le fait que l’on obtienne un budget pour les revalorisations prouve bien qu’il y avait un problème d’attractivité du métier, indépendamment de la réforme », insiste Catherine Nave-Bekhti.
FRANCE INFO
« C’est une satisfaction que ce budget soit confirmé », a salué ce mercredi 26 mai sur franceinfo Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Syndicat général de l’Éducation nationale (SGEN) CFDT, alors que le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 700 millions d’euros pour le budget de 2022 destinée à la revalorisation des revenus des enseignants, dont 400 millions via de nouvelles primes, à l’issue du Grenelle de l’éducation.
« Il y a eu un temps de latence important entre les conclusions du Grenelle, initialement prévues pour fin janvier et maintenant », a-t-elle expliqué. « Nous avions des craintes que des choses soient perdues en cours de route. » La syndicaliste a toutefois expliqué que le syndicat « a ce regret qu’il n’y ait pas de loi de programmation car c’est quelque chose que nous demandions depuis plusieurs mois. » Selon elle, « il faut continuer à améliorer les débuts de carrière et nous visons qu’aucun début de carrière ne soit en dessous de 2 000 euros nets par mois pour les enseignants. »
« Il y a une perte importante du pouvoir d’achat des enseignants dans le pays depuis plus de 20 ans maintenant et il faut le rattraper », a-t-elle ajouté, car « on constate depuis des années des difficultés à attirer des personnels, des étudiants et étudiantes vers les métiers de l’éducation. »
Enfin, répondant à une question sur d’éventuelles contreparties à ces hausses de rémunérations, Catherine Nave-Bekhti affirme que « nous ne souhaitons pas, nous ne voudrons pas, nous n’accepterons pas d’intensification du travail des personnels. »
21 mai
AEF
« Ce serait une erreur de préparer uniquement la rentrée universitaire sur la base du 100 % présentiel » (Sgen-CFDT)
« Ce serait une erreur de préparer uniquement la rentrée universitaire sur la base du 100 % présentiel », déclare le Sgen-CFDT dans une motion adoptée lors de son congrès, le 21 mai 2021. « Il faut aussi envisager avec lucidité le fait qu’à un moment ou un autre de l’année 2021-2022, des restrictions pourront être nécessaires pour endiguer de nouvelles vagues épidémiques. Refuser d’envisager cette éventualité, ne pas permettre aux équipes de s’y préparer, reviendrait à prolonger une gestion délétère des conséquences de l’épidémie pour le système de formation », estime le syndicat.
S’il se réjouit du ralentissement de la circulation du virus, le Sgen-CFDT affirme que « la responsabilité impose de préparer la rentrée universitaire en prenant en compte la réalité : personne ne peut avoir la certitude que l’épidémie de Covid-19 sera complètement derrière nous en septembre ; même si c’était le cas, il faudrait accompagner le ‘retour à la normale’ et tirer les leçons de ce que nous avons vécu en apportant des réponses aux besoins criants que la situation sanitaire a mis en exergue sur la protection sanitaire des agents, sur l’organisation du travail, sur l’évaluation, sur les besoins de personnels, sur les besoins des étudiants pour réussir leur parcours… », écrit-il dans une motion adoptée le 21 mai 2021.
« Même si la situation sanitaire était très maîtrisée, les effets de la pandémie ne seront pas derrière nous en termes d’adaptation des parcours. La logique du tout ou rien qui a prévalu jusqu’à très récemment, des consignes modifiées en permanence, des protocoles sanitaires successifs inapplicables, ont épuisé les personnels. Le risque de rupture est proche et la nécessité de procédures claires et réalisables à l’échelle locale devient une urgence pour emporter l’adhésion de ceux qui les déploient », poursuit le syndicat.
Il demande ainsi à Frédérique Vidal de :
- « préparer plusieurs scenarii de rentrée intégrant la probabilité de ne pouvoir être toute l’année en présentiel en jauge pleine » ;
- « anticiper le fait que des personnels et des étudiants seront absents, parfois de manière récurrente » ;
- engager les dépenses et investissements indispensables à la sécurisation des personnels et étudiants ;
- renforcer les moyens de la médecine de prévention pour la prise en charge individualisée des personnels à l’occasion du retour dans les établissements ;
- décider d’un collectif budgétaire et de schémas d’emplois pour les prochains budgets afin de créer des emplois, réaliser les recrutements permettant d’améliorer l’encadrement des étudiants dans un contexte où l’enjeu n’est pas tant de rattraper du temps soi-disant perdu mais bien de les accompagner dans leurs parcours de formation. »
TOUTEDUC
Le SGEN-CFDT reconduit son equipe dirigeante, et s’inquiete des conditions de la rentree post-Covid
Le congrès fédéral du Sgen-CFDT s’est conclu ce 21 mai « sur la réélection de Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale, et Franck Loureiro, secrétaire général adjointé. La première, enseignante de sciences économiques et sociales a été élue secrétaire générale en 2016, de même que le second, élu SGA il y a 5 ans.
La plupart des secrétaires nationaux sont reconduits. Font leur entrée au secrétariat national Sylvain Berthaud (professeur de sciences de l’ingénieur et de l’industrie, en charge des enseignants du 2nd degré) et Jean-Marc Marx (enseignant du premier degré, en charge du 1er degré). Les autres membres de la commission exécutive sont Laetitia Arésu, Florence Dubonnet, Pierre-Marie Rochard, Françoise Lambert, Élisabeth Ritzenthaler, Alexis Torchet.
Le congrès a adopté une « motion d’actualité » pour demander aux deux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur « de préparer les rentrées scolaires et universitaires » en prenant en compte l’absence de certitude sur l’épidémie. Même si elle était « derrière nous », il faudrait « tirer les leçons de ce que nous avons vécu en apportant des réponses aux besoins criants que la situation sanitaire a mis en exergue sur la protection sanitaire des agents, sur le bâti scolaire, sur l’organisation du travail, sur l’évaluation, sur les besoins de personnels, sur les besoins des élèves et des étudiants pour réussir leur parcours… (…). Il faut aussi envisager avec lucidité le fait qu’à un moment ou un autre de l’année 2021-2022 des restrictions pourront être nécessaires pour endiguer de nouvelles vagues épidémiques. » Pour le SGEN-CFDT, « même en l’absence de rebond épidémique ou de nouvelle crise sanitaire, le retour à la normale n’est pas forcément un retour à la situation antérieure ».
NEWS TANK
Sgen-CFDT : Catherine Nave Bekthi et Franck Loureiro réélus avec 97 % des suffrages
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT , et Franck Loureiro , secrétaire général adjoint, sont réélus à leurs fonctions respectives qu’ils occupent depuis 2016 au congrès fédéral du syndicat le 21/05/2021, annonce le syndicat le même jour. « Nous sommes réélus à 97 % », précise Franck Loureiro à News Tank. Catherine Nave-Bekhti est enseignante de sciences économiques et sociales à l’académie de Créteil. Elle a été de 2007 à 2010 secrétaire générale du Sgen-CFDT de Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. Elle a rejoint la commission exécutive de la fédération en septembre 2015. Elle était en charge notamment des questions concernant les personnels du second degré, les personnels non titulaires, l’égalité femmes-hommes et des politiques de la jeunesse et des sports. Elle est également membre du groupe confédéral « lutte contre les discriminations » de la CFDT . Elle est élue au comité technique ministériel de l’éducation nationale, et membre du bureau national de la CFDT. Franck Loureiro a été responsable d’un master Meef à l’Inspé de l’Université de Poitiers, après avoir été conseiller principal d’éducation en lycée professionnel. Ancien secrétaire général du Sgen-CFDT Poitou-Charentes, il est membre de la commission exécutive de la fédération depuis décembre 2012. Ces dernières années, il était plus particulièrement en charge des dossiers de l’ESR . Il est élu au CTMesri et mandaté CFDT au Cneser . Il est également membre de la commission exécutive de la CFDT Fonctions publiques. Il siège au conseil commun de la fonction publique.
- Sylvain Berthaud, professeur certifié de sciences de l’ingénieur et de l’industrie (ex.-STI ) et détenteur d’un Capet génie électronique et automatique obtenu en 1997; élu en Capa des certifiés de 2007 à 2014, conseiller fédéral depuis 2012, il était secrétaire général du Sgen-CFDT Haute-Normandie depuis 2016.
- Jean-Marc Marx, enseignant du premier degré depuis 1990 et secrétaire fédéral au secteur communication depuis 2016, a été conseiller fédéral et secrétaire général du Sgen-CFDT Lorraine de 2010 à 2016; il a également été élu à la CAPD de Moselle de 2008 à 2014, élu au comité technique de l’académie Nancy-Metz de 2011 à 2014.
MAYOTTE HEBDO
Non renouvellement des contractuels : baliverne pour le recteur de Mayotte
Un secret de polichinelle : dans le 101ème département, les professeurs contractuels sont majoritaires. « Ils représentent 57% du corps enseignant selon le rectorat, mais nous pensons qu’ils sont beaucoup plus », précise Yacouba Galledou, secrétaire générale de Sgen-CFDT Mayotte. Aux yeux des organisations syndicales, ils sont tout simplement devenus indispensables à l’Éducation nationale qui peine à embaucher des titulaires. Pourtant, selon l’intersyndical qui s’est créé sur l’île, certains contractuels vivraient des situations d’injustice. C’est la raison pour laquelle il a sollicité le recteur, Gilles Halbout, pour une réunion qui aura lieu le 27 mai. « Nous constatons que les conseillers pédagogiques et certains inspecteurs outrepassent leur rôle d’accompagnateur. Ils [leur] mettent beaucoup de pression. Ils essayent de briser nos collègues, c’est à la limite du mépris alors qu’ils doivent les accompagner », dénonce encore Yacouba Galledou. Et l’année 2020-2021 serait particulièrement difficile pour les enseignants contractuels. « Nous avons observé un nouveau phénomène, nos collègues contractuels qui travaillent dans l’enseignement depuis quatre ou cinq ans ne sont pas renouvelés. Les conseillers pédagogiques qui les ont suivis depuis toutes ces années leur disent soudainement qu’ils ne sont pas bons pour ne pas renouveler leurs contrats », accuse le représentant de l’intersyndical. Car au bout de cinq ans de contrat en tant que contractuel, la sixième année est synonyme de contrat à durée indéterminée pour l’enseignant ! À condition d’être bien évalué par l’inspecteur. Ce sentiment d’injustice s’accompagne à celui de l’abandon. Les contractuels sont des enseignants non formés avant leur prise de fonction. De ce fait, ils doivent passer une série de formations qui les préparent au métier. Et se voient encadrer par un tuteur pour les accompagner. « C’est comme cela que ça passe partout en France, sauf à Mayotte où nous [les] faisons travailler par manque de tuteurs et d’inspecteurs. Et la crise sanitaire a profondément perturbé ce fonctionnement », continue le secrétaire général de Sgen-CFDT Mayotte. Alors ce dernier n’a qu’un seul souhait : que les contractuels soient tous « exceptionnellement » renouvelés pour l’année prochaine. Une requête qui fait doucement rire le recteur…
CAFE PEDAGOGIQUE
Une intersyndicale demande des moyens pour le supérieur
L’accueil des 31 400 bachelier·es supplémentaires en 2021 (chiffre du ministère) – soit près de 91 000 de plus en deux ans – nécessiterait la construction de l’équivalent de trois universités supplémentaires et le recrutement de 9000 fonctionnaires, sans évoquer les mesures propres à la situation sanitaire. La LPR prévoit le recrutement de 700 titulaires et de 1500 contractuel·les dès cette année : outre qu’on serait loin du compte, il semble qu’il ne s’agisse que d’un effet d’annonce puisque, à ce jour, aucun financement n’est dévolu aux opérateurs pour effectuer ces recrutements », écrit l’intersyndicale du supérieur, particulièrement large puisque regroupant le Sgen Cfdt, la Fsu, FO, la Cgt, l’Unsa, Solidaires, Sud et d’autres organisations. 18 mai
HUFFINGTON POST
La campagne d’autotests du Covid-19 au lycée ne se déroule pas comme prévu
LE MONDE
Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche épinglé sur le droit syndical
Le lendemain, dans une dépêche de l’agence AEF, le SGEN-CFDT a critiqué, lui, le « syndicalisme de coucou » de la CGT, accusée de ne pas participer aux négociations, puis de vouloir en retirer les fruits après coup.
CAFE PEDAGOGIQUE
En congrès, le Sgen Cfdt appuie la loi Rilhac Réuni en congrès, le Sgen Cfdt a adopté une motion d ‘actualité de soutien à la loi Rilhac. » Cette proposition de Loi n’est évidemment pas le projet porté par le Sgen-CFDT, mais elle peut être un premier pas vers ce que nous défendons pour les personnels et le système éducatif, avec la perspective d’un travail conséquent sur les décrets d’application une fois la Loi promulguée. Reconnaître la responsabilité fonctionnelle du directeur, de la directrice, c’est porter demain la possibilité pour l’école de disposer d’un statut juridique à part entière, un statut d’établissement du premier degré qui donnera l’autonomie nécessaire aux équipes pour prendre des décisions de proximité pour leur école ».
[ToutEduc]
Le SGEN-CFDT, en congres, assume sa position de syndicat reformiste
Pour les directeurs d’école, « le statu quo n’est plus tenable », estime le SGEN-CFDT. Celui-ci, en congrès à Dijon depuis hier 17 mai et jusqu’au 21, a voté dès le premier jour une motion pour affirmer « qu’il est temps de donner à l’école un statut juridique sous la forme d’un établissement du 1er degré qui ne soit pas une copie des EPLE du 2nd degré ». Sur ce sujet comme sur d’autres, le SGEN assume sa position de syndicat réformiste, qui « s’engage dans le dialogue social », à l’inverse des « syndicats contestataires » qui « se caractérisent par la virulence de leurs revendications et de leurs actions », pour reprendre des expressions du chapitre du rapport d’activité consacré à l’enseignement agricole. En ce qui concerne la direction d’école, le SGEN estime que la proposition de « loi Rilhac » constitue « un premier pas », et il milite pour « un établissement du 1er degré », « proche du territoire où il est implanté », « à taille humaine », « doté de moyens matériels et humains renforcés », qui puisse « définir et mener les choix éducatifs et pédagogiques » et « décider localement de l’organisation du travail ». Le SGEN a adopté hier une seconde motion pour exiger du gouvernement qu’il améliore « la gestion opérationnelle de l’impact de la pandémie sur le service public d’éducation et de formation ». Il demande notamment « l’ouverture de négociation pour instaurer une prime Covid en 2021 dans un cadre plus juste et transparent que la prime 2020 » et pour « passer enfin du travail à distance au télétravail ». Voici des éléments du rapport d’activité : « Si certaines réformes comme la loi Orientation réussite étudiante (ORE) ont été construites dans le cadre d’un dialogue social structuré, riche et productif (…), d’autres ont été imposées sans réelle co-construction, et parfois avec une telle précipitation qu’elles comportent des défauts de conception mettant personnels et usager·ère·s en fragilité. Ces réformes, menées tambour battant sans que le sens politique global soit aisé à caractériser, ont mis sous tensions les agent·e·s. Plusieurs fois, la méthode employée a abouti à des réformes ratées alors qu’elles étaient, à l’origine, intéressantes et nécessaires ». « Les axes de réformes du bac et du lycée (…) semblaient pouvoir converger avec les résolutions du SGEN-CFDT. La fédération a pesé autant que possible sur la construction de la réforme. Nous avons cependant tôt compris qu’elle passait à côté de ses objectifs ». Le SGEN-CFDT porte un regard positif sur deux mesures de la loi « pour une école de la confiance« , « le rectorat à Mayotte, l’instruction obligatoire à 3 ans comme reconnaissance de la maternelle et du travail qui y est effectué », mais il a protesté contre » la suppression du Cnesco et l’installation du Conseil national de l’évaluation de l’École », « le droit à l’expérimentation nouvelle formule », « la mise en oeuvre des Inspé ou de l’IH2EF ». Pour ce qui est de la réforme de la formation des enseignants, le SGEN a « obtenu gain de cause en ce qui concerne le déplacement du concours en fin de M2 » mais « aucune évolution n’a eu lieu sur les épreuves » qu’il aurait voulues « plus professionnelles » au terme « d’une alternance rémunérée sur les deux années du master Meef ». Il estime que « nous restons loin du continuum de formation dès la licence et d’une alternance progressive et rémunérée en master Meef », il considère que « la réforme ne répondra pas à la grave crise de recrutement et d’attractivité du métier d’enseignant » d’autant qu’elle est mise en oeuvre « dans la plus grande incertitude sur le nombre de berceaux de stage et en précarisant les conditions d’étude des étudiant·e·s-contractuel·le·s ». Sur Jeunesse & Sports, il rappelle qu’il avait pris position « en faveur d’une interministérialité de projet » et souligné « l’intérêt du lien entre les politiques jeunesse et sports et les politiques de cohésion sociale », mais il n’était « pas favorable au transfert des compétences et des personnels JS au ministère de l’Éducation nationale ». Le rapport d’activité est également l’occasion pour l’organisation syndicale de souligner que, depuis 5 ans, « le nombre d’adhérent·e·s cotisant a progressé de + 8,7 % (soit près de 2 000 adhérent·e·s de plus) (…). La variation d’adhérent·e·s la plus significative sur la période concerne les professeur·e·s des écoles avec 800 adhérent·e·s de plus sur la période.
LIBERATION
Et, quand les notices arrivent en français, «il y a des erreurs dedans», s’exclame Sylvie Perron, secrétaire fédérale en charge des personnels de direction au Sgen-CFDT (Syndicat général de l’éducation nationale). L’autotest du laboratoire Abbott comportait en effet une coquille. Il était indiqué que si le résultat était négatif, cela signifiait que le virus avait été détecté. Alors qu’il aurait dû être écrit l’inverse. Dans la foulée, le ministère de l’Education nationale a adressé un courrier aux rectorats pour les informer de cette erreur. La faute a depuis été corrigée par le laboratoire. Et même si les élèves parvenaient à s’en sortir, une autre problématique émerge. Celle du respect du secret médical, impossible à maintenir alors qu’ils se testent tous dans une seule et même pièce. Au risque d’engendrer des moqueries des camarades. «Vous imaginez un gamin testé positif au milieu d’une salle de 25 ? Les autres élèves peuvent mal réagir. Ce n’est pas pareil d’appeler des parents pour prévenir qu’une classe est fermée», estime Sylvie Perron. 17 mai
AEF
Personnels de direction : les syndicats s’opposent à l’évaluation de l’adjoint par le chef d’établissement De son côté, le Sgen-CFDT ne s’oppose pas frontalement au texte. Sur son site, le syndicat explique que « l’évaluation, si elle est individuelle, prend appui sur un travail collectif, d’équipe, aussi lors des récentes discussions, le Sgen-CFDT a fait inscrire la notion de travail d’équipe de direction dans ce qui va être le nouveau compte-rendu d’entretien professionnel ».
AEF
Mise en œuvre du BUT : enjeux et perspectives d’un nouveau diplôme qui bouscule l’identité des IUT et l’offre post-bac Bien que « favorable à cette refonte des formations en IUT », le Sgen-CFDT s’est dit « las d’alerter » sur une « précipitation qui met en difficulté les personnels et va mettre en péril la réalité d’application de la réforme au-delà des affichages ». Au Cneser de février 2021, le syndicat s’est abstenu lors d’un vote qui a rejeté l’offre de formation des BUT pour la rentrée 2021 14 mai
LES ECHOS
A l’université, de nouvelles règles pour les étudiants qui postulent en master
Le député milite aussi pour que les étudiants se préoccupent de leur orientation dès la deuxième année de licence et que ceux qui sont déjà en difficulté soient incités à poursuivre en licence professionnelle plutôt qu’en master. L’information des étudiants est essentielle, indique aussi Françoise Lambert, secrétaire nationale au Sgen-CFDT : « Certains étudiants veulent faire un master en finance alors qu’ils ont 3 de moyenne en mathématiques, ce n’est pas possible… » Mais, hormis le master, la France propose « peu de pistes de sortie » après la licence, regrette-t-elle.
LE MONDE
Le MEN met en ligne une FAQ consacrée à l’organisation des examens « A Nancy-Metz, les collègues ont dû faire face à deux errata, un sur la langue et un sur le mode d’emploi », raconte Sylvie Perron, du SGEN-CFDT. La situation relève parfois du casse-tête : « Les chefs d’établissement se retrouvent à devoir distinguer, parmi leurs enseignants, ceux qui sont prioritaires de ceux qui ne le sont pas, poursuit la syndicaliste. D’autres doivent trouver comment répartir 30 boîtes de 10 tests, non sécables, entre 80 personnes… » 11 mai
AEF
Programmes nationaux du BUT, droit à la poursuite d’études en master… Les votes du Cneser du 11 mai 2021 Christophe Bonnet, élu pour le Sgen-CFDT, n’est pas contre l’existence de cette liste, mais souligne qu’elle arrive « dans un contexte où le recours aux commissions rectorales devient de plus en plus compliqué pour les étudiants. On sent que l’État restreint les moyens pour accéder à la poursuite d’études », estime-t-il (voir encadré).
AEF
Le Cneser vote contre la convention de coordination territoriale entre les universités d’Amiens, d’Artois et du Littoral Sgen-CFDT. Pour Christophe Bonnet, élu du Sgen-CFDT au Cneser, il s’agit « d’une alliance ‘pour la forme’ sans réelle coordination à l’échelle d’un bassin de formation ».
LES ECHOS
Covid : dans les lycées, le déploiement des autotests prend du retard « Le nombre global de tests reçus dans les établissements est déficient, à tel point que certains lycées n’en ont encore reçu aucun », raconte Alexis Torchet, secrétaire national du syndicat général de l’Education nationale (Sgen). Selon lui, cette situation s’explique principalement par un manque de préparation. « La diffusion des premiers autotests se déroule de manière erratique selon des calendriers incertains avec des livraisons au fil de l’eau, inégales sur le territoire, et en général avec des contingents qui sont sans rapport avec les besoins potentiels », dénonçaient dès le 5 mai le SNPDEN, l’ID-FO, et le Sgen dans un communiqué commun. 10 mai
HUFFINGTON POST
Avec « Devoirs faits », les étudiants rémunérés pour de l’aide aux devoirs dans les collèges
“Ces 25.000 étudiants ne sont pas choisis au hasard. Ils ont déjà de l’expérience dans le mentorat au sein d’associations comme ‘Cordées de la réussite’ par exemple”, explique Alexis Torchet, secrétaire national Sgen-CFDT en charge de la politique éducative. Les étudiants sélectionnés seront payés 15,99 euros brut soit environ 12 euros nets par heure. “Sur le fond c’est intéressant, mais on peut y émettre quelques réserves. Il s’agit d’une décision largement improvisée. À ce stade, aucune circulaire n’a été portée à la connaissance de chefs d’établissements. Le dispositif intervient très tardivement, et dans un contexte où les collèges doivent gérer la campagne d’autotests et l’enseignement à distance”, commente Alexis Torchet.
MARIANNE
Les autotests dans les lycées, nouvel échec de la stratégie anti-Covid ?
« Dans la plupart des cas, nous sommes encore sur des chiffres de la semaine dernière. Nous avons pu constater que les autotests ne sont tout simplement pas arrivés en nombre suffisant », indique Alexis Torchet. En théorie, au niveau national, 60 millions d’entre eux avaient été commandés par le ministère, censés arriver avant l’été. « Mais attention, 60 millions de tests ne signifient pas des tests pour 60 millions de personnes », note Alexis Torchet, secrétaire national de la Sgen CFDT en charge de la politique éducative.
FRANCE BLEU
Emmanuel Macron a pourtant annoncé l’ouverture de la vaccination à tous les plus de 18 ans à compter du 12 mai, mais « les collègues travaillent. Nous avons demandé au directeur académique des services de l’Éducation nationale (DASEN) si des autorisations d’absence seraient accordées, il nous a dit que cela sera traité au cas par cas. Pourquoi ? parce que le ministre de l’Education n’a pas anticipé, et qu’il manque des remplaçants », s’exclame Flory Personne, co-secrétaire du Sgen CFDT Picardie. 9 mai
LE MONDE
Or « les lycées ne sont pas prêts, prévient Sylvie Perron, du SGEN-CFDT, et ceux du sud de la France ont plus de mal à être livrés que dans le Nord. » Cette « nouvelle arme pour surveiller la pandémie », selon les mots du premier ministre, Jean Castex, doit permettre d’amplifier la stratégie de dépistage en milieu scolaire, en renfort des tests salivaires proposés aux élèves du primaire et des tests antigéniques déployés en collège et lycée. Dans le premier cas, entre 65 % et 70 % de la « cible » se porte volontaire, estime-t-on au ministère de l’éducation. Dans le second, entre le quart et le tiers des élèves répondraient à l’invitation. Et encore, ces ratios font débat. « On est plutôt à 10 %-15 % de volontaires dans le second degré, avance Sylvie Perron, du SGEN-CFDT. Il y a une vraie distorsion entre les chiffres qui reviennent dans la communication officielle et ce qui se passe, concrètement, sur le terrain. La stratégie globale perd d’autant en lisibilité. » 8 mai
LA VOIX DU NORD
Autotests dans les lycées: encore faudrait-il que le matériel arrive, alertent les syndicats
Dans un communiqué de presse commun (ID-FO, Sgen-CFDT et SNPDEN), les chefs d’établissement expliquent que «face au manque de personnels pour faire passer ces autotests et les livraisons au fil de l’eau, la mise en place de ce dépistage est impossible au lycée». Ils conseillent «très fortement» à leurs collègues de «ne prendre aucun risque avec ces opérations en ne les réalisant que si toutes, et uniquement toutes, les conditions sont 7 mai
ACTU.FR
Déploiement des autotests dans les lycées : nombre insuffisant, logistique, pourquoi ça coince « Des remontées du terrain, on voit que l’arrivée des autotests n’est pas si simple que ça », confirme Alexis Torchet, secrétaire national de la politique et de la formation au syndicat général de l’Éducation nationale (Sgen-Cfdt). Si, au total, le ministère a prévu de distribuer près de 60 millions de ses tests dans les établissements scolaires d’ici aux vacances d’été, les premiers tardent donc à arriver partout. Un conditionnement qui mécaniquement augmente le nombre de tests dont chaque établissement va avoir besoin pour pouvoir fournir tous les écoliers concernés. « Si le déploiement va commencer ce lundi 10 mai, il ne sera vraisemblablement pas à 100% », prévoit Alexis Torchet.
AEF
Maternelle : le projet de nouveau programme, qui se démarque des propositions du CSP, satisfait les syndicats enseignants Le projet d’arrêté « ne détruit pas ce qui est l’essence même du programme de 2015 », avec la présence « du jeu, de l’oral et de la progressivité », prolonge Dominique Bruneau, « agréablement surpris » par ce texte après l’inquiétude soulevée par la note du CSP. « Globalement, il ne s’agit pas vraiment de nouveau programme mais d’ajustements » qui ne vont « pas changer fondamentalement le quotidien des enseignants », estime le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT. 5 mai
[ToutEduc]
Adaptations des examens : SE-UNSA, le SGEN-CFDT et SUD tres critiques
Le SGEN-CFDT, qui souhaitait un contrôle continu total uniquement pour l’écrit, estime n’avoir “pas été entendu“, mais loue un positionnement de compromis de la part du ministre, qui a “accédé à une partie des demandes“ des lycéens, et que le Sgen-CFDT “ne peut refuser d’entendre“. Le syndicat voit malgré tout “des angles morts qui demeurent“, notamment pour le brevet ou le bac pro. Pour ce dernier, dont toutes les épreuves sont maintenues, le choix des deux meilleures notes “va créer de fait une disparité entre candidats mais aussi entre disciplines“. Opérés dans l’urgence, selon le SGEN “ces aménagements, tardifs et incomplets, risquent donc de ne pas suffire pour donner du sens et de la sérénité à cette fin d’année.“
AEF
Maternelle : le projet de nouveau programme, qui se démarque des propositions du CSP, satisfait les syndicats enseignants Le projet d’arrêté « ne détruit pas ce qui est l’essence même du programme de 2015 », avec la présence « du jeu, de l’oral et de la progressivité », prolonge Dominique Bruneau, « agréablement surpris » par ce texte après l’inquiétude soulevée par la note du CSP. « Globalement, il ne s’agit pas vraiment de nouveau programme mais d’ajustements » qui ne vont « pas changer fondamentalement le quotidien des enseignants », estime le secrétaire fédéral du Sgen-CFDT.
FRANCE 2
Video Intervention de Catherine Nave-Bekhti à partir de 13 min 23
LES ECHOS
Baccalauréat : Jean-Michel Blanquer aménage les épreuves de philosophie et du grand oral
Les épreuves anticipées de français en première sont maintenues, mais à l’oral, sur les quatorze textes à présenter, l’examinateur en proposera deux, au choix de l’élève. « Pourquoi ne pas appliquer à l’écrit de français le même principe qu’à celui de philosophie ?» s’interroge la secrétaire générale du Sgen-CFDT, Catherine Nave-Bekhti qui évoque des « incohérences ».
[ToutEduc]
Autotests : les proviseurs disent « non » « La diffusion des premiers autotests se déroule de manière erratique selon des calendriers incertains avec des livraisons au fil de l’eau, inégales sur le territoire, et en général avec des contingents qui sont sans rapport avec les besoins potentiels », constatent les personnels de direction. Les trois organisations syndicales, SNPDEN-UNSA, ID-FO et SGEN-CFDT signent ensemble un communiqué pour dire que, « dans ces conditions, c’est non car raisonnablement et pratiquement impossible ».
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Bac général, technologique et professionnel : les nouveaux aménagements pour la session 2021 annoncés par J-M. Blanquer Alexis Torchet, du Sgen-CFDT, estime que ces annonces constituent un « compromis » et tracent des « perspectives claires pour la fin de l’année » ; le choix de la meilleure note en philosophie devrait « garantir la sérénité des élèves ». Il s’étonne que ce choix ne soit pas proposé pour l’épreuve écrite de français. 4 mai
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Pour les syndicats, le virus circule, le personnel manque
Et si Jean Castex a rappelé hier avoir commandé 64 millions d’autotests pour les écoles, collèges et lycées, qu’il voit comme « une nouvelle arme » pour « essayer de casser les chaînes de contamination », une intersyndicale (ID-FO, le SNPDEN-UNSA et le Sgen-CFDT) soulignait déjà vendredi “un cahier des charges irréaliste“, nécessitant “des volontaires en nombre suffisant pour être formés à l’encadrement de ces autotests hebdomadaires“ parmi les personnels, alors que “dans la très grande majorité des lycées, une seule infirmière est en poste pour plus de 1000 élèves“. Ainsi les syndicats “exigent que le ministère, comme il s’y était engagé, recrute des personnels extérieurs (médiateurs ou autres) en nombre“.
20 MINUTES
Coronavirus : Pourquoi la mise en place des autotests dans les lycées ne coule pas de source ?
Catherine Nave-Bekhti, secrétaire général du Sgen-CFDT, constate aussi un problème d’approvisionnement : « La semaine dernière, dans certaines écoles, on a distribué des autotests en priorité à des enseignants qui avaient des symptômes, faute d’en avoir suffisamment ». « Il aurait fallu rémunérer les enseignants volontaires pour cette mission », complète Catherine Nave-Bekhti. Cela va forcément empiéter sur le temps scolaire, alors que les Terminale ont déjà peu de temps de classe en présentiel pour préparer le bac », souligne aussi Catherine Nave-Bekhti. Selon elle, le ministère n’a pas non plus anticipé les conséquences qu’entraînera la détection d’un cas positif : « On devra faire partir séance tenante les élèves de la classe. Mais cela paraît compliqué en zone rurale de faire venir illico un car scolaire ». 3 mai
AEF
Direction d’école : une intersyndicale s’inquiète de la lenteur de l’examen de la proposition de loi Rilhac Une intersyndicale enseignante (SE-Unsa, Sgen-CFDT, SNE, GDiD, GTRID) « s’étonne », dans un communiqué du 3 mai 2021, que la proposition de loi sur la direction d’école de la députée de la majorité Cécile Rilhac « pourrait ne pas être présentée lors de la session de printemps de l’Assemblée nationale ». Le Sénat a adopté ce texte en première lecture le 10 mars dernier , qui doit désormais passer en deuxième lecture à l’Assemblée. Les syndicats estiment que « ce texte doit finir son chemin parlementaire avant la fin de l’année scolaire » pour laisser le temps à « sa mise en œuvre
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L’examen de la loi Rilhac en 2eme lecture repousse de 6 mois ?
Dans un communiqué, une intersyndicale du 1er degré (SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNE, GDID et GTRID) souligne l’engagement, la réactivité et le professionnalisme des directeurs d’école pour s’adapter en période de crise sanitaire, et demande au gouvernement de ne pas ralentir le processus de construction de la loi car “il faudra encore du temps par la suite pour discuter des conditions de sa déclinaison et de sa mise en œuvre“. Selon l’intersyndicale, les directeurs d’école favorables à ces mesures “n’accepteraient pas que les évolutions nécessaires soient reportées sine die“. 2 mai
EUROPE 1
Covid-19 : comment les autotests vont être déployés dans les lycées Mais le plus difficile reste surtout l’organisation. Car il faut des salles dédiées pour réaliser les tests, du personnel pour les encadrer et du temps en plus des cours. « Est-ce-que le but c’est de reprendre l’enseignement en présentiel pour que les élèves progressent dans les apprentissages et préparent des examens terminaux qui sont maintenus, ou est ce qu’on priorise le fait de pouvoir tester les lycéens ? Les deux objectifs sont légitimes, mais les deux en même temps, avec pas plus de personnel pour le faire, c’est très compliqué », déplore Catherine Nave-Bekhti, secrétaire général du SGEN-CFDT.